Super Bowl LVI Gameday Series : J-3 ~ Présentation des Rams 2021
Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil sur la saison 2021-2022 des Los Angeles Rams.
Après plusieurs saisons à titiller le Super Bowl (dont 1 défaite au SB en 2019), les Rams misaient beaucoup sur cette saison pour y retourner. Et c’est chose faite après une saison pas aussi simple que l’on ne pourrait le croire. Leur deuxième participation au SB en 4 ans sera-t-elle suffisante pour enfin être vainqueur ?
Par K.C.
La Saison des Rams
| Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails | Lien |
| 1 | vs. | Chicago | W | 34-14 | 1-0 | c | Snippet |
| 2 | @ | Indianapolis (0-1) | W | 27-24 | 2-0 | wo | Snippet |
| 3 | vs. | Tampa Bay (2-0) | W | 34-24 | 3-0 | cwp | Snippet |
| 4 | vs. | Arizona (3-0) | L | 20-37 | 3-1 | dwp | Snippet |
| 5 | @ | Seattle (2-2) | W | 26-17 | 4-1 | d | Snippet |
| 6 | @ | NY Giants (1-4) | W | 38-11 | 5-1 | c | Snippet |
| 7 | vs. | Detroit (0-6) | W | 28-19 | 6-1 | c/W | Snippet |
| 8 | @ | Houston (1-6) | W | 38-22 | 7-1 | – | Snippet |
| 9 | vs. | Tennessee (6-2) | L | 16-28 | 7-2 | wp | Snippet |
| 10 | @ | San Francisco (3-5) | L | 10-31 | 7-3 | dwp | Snippet |
| 11 | BYE | ||||||
| 12 | @ | Green Bay (8-3) | L | 28-36 | 7-4 | cwpo | Snippet |
| 13 | vs. | Jacksonville (2-9) | W | 37-7 | 8-4 | – | Snippet |
| 14 | @ | Arizona (10-2) | W | 30-23 | 9-4 | dwpo | Snippet |
| 15 | vs. | Seattle (5-8) | W | 20-10 | 10-4 | d/W | Snippet |
| 16 | @ | Minnesota (7-7) | W | 30-23 | 11-4 | co | Snippet |
| 17 | @ | Baltimore (8-7) | W | 20-19 | 12-4 | o/W | Snippet |
| 18 | vs. | San Francisco (9-7) | L | 24-27 (OT) | 12-5 | dwpo | Snippet |
| PLAYOFFS | |||||||
| WC | vs. | #5 Arizona (11-6) | W | 34-11 | – | – | Snippet |
| DR | @ | #2 Tampa Bay (13-4) | W | 30-27 | – | – | Snippet |
| CC | vs. | #6 San Francisco (10-7) | W | 20-17 | – | – | Snippet |
Légende des Détails :
d = match de division
c = match de conférence
o = match à une possession
w = match contre une équipe avec un bilan positif en 2019
p = match contre une équipe qualifiée en playoffs en 2019
/W = match gagné en 4e QT
/L = match perdu en 4e QT
/TT = prolongation arrachée en 4e QT
/TL = prolongation concédée en 4e QT
Pour arriver jusque-là, les Rams ont commencé leur saison sur les chapeaux de roue en alignant les victoires convaincantes (record de 7-1 après 8 matchs). Cependant, la suite a été un peu plus calamiteuse avec notamment 3 défaites de suite en milieu de saison face à des équipes parmi les meilleures de NFL (Titans, 49ers, Packers). Cela a permis aux Rams de se remettre les idées en place afin de gagner assez aisément la majorité de leurs matchs (sauf pour les 2 derniers qui furent plus compliqués).
Si les Rams ont réussi une saison pleine (record de 12-5) en finissant 1er de leur division et en récupérant le seed #4 pour les Playoffs, ils le doivent à plusieurs éléments. Tout d’abord, ils ont pu compter sur le meilleur WR de NFL depuis Calvin Johnson (niveau statistiques au moins) avec un Cooper Kupp en feu qui a exterminé à lui seul la plupart des adversaires des Rams (13 matchs sur 20 à 100+y !). Ensuite, ils ont trouvé un parfait équilibre offensif avec un Matthew Stafford leur permettant d’attaquer plus sereinement. Enfin, ils ont aligné une défense forte qui a été encore améliorée en cours de saison afin de lui permettre d’exploiter son énorme potentiel.
Pendant les Playoffs, les Rams n’ont eu aucune surprise puisque sur leurs 3 adversaires, 2 provenaient de leur division, et la 3ème était une équipe qu’ils avaient déjà affronté pendant la saison. Si le premier match face à leurs rivaux des Arizona Cardinals fut une promenade de santé, la suite fut plus compliquée. Les Tampa Bay Buccaneers ont bien cru pouvoir glaner la victoire au dernier moment mais les Rams ont tenu bon (FG à la dernière seconde). Leur dernier match de Playoffs était face à un autre rival de leur division, qu’ils n’avaient pas réussi à vaincre pendant la saison. Et sans un gros 4ème quart-temps, les Rams n’étaient pas loin de faire la passe de 3 défaites contre les San Francisco 49ers. Mais une fois de plus, ils ont tenu, et les voilà au Super Bowl.
Les Rams représenteront donc la NFC au Super Bowl face à une équipe surprenante et disposant d’une attaque de feu. Une victoire montrerait que contrairement aux idées reçues (et prouvées jusque-là) qu’on ne peut pas gagner de SB en alignant les stars venues d’autres équipes, il est tout à fait possible de le faire quand cela est fait intelligemment et avec parcimonie. Une défaite serait inquiétante pour la suite puisque les Rams ne disposent que de peu de marge de manoeuvre (que ce soit niveau Salary Cap ou niveau capital de draft). Mais les Rams sont sûrs de leurs forces, et ils ont raison : y croire, c’est déjà mettre toutes les chances de son côté. Assisterons-nous à la 1ère victoire au Super Bowl des Los Angeles Rams (ils étaient encore à Saint Louis lors de leur seule victoire en 1999) ?
L’effectif des Rams
COACHES
Head Coach : Sean McVay – 36 ans
Le plus jeune Head Coach à être au Super Bowl il y a 3 ans est de retour ! Et après avoir perdu sa première finale, il comptera bien remporter celle-là. Fort de 4 saisons en Playoffs en 5 ans à la tête des Rams, McVay est considéré comme un génie de la tactique, lui qui se souvient précisément de chaque match qu’il a dirigé (aussi connu sous le nom de mémoire eidétique). Doté d’une grande expérience mais également d’une équipe talentueuse, McVay aura les cartes en main pour devenir le plus jeune entraîneur (de quelques mois) à remporter le titre.
Coordinateur Offensif : Kevin O’Connell – 36 ans
Coordinateur Défensif : Raheem Morris – 45 ans
Coordinateur des Équipes Spéciales : Joe DeCamillis – 56 ans
Chez les Rams, il n’y a pas que le HC qui est jeune. L’OC O’Connell, qui deviendra HC des Vikings après ce match, aura beaucoup à prouver avec une équipe bourrée de talents, notamment offensif. La défense est également bien garnie, et Morris fait un bon travail permettant d’utiliser le potentiel de ses joueurs de la meilleure des manières. Quant aux équipes spéciales, on a vu pendant ces Playoffs qu’il ne fallait absolument pas les oublier, et le ST coach DeCamillis est parfait dans ce rôle, lui qui est fort d’une expérience de 33 ans basée uniquement sur cette escouade.
ATTAQUE
QB : Matthew Stafford (Georgia) – 33 ans
Les Rams avaient décidé de gagner maintenant, quitte à potentiellement compromettre leur futur proche. Pour cela, ils ont commencé par aller chercher un très bon QB vétéran que l’on disait sous-coté. Il faut avouer que cela a plutôt bien fonctionné puisque Stafford a fait une belle saison, même s’il a connu quelques passages à vide. Impeccable pendant ces Playoffs, le QB voudra offrir aux Rams, et à lui-même, une bague de champions tant attendue.
RB : Cam Akers (Florida State) – 22 ans
Le jeune revenant de cette équipe a tout pour être la star cachée de ce Super Bowl. Talentueux, difficile à mettre au sol, le RB a raté la saison régulière suite à une blessure. Revenu de cette grosse blessure en seulement 5 mois, il a montré qu’il n’avait rien perdu de son efficacité, même si quelques erreurs ont failli coûté cher à son équipe. Mais sa présence ouvrira forcément des brèches dans certains secteurs du jeu.
WR : Cooper Kupp (Eastern Washington) – 28 ans
WR : Odell Beckham Jr. (LSU) – 29 ans
WR : Van Jefferson (Florida) – 25 ans
Là encore, les Rams ont voulu frapper un grand coup en recrutant Beckham afin de leur donner un coup de pouce aérien après la perte de Robert Woods. Le moins que l’on puisse dire est que cela a bien fonctionné puisque le WR vit une seconde jeunesse et enchaîne les TDs depuis son arrivée. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’est bien l’autre WR star, Kupp, qui est le danger #1 de cette attaque. Fort d’une saison folle, le WR continue d’être un rouleau compresseur pendant ces POs et vient même de battre le record de matchs à 100+y en 1 saison (POs compris). Autant dire que s’il continue ainsi, ce sera difficile pour l’adversaire des Rams. Jefferson complète ce trio et se fait un malin plaisir à marquer de longs TDs dès que l’occasion se présente. 3 WRs aux caractéristiques différentes mais parfaitement complémentaires.
TE : Tyler Higbee (Western Kentucky) – 28 ans
S’il l’on devait choisir un point faible au sein de cette attaque, on se tournerait surement vers le TE Higbee. Non pas qu’il soit mauvais, mais plutôt en retrait par rapport aux joueurs qui l’entourent. L’arrivée de Stafford devait faire du bien au TE qui peine toujours à être régulier. Et cela s’est confirmé cette saison avec un joueur capable de faire un gros match avant de disparaître pendant plusieurs rencontres. Mais Stafford aime lancer sur lui à l’approche de la redzone, alors tout est possible avec Higbee.
LT : Andrew Whitworth (LSU) – 39 ans
LG : David Edwards (Wisconsin) – 24 ans
C : Brian Allen (Michigan State) – 26 ans
RG : Austin Corbett (Nevada) – 26 ans
RT : Rob Havenstein (Wisconsin) – 29 ans
Vous êtes impressionné par la longévité de Tom Brady ? Le LT des Rams. Whitworth, 40 ans, est toujours dans une forme incroyable et continue d’être un des meilleurs à son poste de NFL alors qu’il doit faire face chaque semaine aux meilleurs des meilleurs. Le reste de la ligne s’entend parfaitement bien et permet à son attaque d’avancer sereinement. Si les Guards peuvent être irréguliers par moment, les OTs et le Centre font de la ligne une muraille difficilement prenable.
DÉFENSE
NT : Greg Gaines (Washington) – 25 ans
Gaines est monté en puissance tout au long de la saison. Belle trouvaille, il fait un travail considérable pour créer des ouvertures dans la ligne offensive. Il aura un vrai rôle à jouer et pourrait créer le chaos face à une ligne assez mauvaise.
DE : Aaron Donald (Pittsburgh) – 30 ans
DE : A’Shawn Robinson (Alabama) – 26 ans
ILB : Troy Reeder (Delaware) – 27 ans
ILB : Ernest Jones (South Carolina) – 22 ans
Après avoir perdu plusieurs ILBs pendant l’inter-saison, les Rams ont décidé de tenter autre chose avec des joueurs moins connus. Reeder est aux Rams depuis 3 ans, et a commencé à prendre sa place l’an passé. Mais il a réellement éclaté au jour cette saison, en étant notamment un des leaders en plaquages de l’équipe. L’autre ILB est Jones, rookie du 3ème tour qui a petit à petit gagné sa place de titulaire. Très intéressant, le joueur pourrait être un point fort pour la défense des Rams dans les années à venir.
OLB : Von Miller (Texas A&M) – 32 ans
OLB : Leonard Floyd (Georgia) – 29 ans
Le dernier gros recrutement des Rams vient du côté défensif avec l’arrivée d’un Von Miller toujours aussi performant. Le joueur s’est parfaitement acclimaté et il est souvent dans les bons coups lorsqu’il faut mettre la pression. Floyd est un complément capable lui aussi de mettre la pression. S’il est un peu plus irrégulier que son compère, il reste malgré tout un joueur pouvant apporter le danger à tout moment.
CB : Jalen Ramsey (Florida State) – 27 ans
CB : Darious Williams (Alabama-Birmingham) – 28 ans
Les Rams n’ont pas seulement le meilleur défenseur de NFL, ils ont aussi le meilleur CB de NFL avec Ramsey. Le joueur est toujours aussi bon, toujours aussi régulier, et il ne se laisse que rarement prendre à défaut. Capable de plaquer aussi, il est un point d’ancrage important au sein de cette défense. Son partenaire Williams connait une saison plus compliquée. Après avoir explosé l’an passé avec une saison formidable, le CB connait un coup de moins bien cette saison et il est trop souvent dans les mauvais coups. Mais les qualités sont là, et il peut intercepter le QB adverse à tout moment.
SS : Taylor Rapp (Washington) – 23 ans
FS : Nick Scott (Penn State) – 26 ans
Chez les Safeties, on retrouve 2 joueurs draftés en 2019. Si Rapp a rapidement confirmé son statut de 2e tour en prenant sa place de titulaire dès sa 1ère saison, Scott est un petit nouveau à ce niveau-là. Mais les jeunes Safeties ont montré qu’ils formaient un duo intéressant capable de créer des turnovers. Pas forcément les noms les plus clinquants, mais tout aussi efficaces que d’autres Safeties de NFL plus connus. Sans oublier le retour du vétéran Eric Weddle derrière.
ÉQUIPES SPÉCIALES
K : Matt Gay (Utah) – 27 ans
P : Johnny Hekker (Oregon State) – 31 ans
LS : Matthew Orzech (Azusa Pacific) – 26 ans
Gay vient de réaliser une grosse saison, recevant même 1 vote pour le All-Pro. Les Playoffs ont instillé quelques doutes en lui, mais il est toujours capable de taper le FG de la gagne dans les dernières secondes. Quant à Hekker, on ne le présente plus, lui qui est toujours parmi les 3-4 meilleurs Punters de NFL depuis son arrivée dans la ligue il y a 10 ans.
KR/PR : Brandon Powell (Florida) – 26 ans
Enfoui dans la hiérarchie des WRs des Rams, le jeune Powell a montré de bonnes choses dans le secteur des retours. S’il s’occupe des KR et PR, c’est bien dans ces derniers qu’il se sent le plus à l’aise et où il se montre le plus dangereux (1 TD en PR).