Super Bowl LVI Gameday Series : J-2 ~ Présentation des Bengals 2021

Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil sur la saison 2021-2022 des Cincinnati Bengals.

Qui aurait parié sur la surprise Cincinnati en début de saison ? Les Bengals ont tout d’abord réussi à s’extirper d’une AFC North particulièrement dense : les quatre équipes ont terminé entre 8 et 10 victoires, et Cincinnati n’a pris l’avantage qu’en Week 16 pour tenir bon jusqu’au bout et remporter le premier titre de division depuis 2015. Dans le même élan, la franchise a joué avec les nerfs de ses fans pendant tous les playoffs avec uniquement des matchs à une possession : la malédiction du Wild Card Round a été vaincue à domicile contre Las Vegas, avant deux voyages victorieux chez le seed #1 en Divisional Round (Tennessee pour une victoire à la dernière seconde) et le seed #2 en finale AFC (Kansas City pour une victoire en prolongation).

 

La Saison des Bengals

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails Lien
1 vs. Minnesota W 27-24 (OT) 1-0 o/TL Snippet
2 @ Chicago (0-1) L 17-20 1-1 o Snippet
3 @ Pittsburgh (1-1) W 24-10 2-1 dwp Snippet
4 vs. Jacksonville (0-3) W 24-21 3-1 co/W Snippet
5 vs. Green Bay (3-1) L 22-25 (OT) 3-2 wpo/TT Snippet
6 @ Detroit (0-5) W 34-11 4-2 Snippet
7 @ Baltimore (5-1) W 41-17 5-2 d Snippet
8 @ NY Jets (1-5) L 31-34 5-3 co/L Snippet
9 vs. Cleveland (4-4) L 16-41 5-4 d Snippet
10 BYE
11 @ Las Vegas (5-4) W 32-13 6-4 cwp
12 vs. Pittsburgh (5-4-1) W 41-10 7-4 dwp Snippet
13 vs. LA Chargers (6-5) L 22-41 7-5 cw Snippet
14 vs. San Francisco (6-6) L 23-26 (OT) 7-6 wpo/TT Snippet
15 @ Denver (7-6) W 15-10 8-6 co Snippet
16 vs. Baltimore (8-6) W 41-21 9-6 d Snippet
17 vs. Kansas City (11-4) W 34-31 10-6 cwpo/W Snippet
18 @ Cleveland (7-9) L 16-21 10-7 do Snippet
PLAYOFFS
WC vs. #5 Las Vegas (10-7) W 26-19 Snippet
DR @ #1 Tennessee (12-5) W 19-16 Snippet
CC @ #2 Kansas City (12-5) W 27-24 (OT) Snippet

 

Légende des Détails :
d = match de division
c = match de conférence
o = match à une possession
w = match contre une équipe avec un bilan positif en 2019
p = match contre une équipe qualifiée en playoffs en 2019
/W = match gagné en 4e QT
/L = match perdu en 4e QT
/TT = prolongation arrachée en 4e QT
/TL = prolongation concédée en 4e QT

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/bengals/rwegupolbpjqsz7ecjglLa saison a mis un peu de temps à démarrer pour Cincinnati : il a fallu attendre la dernière seconde (littéralement) de la prolongation en ouverture contre Minnesota pour l’emporter grâce à la botte du rookie Evan McPherson ; un leitmotiv qui a duré toute la saison. Après une courte défaite à Chicago, les Bengals ont rebondi en écartant les Steelers et les Jaguars mais ils ont perdu un match rocambolesque à domicile contre les Packers, toujours en prolongation ; McPherson a raté plusieurs occasions de donner la victoire. Cincy est 3-2 et on a déjà pu tirer quelques enseignements : Joe Burrow a bien été aidé par Ja’Marr Chase mais pas par sa protection, la défense de l’Ohio n’est pas forcément venue pour rigoler cette saison, et McPherson a été décisif… dans les deux sens.

Les Bengals ont atteint la bye week à 5-4 avec un deuxième quart encore une fois inconstant : Detroit et surtout Baltimore n’ont créé aucun problème mais une défaite inattendue chez les Jets et un four à domicile contre à Cleveland ont gâché le tableau. L’attaque notamment est tombé dans un trou, accumulant les erreurs, et même si la division est restée très dense, la franchise s’est retrouvée en dernière place de l’AFC North.

Nouveau quart de saison et c’est toujours un tigre aux deux visages : Las Vegas et Pittsburgh à nouveau n’ont pas fait le poids (premier sweep de Cincinnati sur Pittsburgh depuis 2009) ; cependant, le duel des jeunes Quarterbacks a tourné à l’avantage du Charger Justin Herbert, puis, malgré un Field Goal en prolongation de McPherson, Cincinnati a encaissé le TD de la défaite contre San Francisco et a dû se contenter d’un bilan de 7-6 à l’orée du dernier mois de compétition. Encore une fois, l’incapacité d’un leader à émerger dans la division laissait toujours Cincy en bonne position (Baltimore n’étant qu’à une marche devant).

https://images2.minutemediacdn.com/image/fetch/w_2000,h_2000,c_fit/https%3A%2F%2Fstripehype.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fgetty-images%2F2021%2F09%2F1339907071.jpegLes Bengals ont finalement fait la différence sur le finish, avec l’attaque et la défense à l’unisson : alors que les Ravens continuaient de s’écrouler devant, les Steelers poussaient pour se sauver et les Browns s’effondraient, Cincinnati a battu Denver dans un match compliqué, a réalisé le sweep de Baltimore encore une fois sans trop forcer, et surtout a effacé les champions AFC Chiefs malgré une première mi-temps très mal embarquée ; en deuxième période, l’équipe entière s’est réveillée et a renversé la vapeur pour l’emporter 34-31… et remporter son premier titre d’AFC North depuis 2015. Zac Taylor a décidé de reposer les titulaires et la dernière défaite a compté pour du beurre.

Seed #4, les Bengals ont reçu les Raiders en Wild Card et sont parvenus à briser la malédiction : première victoire en playoffs depuis 1990 dans un match pas évident, mais maîtrisé après une avance acquise au début du deuxième quart-temps ; McPherson a été l’homme de la rencontre avec 4 FGs. En Divisional Round, Cincinnati s’est déplacé chez le seed #1 Tennessee, et le rookie a une nouvelle fois été le héros : dans un match étouffant où Bureau a été matraqué par la pression (9 sacks), la défense des visiteurs a tenu bon ; McPherson a de nouveau scoré 4 FGs dont celui de la victoire à la dernière seconde. La finale AFC à Kansas City a été une redite du match de saison régulière : menés à la pause 21-10, les Bengals sont revenus dans une deuxième mi-temps de feu offensivement et défensivement. Les Chiefs ont forcé la prolongation, mais une INT de Patrick Mahomes a permis à McPherson de réussir un TROISIÈME match de playoffs de suite à 4 FGs – dont, encore une fois, celui de la victoire à la dernière seconde.

 

L’effectif des Bengals

 

COACHES

 

Head Coach : Zac Taylor – 38 ans

https://www.si.com/.image/t_share/MTY5OTU0MzYwMTM3Mjk1MjI1/zac-taylor-bengals-nfl-draft-2020-senior-bowl.jpgTaylor est entré en NFL par Miami où il a été coach des Quarterbacks et Coordinateur Offensif avant de faire un passage à Cincinnati en 2016 aux mêmes postes. Il a alors rejoint les Rams entre 2017 et 2018, côtoyant ainsi son adversaire du jour et ami Sean McVay. Il est revenu à Cincinnati en 2019 pour remplacer Marvin Lewis ; il a eu du mal dans ses deux premières saisons (2-14 et 4-11-1), mais il a reçu en cadeau son franchise Quarterback, et ensemble ils ont revitalisé une attaque qui n’était pas sans talent, mais qui manquait de consistance. Désormais Taylor a la possibilité de faire ce que personne n’a fait : amener le Lombardi à Cincinnati.

Coordinateur Offensif : Brian Callahan – 37 ans
Coordinateur Défensif : Lou Anarumo – 55 ans
Coordinateur des Équipes Spéciales : Darrin Simmons – 48 ans

Si le nom de Callahan vous dit quelque chose, c’est parce que Brian est le fils de Bill Callahan, le spécialiste de la ligne offensive qui a notamment perdu le Super Bowl XXXVII contre Tampa Bay comme Head Coach des Raiders. Brian a commencé à Denver comme assistant offensif avant d’être le coach des Quarterbacks à Detroit entre 2016 et 2017 – lui aussi va retrouver une tête connue en face avec son ancien Quarterback Matthew Stafford. Il est passé par Oakland avant d’arriver à Cincinnati en même temps que Taylor.

Anarumo a obtenu son premier poste de Coordinateur Défensif grâce à Taylor ; jusque là, il a fait une longue carrière universitaire (Syracuse, Harvard, Marshall, Purdue) suivie par quelques expériences comme coach des Defensive Backs en NFL (Miami et les Giants). Il a fait un gros travail avec une escouade qui est montée en puissance et qu’il ne faut pas sous-estimer.

Simmons est non seulement le Coordinateur des Équipes Spéciales mais également le Head Coach assistant ; c’est l’historique du quartet, arrivé en 2003 grâce à Marvin Lewis après des passages par Baltimore et Carolina.

 

ATTAQUE

 

QB : Joe Burrow (LSU) – 24 ans

https://thespun.com/wp-content/uploads/2021/11/GettyImages-1348695444.jpgOn savait déjà depuis la saison dernière que les Bengals ne s’étaient pas trompés en choisissant Burrow #1 de la draft 2020, mais même eux ne pouvaient pas prévoir qu’il les emmènerait jusqu’au Super Bowl au bout de deux ans. L’ex-Tiger de LSU a confirmé toutes les bonnes choses qu’il a montrées en Université, et cette saison il a été d’une efficacité létale : 70.4% (top NFL), 4611 yards, 8.9 yards par passe tentée (top NFL), 34 TDs, 14 INTs et 108.3 de QB Rating (2e). Il a certes été bien assisté par ses cibles, mais quand vous verrez le type de pression qu’il a subie un peu plus bas, vous comprendrez pourquoi c’est une saison remarquable de Geau Bureau.

RB : Joe Mixon (Oklahoma) – 25 ans

Il est logique que tout le monde parle de Burrow (et de son « ancien nouveau partenaire »), mais depuis plusieurs saisons, Mixon est le moteur qui fait tourner l’attaque. Utilisé à la fois à la course et en réception, il est l’offensif le plus productif de Cincinnati cette année avec 334 touches (3e NFL) pour 1519 yards (8e), 16 TDs (4e) et 71 first downs. Rapide, vif, capable de casser les plaquages, il est un élément indispensable à la franchise de l’Ohio. Avant même d’espérer freiner l’attaque aérienne, il faut commencer par enfermer Mixon et le retirer de l’équation.

WR : Tyler Boyd (Pittsburgh) – 27 ans
WR : Tee Higgins (Clemson) – 22 ans
WR : Ja’Marr Chase (LSU) – 21 ans

Boyd est le vétéran du groupe, drafté en 2016 ; s’il est vrai qu’il a laissé la place aux jeunots (828 yards et 5 TDs), il reste une cible d’expérience sûre pour Burrow avec ses 71.3% de réception et 0 drops (!). Higgins est arrivé un peu plus tard – en 2020 – mais il a rapidement montré qu’il est une machine à gros gains (17 big plays, 10e NFL) ; sa saison a été excellente avec 1091 yards et 6 TDs. Mais évidemment, tous les regards en 2021 se sont tournés vers Chase : il a retrouvé son Quarterback de LSU, et l’association Bureau & Chaise a déménagé. Si le rookie a toujours des gros soucis de mains (11 drops, pire marque NFL), il a cramé de l’asphalte avec 81 réceptions, 1455 yards (4e NFL), 13 TDs (3e) et 22 big plays (4e). Court, intermédiaire, long, avec une sacrée capacité à vous laisser le nez dans le gazon si vous les laissez partir, ce trio est redoutable.

TE : C.J. Uzomah (Auburn) – 28 ans

Autre joueur sous-coté, Uzomah ne va pas décoller le papier peint du mur, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande dans une attaque où les armes explosives ne manquent pas. Il doit jouer le rôle de receveur-protecteur, et il s’acquitte très bien de cette tâche : bloqueur efficace au sol et à la passe, il sait également attraper le cuir avec 49 réceptions à 77.8%, 493 yards et 5 TDs. Il a notamment un nez pour l’endzone car les défenses vont souvent se concentrer sur d’autres joueurs que lui.

LT : Jonah Williams (Alabama) – 24 ans
LG : Quinton Spain (West Virginia) – 30 ans
C : Trey Hopkins (Texas) – 29 ans
RG : Hakeem Adeniji (Kansas) – 23 ans
RT : Isaiah Prince (Ohio State) – 24 ans

S’il y a un point faible dans l’attaque de Cincinnati, ce n’est pas un mystère : Burrow a été sacké 51 fois, pire marque NFL. Cincinnati a décidé de passer outre les Offensive Tackles au premier tour de la draft pour récupérer Chase, ce qui s’est avéré une bonne décision pour la production offensive… mais il va rester ce doute sur la solidité de l’unité en protection, surtout quand on voit les énergumènes qui se trouvent en face. Faut-il rappeler ce qu’il s’est passé l’année dernière où on avait exactement les mêmes craintes pour Kansas City contre Tampa Bay. Il va falloir que le quintet hausse son niveau de jeu pour ne pas livrer son Quarterback en pâture au pass-rush adverse… mais une porte de sortie existe : il est meilleur pour ouvrir les brèches au sol.

 

DÉFENSE

 

DT : D.J. Reader (Clemson) – 27 ans
DT : B.J. Hill (N.C. State) – 26 ans

Reader et Hill sont typiquement les joueurs qui ne recevront aucune accolade, sauf de la part des spécialistes. L’ancien Texan Reader a toujours été un solide défenseur contre la course, et il l’a encore prouvé cette saison avec une grande activité. Hill est plus un pass-rusher, comme en attestent ses 15.5 pressions dont 5.5 sacks, mais les deux ont déjà prouvé que la perte de Larry Ogunjobi sur blessure n’était pas une catastrophe.

DE : Sam Hubbard (Ohio State) – 26 ans
DE : Trey Hendrickson (Florida Atlantic) – 26 ans

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_mobile/bengals/zsqyzwvle7j9rvdjpjzw.jpgLa signature de Hendrickson a été un superbe coup pour booster un pass-rush de Cincinnati qui en avait grandement besoin après la performance horrible de 2020. L’ex-Saint a été une force, accumulant 40 pressions (6e NFL) dont 14 sacks (5e) ; il ne faut pas lui demander de défendre contre la course néanmoins, car ce n’est vraiment pas sa spécialité. À l’opposé, Hubbard est un solide lieutenant qui est bien plus polyvalent : 4.5 run stuffs, 24.5 pressions dont 7.5 sacks, et en plus il peut jouer les moulins à vent avec 3 passes déviées.

LB : Logan Wilson (Wyoming) – 25 ans
LB : Germaine Pratt (NC State) – 25 ans

Pendant des années le poste de Linebacker a été un problème à Cincinnati. Wilson et Pratt ne forment pas la paire la plus destructrice de NFL, et d’aucuns pourraient arguer qu’ils sont l’équivalent de la ligne offensive du côté de la défense : le point faible que l’on peut attaquer. Cependant, ce n’est pas comme si le duo était inefficace : 8.5 run stuffs, 3 fumbles forcés, 2 fumbles récupérés, 6 passes défendues et 5 INTs à eux deux ; s’ils ne sont pas forcément stable snap après snap, ils savent réussir les big plays qui peuvent faire la différence.

CB : Chidobe Awuzie (Colorado) – 26 ans
CB : Eli Apple (Ohio State) – 26 ans
CB : Mike Hilton (Mississippi) – 27 ans

Si Hendrickson a été une superbe signature, on peut dire la même chose d’Awuzie : l’ex-Cowboy a toujours été inconstant à Dallas, mais pour sa première saison à Cincinnati il a été visé et il a répondu largement présent. Il a posté 58.2% sur 91 ciblages, 5.4 yards par ciblage, 3 TDs, 2 INTs, 14 passes défendues et 75.1 de Cover Rating ; cette moyenne par ciblage est incroyable avec un tel volume.

Apple, l’ancien premier tour des Giants qui a également été largement inconstant, n’a pas démérité non plus même s’il est plus souvent pris en défaut (3 TDs, 2 INTs, 10 passes défendues et 86.6 de Cover Rating) ; son gros souci est de rater sa cible avec 12 plaquages manqués. Dans le slot, Hilton continue chez les Bengals ce qu’il faisait chez les Steelers, c’est-à-dire être partout ; 8 run stuffs, 2 pressions, 4 TDs, 2 INTs, 5 passes défendues et 99.8 de Cover Rating ; on note qu’il est un peu moins en verve en couverture et dans le pass-rush que les années passées.

SS : Vonn Bell (Ohio State) – 26 ans
FS : Jessie Bates III (Wake Forest) – 24 ans

A l’image de l’INT qui permet à Cincinnati de récupérer la balle en prolongation contre Kansas City, ce duo de Safeties sécurise la dernière ligne de défense. Attention néanmoins, car les deux peuvent avoir leurs difficultés en couverture : Bell a autorisé 9.2 yards par ciblage et Bates 12.0 yards par ciblage, avec 5 TDs, 3 INTs et 12 passes défendues à eux deux. On a connu le duo un peu plus mordant l’année dernière, surtout Bates en couverture qui était un démon ; il ne faudra pas se laisser submerger par l’attaque explosive adverse.

 

ÉQUIPES SPÉCIALES

 

K : Evan McPherson (Florida) – 21 ans
P : Kevin Huber (Cincinnati) – 36 ans
LS : Clark Harris (Rutgers) – 37 ans

Mis à part ce match terrible contre Green Bay, le rookie McPherson n’a fait que répondre présent aux moments les plus chauds pour permettre à son équipe d’enchaîner les victoires, d’autant plus dans les playoffs. Bien que les fans préféreraient que l’attaque aille au bout plus souvent, il a prouvé avoir du sang glacé dans les veines. Huber est un Punter dans la bonne moyenne de la ligue et la couverture l’assiste bien, n’autorisant que 5.2 yards par retour (8e). Harris est arrivé en 2009 à Cincinnati et sait par où la franchise est passée avant d’en arriver là.

KR : Chris Evans (Michigan) – 24 ans
PR : Trenton Irwin (Stanford) – 25 ans

Brandon Wilson et Darius Phillips se sont occupés des retours cette saison, mais malheureusement les deux sont sur IR. Cette phase devrait donc échoir à Evans et Irwin, sachant que ce n’est pas l’exercice préféré des Bengals avec 20.1 yards par retour de kick (24e) et 7.3 yards par retour de punt (25e).