Patriots : Ô doux espoirs d’éliminer les Ravens

Les rivalités entre les équipes de NFL sont choses communes. Par exemple, dernièrement les supporters de San Francisco ont décidé de se venger d’une blague des supporters des Seahawks en réalisant un appel aux dons pour se payer un mois d’une campagne d’affichage à Seattle avec d’énormes affiches laissant contempler leurs cinq trophées Lombardi et demandant « Combien en avez-vous? » (ils ont d’ailleurs récolter près de 10 000$, le surplus étant offert à différentes œuvres de charité).

Généralement les rivalités entre les équipes sont toutefois intra-divisions. C’est à dire entre des équipes qui, années après années, luttent entre elles pour s’offrir en fin de saison un parcours en playoffs. Mais, à force de se rencontrer en post-saison, certaines équipes se nourrissent une haine extra-divisionnelle.

C’est le cas des Patriots de New-England (AFC East) et des Ravens de Baltimore (AFC North) qui depuis 2009 se sont rencontré à neuf reprises, dont trois fois en playoffs. Durant les deux dernières saisons, le Patriots-Ravens était d’ailleurs la confrontation finale pour le titre de champion d’AFC (et donc pour la place au SuperBowl).

Hors, cette année les Patriots sont en bonne voie pour aller en playoffs (avec actuellement le seed #2), alors que Baltimore reste à la lutte contre les Dolphins et les Chargers pour garder leur seed #6. Avec deux matchs à jouer, ils ont besoin de deux victoires pour s’assurer cette place… Et qui se trouve sur leur chemin ?

Les Patriots bien sûr. Et ça a de quoi exciter les joueurs de Belichick. Devin McCourty, defensive back de la franchise Bostonienne s’est d’ailleurs exprimé aujourd’hui sur CSN New England :

Il n’y aurait pas meilleur sentiment que si nous les battions dimanche et … que l’on finisse leur saison en même temps. Pour moi et beaucoup de mes coéquipiers, il n’y aurait pas mieux.

Alors forcément, le joueur s’emporte un peu puisque les Patriots ne peuvent pas éliminer directement les Ravens de la course aux playoffs dimanche, mais peuvent leur porter un sacré coup.

Après tout, le joueur admet lui même qu’il hait les Ravens « un peu », « presque autant que les Jets ». Le trash-talking peut donc commencer !

Avouez que vous aimez ça.