Gameday : Matchs du Dimanche Week 12

Sommaire

Oakland Raiders @ Tennessee Titans
Buffalo Bills @ Kansas City Chiefs
Tampa Bay Buccaneers @ Indianapolis Colts
New York Giants @ Washington Redskins
New Orleans Saints @ Houston Texans
Minnesota Vikings @ Atlanta Falcons
Saint-Louis Rams @ Cincinnati Bengals
San Diego Chargers @ Jacksonville Jaguars
Miami Dolphins @ New York Jets
Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers
Pittsburgh Steelers @ Seattle Seahawks
New England Patriots @ Denver Broncos

Oakland Raiders (4-6) @ Tennessee Titans (2-8)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	Nissan Stadium
Titre	Casser la spirale négative
Prévision Météo	Pluie fine

Les Raiders sont retombés de leur nuage avec trois défaites consécutives, alors que les Titans continuent une saison très compliquée malgré la victoire à New Orleans. Le match en trois duels :

L’OL (OAK) vs le pass-rush (TEN) : les Raiders réussissent en attaque grâce à l’OL, et la DL des Titans est efficace pour mettre la pression sur le QB. Cela risque d’être un des duels du matchs entre deux unités qui contribuent au succès de leurs escouades respectives (à défaut de pouvoir contribuer au succès de l’équipe entière ; ils ne peuvent pas tout faire).

Le pass-rush (OAK) vs l’OL (TEN) : de l’autre côté, au contraire, on a un duel entre une équipe qui a perdu un de ses pass-rushers et une autre dont l’OL est une passoire. Bien qu’Aldon Smith était une acquisition bien venue sportivement parlant, il n’est pas le seul élément qui peut mettre la pression ; Marcus Mariota n’est donc pas plus protégé pour autant.
Un relais derrière Delanie Walker (TEN) : les armes offensives des Raiders sont bien supérieures à celle des Titans, qui ont besoin d’une vraie solution aux côtés de Delanie Walker ; Antonio Andrews au sol, Kendall Wright qui revient contre une arrière-garde friable, bref quelqu’un doit sortir du lot.

Les Raiders ont plus de talent dans l’ensemble, et c’est le genre de match qu’ils doivent remporter pour confirmer leurs progrès.

Buffalo Bills (5-5) @ Kansas City Chiefs (5-5)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	Arrowhead Stadium
Titre	Rêves de Wild Card
Prévision Météo	Pluie, 0°C

On ne parvient toujours pas à savoir si les Bills sont des candidats sérieux ou pas pour les Wild Cards, alors que les Chiefs sont revenus du diable Vauvert dans la discussion avec quatre victoires consécutives. Le match en trois duels :

McCoy/Williams (BUF) vs West/Ware (KC) : malgré les desiderata de Sammy Watkins, l’état incertain de Tyrod Taylor et la force du pass-rush des Chiefs vont pousser les Bills à passer par McCoy et Williams au sol pour gagner le maximum de yards. De l’autre côté, inutile de dire l’importance de Charcandrick West et/ou de son remplaçant Spencer Ware si jamais il est indisponible. C’est un match qui se jouera avant tout au sol contre deux bonnes défenses.

Charles Clay (BUF) vs Travis Kelce (KC) : les deux équipes sont en général excellentes pour couvrir les TE, or Kelce est un élément extrêmement important de l’attaque aérienne des Chiefs, et les Bills voudraient sûrement se baser un peu plus sur un Clay qui leur a coûté cher cette offseason. Celui qui parviendra à battre la couverture adverse donnera un avantage non négligeable à son équipe.
Les pertes de balle : KC et Buffalo sont parmi les bons élèves (+10 et +5 respectivement), mais les Chiefs sont devenus maîtres dans cet art récemment, et Buffalo devra faire très attention à cela.

Les Chiefs sont sur la bonne dynamique et ont un léger avantage, mais on devrait avoir un beau duel défensif avant tout.

Tampa Bay Buccaneers (5-5) @ Indianapolis Colts (5-5)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	Lucas Oil Stadium
Titre	Plus compliqué qu’il n’y parait
Prévision Météo	Stade couvert

L’année dernière, on aurait coché une victoire d’Indy sans trop y regarder, mais en 2015 les Bucs montrent des signes de progression derrière Jameis Winston, alors que les Colts doivent survivre sans Andrew Luck. Le match en trois duels :

Doug Martin (TB) vs la défense au sol (IND) : ces derniers temps, les Bucs ont su être une attaque équilibrée, cela grâce à une bonne OL qui semble trouver son rythme. Les Colts sont loin d’être royaux dans la défense au sol (la perte de Henry Anderson n’aide en rien), et Doug Martin se fera un plaisir de cavaler si on lui en laisse l’opportunité.
Jackson/Evans (TB) vs Davis/Toler (IND) : on peut même élargir aux receveurs contre la couverture ; avec un Vontae Davis incertain, un Mike Adams incertain et un Greg Toler très inconstant, quand il arrive des cibles du genre de Vincent Jackson et Mike Evans, on a de quoi se faire du souci à Indy.
La DL (TB) vs l’OL (IND) : une des choses que les Bucs savent aussi faire, même si on n’en parle pas beaucoup, c’est le pass-rush. Gerald McCoy mène un front-7 qui peut venir gêner Matt Hasselbeck si ce dernier ne trouve pas ses cibles ; si les Falcons ont réussi à le faire la semaine dernière, Tampa Bay devrait pouvoir aussi y arriver.

Les Colts ont pas mal de blessures plutôt embêtantes contre une équipe des Bucs en pleine bourre. C’est pour ça qu’ils ne sont pas donnés favoris aussi largement que cela, bien qu’ils aient les cartes en main.

New York Giants (5-5) @ Washington Redskins (4-6)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	FedEx Field
Titre	Pour la tête de la division
Prévision Météo	Couvert

Avec les défaites de Philly et Dallas jeudi, les Giants et les Redskins se rencontrent pour la première place de la NFC East. Le match en trois duels :

Rashad Jennings (NYG) vs la défense au sol (WAS) : les Reds ont reçu une mauvaise nouvelle avec la blessure du CB Chris Culliver, néanmoins ils devront quand même forcer les Giants à être unidimensionnels. Cela passe par une défense au sol qui a fortement régressé cette saison ; Rashad Jennings tentera d’en profiter pour aider Eli Manning.
La défense au sol (NYG) vs Alfred Morris (WAS) : s’il y avait besoin de rappeler pourquoi les Redskins ont intérêt à avoir un jeu au sol efficace, le match contre Carolina l’a fait – cela pousse Kirk Cousins a tout faire tout seul, et à perdre des ballons par paquets de 12. La défense au sol de New York est plutôt moyenne, et Alfred devrait avoir la possibilité de porter une partie de l’attaque.
La couverture (NYG) vs Jordan Reed (WAS) : Reed est en train de se réveiller, et si l’OL parvient à garder Jason Pierre-Paul et ses coéquipiers à distance, Cousins devrait profiter des problèmes de couverture de TE dans la défense des Giants.

Les Giants sortent de leur bye week et devraient donc être préparés à prendre plusieurs matchs d’avance en tête de la division, mais les Reds ont des arguments pour l’emporter à domicile.

New Orleans Saints (4-6) @ Houston Texans (5-5)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	NRG Stadium
Titre	Indy dans le viseur
Prévision Météo	Stade couvert

Les Saints doivent à Drew Brees contre les Giants de ne pas être sur une série de trois défaites consécutives à cause d’une défense aérienne terrible ; ils vont chercher à se relever contre des Texans qui sont sur deux victoires de suite et qui refusent de lâcher leur division. Le match en trois duels :

#10 vs #10 : Drew Brees a plus de cibles intéressantes que QB Texans (qui semblerait être Brian Hoyer pour ce match), mais étant donné l’état de la couverture des Saints en ce moment, DeAndre Hopkins, le #10 des Texans, pourrait à lui tout seul faire un carnage. Les locaux sont plutôt intéressants en couverture, surtout s’ils récupèrent Kareem Jackson ; il faudra que le #10 des Saints, Brandin Cooks, continue sa progression et que d’autres mettent la main à la pâte pour aider.
J.J. Watt (HOU) vs Cameron Jordan (NO) : le pass-rusher #1 de chaque équipe aura son mot à dire, mais ça risque d’être plus compliqué pour Jordan : l’OL des Texans fait un bon travail de protection alors que celle des Saints est moins efficace. Étant donné que la défense contre la course de Houston est également bonne, Brees risque d’avoir à lancer pas mal dans ce match, et il va devoir surveiller la pression…
La défense au sol (HOU) vs Mark Ingram (NO) : …à moins que Mark Ingram ne trouve la solution, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Le front-7 des Texans est actif contre le jeu de course et a (re)trouvé une certaine unité.

La défense des Texans contre l’attaque des Saints va être le duel du match, car même avec Dédédé je ne suis pas sûr que, sans Arian Foster, les visiteurs aient la puissance de feu pour partir dans une séance de tir aux pigeons.

Minnesota Vikings (7-3) @ Atlanta Falcons (6-4)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	Georgia Dome
Titre	Se rapprocher des Playoffs
Prévision Météo	Stade couvert

Voici 2 équipes frustrantes qui s’affrontent. Capables du meilleur comme du pire, elles sont surtout en course et bien placées pour aller plus loin que la saison régulière. Si les Minnesota Vikings ont toujours leur destin entre leurs mains pour remporter leur division, cela s’annonce plus compliqué pour les Atlanta Falcons qui devront accrocher une place en Wild Card.

Du côté des Vikings, les semaines se suivent et se ressemblent… presque. La semaine dernière, ils ont perdu la 1ère place de leur division mais avec une victoire lors de ce match, ils pourraient la reprendre. Teddy Bridgewater mènera ses troupes grâce à 2 cibles fétiches : l’excellent Stefon Diggs lorsqu’il s’agit d’avancer sur le terrain (573y, 2 TDs) et l’important Kyle Rudolph dès que l’attaque s’approche de la endzone adverse (288y, 4 TDs). Mais c’est surtout le jeu au sol qui devra avancer, pour deux raisons : 1) l’O-Line est terrible en protection et 2) Adrian Peterson est actuellement le seul RB de NFL à 1000+y (1006y, 6 TDs). Surtout que le joueur enchaîne les performances et retrouve son agilité légendaire.

La défense est toute aussi intéressante, mais sans le meilleur défenseur (Harrison Smith) et avec le meilleur pass-rusher (Everson Griffen) incertain, saura-t-elle être aussi efficace ? Heureusement pour les Vikings, ils ont du talent à tous les niveaux avec un duo excellent dans le front seven (Linval Joseph et Anthony Barr) et un autre duo tout aussi bon dans la secondary (Xavier Rhodes et Terence Newman). Une défense assez jeune en plus, mais qui montre déjà une maturité importante pour faire face à de grosses attaques. Comme celle de leur adversaire du jour.

Après un début de saison tonitruant, les Falcons marquent le pas ; affronter une grosse équipe va être un sacré test. Matt Ryan ressemble à son équipe, excellent lors des premiers matchs mais perdant un peu de son talent dernièrement (15 TDs, 10 ints). Pour l’aider, il a tout de même le monstre Julio Jones, meilleur WR de NFL (1189y, 6 TDs), et qui lui ne baisse jamais de régime. A côté, il pourra compter sur Jacob Tamme, monsieur sous-côté de l’équipe. Le problème, c’est que de ses 2 autres meilleurs receveurs seront out (Leonard Hankerson et le RB1 Devonta Freeman). En l’absence de leur excellent RB, les Falcons devront alors se reposer sur un Tevin Coleman qui ne manque pas de talent mais qui n’a pas le niveau affiché par Freeman cette année.

La défense est une des satisfactions de l’année du côté Falcons, et les dernières drafts commencent à payer. Le front seven peut compter sur un Vic Beasley Jr intéressant pour un rookie et un Paul Worrilow frustrant (par son irrégularité) mais important (par sa présence, meilleur plaqueur de l’équipe). La secondary se repose surtout sur le duo de CBs draftés en 2013 Desmond Trufant et Robert Alford (16 passes défendues, 2 ints à eux deux) qui fait des merveilles. Mais face à leur adversaire du jour, c’est surtout le jeu au sol qu’il faudra arrêter. Et si les Falcons sont les meilleurs en terme de yards (#1 de NFL), ils font partie des pires en terme de TDs à la course concédés (11). Pas de quoi les rassurer face au monstre adverse.

Les Falcons ont tout intérêt à l’emporter s’ils ne veulent pas avoir une pression accrue quant à une place en PO. Pour les Vikings, il s’agira surtout de montrer qu’ils peuvent aussi l’emporter contre les bonnes équipes. Les Falcons pourrait plus souffrir de leurs absences que les Vikings, et cela se jouera sûrement à celui qui aura les meilleurs remplaçants. Les Vikings semblent donc mieux armés pour l’emporter mais l’avantage du terrain n’est jamais à négliger et Atlanta pourrait en profiter.

Saint-Louis Rams (4-6) @ Cincinnati Bengals (8-2)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	Paul Brown Stadium
Titre	Une formalité ?
Prévision Météo	Couvert

Les Bengals ont chuté contre Arizona (avec les honneurs), mais ils ne peuvent pas s’apitoyer sur leur sort car Pittsburgh pourrait profiter d’une trop longue faiblesse ; les Rams vont essayer de créer un exploit mais en ont-ils les armes ? Le match en trois duels :

L’OL (STL) vs le pass-rush (CIN) : Todd Gurley est en train de ralentir et la défense au sol des Bengals n’est pas extraordinaire mais fait le travail, ce qui veut dire que Nick Foles va avoir besoin de protection contre Dunlap, Atkins & Co. Cela va demander un bien meilleur niveau d’une OL des Rams en difficulté, et notamment de Greg Robinson qui sera contre Michael Johnson.
La DL (STL) vs l’OL (CIN) : on pourrait mettre la DL des Rams toutes les semaines dans les duels à suivre (et d’ailleurs c’est probablement ce qu’on fait), mais cette semaine le duel va être particulièrement savoureux contre une OL de Cincy qui est bien plus sereine au sol qu’en protection. L’efficacité du jeu au sol et le temps qu’a Andy Dalton pour lancer risquent d’être diminués plus que d’ordinaire.
La couverture (STL) vs Bernard/Hill (CIN) : les adversaires visent leurs coureurs bien plus souvent que d’ordinaire contre les Rams car 1) la pression est forte (passe au coureur = passe rapide) et 2) en général les receveurs sont bien couverts. Il n’est pas impossible que les Bengals utilisent la même stratégie avec des piles électriques comme Giovani Bernard et Jeremy Hill.

Les Bengals s’en sont plutôt bien sortis contre les Cardinals niveau offensif (31 points est un excellent total), mais ils vont passer au cran défensif supérieur contre les Rams. L’OL sera la clé du match car elle devra soutenir la pression d’un front-4 destructeur.

San Diego Chargers (2-8) @ Jacksonville Jaguars (4-6)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	EverBank Field
Titre	Un mince espoir en AFC South
Prévision Météo	Ciel dégagé

Les Chargers n’ont plus grand-chose à jouer cette saison, alors que les Jaguars ont remporté deux victoires de suite et espèrent toujours revenir dans l’AFC South. Le match en trois duels :

Gates/Green (SD) vs la couverture (JAX) : il serait vraiment bien que Melvin Gordon fasse un bon match, mais entre l’OL inefficace et une bonne défense au sol des Jags, c’est peu probable. Malgré les pertes au niveau des receveurs, les Bolts ont des matchups à exploiter, notamment au niveau des TE avec Antonio Gates et Ladarius Green.
La défense au sol (SD) vs T.J. Yeldon (JAX) : on pourrait arguer que les Chargers ont la pire défense au sol de la ligue ; elle lâche 4.9 yards par course (pire NFL) et a encaissé 12 TDs (31e). Les Jags ne sont pas des tractopelles en puissance, mais avec le bon rookie T.J. Yeldon ils ont de quoi permettre à Blake Bortles de ne pas tout faire tout seul.
Le pass-rush (SD) vs l’OL (JAX) : Même si Jason Verrett est un joueur de qualité, Brandon Flowers est perdu cette saison ; si on rajoute Julius Thomas aux Allen Receveurs en face, l’affrontement n’est pas du tout à l’avantage de SD. Les Bolts doivent donc mettre la pression sur Bortles ; l’OL de Jacksonville n’est pas un modèle du genre, mais il va falloir que le pass-rush passe la vitesse supérieure.

Les Jaguars étant à domicile, ils ont ce qu’il faut pour améliorer leur record de l’année dernière ; néanmoins c’est typiquement le genre de matchs « gagnables » où ils jouent mal (erreurs mentales, ballons perdus) et finissent par s’incliner on ne sait pas trop comment. A eux de prouver que ce n’est plus le cas.

Miami Dolphins (4-6) @ New York Jets (5-5)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu	MetLife Stadium
Titre	Qui va se relancer ?
Prévision Météo	Ciel dégagé

Deux équipes décevantes malgré des records proches de l’équilibre : on attendait plus des Jets et des Dolphins cette année, même si techniquement elles sont toujours en course pour les playoffs. Le match en trois duels :

L’OL (MIA) vs le front-7 (NYJ) : il faut remonter à 2009 pour trouver des Fins avec un record positif dans la division (4-2), mais depuis c’est deux fois 3-3 et trois fois 2-4 ; mauvaise nouvelle, ils sont à 0-4 cette saison et vont donc continuer cette habitude. Ces derniers temps, c’est surtout parce que les trois autres équipes ont gagné des DL/front-7 impressionnants et que Miami a une OL qui patine. Encore une fois, les Fins ne feront rien dans ce match si les gros de devant ne peuvent pas ouvrir des brèches à Lamar Miller et protéger Ryan Tannehill.
La DL (MIA) vs l’OL (NYJ) : la ligne défensive des Dolphins se comporte plutôt bien malgré la perte de Cameron Wake (aussi bien qu’elle le peut sans son leader en tout cas). Elle va devoir faire son maximum pour mettre la pression sur Ryan Fitzpatrick et stopper Chris Ivory, ce qu’elle peut faire ; l’arrivée de l’ex-Jet et néo-Dolphin Quinton Coples est intéressante à plus d’un titre à ce sujet. Néanmoins elle va avoir besoin de l’aide de son attaque pour ne pas finir carbonisée à la fin du match, comme contre Dallas.
Brent Grimes (MIA) vs Brandon Marshall (NYJ) : le receveur des Jets a fait un carton au match aller, et va chercher à faire la même chose pour le match retour. Les Dolphins vont déjà avoir assez de mal en attaque pour se permettre d’autoriser les receveurs adverses à cavaler dans la défense.

New York est la meilleure équipe des deux et se trouve à domicile : on s’attend à ce que la défense étouffe Miami et l’attaque mange l’horloge. Les Fins vont devoir sortir les tripes pour inverser la tendance, et ça commence avec les gros de devant (des deux côtés).

Arizona Cardinals (8-2) @ San Francisco 49ers (3-7)

Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 22:05
Lieu	Levi’s Stadium
Titre	A la poursuite de Carolina
Prévision Météo	Ciel dégagé

Les Cardinals continuent leur excellente saison et reviennent dans leur division en se déplaçant chez des 49ers en difficulté. Le match en trois duels :

L’OL (ARI) vs le front-7 (SF) : la seule façon pour les 49ers d’avoir une chance dans ce match, c’est de mettre un boxon phénoménal dans l’OL des Cardinals, de fermer les routes à Chris Johnson et de venir presser un Carson Palmer inarrêtable. San Francisco n’a plus assez de talent pour jouer uniquement sur les fondamentaux, malgré Aaron Lynch ou NaVorro Bowman ; ils doivent trouver un moyen tactique de prendre l’avantage.
La défense au sol (ARI) vs Shaun Draughn (SF) : il va être difficile d’exister pour l’attaque des locaux contre une défense aussi relevée que celle des Cardinals, qui pêche peut-être seulement dans le pass-rush. On s’attend par exemple à un match très compliqué au sol vu que l’OL des 49ers peine à créer les brèches.
Les arrières (SF) vs Blaine Gabbert (SF) : bonne chance Blaine. La défense aérienne des Cards est une des meilleures de la ligue et tu vas l’attaquer avec, principalement, Anquan Boldin. De temps en temps, si tu regardes 30 yards le long de la touche, tu verras Torrey Smith courir tout droit, essaie de le trouver mais sans forcer.

Arizona est largement favori et ne peut simplement pas se permettre de perdre à San Francisco. Les 49ers devront trouver une nouvelle énergie offensive pour avoir une chance, mais ça commencera avant tout en défense.

Pittsburgh Steelers (6-4) @ Seattle Seahawks (5-5)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 29 Novembre, 22:25
Lieu	CenturyLink Field
Titre	Rester au contact
Prévision Météo	Ciel dégagé

Si ces 2 équipes ne se battent pas pour une même place en Playoffs, elles restent toutes les 2 à la poursuite d’une saison prolongée. Les Pittsburgh Steelers embrassent le retour de leur QB et sont sur une forme intéressante (2 victoires), tout comme les Seattle Seahawks qui, à part une erreur de parcours, enchaînent les victoires (3 en 4 matchs). Entre une attaque de feu et une défense de fer, cela risque de faire des étincelles ; les Hawks vont vouloir effacer 3 derniers matchs très compliqués contre Pitt : la défaite au Super Bowl XL (2005), puis deux claques 21-0 (2007) et 24-0 (2011).

L’attaque de feu, ce sont les Steelers qui l’ont. Ben Roethlisberger est moins serein que lors des années précédentes mais reste un joueur impressionnant à voir. Entouré d’un Antonio Brown de gala (1141y, 5 TDs) et d’un Martavis Bryant de plus en plus sous les feux des projecteurs (440y, 5 TDs), le QB a le choix. Surtout qu’une de ses cibles préférées reste son vétéran TE Heath Miller, véritable assurance offensive. Le’Veon Bell out pour la saison, c’est DeAngelo Williams qui prend les rênes du jeu au sol, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le joueur en tire un maximum, faisant presque oublier son excellent compère.

La défense retrouve des couleurs, surtout contre la course, ce qui a fait la réputation des Steelers pendant des décennies. Cameron Heyward n’est pas étranger à cela puisqu’il est aussi incroyable contre la course que pour mettre la pression. Et quand un joueur est autant pris, cela ouvre des possibilités aux autres comme un Stephon Tuitt qui se révèle (4.5 sacks). Le problème des Steelers reste leur secondary qui a du mal à repartir de l’avant. Mike Mitchell et Antwon Blake sont là pour créer des turnovers (5 ints et 3 FF à eux deux) mais la secondary laisse trop de yards en route (28ème de NFL). Leur adversaire n’est pas connu pour sa force aérienne mais il adore les gros gains aériens occasionnels, ce qui pourrait faire très mal.

Les Seahawks ont eu du mal à s’y mettre mais il semblerait que la machine soit lancée. Machine conduite par un Russell Wilson toujours aussi peu aidé par son O-Line mais toujours aussi bon et impressionnant par sa capacité à créer des gains lorsque l’action semble sans espoir. Pour l’aider, 3 joueurs se démarquent à leur façon : Doug Baldwin parfait dans son rôle de slot (539y, 3 TDs), Jimmy Graham avec sa puissance non négligeable (530y, 2 TDs) et le rookie Tyler Lockett pour marquer sur de gros jeux (308y, 3 TDs). Du talent à revendre, mais pas encore assez utilisé.

Le jeu au sol était mené par Marshawn Lynch mais étant blessé, c’est Thomas Rawls qui prendra sa place. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Seattle n’y perd pas au change puisque le rookie impressionne et est beaucoup plus dangereux que le vétéran (6y par course pour Rawls contre 3.8y pour Lynch).

La défense est toujours aussi présente, que ce soit contre la passe (#2) que contre la course (#9). Le front seven se repose principalement sur Michael Bennett et Cliff Avril (6.5 sacks chacun), tout aussi capables d’arrêter les courses. Et au pire, il y a K.J. Wright pour s’occuper du reste. Quant à la secondary, elle est toujours aussi forte avec un duo de S effrayant (dont un Kam Chancellor revenu à son meilleur niveau) et un Richard Sherman qui fait tellement peur aux QBs adverses qu’il bloque quasiment un côté du terrain à lui seul, les adversaires hésitant un peu trop à lancer vers lui. Mais face à une attaque de feu, cette défense va être mise à rude épreuve et prouvera (si c’était encore nécessaire) ce qu’elle vaut vraiment ; après tout, les Cardinals ont démontré qu’elle n’était plus aussi invincible que ça.

Un beau match entre 2 équipes intéressantes de chaque côté du ballon. Les mots d’ordre de ce match risquent d’être « gros gains douloureux » tant les défenses semblent en place mais laissent passer de temps en temps des gros jeux. Les Seahawks ont le gros avantage du terrain mais la D-Line des Steelers ne laissera pas souffler Wilson une seule seconde. Ce match s’annonce déjà comme un des plus passionnants de la semaine (ça ne pourra pas être pire que les blowouts de Thanksgiving).

New England Patriots (10-0) @ Denver Broncos (8-2)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Lundi 30 Novembre, 02:30
Lieu	Sports Authority Field at Mile High
Titre	Absences à profusion
Prévision Météo	Neige

Ce match aurait pu être un match offensif à foison. Ou une vraie démonstration de force entre une attaque surpuissante et une défense de fer. Finalement, les absences plombent chacune des équipes. Malgré cela, les New England Patriots affrontent sûrement leur dernier gros test et une victoire les enverrait titiller la saison parfaite à 16-0. Pour les Denver Broncos, il s’agit de montrer qu’ils sont bien repartis et qu’ils vont se mettre au chaud pour la 1ère place de leur division.

Les Patriots sont une vraie machine qui rien ne semble pouvoir arrêter. Enfin ça, c’était avant que les blessures ne les rattrapent. La bonne nouvelle ? Tom Brady est excellent et ne semble pas vouloir ralentir (25 TDs, 4 ints). La mauvaise ? Après la blessure du WR1 et du RB1 bis, c’est maintenant le WR2 qui est out ainsi que le WR4 ! Autant dire qu’il ne reste plus grand à part Brandon « Butterfingers » LaFell. Brady risque donc de lancer à répétition vers ses TEs, entre le monstre Rob Gronkowski (843y, 8 TDs) et Scott Chandler. Pas beaucoup de choix finalement. LeGarette Blount risque donc d’être mis à contribution au sol, à condition de réussir à passer cette défense. Quant à James White, il risque d’être la solution de secours et pourrait voir son rôle augmenter d’un coup.

Le bon côté, c’est que la défense est bien épargnée par les blessures (mis à part Jamie Collins qui semble avoir un problème de santé assez important). Dont’a Hightower prend son rôle de sentinelle à coeur et cela se voit sur le terrain. Le front seven est intéressant, mais manque encore de régularité. Chandler Jones reste le meilleur joueur (10.5 sacks) tandis que Rob Ninkovich montre enfin le bout de son nez. La secondary continue d’être la belle surprise avec des CBs de talent (Logan Ryan-Malcolm Butler), bien accompagnés d’un des meilleurs S de NFL : Devin McCourty. Et face aux gros receveurs adverses, on aura une encore meilleure idée de la puissance de cette secondary.

Les Broncos n’ont peut-être pas autant de blessés, mais les rares qu’ils ont sont assez importants. Alors bien sûr, Peyton Manning n’est plus Peyton Manning, mais cela reste une absence de poids. Brock Osweiler a montré qu’il pouvait être une solution viable (67% de précision, 3 TDs, 1 int en 2 matchs), à voir si cela va continuer. Pour l’aider dans ses débuts, le QB peut compter sur ses 2 WRs stars, Demaryius Thomas (875y, 2 TDs) et Emmanuel Sanders (639y, 4 TDs). L’arrivée il y a quelques semaines de Vernon Davis semble commencer à porter ses fruits (68y lors du dernier match, meilleur total de sa saison). Le jeu au sol a lui aussi retrouvé de l’allant, grâce notamment à un Ronnie Hillman ayant détrôné sans trop de difficultés CJ Anderson (4,3y par course et 5 TDs pour Hillman contre 3.8y par course et 1 TD pour Anderson). Autant dire que les armes offensives sont bien présentes.

La défense des Broncos a déjà une belle réputation depuis le début de saison. Déjà, ils ont un front seven de talent emmené par un Von Miller toujours aussi impressionnant (6 sacks) mais qui devra faire encore plus avec l’absence de DeMarcus Ware et un Brandon Marshall à qui rien ne fait peur (78 plaquages, 1.5 sacks, 2 FF, 2 passes défendues). Mais c’est bien la secondary qui est, là encore, le gros point fort de l’équipe. Le duo Aqib Talib et Chris Harris Jr fait des malheurs tandis que l’arrivée de Darian Stewart marche du tonnerre après une carrière en demi-teinte. Pour résumer, si Brady doit craindre une défense, c’est bien celle des Broncos.

Pour changer, ce match a des airs de finale AFC, comme souvent ces derniers temps ; et ce même si les Bengals ont leur mot à dire. Les Patriots pourraient être en très bonne posture pour glaner le #1 seed grâce à une invincibilité qui semble impossible à déjouer. Pour les Broncos, il faut montrer qu’ils ne sont pas en baisse de régime et qu’il faudra compter sur eux jusqu’au bout. Quoiqu’il en soit, ce match sera intense et on entendra encore parler de ces 2 équipes après la saison régulière.