Snippets : Matchs du Wild Card Round

Snippets

Les snippets reviennent cette saison. Vous retrouverez tous les matchs de la semaine qui seront ajoutés au fur et à mesure des résultats, donc n’hésitez pas à revenir consulter l’article.

Légende :

  • c = courses, r = réceptions, t = touches (courses+réceptions), y = yards.
  • kr = retours de kick, pr = retours de punt.
  • fbl = fumble perdu.
  • tck = plaquage, TFL = plaquage à perte.
  • sk = sack, QBH = QB Hit, prs = pressions (sacks + QB Hits).
  • FF = fumble forcé, FR = fumble recouvré, PD = passe défendue.

NB : Les snippets se basent sur les données d’ESPN (c).

 

Sommaire

 

Indianapolis Colts @ Buffalo Bills
Los Angeles Rams @ Seattle Seahawks
Tampa Bay Buccaneers @ Washington Football Team
Baltimore Ravens @ Tennessee Titans
Chicago Bears @ New Orleans Saints
Cleveland Browns @ Pittsburgh Steelers

 

Indianapolis Colts 24 @ 27 Buffalo Bills

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Indianapolis Colts 3 7 0 14 24
BUFFALO BILLS 7 7 3 10 27

QT Tps Éq. Type Action Score
1 5:29 IND FG Rodrigo Blankenship, 30y 3-0
1 1:49 BUF TD Dawson Knox, 3y catch (PAT) 3-7
2 8:07 IND TD Jonathan Taylor, 1y run (PAT) 10-7
2 0:14 BUF TD Josh Allen, 5y run (PAT) 10-14
3 11:05 BUF FG Tyler Bass, 46y 10-17
4 14:10 BUF TD Stefon Diggs, 35y catch (PAT) 10-24
4 11:32 IND TD Zach Pascal, 9y catch (no 2pt) 16-24
4 8:08 BUF FG Tyler Bass, 54y 16-27
4 6:13 IND TD Jack Doyle, 27y catch (2pt) 24-27

Première victoire en playoffs pour Buffalo depuis 25 ans, mais cela a pris du temps : les Bills ont été de vrais counterpunchers, faisant le dos rond pendant toute la 1e MT où ils ont eu une position moyenne de départ catastrophique et un temps de possession dans les chaussettes ; on le retrouve d’ailleurs un peu dans le décompte final (25:43). Et quand les Colts ont manqué leur chance, Buffalo a su contrer avec efficacité, même si Indy est resté sur ses talons.

Car c’est bien là l’histoire de ce match : les occasions manquées des Colts. L’équipe, très bien positionnée la plupart de la 1e MT, a su progresser (472 yards totaux) grâce à un bon taux de 3e tentative (9/17), a mangé le chrono (34:17) mais devient la première avec 470+ yards et 0 turnover à perdre en playoffs. La cause est ce taux en redzone (2/5) auquel il faut rajouter le raté de Rodrigo Blankenship (1/2 FG + 1/1 XP) ; à un moment, Indy a monté deux drives de 110+ yards et 11+ minutes cumulés qui ont rapporté… zéro point. Ce turnover on downs à 10-7 à un yard de l’endzone à la fin de la 1e MT a été le tournant du match : les Bills ont remonté le terrain à la vitesse de la lumière pour scorer un TD avant la pause, puis ont rajouté un FG sur le premier drive de la 2e MT.

Les deux QBs se sont échangés les marrons toute la journée, même si Philip Rivers (27/46, 309y, 2TD) a été le premier à tirer ; Josh Allen (26/35, 324y, 2TD + 11c/54y/1TD) lui a répondu à partir de ce drive de malade en fin de 1e MT avec plusieurs réceptions au bord du terrain et il n’a plus relâché la tension ensuite, apportant en plus sa capacité à courir. Il a fait du bien d’ailleurs car les autres coureurs des Bills n’ont pas trouvé l’ouverture, et pour le jeu aérien Stefon Diggs (6r/128y/1TD) a fini par sortir de sa boîte comme attendu ; Gabriel Davis (4r/85y) aussi été précieux. Chez les Colts, les rookies ont pris le pouvoir : Jonathan Taylor (23t/84y/1TD) et Michael Pittman Jr. (6t/101y) ont été les armes offensives principales ; Jack Doyle (7r/70y/1TD) et ses mains sûres ont été important quand les drops ont été trop nombreux.

Les petits détails sont majoritairement tous allés dans le sens de Buffalo, jusqu’à ce fumble/non-fumble assez lunaire rendu aux Colts qui aurait pu créer la polémique sur le dernier drive s’il était allé au bout. Mais au lieu de cela, Buffalo attend son adversaire en Divisional Round alors qu’Indy n’a pas à rougir de sa saison vu d’où l’équipe partait début 2019.

 

Los Angeles Rams 30 @ 20 Seattle Seahawks

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
LOS ANGELES RAMS 3 17 0 10 30
Seattle Seahawks 0 10 3 7 20

QT Tps Éq. Type Action Score
1 3:52 LAR FG Matt Gay, 40y 3-0
2 10:29 SEA FG Jason Myers, 50y 3-3
2 7:51 LAR FG Matt Gay, 39y 6-3
2 6:40 LAR TD Darious Williams, 42y INT return (PAT) 13-3
2 3:43 SEA TD DK Metcalf, 51y catch (PAT) 13-10
2 1:57 LAR TD Cam Akers, 5y run (PAT) 20-10
3 13:45 SEA FG Jason Myers, 52y 20-13
4 11:33 LAR FG Matt Gay, 36y 23-13
4 4:46 LAR TD Robert Woods, 15y catch (PAT) 30-13
4 2:28 SEA TD DK Metcalf, 12y catch (PAT) 30-20

Sacré match des Rams qui ont réussi à l’emporter à Seattle avec leur QB remplaçant ! OK, blague à part, on savait que ce match allait surtout être la défense des Rams contre l’attaque des Hawks, et que cela pouvait se finir de deux façons : comme le match aller, ou comme le match retour. Cela s’est finalement terminé comme le match aller : encore une fois, et malgré un Aaron Donald (3tcks + 2TFLs + 2sks + 3QBHs) en partie sur la touche, la défense de L.A. a fait la misère à Russell Wilson (11/27, 174y, 2TD, 1INT + 4c/50y) qui n’a plus su où il habitait pendant toute la 2e MT (5 sacks + 10 QB Hits).

On a même vu des bribes de dissension sur la touche avec DK Metcalf (5r/96y/2TD), qui a certes marqué par deux fois mais qui était surtout le récipiendaire d’une screen pass totalement télégraphiée qui a donné le pick-6 de Darious Williams ; ce qui s’avère être au final le TD décisif vu l’écart final. Chris Carson (17t/82y) n’a pas été inactif, mais il a fini par être gobé par les californiens, comme les autres.

Et pourtant cela a mal démarré pour les visiteurs : lors d’un deuxième drive intéressant, John Wolford (3/6, 29y) est sorti suite à une blessure au cou, et Jared Goff (9/19, 155y, 1TD) a été envoyé sur le terrain malgré son pouce endolori. Cela s’est vu sur plusieurs passes et dans ses stats finales, mais l’important c’est qu’il n’a pas rendu le cuir à l’adversaire ; Cooper Kupp (4r/78y) a encore une fois été très important alors que Robert Woods (4r/48y/1TD) a eu un drop mais aussi un TD. Et surtout, la charge a été portée par le rookie Cam Akers (30t/176y/1TD) : le coureur a été le poumon de son escouade, avalant les yards et les minutes (33:39).

Il faut désormais que les Rams se soignent au plus vite car le match qui suit sera forcément tout sauf évident dans l’une des Bays : la verte si New Orleans l’emporte, celle de Tampa si Chicago l’emporte.

 

Tampa Bay Buccaneers 31 @ 23 Washington Football Team

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
TAMPA BAY BUCCANEERS 9 9 0 13 31
Washington Football Team 0 7 9 7 23

QT Tps Éq. Type Action Score
1 11:49 TB FG Ryan Succop, 29y 3-0
1 2:51 TB TD Antonio Brown, 36y catch (no PAT) 9-0
2 12:59 WAS TD J.D. McKissic, 2y run (PAT) 9-7
2 10:03 TB TD Chris Godwin, 27y catch (no 2pt) 15-7
2 1:50 TB FG Ryan Succop, 23y 18-7
3 11:46 WAS FG Dustin Hopkins, 36y 18-10
3 2:14 WAS TD Taylor Heinicke, 8y run (no 2pt) 18-16
4 13:32 TB FG Ryan Succop, 38y 21-16
4 9:11 TB TD Leonard Fournette, 3y run (PAT) 28-16
4 4:51 WAS TD Steven Sims Jr., 11y catch (PAT) 28-23
4 2:49 TB FG Ryan Succop, 37y 31-23

Le résultat est attendu… la résistance de Washington un peu moins. Taylor Heinicke (26/44, 306y, 1TD, 1INT + 6c/46y/1TD) a mis du temps à se lancer, ce qui a fini par créer un trou trop grand pour les hommes de la capitale, mais il a su rallier les troupes sur plusieurs drives pour pousser les Bucs à ne pas s’endormir… ce qui n’est pas une si mauvaise chose pour les visiteurs d’ailleurs.

Malgré les blitz habituels de Todd Bowles, Heinicke n’a rien lâché et il a même montré la voie sur ce TD au sol à l’énergie. Des deux receveurs Sims, Cam Sims (7r/104y) est celui qui émerge le plus ces derniers temps et il l’a encore fait, avec Terry McLaurin (6r/75y) derrière lui, mais le jeu au sol a été trop discret en général (23c/86y/2TD) ; ainsi va la vie contre la défense de Tampa.

Et surtout, si les Bucs s’en sortent, c’est parce que Tom Brady (22/40, 381y, 2TD) n’a pas relâché sous la pression de l’adversaire (3 sacks + 7 QB Hits) : certes son taux de complétion est largement insuffisant, mais il a su mener les drives pour maintenir son équipe devant, et notamment celui qu’il fallait quand Washington revient à -2. Leonard Fournette (23t/132y/1TD) a été actif, tout comme Antonio Brown (3t/71y/1TD) alors que le genou de Mike Evans (6r/119y) va bien merci pour lui. Cameron Brate (4r/80y) et Chris Godwin (5r/79y/1TD) ont fait des apparitions et malgré une petite frayeur, il semble bien que les Bucs soient tous sur le pont pour la suite des playoffs.

Ils attendent de voir ce qu’il va se passer au Superdome pour savoir s’ils vont à New Orleans, où s’ils reçoivent les Rams.

 

Baltimore Ravens 20 @ 13 Tennessee Titans

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
BALTIMORE RAVENS 0 10 7 3 20
Tennessee Titans 10 0 0 3 13

QT Tps Éq. Type Action Score
1 5:39 TEN TD A.J. Brown, 10y catch (PAT) 0-7
1 1:38 TEN FG Stephen Gostkowski, 45y 0-10
2 9:59 BAL FG Justin Tucker, 33y 3-10
2 2:32 BAL TD Lamar Jackson, 48y run (PAT) 10-10
3 9:01 BAL TD J.K. Dobbins, 4y run (PAT) 17-10
4 14:56 TEN FG Stephen Gostkowski, 25y 17-13
4 4:19 BAL FG Justin Tucker, 51y 20-13

On a un moment pensé que l’histoire se répétait : des Ravens incertains, un turnover rapidement, et les Titans qui s’éloignent au score. Les deux grandes différences avec le match de l’année dernière, c’est que Lamar Jackson (17/24, 179y, 1INT + 16c/136y/1TD) et le playcall se sont repris plus vite ; le QB a été mis en rythme par une série de passes courtes et intermédiaires, alors que le jeu au sol a lentement exercé son influence grandissante. Mais c’est quelque part ironique qu’un des tournants du match soit justement… un scramble, une course non-prévue : c’est ce qu’il a fallu pour que Lamar fasse ce qu’il sait faire de mieux et que Baltimore revienne à égalité.

Les Ravens ont doublé la mise sur le premier drive de la 2e MT (probablement le meilleur du match), et ensuite l’autre grande différence a fait son oeuvre : la défense a totalement éteint Derrick Henry (18c/40y), comme le reste de l’attaque (209 yards totaux). Pendant 1 QT, cela n’a pas paru poser tant de problèmes : Ryan Tannehill (18/26, 165y, 1TD, 1INT) a trouvé ses receveurs dont le Cyborg A.J. Brown (6r/83y/1TD), et même Anthony Firkser (2r/44y) est allé de son big play.

Mais la couverture des Ravens a lentement resserré l’étau, ce qui est remarquable car la défense n’a jamais oublié de charger la boîte contre Henry. Les présences des maousses Calais Campbell et Brandon Williams par rapport au match de saison régulière ont fait énormément de bien, permettant à Pernell McPhee (6tcks) ou Derek Wolfe (6tcks + 1TFL + 1sk + 2QBHs) de faire du grabuge.

Plus inquiétant pour les Ravens cependant, Lamar a été un peu trop pilonné (5 sacks + 7 QB Hits) vu la faiblesse du pass-rush adverse ; quelque chose qu’il faudra surveiller pour le prochain match. Marquise Brown (7r/109y) a été très important, comme Mark Andrews (4r/41y) et l’inattendu Patrick Ricard (3r/26y). La puissance terrestre a fini par payer (35c/236y/2TD) avec J.K. Dobbins (10t/37y/1TD) et Gus Edwards (8c/38y) dans le sillage de celui qui a gagné son premier match de playoffs à 24 ans, ce qui est, il faut bien l’avouer, une honte gigantesque : mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire depuis tout ce temps ?

Baltimore s’en va défier Buffalo dans une AFC où les jeunes QBs ont ENFIN pris le pouvoir pour se mettre sur la tronche royal. On a hâte.

 

Chicago Bears 9 @ 21 New Orleans Saints

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Chicago Bears 0 3 0 6 9
NEW ORLEANS SAINTS 7 0 7 7 21

QT Tps Éq. Type Action Score
1 5:09 NO TD Michael Thomas, 11y catch (PAT) 0-7
2 8:06 CHI FG Cairo Santos, 36y 3-7
3 4:08 NO TD Latavius Murray, 6y catch (PAT) 3-14
4 8:50 NO TD Alvin Kamara, 3y run (PAT) 3-21
4 0:00 CHI TD Jimmy Graham, 19y catch (no 2pt) 9-21

Était-ce vraiment le bon match à mettre sur Nickelodeon ? Ou pour ceux qui voient le verre à moitié plein : encore heureux que c’était sur Nickelodeon pour rendre tout ça un peu fun, car cela a été un carnage déguisé. Nous disons « déguisé » parce que les Saints ont fait assez de bourdes (FG manqué, fumble) pour donner un semblant d’espoir aux Bears, mais la vérité c’est qu’une des deux équipes vise le titre, l’autre a profité d’un calendrier faiblard pour entrer à reculons en playoffs, et la différence s’est vue.

Michael Thomas (5r/73y/1TD) a mis deux drives pour trouver enfin l’endzone cette saison, alors que le receveur-retourneur Deonte Harris (7r/83y) a fait le match de sa vie, torturant une arrière-garde de Chicago gênée par les absences. Alvin Kamara (25t/116y/1TD) a fait le reste du travail au sol pour une victoire pas si nette que cela offensivement car la défense des visiteurs n’a rien lâché ; mais Drew Brees (28/39, 265y, 2TD) & Cie ont fait ce qu’il fallait pour finir plusieurs drives dans le slime de l’endzone.

Sinon pour Chicago, c’était plus Beetlejuice que Spongebob : la défense des Saints a été monstrueuse (239 yards totaux), notamment sur 3e tentative (1/10) ; ne laissez pas les stats vous tromper, le dernier drive de Chicago contient une bonne partie des yards totaux, c’était encore plus abject avant. Les Bears ont été incapable de garder le cuir (21:02), le jeu au sol est allé nulle part (19c/48y), et quand une lueur d’espoir est apparue sur un trick play en 1e QT, Javon Wims a laissé tomber un TD tout fait alors qu’il était démarqué. L’absence de Darnell Mooney a été perçue, surtout quand Anthony Miller s’est fait bêtement éjecté du match. Tout les symboles de cette saison de Chicago qui devrait être la dernière de Mitchell Trubisky (19/29, 199y, 1TD).

New Orleans attend de pied ferme les Bucs pour un 3e affrontement cette saison et la version « Carte Vermeille » de ce qui se passe avec les QBs en AFC.

 

Cleveland Browns 48 @ 37 Pittsburgh Steelers

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
CLEVELAND BROWNS 28 7 0 13 48
Pittsburgh Steelers 0 10 13 14 37

QT Tps Éq. Type Action Score
1 14:46 CLE TD Karl Joseph, 0y fumble return (PAT) 7-0
1 9:46 CLE TD Jarvis Landry, 40y catch (PAT) 14-0
1 4:40 CLE TD Kareem Hunt, 11y run (PAT) 21-0
1 1:56 CLE TD Kareem Hunt, 8y run (PAT) 28-0
2 1:44 PIT TD James Conner, 1y run (PAT) 28-7
2 0:34 CLE TD Austin Hooper, 7y catch (PAT) 35-7
2 0:00 PIT FG Chris Boswell, 49y 35-10
3 7:22 PIT TD Eric Ebron, 17y catch (no 2pt) 35-16
3 2:57 PIT TD JuJu Smith-Schuster, 5y catch (PAT) 35-23
4 12:32 CLE TD Nick Chubb, 40y catch (PAT) 42-23
4 11:08 PIT TD Chase Claypool, 29y catch (no 2pt) 42-29
4 4:28 CLE FG Cody Parkey, 24y 45-29
4 2:51 CLE FG Cody Parkey, 37y 48-29
4 1:09 PIT TD Chase Claypool, 7y catch (2pt) 48-37

À tête reposée, le plus surprenant dans cette première victoire de Cleveland à Heinz Field depuis 2003 et première victoire en playoffs depuis 1994, ce n’est pas tant ce premier snap foireux de Pittsburgh qui offre un TD ou les deux pertes de balle offensives qui ont suivi, c’est le fait que la défense des locaux a pris big play sur big play pendant le 1e QT ; les 28 points scorés (record sur un 1e QT de playoffs dans l’ère moderne) viennent aussi de là. C’est pour cela qu’au final, il est logique que malgré le retour de Pittsburgh en 2e MT, le score ait été définitivement plié par un autre big play dont les Browns avaient un grand besoin pour ne pas trop douter. Ironique quand on disait que Cleveland devait absolument limiter ceux de Pittsburgh.

Donc, c’est fait : après Buffalo, voilà Cleveland qui retire son nom de la liste des plus longues disettes de victoires en playoffs (les deux clubs étaient derrière Cincinnati qui attend depuis 1990 et Detroit depuis 1991). Il a juste fallu attendre une épidémie de COVID dans l’équipe et chez les Head Coachs. Cela rend la victoire encore plus spectaculaire, ce qui par rebond amplifie l’implosion offensive de Pittsburgh à l’image de sa saison : un départ canon 11-0 avec des interrogations, et 1-5 pour finir avec un comeback furieux contre Indy pour la seule victoire.

Les locaux ont pourtant démarré équilibrés après ce snap improbable d’un vétéran comme Maurkice Pouncey ; ce n’est pas comme si le jeu au sol ne trouvait pas quelques brèches (16c/52y/1TD). Mais la défense de Cleveland a résisté et Ben Roethlisberger (47/68, 501y, 4TD, 4INT) a totalement vrillé avec deux INTs dans les 15 premières minutes. Il a réussi à remonter en partie en 3e QT grâce à JuJu Smith-Schuster (13r/157y/1TD) ou Diontae Johnson (11r/117y), mais il a été trop erratique en début de match.

Et surtout, Cleveland a capitalisé sur la majeure partie des erreurs. Nick Chubb (22t/145y/1TD) et Kareem Hunt (9t/61y/2TD) ont été actifs comme toujours, et c’est ça le plus surprenant : malgré l’absence de Joel Bitonio, la ligne offensive des Browns a quand même dominé une ligne défensive pourtant reposée, n’ayant jamais peur de courir à gauche quitte à envoyer ses meilleurs éléments sur des pulls si besoin pour ratiboiser du Steeler. Baker Mayfield (21/34, 263y, 3TD) a joué à merveille son rôle de conducteur du Modhex, il n’a pas été sacké une fois, et il a su se connecter aux moments cruciaux avec Jarvis Landry (5r/92y/1TD) ; Austin Hooper (7r/46y/1TD) a été important entre-temps.

Le compte de fées continue avec un match sans aucune pression contre les champions en titre pour une autre affiche alléchante en AFC entre jeunes pistoleros.

 

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