Snippets : Matchs des Conference Championships

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Les snippets reviennent cette saison. Vous retrouverez tous les matchs de la semaine qui seront ajoutés au fur et à mesure des résultats, donc n’hésitez pas à revenir consulter l’article.

Légende :

  • c = courses, r = réceptions, t = touches (courses+réceptions), y = yards.
  • kr = retours de kick, pr = retours de punt.
  • fbl = fumble perdu.
  • tck = plaquage, TFL = plaquage à perte.
  • sk = sack, QBH = QB Hit, prs = pressions (sacks + QB Hits).
  • FF = fumble forcé, FR = fumble recouvré, PD = passe défendue.

NB : Les snippets se basent sur les données d’ESPN (c).

 

Los Angeles Rams 26 @ 23 New Orleans Saints

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 OT Final
LOS ANGELES RAMS 0 10 7 6 3 26
New Orleans Saints 13 0 7 3 0 23

QT Tps Éq. Type Action Score
1 10:04 NO FG Wil Lutz, 37y 0-3
1 7:06 NO FG Wil Lutz, 29y 0-6
1 1:35 NO TD Garrett Griffin, 5y catch (PAT) 0-13
2 9:45 LAR FG Greg Zuerlein, 36y 3-13
2 0:23 LAR TD Todd Gurley II, 6y run (PAT) 10-13
3 8:34 NO TD Taysom Hill, 2y catch (PAT) 10-20
3 3:06 LAR TD Tyler Higbee, 1y catch (PAT) 17-20
4 5:03 LAR FG Greg Zuerlein, 24y 20-20
4 1:41 NO FG Wil Lutz, 31y 20-23
4 0:15 LAR FG Greg Zuerlein, 48y 23-23
OT 11:47 LAR FG Greg Zuerlein, 57y 26-23

« C’est le genre de match où Dante Fowler, qui était fraîchement acquis juste avant le match « aller », doit prouver le bien-fondé de l’échange. […] ce qui peut être le piège car c’est à ce moment que Sean Payton vous prend de court avec un trick play qui voit Taysom Hill lancer une bombe au 4e TE signé 6 heures avant le match […] Ce sera d’ailleurs un des duels à surveiller : Payton et Sean McVay n’hésitent pas à utiliser la surprise pour faire avancer leur équipe si besoin…. » Le Gameday connaît sa NFC : l’ex-Jaguar a réussi une des actions du match, cette mise sous pression qui a transformé la passe de Brees en punt pour une INT mettant fin à la première possession de la prolongation ; on a eu une passe de TD à un TE inconnu… bon, il n’a pas été signé 6 heures avant le match, mais promu du PS il y a 9 jours ; on a eu une tactique surprise pour avancer, le fake punt de Johnny Hekker pour Sam Shields et un first down.

Mais c’est bien l’action de Fowler qui a été cruciale : sa suite a été écrite par un parfait Greg Zuerlein (4/4 FG + 2/2 XP) qui a réussi le FG victorieux le plus long de l’histoire des playoffs sur le drive suivant. Mais bien sûr, ce qui fera surtout parler, c’est cette action rocambolesque sur le dernier drive des Saints où Nickell Robey-Coleman vient cartonner Tommylee Lewis de toutes les manières interdites possibles : casque contre casque, bien avant que la balle n’arrive, sans même se retourner vers elle… et tout cela sans que les arbitres ne bougent. Cela a forcé les Saints à taper un Field Goal par Wil Lutz (3/3 FG + 2/2 XP), mais ensuite les Rams sont revenus, ont forcé la prolongation… et on connaît le résultat.

Les Saints se baseront sur cette décision pour crier au vol, mais il faut faire la part des choses : ils auraient pu scorer le TD de la victoire certes, mais ils ont eu les opportunités bien avant et bien après pour l’emporter. Ils ont bien plus buté en redzone que pendant le match de saison régulière (2/5), ce qui a laissé les Rams dans le match au début grâce à leur défense qui a tenu au maximum. Elle a réussi cela en fermant totalement la porte au sol (21c/48y), rivalisant avec celle d’en face qui en a fait autant (26c/77y/1TD). De fait, Alvin Kamara (8c/15y + 11r/96y), a surtout été touché à la réception par Drew Brees (26/40, 249y, 2TD, 1INT) et a été l’arme offensive #1. En effet, les visiteurs sont venus avec l’intention de boucler Michael Thomas (4r/36y) et de mettre la pression sur Brees (2 sacks + 7 QB Hits) ; ils ont juste parfois oublié Ted Ginn Jr. (3r/58y), mais dans l’ensemble ils ont plutôt fait du bon travail général (290 yards totaux). Le duo Aaron Donald (2tcks + 2TFLs + 3QBHs) – Ndamukong Suh (4tcks + 1TFL + 1.5sk + 2QBHs) a été intenable comme toujours.

Cela a donc permis aux californiens de ne pas lâcher complètement, et comme lors de la Week 9 ils sont revenus dans le match ; pourtant, ce n’est pas grâce à Todd Gurley II (5t/13y/1TD) qui a connu un match encore plus misérable qu’en saison régulière, à tel point qu’il a été remplacé par C.J. Anderson (17t/49y) : si le #30 a scoré un TD, il a surtout fait deux drops dont un a causé l’INT de Jared Goff (25/40, 297y, 1TD, 1INT). Le lanceur, lui, a eu toutes les peines du monde à s’acclimater au vacarme assourdissant du Superdome, mais il a progressivement repris les choses en main pour réussir plusieurs passes précises et importantes, faisant progresser l’attaque (378 yards totaux). Encore une fois, l’ancien de la maison, Brandin Cooks (7r/107y), a été le plus explosif et Robert Woods (6r/33y) le plus visé ; Josh Reynolds (4r/74y) et Gerald Everett (2r/50y) ont su compléter à des moments importants. Pourtant Demario Davis (14tcks + 1TFL + 1PD + 1INT) a encore fait un gros travail pour fermer la porte au sol et réussir cette INT.

Les Rams retournent à Atlanta… où ils avaient remporté leur seul titre au Super Bowl XXXIV.

 

New England Patriots 37 @ 31 Kansas City Chiefs

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 OT Final
NEW ENGLAND PATRIOTS 7 7 3 14 6 37
Kansas City Chiefs 0 0 7 24 0 31

QT Tps Éq. Type Action Score
1 6:55 NE TD Sony Michel, 1y run (PAT) 7-0
2 0:27 NE TD Phillip Dorsett, 29y catch (PAT) 14-0
3 12:56 KC TD Travis Kelce, 12y catch (PAT) 14-7
3 4:02 NE FG Stephen Gostkowski, 47y 17-7
4 14:51 KC TD Damien Williams, 1y catch (PAT) 17-14
4 7:45 KC TD Damien Williams, 23y catch (PAT) 17-21
4 3:32 NE TD Sony Michel, 10y run (PAT) 24-21
4 2:03 KC TD Damien Williams, 2y run (PAT) 24-28
4 0:39 NE TD Rex Burkhead, 4y run (PAT) 31-28
4 0:08 KC FG Harrison Butker, 39y 31-31
OT 10:08 NE TD Rex Burkhead, 2y run 37-31

Deuxième finale de conférence en prolongations (première fois dans l’histoire), deuxième finale de conférence qui voit le #2 battre le #1 (première fois de l’histoire aussi), ce qui va donner un Super Bowl entre #2 (première fois encore)… pour le reste, on est loin de quoi que ce soit de nouveau : 11e participation pour New England (propre record battu), 5e en 8 ans, 4e en 5 ans, 3e de suite. La tâche a été ardue contre une équipe des Chiefs qui n’a rien lâché, mais qui a fini par pêcher là où s’y attendait : la défense. Une défense qui a pourtant réussi l’INT victorieuse en fin de match… mais qui l’a annulée pour un offside de Dee Ford, car bien sûr les Patriots ont besoin qu’en plus on leur fasse des cadeaux (s’il y a eu des décisions litigieuses pour les deux équipes en 4e QT, la balance finale penche plus de leur côté).

Si le match a démarré BEAUCOUP plus lentement qu’en saison régulière, c’est grâce aux deux défenses qui ont fait du bon travail ; mais ironiquement, elles ont plus explosé en 4e QT : il y avait eu 30 points marqués en Week 6, il y en a eu 38 cette fois-ci. Celle des Pats a fait un énorme travail puisque les Chiefs ont fini avec la bulle en 1e MT, mais l’attaque n’en a pas forcément profité à cause d’une INT fatale en endzone ; à la reprise, les locaux ont été plus incisifs en attaque et sont revenus, démarrant un chassé-croisé qui s’est terminé en prolongations où, comme lors du Super Bowl LI, on a senti que le toss gagné par les Patriots était l’annonce de la fin.

Les Patriots terminent en dominant largement la production (524 yards totaux) et le temps de possession (43:59), grâce notamment à un énorme taux sur 3e tentative (13/19), mais ils « mènent » aussi au niveau des pertes de balle (2 turnovers), dont cette INT de Tom Brady (30/46, 348y, 1TD, 2INT) dans l’endzone. Cependant, le #12 a pu faire à peu près ce qu’il a voulu (sa 2e INT est dûe à une passe déviée), et pour vous le prouver il suffit de donner les stats du pass-rush des Chiefs (0 sack + 1 QB Hit). Si vous rajoutez à cela le fait que les locaux n’ont jamais réussi à garder Julian Edelman (7r/96y) sur les 719 routes intérieures qu’il a courues, cela devient difficile. Rob Gronkowski (6r/79y) a su surgir aux moments importants, alors que chacun des coureurs Sony Michel (29c/113y/2TD) – James White (10t/72y) – Rex Burkhead (16t/64y/2TD) a fait son travail. Malgré de gros matchs de Daniel Sorensen (14tcks + 1PD + 1INT) ou Anthony Hitchens (14tcks), c’est injouable si vous n’arrivez pas à mettre la pression sur Brady.

Patrick Mahomes (16/31, 295y, 3TD + 2c/11y) aimerait dire la même chose, mais ce n’est pas le cas (4 sacks + 9 QB Hits), avec notamment un monstrueux Kyle Van Noy (10tcks + 1TFL + 2sks + 1QBH + 1FF). Il a mené l’effort pour stopper le jeu au sol des Chiefs (12c/41y/1TD), ce qui a forcé Mahomes à devoir trouver ses cibles sous le menace du pass-rush. À l’image du match de saison régulière, il a très mal démarré en 1e MT avant de finir par trouver son rythme et de réussir des actions qui lui ressemblent plus : la première de toutes, cette bombe pour Sammy Watkins (4r/114y) sur le premier drive de la 2e MT, a ensuite permis de revenir à 14-7, ce qui a réveillé tout le monde. Il a alors tenu la comparaison avec Brady, se servant beaucoup du polyvalent Damien Williams (15t/96y/3TD) et de Travis Kelce (3r/23y/1TD) ; jusqu’à remonter le terrain de manière éclair pour le FG de l’égalisation. Mais il lui est arrivé ce qu’il est arrivé à d’autres avant : il n’a pas touché la balle en prolongations.

New England rejoint le Super Bowl pour une affiche qui lui rappelle des bons souvenirs : le début de la dynastie actuelle avait eu lieu au SB XXXVI… contre les Rams.