Super Bowl LIII Gameday Series : J-2 ~ Présentation des Rams 2018

Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil sur la saison 2018-2019 des Los Angeles Rams.

Les champions NFC ont terminé en deuxième place de la conférence avec un bilan de 13-3 derrière les New Orleans Saints ; ils ont remporté une première victoire à domicile en playoffs contre Dallas, avant de faire tomber les Saints dans une finale de conférence hautement controversée.

 

La Saison des Rams

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Lien
1 @ Oakland W 33-13 1-0 Snippet
2 vs Arizona (0-1) W 34-0 2-0 Snippet
3 vs LA Chargers (1-1) W 35-23 3-0 Snippet
4 vs Minnesota (1-1-1) W 38-31 4-0 Snippet
5 @ Seattle (2-2) W 33-31 5-0 Snippet
6 @ Denver (2-3) W 23-20 6-0 Snippet
7 @ San Francisco (1-5) W 39-10 7-0 Snippet
8 vs Green Bay (3-2-1) W 29-27 8-0 Snippet
9 @ New Orleans (6-1) L 35-45 8-1 Snippet
10 vs Seattle (4-4) W 36-31 9-1 Snippet
11 vs Kansas City (9-1) W 54-51 10-1 Snippet
12 BYE
13 @ Detroit (4-7) W 30-16 11-1 Snippet
14 @ Chicago (8-4) L 6-15 11-2 Snippet
15 vs Philadelphia (6-7) L 23-30 11-3 Snippet
16 @ Arizona (3-11) W 31-9 12-3 Snippet
17 vs San Francisco (4-11) W 48-32 13-3 Snippet
WC BYE
DR vs #4 Dallas (10-6) W 30-22 Snippet
CC @ #1 New Orleans (13-3) W 26-23 (OT) Snippet

 

Super Bowl or bust était l’impression laissée au vu des mouvements drastiques opérés lors de l’intersaison à Los Angeles : au revoir Tavon Austin, Sammy Watkins, Robert Quinn, Alec Ogletree, Trumaine Johnson & Kayvon Webster et lancement de la machine à échange pour faire venir Brandin Cooks, Marcus Peters & Aqib Talib ; plus la signature de Ndamukong Suh parce qu’Aaron Donald & Michael Brockers devaient… se sentir seuls ? En attaque, le Quarterback Jared Goff semblait bien plus à l’aise dans le système de Sean McVay, et il gardait sa ligne offensive excellente ainsi que des armes tout le tour du ventre : Cooks, Todd Gurley, Robert Woods, Cooper Kupp, Tyler Higbee ou Gerald Everett. Il fallait cependant surveiller les départs conjoints du Coordinateur Offensif Matt LaFleur et du coach des Quarterbacks Greg Olson. En défense, en plus de la Suh-gnature, Peters et Talib rejoignaient Lamarcus Joyner et John Johnson en couverture ; de quoi monter une escouade terrible pour Wade Phillips… même si on se posait la question des Linebackers et, de fait, de la défense contre la course.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Robert+Woods+Jared+Goff+Los+Angeles+Chargers+eTkJtG5ixZdl.jpgIl faut une mi-temps à l’attaque pour lancer sa saison lors du premier match à Oakland, mais elle devient rapidement inarrêtable avec 30+ points marqués dans 5 rencontres consécutives pour autant de victoires. Cooks et Peters prouvent qu’ils sont déjà bien acclimatés contre les Raiders alors que Gurley démarre son show avec 3 TDs dans une victoire écrasante sur Arizona, mais l’équipe perd son Kicker Greg Zuerlein un moment sur une blessure aux adducteurs. Le premier vrai test intervient en Week 3 via le duel de Los Angeles contre les Chargers. Les équipes spéciales se montrent avec un TD sur punt contré alors que l’attaque et la défense font le reste, mais cette dernière perd Talib pendant le match ; il est opéré d’une blessure à la cheville et il est désigné comme IR-DTR. Les Rams terminent le mois de septembre sur un autre choc contre Minnesota, et une autre explosion offensive : Gurley, Kupp, Cooks et Woods dépassent 100 yards ; la défense menée par Donald et Suh ferme la porte en fin de match pour propulser L.A. à 4-0… mais on voit déjà ses problèmes pour stopper la course.

Confirmation début octobre avec un déplacement très compliqué à Seattle qui a retrouvé une puissance de frappe terrestre (190 yards) ; dans un match serré où Goff perd à la fois Cooks et Kupp, la défense finit par tenir bon en dernier quart-temps pour l’emporter 33-31. Cairo Santos (3 FGs) et Gurley (208 yards + 2 TDs) forment le duo gagnant en Week 6 à Denver, mais Kupp se blesse. S’en suit une victoire bien plus aisée à San Francisco où toutes les phases fonctionnent : Gurley continue son show (3 TDs), Donald est terrifiant (4 sacks) et Zuerlein revient (3 FGs). Les Packers viennent en Californie faire transpirer les Rams qui doivent leur salut à un fumble sur un dernier retour de kickoff des visiteurs dans une courte victoire 29-27 ; la franchise termine la première moitié de saison invaincue à 8-0. Consciente d’avoir un souci dans le pass-rush extérieur, elle décide de faire un autre échange pour amener l’ex-Jaguar Dante Fowler Jr..

Le premier match de novembre est le choc en tête de la NFC contre les Saints, alors à 6-1. On s’attend à un feu d’artifice qui a bien lieu, et à ce petit jeu les Californiens finissent par rendre les armes 45-35 malgré un furieux retour en deuxième mi-temps ; Gurley n’a pas assez pesé, comme le pass-rush qui n’a pas réussi à mettre la pression sur Drew Brees et la couverture qui a explosé contre Michael Thomas (211 yards + 2 TDs). Malgré cette défaite qui pèsera lourd au final, pas le temps de s’apitoyer car le match retour contre Seattle se présente : la défense au sol souffre encore plus (273 yards), mais le quatuor Goff – Gurley – Cooks – Woods fait encore des miracles pour une victoire 36-31 ; néanmoins, Kupp se blesse au genou et cette fois sa saison est terminée. Cela va-t-il freiner L.A. ? La réponse est un match record contre Kansas City : les deux équipes dépassent 50+ points dans un duel hallucinant ; les visiteurs arrachent la victoire 54-51 en faisant moins d’erreurs, et ils arrivent à leur bye week avec un bilan de 10-1.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Ethan+Westbrooks+Kansas+City+Chiefs+v+Los+el0KYXr1L3pl.jpgLa reprise est compliquée, surtout offensivement, avec une victoire à Detroit début décembre avant un déplacement face à la terrible défense de Chicago ; les errements en attaque se payent cash lors d’une défaite 15-6. La réception des champions en titre sur le sentier des playoffs est un autre piège : l’attaque encore hésitante ne peut contrebalancer une défense qui cède 30 points, et c’est ici que Los Angeles perd définitivement le seed #1 dans une défaite 30-23. L’équipe finit la saison par des victoires faciles sur Arizona et San Francisco : à 13-3, elle termine devant Chicago mais à égalité avec New Orleans ; cette défaite en Week 9 les repousse en seed #2.

Le Divisional Round amène Dallas dans le Coliseum, et c’est une leçon de jeu au sol donnée par les locaux (273 yards + 3 TDs) grâce à Gurley bien sûr, mais surtout grâce à la recrue C.J. Anderson qui fait des exploits derrière la ligne offensive redoutable. La défense au sol des Rams, elle, répond enfin présent et stoppe Ezekiel Elliott ; une explosion de points en deuxième quart-temps fait le bonheur de L.A. qui l’emporte 30-22. La finale de conférence est la revanche de la première défaite de la saison, un nouveau déplacement à New Orleans… et un nouveau match étouffant avec un mauvais départ des Rams qu’ils comblent. Gurley est encore plus fantomatique qu’en Week 9, mais Goff et surtout Zuerlein (4 FGs) sont présents, ce dernier réussissant le FG de l’égalisation à 23-23 pour forcer la prolongation ; pourtant, la controverse est lancée quand le drive précédent des Saints, qui aurait pu être celui de la victoire, se termine sur une interférence de passe évidente de Nickell Robey-Coleman pourtant non sifflée sur 3e tentative, forçant New Orleans à se contenter d’un FG pour mener 23-20. En prolongation, Fowler justifie son échange en forçant Brees à lancer une INT, puis Zuerlein réussit le plus long FG victorieux de l’histoire des playoffs de 57 yards.

Les Rams accèdent à leur quatrième Super Bowl avec une équipe plutôt jeune et qui va manquer un peu d’expérience dans les grands rendez-vous… ce qui ne sera pas le cas de leur adversaire, les Patriots, dans une revanche du Super Bowl XXXVI.

 

L’effectif des Rams

 

COACHES

 

Head Coach : Sean McVay – 33 ans

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Sean+McVay+Los+Angeles+Rams+vs+Denver+Broncos+KpArsEXCe4Tl.jpgLe plus jeune Head Coach à emmener son équipe au Super Bowl à 33 ans, McVay a démarré sa carrière à Tampa Bay comme assistant coach des receveurs sous Jon Gruden en 2008. Il a ensuite connu une ascension fulgurante sous les égides de Mike Shanahan et Jay Gruden à Washington, de 2010 à 2016 ; juste avant ses 31 ans début 2017, il est devenu le plus jeune Head Coach de l’histoire de la NFL en prenant la tête de Rams moribonds. Il a immédiatement posé sa patte offensive géniale, redonnant de la couleur à une attaque anémique sous Jeff Fisher et orchestrant un renversement de 4-12 à 11-5. Il a confirmé cette saison que ce n’était pas un écran de fumée, et désormais il veut atteindre le Graal en battant un Head Coach qui a le double de son âge.

Coordinateur Offensif : –
Coordinateur Défensif : Wade Phillips – 71 ans
Coordinateur des Équipes Spéciales : John Fassel – 45 ans

Matt LaFleur occupait le poste de Coordinateur Offensif en 2017, mais il est parti à Tennessee pour pouvoir faire le playcall qui revient à McVay chez les Rams ; de fait, il n’y a plus vraiment de personne attitrée au poste. En défense, on retrouve une figure familière avec Wade Phillips : le « Fils-De-Bum« , déjà patron de la défense dominante qui a mené les Broncos au titre en 2015, a été appelé par McVay en 2017 pour apporter sa science à une escouade qui en avait besoin ; elle a relevé la tête, mais elle conserve toujours quelques failles, notamment contre la course. John Fassel, le fils de l’ex-Head Coach Jim Fassel, a mené une escouade qui a dû gérer la blessure de Zuerlein et qui n’a pas été aussi explosive qu’en 2017, mais qui reste solide.

 

ATTAQUE

 

QB : Jared Goff (California) – 24 ans

À l’instar de McVay, le troisième année a confirmé son talent vu en 2017 avec une excellente saison où il a été en contrôle de l’attaque, délivrant le cuir avec précision et parfois en mouvement à de multiples cibles différentes. Il doit faire attention à protéger un peu mieux le ballon avec 12 INTs et 12 fumbles commis (pour 5 perdus), mais pour le reste il a posté une saison à 4688 yards (8.4) et 32 TDs.

RB : Todd Gurley (Georgia) – 24 ans

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Rob+Havenstein+Todd+Gurley+Los+Angeles+Rams+IhZRlSGZjhal.jpgSi Goff n’a pas besoin de tout faire à L.A., c’est parce qu’il possède le meilleur marqueur de TD cette saison : Gurley est allé 21 fois dans l’en-but adverse, dont 17 au sol. Il a non seulement confirmé son statut de cheval de travail, mais il a aussi continué d’être une arme double dans le système de McVay : il totalise 315 touches (4e NFL) et 1831 yards (4e) cumulés. Le seul souci, finalement, c’est qu’il a perdu de la vitesse en fin de saison et surtout en playoffs… mais l’équipe a déniché C.J. Anderson pour reprendre le flambeau.

WR : Brandin Cooks (Oregon State) – 25 ans
WR : Josh Reynolds (Texas A&M) – 23 ans
WR : Robert Woods (USC) – 26 ans

La perte de Cooper Kupp a été dommageable, mais elle a été estompée par l’arrivée de Cooks en place de #1, la première saison à 1000+ yards de Woods et les gros progrès du sophomore Reynolds. Woods, qui a un peu repris le rôle de slot de Kupp, est le vrai maître des yards après réception, alors que Cooks sait toujours dominer avec sa taille et son talent ; les deux ont dépassé 1200 yards cette saison, et posent des maux de crâne aux Coordinateurs Défensifs adverses.

TE : Gerald Everett (South Alabama) – 24 ans
TE : Tyler Higbee (Western Kentucky) – 26 ans

Les deux jeunes Tight Ends ne sont pas encore totalement aboutis dans leur maturation, mais ne les sous-estimez pas : ils font leur part du travail, que ce soit en réception ou dans les blocks pour aider Goff et Gurley. Everett est la plus grande menace à la réception des deux.

LT : Andrew Whitworth (LSU) – 37 ans
LG : Rodger Saffold (Indiana) – 30 ans
C : John Sullivan (Notre Dame) – 33 ans
RG : Austin Blythe (Iowa) – 26 ans
RT : Rob Havenstein (Wisconsin) – 26 ans

Sam Bradford doit être jaloux de voir la protection dont bénéficie Goff. La ligne offensive a été solide en protection malgré quelques passages à vide ici ou là ; elle a surtout été surpuissante pour ouvrir les brèches dans le jeu au sol. L’année dernière, on pouvait pointer Jamon Brown comme potentiel « maillon faible » en Right Guard, et la franchise a répondu en titularisant Austin Blythe ; le choix était osé, le résultat est là : l’unité a été meilleure en 2018. De plus, le cinq majeur a quasiment joué tous les snaps ensemble, ce qui aide largement à maintenir un grand niveau de qualité.

 

DÉFENSE

 

DL : Michael Brockers (LSU) – 28 ans
DL : Aaron Donald (Pittsburgh) – 27 ans
DL : Ndamukong Suh (Nebraska) – 32 ans

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Donald+Seattle+Seahawks+v+Los+Angeles+O3yZ7ypEODcl.jpgEst-ce qu’il y a vraiment besoin de vous présenter Aaron Donald ? Il continue d’être un monstre absolu, ayant réussi l’exploit de terminer meilleur sackeur de la saison à 20.5 unités alors qu’il est un joueur intérieur, et il est sûr que les Patriots feront comme tout le monde : essayer de le freiner. Suh a encore causé son assortiment de grabuge dans les lignes offensives adverses, redoutable contre la course et deuxième meilleur pass-rusher de l’équipe avec 22.5 pressions dont 4.5 sacks… ce qui est à la fois très bien pour lui, mais un peu trop révélateur d’un problème chez les humains « normaux » (i.e. hors-Donald). Brockers est un parfait complément, travaillant dans l’ombre de ses partenaires.

ILB : Cory Littleton (Washington) – 25 ans
ILB : Mark Barron (Alabama) – 29 ans

À l’instar de New England, la faiblesse de la défense des Rams se situe probablement dans le corps des Linebackers. Le départ d’Alec Ogletree a poussé Littleton dans la lumière, et le Linebacker termine avec une distinction assez hallucinante : il mène son équipe avec 125 plaquages… et 13 passes déviées (!) pour 3 INTs. Excellent en couverture et véritable diable sur équipes spéciales (2 contres !), il est moins à son aise au sol ; à ses côtés, l’ex-Safety Barron a parfois du mal à assumer le même rôle contre les coureurs adverses, d’où les difficultés précitées.

OLB : Samson Ebukam (Eastern Washington) – 23 ans
OLB : Dante Fowler Jr. (Florida) – 24 ans

Si Ebukam a eu ses moments, l’arrivée de Fowler prouve bien que l’équipe a compris qu’il y avait un déficit de pass-rush de la part de ceux étant censés le pourvoir. Cela n’a pas vraiment eu d’impact (quoique, demandez à Brees), mais on ne peut pas dire que les deux joueurs aient de grosses faiblesses non plus. Ils devront trouver le moyen de se surpasser pour la finale, car on sait ce que donne un Tom Brady tranquille dans sa poche.

CB : Marcus Peters (Washington) – 26 ans
CB : Aqib Talib (Kansas) – 32 ans
CB : Nickell Robey-Coleman (USC) – 27 ans

Si les acquisitions des Rams ont en général donné satisfaction, et Talib en fait partie vu la différence d’efficacité en couverture avec et sans lui, Peters a été une grosse déception ; il n’a pas réussi à retrouver sa superbe de Kansas City, ce qui fait que ses paris osés se sont plus souvent retournés contre lui. Robey-Coleman risque d’être pour toujours lié à cette faute grotesque et non sifflée contre New Orleans, ce qui pourrait masquer le fait qu’il a encore confirmé être un excellent Cornerback qui ne rechigne ni à la couverture ni à la défense contre la course. Et il sait qu’il va avoir du travail contre un Julian Edelman à qui on ne peut pas laisser un centimètre.

SS : John Johnson III (Boston College) – 23 ans
FS : Lamarcus Joyner (Florida State) – 28 ans

Vous pouvez compter sur ce duo de Safeties. Le « témoin protégé au nom passe partout troisième du genre » ne fait pourtant rien pour passer inaperçu : Johnson est au four et au moulin avec 119 plaquages, 11 passes défendues et 4 INTs (top team) ; il faut probablement que quelqu’un lui explique qu’il doit se faire discret, sinon changer de nom ne sert à rien. Joyner, plus discret, est tout aussi important.

 

ÉQUIPES SPÉCIALES

 

K : Greg Zuerlein (Missouri Western State) – 31 ans
P : Johnny Hekker (Oregon State) – 28 ans
LS : Jake McQuaide (Ohio State) – 31 ans

On ne présente plus le duo Zuerlein – Hekker, un des meilleurs dans la ligue pour ajouter des points ou renverser la position sur le terrain ; et c’est sans compter sur les trick plays qui voient Hekker se muer en arme offensive multi-carte. Le Kicker, qui se bat néanmoins contre les blessures cette saison, reste une assurance avec 27/31 en FG et 35/36 en PAT. Hekker continue de mettre des mines à 46.3 yards bruts avec un haut taux finissant dans les 20 yards adverses (48.8%). Ce sont plutôt les couvertures qui ont eu un peu plus de mal.

KR/PR : JoJo Natson (Akron) – 24 ans

Les retours aussi ont soufflé le chaud et le froid : mieux qu’en 2017 sur les retours de kickoff, moins bien sur les retours de punt. Dans l’ensemble, les équipes spéciales ont moins joué leur rôle de scoreur intempestif ; le seul TD en 2018 (contre 3 en 2017) est venu sur un punt contré.