NFL Team Honors : Arizona

500-Cardinals

Une bien belle saison des Cardinals qui ont confirmé ce qu’on avait entrevu l’année dernière malgré les blessures au poste de Quarterback : c’est une équipe bourrée de talent un peu partout et qui en a rajouté encore cette offseason. Entre une attaque explosive et une défense de haut vol, Arizona avait tout pour aller loin dans la compétition. Malheureusement l’équipe a (très) mal fini la saison et a emporté cette dynamique en playoffs ; elle est passée très près de la correctionnelle en Divisional Round avant d’imploser en finale NFC pour une fin de saison vraiment frustrante. Il faudra régler quelques petits soucis pour retourner au Super Bowl.

A lire avec un joli béret rouge (cardinal bien sûr).

 

ARIZONA CARDINALS
1e NFC West ~ 13-3 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2015

 

Le retour de Carson Palmer était la meilleure nouvelle pour la bande à Bruce Arians ; avec lui, l’équipe avait fait trembler la NFC West avant de s’écrouler logiquement en fin d’année puis en playoffs. L’équipe s’était bien occupée de sa protection, avec la draft du Tackle D.J. Humphries et la signature du Guard Mark Iupati des 49ers ; cela devait également aider un jeu de course qui manquait clairement d’un joueur à impact, Andre Ellington laissant quelques doutes. Il y avait également la question du poste de Tight End qui n’avait jamais brillé ces dernières saisons, et actuellement ce n’était que jeunots et compagnie avec Troy Niklas à leur tête. Au moins, le corps de receveurs était fourni avec Larry Fitzgerald, Michael Floyd et les deux Brown (Jaron et John). Le jeu au sol était donc préoccupant.

La défense, l’élément le plus solide de l’équipe, avait vu des changements assez significatifs cette offseason : la ligne défensive avait perdu un duo important avec le Nose Tackle Dan Williams et le Defensive End Darnell Dockett, mais elle avait récupéré Corey Peters des Falcons et l’excellent Cory Redding des Colts, ce qui était pour le moins intéressant. Les Linebackers avaient perdu Larry Foote à l’intérieur, mais gagné Sean Weatherspoon en espérant récupérer Daryl Washington de suspension. La plus grosse question risquait d’être à l’arrière, avec les pertes du Cornerback Antonio Cromartie et du Safety Adrian Wilson, deux pierres angulaires de l’unité. Jerraud Powers et Tyrann Mathieu allaient devoir prendre du galon pour remplacer ces pertes avec l’aide de Deone Bucannon dans son rôle hybride.

Les Cards avaient les cartes pour être les trouble-fête en NFC West et surtout dans la conférence. Ils démarraient avec quelques interrogations des deux côtés du ballon, mais connaissant Arizona, c’était plutôt celles du côté de l’attaque qui risquaient de dicter jusqu’où la franchise pouvait aller (jeu de course, protection, Tight End).

 

La saison

 

New Orleans 31-19, @Chicago 48-23, San Francisco 47-7, Saint-Louis 22-24, @Detroit 42-17, @Pittsburgh 13-25, Baltimore 26-18, @Cleveland 34-20, @Seattle 39-32, Cincinnati 34-31, @San Francisco 19-13, @Saint-Louis 27-3, Minnesota 23-20, @Philadelphie 40-17, Green Bay 38-8, Seattle 6-36.

Record cumulé projeté (avec les records de 2014) : 142-113-1 (0.557, 5e).
Record cumulé réel (avec les records de 2015) : 122-134 (0.477, 25e).
Écart entre les deux records : -0.080 (31e).

Les mauvaises années de San Francisco et Baltimore ont largement contribué à ce crash, même si nous sommes quand même surpris de son ampleur en regardant les adversaires. Et rétrospectivement, ce rotoplaf à domicile contre Seattle n’était pas si anodin que cela.

 

Les playoffs

 

Green Bay 26-20 (OT), @Carolina 15-49.

 

La réalité

 

Non seulement les Cardinals ont retrouvé leur Quarterback titulaire, mais ils ont rajouté des armes redoutables à la course ET à la passe. Avec la défense toujours efficace, les stats ont explosé : +176 en différence de points (2e) avec 489 points marqués (2e) pour 313 encaissés (7e). +24 en différence de TDs (1e) avec 58 marqués (2e) pour 34 encaissés (7e). +86.6 en différence de yards par match avec 408.3 gagnés (1e) pour 321.7 encaissés (5e). 46.4% de conversion de 3e tentative réussie (3e) pour 36.4% autorisée (9e). 14.5% de drives offensifs finissant en 3&out (1e). +9 en turnover differential (4e) dont 33 ballons volés (2e). Et enfin, non seulement l’équipe est disciplinée avec 94 pénalités contre elle (3e) pour 47.4 yards par match (1e) mais elle en a forcé 130 adverses (3e) pour 75.1 yards par match (1e). Bref, il faut chercher pour trouver les failles dans la saison d’Arizona… mais on en trouve quelques-unes qui, sans surprise, auront largement participé à la chute de l’équipe : le pass-rush (seulement 36 sacks) et les ballons perdus (24 – 19e dont surtout 11 fumbles – 25e).

Voici les récompenses de la saison :

Il a longtemps été dans la discussion pour le titre de MVP, mais il est probable qu’il était déjà battu avant ce rotoplaf contre Carolina en finale NFC. Comme pour toute la franchise des Cardinals, il est dommage que la saison du Quarterback Carson Palmer se soit terminée sur une telle désillusion, car il avait fait une année fantastique : 63.7%, 4671 yards (8.7), 35 TDs, 11 INTs, 25 sacks, 2 fumbles et 104.6 de QB Rating. Sa moyenne de 8.7 yards par passe tentée est la meilleure dans toute la ligue, preuve de plus que l’attaque aérienne a été une des plus explosives avec 288.5 yards par match (2e) et 35 TDs (4e). Il a également été bien protégé par une ligne offensive qui n’a pas payé de mine cette année, et secondé par un groupe de receveurs sur lequel nous allons revenir.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Carson+Palmer+Arizona+Cardinals+v+San+Francisco+Yxa6a8lMFXel.jpgLa fin de saison dernière d’Arizona suffit à décrire l’impact que Palmer a eu sur la franchise. Malheureusement, cette dislocation du doigt contre Philadelphie en Week 15 semble avoir fait des gros dégâts car le #3 n’a plus été le même, et cela s’est vu notamment en playoffs avec 59.3%, 7.2 yards par passe tentée, 4 TDs, 6 INTs et 3 fumbles perdus.

Innovons un peu et donnons le crédit à la ligne offensive, mais avec une grosse astérisque. Les Cardinals ont souvent eu une unité décriée par le passé, mais cette année la ligne a été plus efficace qu’on ne le pense, que ce soit en run block ou en protection de passe. Le côté gauche notamment a été excellent avec Jared Veldheer (signé l’année dernière) et Mike Iupati (signé cette année), même si on peut déplorer que, justement, Arizona ait dû aller chercher ailleurs ses meilleurs éléments.

Le reste a été un ton en-dessous à cause des modifications suite aux blessures, notamment au poste de Guard où Ted Larsen, Jonathan Cooper et Earl Watford ont alterné sans être d’une grande efficacité. Bobby Massie et Lyle Sendlein sont également tombés dans cette catégorie : peut mieux faire. Néanmoins, l’unité en tant que groupe a su ouvrir les brèches pour les coureurs et protéger Palmer, ce qui n’était pas chose acquise au début de la saison : 4.2 yards par course et un taux de sack concédé par action de passe de 4.7% (6e).

Cependant, cette grosse astérisque, comme pour Palmer, c’est ce dernier match de saison régulière et les playoffs. La ligne a été totalement submergée par la pression venant des Hawks, Packers et Panthers, montrant enfin ses limites en terme de qualité.

Qui d’autre que Larry Fitzgerald ? Oui, il y a pléthore de jeunes talents dans l’escouade offensive des Cardinals, mais Fitz continue d’être le joueur vers qui Palmer se tourne quand il a réellement besoin d’aide.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Larry+Fitzgerald+Arizona+Cardinals+v+Seattle+tj-piup18K-l.jpgMême s’il joue bien plus dans le slot depuis que Bruce Arians est là, cela ne diminue en rien son impact sur le jeu aérien : il termine meilleur receveur de l’équipe avec 109 réceptions pour 1215 yards et 9 TDs ; ses mains sont toujours aussi sûres avec un seul drop en saison régulière, et même si en playoffs il en a fait plus, il gagne le Divisional Round à lui tout seul.

Il y a les paris qui ne payent pas du tout (drafter Blaine Gabbert ou Jake Locker top-10), ceux qui payent mais avec quelques désagréments (drafter Vontaze Burfict), et ceux qui payent tout court. Pour l’instant, après trois saisons, le choix des Cardinals d’avoir drafté Tyrann Mathieu est clairement dans la troisième catégorie.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tyrann+Mathieu+Arizona+Cardinals+v+San+Francisco+7g_JuZ3QpNml.jpgNon seulement l’ancien joueur de LSU semble avoir laissé ses problèmes extra-sportifs derrière lui, mais il est devenu le playmaker qu’Arizona espérait dans la défense : 89 plaquages dont 11 à perte (un total énorme pour un Defensive Back), 1 sack, 1 fumble forcé, 17 passes défendues et 5 INTs dont un pick-6.

Son seul défaut, malheureusement, c’est de n’être jamais débarrassé des blessures : il continue de les accumuler avec une saison à nouveau stoppée net par une rupture d’ACL.

Autant le premier tour des Cardinals n’aura pas donné satisfaction, puisque D.J. Humphries a conjugué blessure et camp terrible qui a conduit à zéro snaps, autant le reste a plus que rattrapé le coup : que ce soit le deuxième tour Linebacker Markus Golden, le troisième tour coureur David Johnson ou le cinquième tour receveur J.J. Nelson, les rookies ont brillé à Arizona cette année… à tel point que nous avons un peu de mal à les départager. Golden a joué le plus, Nelson le moins, mais pour l’ensemble de son oeuvre David Johnson est le lauréat.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/David+Johnson+Green+Bay+Packers+v+Arizona+-cFbVWYtptel.jpgLe coureur rookie a été une vraie pile électrique pendant toute la saison et a marqué de toutes les façons : 125 courses pour 581 yards et 8 TDs + 36 réceptions pour 457 yards et 4 TDs + 22 retours de kicks pour 598 yards et 1 TD ; avec 13 TDs il est le meilleur scoreur de l’équipe hors Kicker et devant Fitz himself. Son partenaire Nelson, lui, a réussi une moyenne improbable de 27.2 yards par réception (11r/299y) et 2 TDs.

En défense, nous avons déjà évoqué le souci de pass-rush à Arizona, et l’équipe espère que Markus Golden pourra apporter du peps à ce niveau ; il a plutôt été intéressant dans l’ensemble avec 4 sacks et 25 hurries (top team) mais doit encore se développer.

Difficile de trouver une vraie faiblesse dans l’équipe, donc le mot goat est un peu fort. Néanmoins on a quelques doutes sur la mouture 2015 des Cornerbacks Jerraud Powers et Justin Bethel. Tout est toujours relatif, mais dans une arrière-garde bourrée de talent, on a l’impression que s’il faut trouver un point à attaquer, il se trouve chez le Cornerback #2. Bethel notamment semble avoir eu plus de difficultés que Powers, malgré 18 passes défendues et 3 INTs à eux deux (dont un pick-6 pour Bethel), mais ils ont logiquement été davantage testés par les Quarterbacks adverses.

Il faut dire qu’il est facile d’apparaître un peu moins efficace quand on a un Patrick Peterson qui est revenu à son meilleur niveau après une saison 2014 indigne de lui. PP a agi le plus souvent tout seul avec 35 plaquages solo et aucune assistance, 1 fumble, 8 passes défendues et 2 INTs ; quand un Cornerback d’exception a si peu de passes déviées, c’est qu’il n’a pas été beaucoup visé. Rajoutez par-dessus le trio de Safeties avec Tyrann Mathieu dans son rôle hybride, Rashad Johnson la machine à interceptions (7 passes défendues et 5 INTs) et Tony Jefferson l’homme-à-tout-faire (78 plaquages, 2 sacks, 3 fumbles forcés, 5 passes défendues, 2 INTs dont un pick-6) et vous avez un groupe de très haut niveau.

Il sera intéressant de voir ce que fera Arizona à ce poste de CB#2 cette offseason.

Fitz et J.J. Nelson, c’est bien beau, mais entre les deux les Cardinals ont également des armes redoutables qui ont fait des receveurs le groupe le plus dangereux cette année.

John Brown est véritablement celui qui a explosé en 2015, prenant une part encore plus importante dans le jeu de passe avec 65 réceptions pour 1003 yards et 7 TDs ; c’est la première fois que deux receveurs d’Arizona dépassent 1000 yards chacun depuis Fitz et Anquan Boldin en 2009. Son homonyme Jaron Brown a d’ailleurs semblé payer l’efficacité de son partenaire et l’émergence de J.J. Nelson avec seulement 11 réceptions pour 144 yards et 1 TD. Enfin, il faut bien entendu rajouter à tout cela Michael Floyd et ses 52 réceptions pour 849 yards et 6 TDs.

Le seul bémol, comme toujours avec Arizona, c’est qu’on attend encore un Tight End avec un vrai impact ; Darren Fells (petit frère de Daniel) a fait quelques apparitions avec 21 réceptions pour 311 yards et 3 TDs, alors que Troy Niklas a une redoutable efficacité avec 4 réceptions pour 2 TDs. Les performances de Fells complètent d’ailleurs une statistique assez hallucinante : les sept meilleurs receveurs de l’équipe en yards (Fitz, les deux Brown, Floyd, D.Johnson, Fells et Jermaine Gresham) sont tous à 10+ yards par réception.

Vous devriez déjà avoir une idée vu le nombre de fois où cela a été évoqué : le pass-rush est clairement le point faible des Cardinals, et cela ne date pas d’hier. L’équipe était à un taux de sack réussi par action tentée de 5.56% l’année dernière et de 5.66% cette année, ce qui ne fait pas beaucoup de différence.

Le problème persiste parce que l’équipe n’arrive à y remédier qu’en signant des papys rushers comme John Abraham en 2013 et 2014 ou Dwight Freeney cette année. L’ex-Colt n’a pas été avare d’efforts pour finir à 8 sacks (top team) avec 16 hurries, et il a même permis à Arizona d’assurer la victoire contre Minnesota, mais il a 36 ans. Le toujours excellent Defensive End Calais Campbell est le deuxième meilleur sackeur avec 5 sacks et 11 hurries, puis vient Markus Golden à 4+25 et derrière c’est un peu Waterloo morne plaine ; Alex Okafor notamment est tombé dans un trou avec seulement 2 sacks et 14 hurries. Okafor et Golden sont censés être les jeunes futurs fers de lance du pass-rush, mais il y a clairement un problème qui n’est toujours pas réglé.

Les Cardinals ont fait une Free Agency très boom or bust cette saison. Nous avons déjà parlé du premier boom, l’ex-49er Guard Mark Iupati qui a aidé à solidifier la ligne offensive.

Le deuxième boom, malgré sa mise sur IR vers la fin de la saison, a été le coureur Chris Johnson. L’ex-Jet a bien endossé le rôle du coureur #1 dont la franchise avait besoin, elle qui manquait d’un tel joueur les années précédentes. Il n’a pas déçu avec 196 courses pour 814 yards et 3 TDs, à 4.2 yards de moyenne ; il a été idéal pour pilonner et fatiguer les défenses afin ensuite d’en profiter ou de laisser David Johnson le faire. Par contre, Chris, 3 drops en 13 ciblages à la passe, c’est un peu ignoble comme ratio.

Mais il y a donc aussi eu du bust. Le premier est probablement le Tight End Jermaine Gresham qui n’a jamais trouvé sa place dans le jeu aérien avec seulement 18 réceptions pour 223 yards et 1 TD ; mais il n’a été signé que pour un an et 3M$, donc cela ne mérite pas d’être lauréat.

Du côté des signatures en défense par contre… le Defensive Tackle Corey Peters a fini sur IR avant la saison, le Linebacker Sean Weatherspoon n’a pas beaucoup vu le terrain comme le Linebacker LaMarr Woodley ou le Defensive Lineman Cory Redding. Peters avait signé pour 4.5M$ en 2015, Weatherspoon 3.8M$ et Redding 3M$… ça fait une petite partie du Salary Cap qui est partie dans les toilettes.

Il faut dire que le front-7 est déjà d’une redoutable solidité, avec Calais Campbell qui a encore été le patron avec 61 plaquages dont 16 à perte, 1 fumble récupéré, 5 sacks, 11 hurries et 1 passe défendue. Il a été parfaitement assisté par une des révélations de la saison : le sophomore Deone Bucannon qui s’est totalement emparé de son nouveau rôle de Linebacker.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Deone+Bucannon+San+Diego+Chargers+v+Arizona+QCZwCcdkRgXl.jpgIl a terminé en tête de l’équipe en plaquages (112 dont 11 à perte), et a eu une activité de tous les instants avec 3 sacks, 3 fumbles forcés, 2 fumbles récupérés, 3 passes défendues ainsi qu’un pick-6. Les Cards n’ont pas peur d’adapter leur défense aux qualités des joueurs et non l’inverse (cf Mathieu) et cela marche du tonnerre pour Bucannon.

A leurs côtés, Frostee Rucker a été un bon lieutenant avec notamment 3 sacks et le Nose Tackle Rodney Gunter a été intéressant, alors que Kevin Minter a eu une saison en dents de scie malgré 94 plaquages dont 8 à perte. Autant Bucannon a brillé, autant Minter laisse plus sceptique.

La victoire 39-32 à Seattle en Week 10. Cela faisait un moment qu’une équipe n’avait plus planté 39 points à Seattle au CenturyLink (depuis 2010 et une défaite 42-24 contre Kansas City). C’est à ce moment que la ligue a eu la confirmation que cette équipe d’Arizona était vraiment lancée sur la bonne voie et serait dure à battre.

La défaite 49-15 contre Carolina en finale NFC. Et ce n’est pas juste un écroulement de Carson Palmer, car toute l’équipe, même la défense, a lâché prise tôt dans la rencontre (à cause notamment de ce pass-rush insuffisant qui a exposé les arrières).

La réception de 75 yards de Larry Fitzgerald en Divisional Round. Avec un bon gros raffut en prime. Une action de grande classe d’un joueur de grande classe, qui a toujours le chic pour surgir quand on a besoin de lui (cf. le TD de 64 yards à 2:37 de la fin lors de Super Bowl XL – même si ça n’a pas suffi).

 

Les besoins

 

Du côté de la défense, la priorité #1 est un pass-rusher bien sûr. Cornerback n’est pas exclu et il y a également la situation au poste de Safety avec les deux titulaires Free Agents, Johnson et Jefferson. Du côté offensif, la ligne continue d’être un chantier en construction et on n’a jamais assez de gros. Il va se poser la question du futur derrière Carson Palmer, parce que signer les Quarterbacks des autres cela va bien un moment, mais il faudrait enfin un projet interne.

 

Le futur

 

Domicile : Los Angeles, San Francisco, Seattle, New Orleans, Tampa Bay, New England, NY Jets, Washington.
Extérieur : Los Angeles, San Francisco, Seattle, Atlanta, Carolina, Buffalo, Miami, Minnesota.
Record cumulé en 2015 : 136-120 (0.531, 7e).

Un calendrier plutôt équilibré pour Arizona, qui alterne les matchs compliqués à domicile (AFC East) et à l’extérieur (NFC South).

Comments are closed.