Analyses : Matchs de la Week 2

Comme chaque année, LatestHuddle et ses rédacteurs vous proposeront toutes les semaines un retour sur les matchs de la saison 2014.

Modification par rapport à l’année dernière, certains matchs seront rapidement résumés en quelques lignes dans la catégorie « Snippets ».

analyse2

Pittsburgh Steelers – Baltimore Ravens

New Orleans Saints – Cleveland Browns

Atlanta Falcons – Cincinnati Bengals

Seattle Seahawks – San Diego Chargers

Saint-Louis Rams – Tampa Bay Buccaneers

New York Jets – Green Bay Packers

Kansas City Chiefs – Denver Broncos

Chicago Bears – San Francisco 49ers

Philadelphia Eagles – Indianapolis Colts

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SNIPPETS – RETOUR SUR TERRE EDITION :

Miami Dolphins 10 – 29 Buffalo Bills

Bienvenue dans notre train spécial « Les snippets vous font descendre en marche ». Premier arrêt : Buffalo, où les Dolphins sont revenus sur terre après leur victoire contre New England. Si vous avez l’impression que « Buffalo bat Miami de 19 points » est une ligne que vous avez peut-être déjà entendue, c’est normal : les Fins ont perdu leur place en playoffs l’année dernière à cause de deux défaites – la première était à Buffalo 19-0. Et c’est exactement le même match d’ailleurs, principalement parce que Knowshon Moreno est sorti sur blessure et n’a pu dynamiser le jeu au sol. Résultat, même si Lamar Miller a réussi 4 yards par course, ça n’a pas été suffisant : Ryan Tannehill a été pressé de toute part (4 sacks et une interception), et à part une réception de TD improbable de Mike Wallace, pas grand-chose d’autre. En plus ça a été une catastrophe sur équipes spéciales : punt fumblé, punt bloqué, TD encaissé sur retour de kick. De l’autre côté, la défense des Fins a quand même bien tenu tête, limitant les Bills à des Field Goals, mais elle a été incapable de provoquer le moindre sack et la moindre perte de balle. C.J. Spiller a définitivement creusé l’écart sur un magnifique retour de kick de 102 yards (en plus de ses 70 yards à la course), E.J. Manuel a été très propre (16/26, 202 yards, 1 TD), Sammy Watkins promet pour l’avenir (8c/117y/1TD), et les Bills sont seuls en tête de l’AFC East à 2-0. Un bien beau finish à une semaine remplie de joie pour les fans : la presque certitude de l’acquisition de l’équipe par Terry Pegula assure que la franchise restera à Buffalo et Jim Kelly a de nouveau battu son cancer. Happy times in Buffalo.

Dallas Cowboys 26 – 10 Tennessee Titans

Deuxième arrêt : Tennessee, où les locaux ont réussi à transformer la défense de Dallas en celle de Seattle (enfin, celle de la Week 1 au moins). Les Boys ont même cherché loin dans leur ADN pour retrouver celui des années Super Bowl : gros jeu de course, bon jeu de passe complémentaire, défense étouffante. DeMarco Murray a fait le gros du boulot avec 29c/167y/1TD, rappelant les belles heures d’Emmitt Smith. Tony Romo n’a pas eu à sauver la patrie tout seul, ce qui l’aide à ne pas lancer d’interceptions, et il a fait un match qui peut paraître tranquille à 19/29, 176 yards et 1 TD, mais il a quand même pris 4 sacks dont 2 par l’inévitable Jurrel Casey. Chez les cibles de passe, ce n’est pas difficile : c’était un duel Dez Bryant (10c/103y/1TD) contre Delanie Walker (10c/142y/1TD), et le reste joue aux billes. Jake Locker (18/34, 234 yards et 1 TD) a lancé deux interceptions – dont une totalement magnifique du LB Rolando McClain – dans un match compliqué pour lui. Néanmoins, ce match ressemble vraiment à un résumé des deux franchises ces dernières années : les Boys battent Tennessee et pensent avoir réglé leurs problèmes, sauf qu’ils resurgissent contre les meilleures équipes (et parfois les moins bonnes), ce qui fait que Dallas finit 8-8; les Titans réussissent un bon match, espèrent que Locker a passé un palier, mais ils perdent des matchs à leur portée avec une attaque inconstante et finissent autour de 7-9. A savoir si cette saison va casser la spirale d’une des deux équipes, mais ce n’est pas sûr

Detroit Lions 7 – 24 Carolina Panthers

Troisième arrête : Carolina, où le duel des félins a tourné à l’avantage des Panthers qui ont étouffé les Lions. La défense a forcé trois pertes de balle (1 INT de Matthew Stafford, 2 fumbles de Joique Bell et Jeremy Ross causés par le nouveau patron des arrières, Antoine Cason), n’a autorisé que 70 yards au sol par le duo Bush-Bell et a tenu Stafford à moins de 60%, 1 seul TD et 6 yards par passe tentée (27/48, 291 yards). C’est assez révélateur de voir que Bell a autant de réceptions que Megatron (6), Staffie étant forcé de viser moins loin avec la pression de la DL; les deux ont fait un bon boulot d’ailleurs avec 4 sacks chacune, les leaders étant Mario Addison chez les Cats (2.5) et C.J. Mosley (le DT, 2). Chez les Cats, Cam Newton est revenu aux commandes avec un match plutôt propre (22/34, 281 yards et 1 TD) et a du faire une bonne partie du boulot car le jeu au sol a été inconstant (même si Jonathan Stewart a marqué 1 TD). Greg Olsen a fait du Greg Olsen (6c/72y), Jason Avant s’est montré (5c/54y/1TD) et Kelvin Benjamin devient vraiment intéressant. Carolina semble continuer sur la même formule que l’année dernière : défense avant tout, et Cam pour compléter le travail. Le kicker rookie des Lions, Nate Freese, a du souci à se faire : il n’est qu’à 2/5.

New England Patriots 30 – 7 Minnesota Vikings

Quatrième et dernier arrêt : Minnesota, où le drakkar volant des Vikings est redescendu sur… la « mer ferme » après leur retentissante victoire contre Saint-Louis. Il faut dire que quand Matt Cassel prend 6 sacks (2 pour Hightower et Chandler Jones chacun) et lance 4 interceptions, ça devient compliqué de l’emporter, surtout sans Adrian Peterson (Matt Asiata : 13c/36y malgré un TD sur réception). Le Gronk‘ a été limité dans son utilisation, mais il n’avait pas besoin de beaucoup joué : le duo Ridley-Vereen a fait un bon match (31c/141y/1TD à eux deux), et Julian Edelman (6c/81y/1TD) confirme qu’il est bien devenu le go-to guy de Brady (15/22, 149 yards, 1 TD). Bref, une petite ballade pour New England après avoir encaissé le TD d’Asiata : New England rappelle qu’ils sont toujours là, et les Vikes qu’ils ont encore du boulot. Au cas où vous ne les comprendriez pas, ces clameurs que vous entendez monter du bord des voies disent « we want Bridgewater« .

Arizona Cardinals 25 – 14 New York Giants

Petite pause dans notre voyage avec un passage par New York, où le match est resté serré jusqu’à ce que les Cardinals parviennent enfin à s’éloigner. La potentielle foire aux interceptions n’a eu lieu que d’un côté et il faut savoir reconnaître que Drew Stanton, s’il a été loin d’être un modèle du genre (14/29, 167 yards), n’a pas commis d’erreurs en remplacement de Carson Palmer. Cependant, et malgré un bon jeu de course avec Andre Ellington et Johnathan Dwyer (24c/122y/1TD à eux deux), ce manque d’efficacité dans les airs a empêché Arizona de creuser l’écart avant la dernière période, permettant à New York de rester dans la partie. Tout a basculé sur la combinaison punt return TD de Ted Ginn / fumble sur le kickoff de Demps en 4e QT, permettant à Arizona de passer de 14-13 à 14-22. Malgré les 2 INT, Eli Manning a quand même su envoyer 26/39 pour 277 yards et 2 TD à Rueben Randle et… notre ami Daniel Fells ! La défense des Cards a fait le reste : le jeu au sol a encore une fois été presque inexistant (27c/81y), et les arrières ont forcé le Tight End peu connu Larry Donnell à être le meilleur receveur (7c/81y). Larry Foote (8 plaquages, 1 INT) confirme être une sacrée prise en FA par Arizona pour remplacer Daryl Washington, alors que la défense des Giants n’a toujours pas réussi à voler un ballon à l’adversaire. Enfin, cette victoire est aussi celle du rookie kicker Chandler Catanzaro avec un 4/4 aux FGs.

Jacksonville Jaguars 10 – 41 Washington Redskins

Cette petite secousse que vous sentez est causée par le changement de voie de notre train, qui se dirige désormais tout droit vers le #1 de la draft 2015. Premier arrêt, Jacksonville qui vient de prendre 41 points contre les deux QBs de Washington avec une couverture de passe qui ressemble à peu près à une photo de l’espace : beaucoup de vide et quelques étoiles par-ci par-là. Et en réfléchissant bien c’est aussi l’état de l’OL, qui a lâché la bagatelle improbable de 10 sacks, dont 4 par le seul Ryan Kerrigan. Chad Henne a donc très souvent mangé la pelouse de FedEx, et entre deux sacks il a eu le temps de lancer 14/26, 193 yards, 1 TD à Marcedes Lewis et 1 INT à Trenton Robinson. Le jeu au sol des Jags a été catastrophique (7c/8y pour Gerhart). De leur côté, Washington va donc connaître une période sans RGIII (cheville) et peut-être sans DeSean Jackson (épaule), et même si c’était contre Jacksonville, Kirk Cousins a répondu présent : 22/33, 250 yards et 2 TD pour Niles Paul et Darren Young. C’est le seul point noir pour les Reds dans un match où Alfred Morris (22c/85y/2 TD) a atteint les 3000 yards en carrière plus vite que John Riggins, ce qui est un exploit quand on sait à quel point le jeu de course est moins prédominant qu’à l’époque de « Diesel ». Sinon pour Jax, une stat parlante : 28 défaites depuis 2012, 20 de 10+ points… yikes.

Houston Texans 30 – 14 Oakland Raiders

Dernier arrêt, Oakland, qui n’arrive même pas à gagner les quelques peu nombreux matchs qui sont à leur portée dans un calendrier démentiel. Comme le dit le vétéran Charles Woodson lui-même : we suck. Le souci c’est qu’il l’avait déjà dit l’année dernière, ce qui n’est pas rassurant. Et en parlant de flashback, les Texans en ont un aussi : ils étaient également à 2-0 à la même époque l’année dernière… et on sait comme ça s’est fini. J.J. Watt n’a réussi aucun contre (oh ?) ni aucun sack (oh ??) mais il a encore réussi à faire parler de lui : en attaque cette fois avec une réception pour un TD (manquait plus qu’il se prenne pour Mike Vrabel). On a retrouvé Arian Foster (28c/138y/1TD), ce qui a permis à Ryan Fitzpatrick de jouer son meilleur rôle en soutien avec 14/19, 139 yards et 2 TD; un pour Watt et un pour DeAndre Hopkins (Dédédé). De l’autre côté, Derek Carr continue l’apprentissage (27/42, 263 yards, 1 TD et 2 INT) mais a montré de belles jambes sur une course de 41 yards. Le match d’Oakland est finalement résumé par James Jones, qui a réussi une belle perf (9c/112y/1TD) mais qui a aussi réussi l’exploit de fumbler deux fois… sur la même action. Je paraphrase Rhaydde, grand supporter des Raiders devant l’éternel : « James Jones ne faisait pas ça à Green Bay, on lui met un maillot noir et hop. »