Super Bowl LIV Gameday Series : J-3 ~ Présentation des 49ers 2019

Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil sur la saison 2019-2020 des San Francisco 49ers.

Les champions NFC ont terminé en tête de la conférence avec le meilleur bilan, 13-3 ; ils ont remporté une première victoire à domicile en payoffs en Divisional Round contre Minnesota avant de se qualifier aisément contre Green Bay en finale de conférence.

 

La Saison des 49ers

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails Lien
1 @ Tampa Bay W 31-17 1-0 c Snippet
2 @ Cincinnati (0-1) W 41-17 2-0 Snippet
3 vs Pittsburgh (0-2) W 24-20 3-0 o Snippet
4 BYE
5 vs Cleveland (2-2) W 31-3 4-0 Snippet
6 @ LA Rams (3-2) W 20-7 5-0 dw Snippet
7 @ Washington (1-5) W 9-0 6-0 c Snippet
8 vs Carolina (4-2) W 51-13 7-0 c Snippet
9 @ Arizona (3-4-1) W 28-25 8-0 do Snippet
10 vs Seattle (7-2) L 24-27 (OT) 8-1 dwpo/TT Snippet
11 vs Arizona (3-6-1) W 36-26 9-1 d/W Snippet
12 vs Green Bay (8-2) W 37-8 10-1 cwp Snippet
13 @ Baltimore (9-2) L 17-20 10-2 wpo/L Snippet
14 @ New Orleans (10-2) W 48-46 11-2 cwpo Snippet
15 vs Atlanta (4-9) L 22-29 11-3 co/L Snippet
16 vs LA Rams (8-6) W 34-31 12-3 dwo/W Snippet
17 @ Seattle (11-4) W 26-21 13-3 dwpo Snippet
PLAYOFFS
WC BYE
DR vs #6 Minnesota (10-6) W 27-10 Snippet
CC vs #2 Green Bay (13-3) W 37-20 Snippet

 

Légende des Détails :
d = match de division
c = match de conférence
o = match à une possession
w = match contre une équipe avec un bilan positif en 2019
p = match contre une équipe qualifiée en playoffs en 2019
/W = match gagné en 4e QT
/L = match perdu en 4e QT
/TT = prolongation arrachée en 4e QT
/TL = prolongation concédée en 4e QT

Pouvait-on prévoir un tel renversement ? Certes, il était possible de voir que l’équipe ne valait pas le 4-12 de 2018 suite à la blessure de Jimmy Garoppolo, et l’ajout du #2 de la draft Nick Bosa a été un facteur essentiel, mais d’ici à voir San Francisco finir en tête de la conférence et retourner au Super Bowl sept ans après, il y a un certain pas à franchir. En plus de « Garo » et « petit Bosa », l’équipe avait signé le coureur Tevin Coleman pour pallier l’absence de Jerick McKinnon, drafté Deebo Samuel pour booster le corps de receveurs, échangé avec Kansas City pour le pass-rusher Dee Ford et signé Kwon Alexander pour pallier la libération de Reuben Foster. Tels étaient les mouvements principaux d’une intersaison qui n’avait pas été si mouvementée qu’on aurait pu le penser ; preuve que John Lynch et Kyle Shanahan pensaient ne pas être loin du but pour rendre la confiance du propriétaire Jed York.

https://www.mercurynews.com/wp-content/uploads/2017/02/sjm-49ers-0210-031.jpg?w=620McKinnon ne reviendra finalement pas dans une saison que San Francisco démarre à l’extérieur contre Tampa Bay et Cincinnati. La tendance est immédiate : la défense (2 TDs inscrits contre les Bucs + 20 pressions sur les deux matchs) et le jeu au sol mené par le duo Matt Breida – Raheem Mostert (259 yards contre Cincinnati en l’absence de Coleman blessé), font le show pour deux victoires aisées. C’est le début des soucis sur la ligne offensive qui perd ses deux Tackles pour quelques matchs : mais Joe Staley et Mike McGlinchey sont remplacés par de solides Daniel Brunskill et Justin Skule, permettant à l’équipe de continuer par deux victoires à domicile. La première est compliquée et remplie de turnovers contre Pittsburgh mais la deuxième est bien plus nette contre Cleveland après la bye week ; tout cela grâce, encore une fois, au jeu au sol et à la défense, alors que Jeff Wilson Jr. est l’invité surprise de ce début de saison avec 4 TDs au sol et que Bosa commence à être intenable.

Le deuxième quart de saison est plus instable mais tout aussi couronné de succès alors que les 49ers sont la dernière équipe invaincue de la ligue à 8-0. Ils commencent par une domination défensive contre les Rams ; de celles qui terminent de vous convaincre que cette escouade n’est pas là pour rigoler, et ce même si l’attaque connaît un match sans à part George Kittle. Le match contre Washington est noyé dans les éléments déchaînés, ce qui tombe bien puisque San Francisco joue sur ses forces pour l’emporter ; rebelote contre des Panthers dominés principalement par Coleman et Bosa. Le nouvel arrivant Emmanuel Sanders via échange se fait de suite remarquer avec un TD contre Carolina, avant de justifier définitivement sa venue contre Arizona : il gagne 112 yards et score 1 TD dans la première rencontre où Garo prend enfin les choses en main, réalisant sa meilleure performance (317 yards, 4 TDs).

https://usat49erswire.files.wordpress.com/2019/10/usatsi_13545617.jpg?w=1000&h=600&crop=1Mais le couperet n’est pas tombé loin avec le retour d’Arizona en Week 9, et Seattle va en profiter en Week 10 au Levi’s : au bout d’un match à turnovers et à rebondissements, les 49ers doivent s’incliner pour la première fois en prolongations. Encore groggy, l’équipe connaît un match retour contre Arizona encore plus compliqué que le premier grâce à une défense au sol solide en face ; mais Garoppolo prend à nouveau les commandes et mène l’équipe à la victoire dans la dernière minute (424 yards, 4 TDs, 2 INTs). Le match suivant contre Green Bay, qui semble ardu, sera en fait bien plus simple : San Francisco domine les deux lignes, crée des pertes de balle, étouffe les Packers et l’emporte aisément. Ce quart de saison de folie se termine chez la meilleure équipe d’AFC, Baltimore, et un autre match au couteau que les californiens doivent lâcher : dans le duel des équipes fortes au sol et en défense, c’est l’Hydre terrestre du Maryland qui s’impose.

Pas le temps de tergiverser car Seattle a repris la tête de la division et le calendrier de malade se poursuit par un déplacement périlleux à New Orleans. C’est le match le plus prolifique de la saison : les deux attaques se rendent coup pour coup, Kittle étant le dernier à réussir un big play qui donne la victoire à son équipe ; cela prouve que San Francisco peut gagner tout type de match, de l’ultra-défensif à l’ultra-offensif. Cependant il est dit que cette saison ne serait pas facile pour la ligne offensive qui perd définitivement le Centre Weston Richburg remplacé par Ben Garland. Les 49ers cèdent de nouveau l’avantage contre Seattle en chutant à la dernière seconde à domicile contre des Falcons sur la pente ascendente ; pour la première fois, on voit un jeu de course limité et un Garo qui force les ballons vers Kittle alors que Matt Ryan trouve Julio Jones pour infliger une troisième défaite aux californiens. Mais ces fins de match vont tourner à l’avantage des hommes de Shanahan : en Week 16, Robbie Gould passe le FG de la victoire contre les Rams puis, en Week 17 pour la finale de division contre Seattle, le rookie Dee Greenlaw réussit le plaquage salvateur à un centimètre de l’endzone pour conserver une victoire qui fait des 49ers le champion de NFC West et le seed #1 de la NFC.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/05H0W64cJDjLVylSQ9udmy5L3Tg=/0x0:3287x2048/1200x800/filters:focal(1382x762:1906x1286)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66018919/1197077979.jpg.0.jpgLes playoffs sont une petite promenade de santé : que ce soit en Divisional Round ou en finale NFC, les deux équipes de NFC North (Minnesota et Green Bay) sont dominées offensivement et défensivement pendant un match et demi ; à part un drive victorieux puis une INT qui donne un FG, les Vikings ont été totalement écrasés (147 yards totaux), et les Packers ont encore été totalement surclassés pendant une mi-temps (0-23 en saison régulière, 0-27 en finale NFC).

Les 49ers accèdent à leur septième Super Bowl dans un des plus beaux retournements de situation de l’histoire (de 4-12 à 13-3), justifiant le travail fait par le duo Lynch – Shanahan depuis trois ans.

 

L’effectif des 49ers

 

COACHES

 

Head Coach : Kyle Shanahan – 40 ans

Le seul fils de Mike Shanahan rejoint son père dans la liste des Head Coaches ayant atteint le Super Bowl ; Mike a apporté les deux premiers Super Bowls des Broncos en 1997 et 1998. Le fiston a démarré au contrôle de qualité offensive sous Jon Gruden à Tampa Bay entre 2004 et 2005, avant de rejoindre les Texans de Gary Kubiak comme coach des receveurs (2006), Quarterbacks (2007) et enfin Coordinateur Offensif (2008-2009) ; à 28 ans il est le plus jeune Coordinateur en NFL à l’époque.

https://www4.pictures.zimbio.com/gi/Kyle+Shanahan+Jimmy+Garoppolo+Jacksonville+ZW48vtEGPevl.jpgIl va occuper le même poste à Washington entre 2010 et 2013 où il rejoint… son père qui est le Head Coach, ce qui fait quelques remous. Il est renvoyé en même temps que lui en 2013 et rejoint Mike Pettine à Cleveland en 2014, avant de rebondir à Atlanta sous Dan Quinn en 2015 et 2016 ; il mène alors une attaque explosive qui amène Atlanta jusqu’au Super Bowl LI, mais son playcall dans les dernières minutes de la finale est critiqué. Déjà sur les radars comme futur Head Coach, il reçoit sa première opportunité en 2017 à San Francisco ; après deux années difficiles, il est sur le point de réussir son pari de reconstruction.

Coordinateur Offensif : –
Coordinateur Défensif : Robert Saleh – 40 ans
Coordinateur des Équipes Spéciales : Richard Hightower – 38 ans

Shanahan officie comme de facto Coordinateur Offensif. Saleh, recruté par Shanahan en 2017, est l’architecte d’une défense devenue intransigeante. Le jeune Coordinateur Défensif a fait ses premières armes NFL à Houston entre 2005 et 2010, soit en même temps que Shanahan ; les deux hommes ont grimpé les échelons ensemble, Saleh passant du poste de simple interne défensif au contrôle de qualité défensive à coach assistant des Linebackers. Il rejoint Seattle en 2011 et passe trois ans au contrôle de qualité défensive, participant à la victoire en 2013, avant d’obtenir son premier vrai poste de coach de position à Jacksonville en 2014 ; il y reste trois ans comme coach des Linebackers. Lorsque Shanahan accède au poste de Head Coach, il pense de suite à son ami Saleh pour mener la défense, et il ne s’est pas trompé.

Hightower est également une ancienne connaissance de Shanahan : les deux ont joué ensemble à l’Université de Texas, où le Coordinateur des équipes spéciales était déjà un démon dans ces phases. Le futur Head Coach lui a permis d’avoir sa première chance chez les Texans sous Kubiak (2006-2008), a fait du lobbying auprès de son père à Washington pour le faire venir comme assistant coach sur équipes spéciales (2010-2013) et ils ont de nouveau été ensemble en à Cleveland en 2014. Hightower a rejoint San Francisco en 2015 puis Chicago en 2016 avant que le duo se retrouve de nouveau en 2017 en Californie ; les équipes spéciales des 49ers ont été solides cette saison.

 

ATTAQUE

 

QB : Jimmy Garoppolo (Eastern Illinois) – 28 ans

L’ancien Patriot n’a pas eu de chance pour son début de carrière : barré par Tom Brady à New England, il a été échangé à San Francisco courant 2017, a montré des choses intéressantes dans un temps limité mais s’est rapidement blessé au genou en 2018. Son retour en 2019 a été majoritairement positif avec 69.1% de complétion (4e NFL), 3978 yards (8.4), 27 TDs, 13 INTs, 5 fumbles, 36 sacks et un QB Rating de 102.0 (8e). Il est vrai qu’il a eu parfois des matchs compliqués, et qu’il a été aidé par un sacré jeu au sol, mais quand Garo a dû prendre les choses en main il a su le faire. La question c’est de savoir jusqu’à quel point il devra le faire contre Kansas City.

RB : Matt Breida (Georgia Southern) – 24 ans
RB : Tevin Coleman (Indiana) – 26 ans
RB : Raheem Mostert (Purdue) – 27 ans

Impossible de choisir un coureur plus que les deux autres car c’est une Hydre à trois têtes (et même quatre avec Jeff Wilson) qui a terrorisé les défenses adverses à hauteur de 144.1 yards par match (2e) et 23 TDs (top NFL). Quoique, ce n’est pas totalement vrai : Mostert a été le plus efficace des trois avec 772 yards à 5.6 yards par course (3e NFL !) et 8 TDs ; Breida n’a pas été mal avec 623 yards (5.1) alors que Coleman a surtout été un finisseur (6 TDs).

https://www4.pictures.zimbio.com/gi/Raheem+Mostert+San+Francisco+49ers+v+Tampa+sK8rtCh25VLl.jpgToujours est-il que, pour stopper les 49ers, il faut déjà stopper ces trois zébulons ballon en main… et le fait que deux soient non-draftés (Mostert et Breida) rappelle que le talent se trouve partout, surtout à ce poste. Et au passage, n’oubliez pas le Fullback Kyle Juszczyk, vétéran capable autant au block qu’en réception.

WR : Deebo Samuel (South Carolina) – 24 ans
WR : Emmanuel Sanders (Southern Methodist) – 32 ans

L’échange pour faire venir Sanders de Denver a été important afin de sécuriser un jeune groupe de receveurs qui manquait d’assise ; l’ex-Bronco a été solide avec 502 yards (13.9) et 3 TDs. Samuel a été le receveur écarté le plus explosif avec 71 touches pour 961 yards, 6 TDs et 21 big plays (3e NFL) mais il doit absolument faire attention aux drops (9 !), ce qui pourrait être rédhibitoire dans la grande finale. Kendrick Bourne est un troisième larron discret mais finisseur avec 5 TDs.

TE : George Kittle (Iowa) – 26 ans

Que dire sur George Krieger Kittle que vous n’ayez pas déjà compris en le voyant jouer ? Il est amusant de voir que les deux TEs qui ont successivement décroché le record de yards au poste sur une saison l’année dernière se retrouvent l’un face à l’autre au Super Bowl ; la défense des Chiefs sait donc parfaitement que, pour stopper le jeu aérien, il faut contenir l’homme aux 85 réceptions pour 1053 yards et 5 TDs.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/George+Kittle+San+Francisco+49ers+v+Los+Angeles+34mi6cl33vkl.jpgKittle est un mal de crâne d’autant plus que, quand il ne gambade pas au milieu de la couverture, il est dangereux au block pour aider le jeu au sol.

LT : Joe Staley (Central Michigan) – 35 ans
LG : Laken Tomlinson (Duke) – 27 ans
C : Ben Garland (Air Force) – 31 ans
RG : Mike Person (Montana State) – 31 ans
RT : Mike McGlinchey (Notre Dame) – 25 ans

La ligne offensive a connu plusieurs blessures pendant la saison, notamment celles du pilier Staley (13e saison à San Francisco) et du jeune talent sophomore McGlinchey ; de fait, l’unité a parfois pris l’eau. Mais le duo de Guards Person – Tomlinson (ancien 1er tour des Lions en 2015) a tenu bon, et à part pour l’absence de Richburg remplacé par Garland, elle est au complet et prête à faire des trous dans la défense au sol adverse.

 

DÉFENSE

 

DT : DeForest Buckner (Oregon) – 25 ans
DT : Sheldon Day (Notre Dame) – 25 ans

Encore une solide saison de la part de Buckner avec notamment 4.5 run stuffs, 21.5 pressions dont 7.5 sacks, 2 fumbles forcés et 4 fumbles récupérés dont un remonté pour un TD. Le poste à ses côtés a été un peu plus flou avec la mise sur IR de D.J. Jones, mais Sheldon Day a pris sa part du travail et a été solide contre la course.

DE : Arik Armstead (Oregon) – 26 ans
DE : Nick Bosa (Ohio State) – 22 ans

Dans la série des choix de premier tour sur la ligne défensive, il y a celui qui a confirmé, et le petit nouveau qui a tout cassé. Armstead a fait une saison encore plus remplie que l’édition 2018 avec notamment 3.5 run stuffs et 27 pressions dont 10 sacks.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/vv0UocDs2OnpNqp74js2yC6lZzE=/0x0:5184x3456/1200x800/filters:focal(2527x1071:3355x1899)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65603169/1184310701.jpg.0.jpgBosa, le #2 de la draft 2019, a créé le carnage attendu avec 7.5 run stuffs et 34 pressions dont 9 sacks ; une vraie force qui a fait du dégât dans les backfields adverses, que ce soit à la course ou à la passe. Et tout cela sans compter l’échange pour l’ex…Chief Dee Ford ; coup de poker réussi car Ford n’a été freiné que par les blessures, accumulant 14.5 pressions dont 6.5 sacks.

ILB : Fred Warner (BYU) – 23 ans

La révélation de 2018 a continué sur sa lancée avec une saison solide, étant l’homme à tout faire empilant 118 plaquages, 5.5 run stuffs, 8 pressions dont 3 sacks, 9 passes défendues, 1 pick-6 et 3 fumbles forcés. Le sophomore est toujours un roc explosif sur lequel la défense peut compter, mais il est vrai que, s’il y a une faille dans la défense des californiens, on la situe plus dans le groupe des Linebackers car…

OLB : Azeez Al-Shaair (Florida Atlantic) – 22 ans
OLB : Dre Greenlaw (Arkansas) – 22 ans

… il y a de l’inexpérience au poste. La signature de Kwon Alexander devait apporter de l’expérience suite à la déconvenue Reuben Foster, mais il a fini sur IR pendant la saison, ce qui a poussé notamment le rookie Greenlaw dans la lumière. Ce dernier s’en est très bien tiré, grandissant pendant la saison jusqu’à réussir ce plaquage salvateur contre Seattle pour remporter la division et finir #1 ; lui et Warner forment un jeune duo qui déménage, mais ne sera-t-il pas sur une trop grande scène au Super Bowl ? Al-Shaair, autre rookie, sera le troisième larron si besoin mais il a vu un temps de jeu très limité.

CB : Richard Sherman (Stanford) – 31 ans
CB : Ahkello Witherspoon (Colorado) – 24 ans
CB : K’Waun Williams (Pittsburgh) – 28 ans

Il n’a pas autant de choix de premier tour que la ligne défensive, mais le groupe des Cornerbacks des 49ers est rempli de talent. Inutile de présenter l’ex-Hawk Sherman qui s’est parfaitement remis de sa blessure, totalisant 11 passes défendues et 3 INTs.

https://www4.pictures.zimbio.com/gi/Richard+Sherman+San+Francisco+49ers+v+Tampa+DSZY67qtpeul.jpgWitherspoon a connu quelques moments difficiles, au point que Emmanuel Moseley lui est passé devant en snaps, mais les deux sont solides avec 17 passes défendues et 2 INTs. Dans le slot, Williams avait déjà montré de belles choses par le passé (à Cleveland) mais sans confirmer : il l’a fait à San Francisco en étant une force à la fois contre la course (3.5 run stuffs) et la passe (4 pressions et 2 INTs), tout en arrachant des ballons (4 fumbles forcés).

SS : Jaquiski Tartt (Samford) – 27 ans
FS : Jimmie Ward (Northern Illinois) – 28 ans

Le beau groupe de Cornerbacks est même un beau groupe d’arrières : les deux Safeties viennent compléter le quatuor précédent. Ward a fait une saison pleine et remarquable, étant partout (1.5 run stuff, 2 pressions, 8 passes défendues) alors que Tartt a connu une fin de saison compliquée par une blessure, mais il est revenu pour les playoffs. Le sophomore Marcell Harris a aussi fait des intérims intéressants.

 

ÉQUIPES SPÉCIALES

 

K : Robbie Gould (Penn State) – 37 ans
P : Mitch Wishnowsky (Utah) – 27 ans
LS : Kyle Nelson (New Mexico State) – 33 ans

Gould a été gêné par une blessure pendant la saison et n’a pas forcément été automatique sur FGs (23/31), mais il a été presque parfait sur XPs (41/42). Le rookie punter Wishnowsky a été bon avec 44.9 yards par punt dont 44.2% dans les 20 yards adverses (10e NFL), et surtout la couverture a fait un excellent travail (5.7 yards par retour – 5e). Kyle Nelson est dans sa 6e saison à San Francisco.

KR/PR : Richie James Jr. (Middle Tennessee State) – 24 ans

Le sophomore n’a pas trouvé l’ouverture pour aller jusqu’à l’en-but contrairement à l’année dernière, mais il a été une menace constante avec 21.4 yards par retour de kickoff et 8.0 yards par retour de punt.