Gameday : Divisional Round

gameday

Sommaire

 

Baltimore Ravens @ New England Patriots
Carolina Panthers @ Seattle Seahawks
Dallas Cowboys @ Green Bay Packers
Indianapolis Colts @ Denver Broncos

 

#6 Baltimore Ravens @ #1 New England Patriots

 

Auteur Kuro
Date et Heure Française Samedi 10 Janvier, 22h35
Lieu Foxboro Stadium
Titre Comme on se retrouve
Prévision Météo Dégagé, < 0°C

 

C’est un classique des playoffs AFC auquel nous allons assister : en effet, c’est la quatrième fois en six ans que les Ravens rencontrent les Patriots; et je dirais même plus, comme disent les Dupondt, c’est la quatrième fois que les Ravens se déplacent à Foxboro en playoffs – ils se sont affrontés en Wild Card en 2009 (victoire de Baltimore) puis en finale AFC en 2011 et 2012 (1-1). Il ne leur manquait que le Divisional Round, ce qui va donc intervenir cette année. Mais le plus intéressant, quand on se souvient des trois matchs, c’est qu’on a deux victoires larges de Baltimore (19 et 14 points) et une de New England de 3 points à cause sur un Field Goal raté par les Ravens… autant dire que ce match est loin d’être joué.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Joe+Flacco+Wild+Card+Playoffs+Baltimore+Ravens+DtnKXttlNs1l.jpgPour faire simple, on peut dire que l’attaque des Ravens dépendra beaucoup du poids et de la performance de Joe Flacco. S’il n’a pas besoin de faire grand-chose ou se trouve en mode « playoffs 2012 », Baltimore a une grande chance de l’emporter. Il est protégé par une très bonne unité où la signature de Jeremy Zuttah a été cruciale; Marshal Yanda et Kelechi Osemele forment une sinon la meilleure paire de Guards de la ligue, alors que 2e année Ricky Wagner est une révélation cette année. Le poste de Left Tackle reste un peu plus incertain avec un Eugene Monroe poursuivi par les blessures et un rookie Free Agent James Hurst légitimement trop juste. Cette OL a été une des forces de l’année également au sol, où Justin Forsett a fait un retour triomphant; encore une fois les Ravens compteront sur lui pour ne pas mettre tout le poids du match sur Flacco. D’autant plus que les Patriots ont une défense aérienne excellente, et malgré l’aide de Steve Smith Senior, Torrey Smith et tout une ribambelle de jeunes aux dents longues, il n’est pas dit que l’affrontement soit à l’avantage des visiteurs. Owen Daniels pourrait avoir un rôle important à jouer à son poste de Tight End.

En effet, les Patriots savent qu’ils vont devoir à tour prix arrêter Forsett en premier lieu. Pour cela ils vont devoir se reposer sur leur capacité à couvrir les receveurs en un-contre-un avec Darrelle Revis, Devin McCourty ou Brandon Browner s’il veut bien arrêter de prendre des flags, et le reste va devoir s’occuper du jeu au sol. Vince Wilfork va devoir jouer son rôle de pilier, avec la paire Jamie Collins et Dont’a Hightower ainsi que les Safeties McCourty et Patrick Chung juste derrière. La défense au sol n’a pas toujours été le point fort des Patriots cette année, mais elle doit absolument sortir le grand jeu sous peine de passer un long match. Cela forcera alors Baltimore à passer un peu plus par les airs, et là Chandler Jones a de quoi utiliser cette faille précitée au poste de Left Tackle, avec l’aide de Rob Ninkovich ou Collins pour mettre la pression sur Flacco.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+Buffalo+Bills+v+New+England+Patriots+31wXTOv94eZl.jpgDe l’autre côté, on a eu beau penser qu’il était cuit, Tom Brady est toujours là et bien là. Les problèmes de ligne offensive du début de saison semblent déjà moins importants, même si on peut toujours émettre un petit doute; quoiqu’il en soit, l’attaque des Patriots, si elle n’a pas le relief de celle de 2007 par exemple, sait avancer et scorer s’il le faut. Le rookie Centre Bryan Stork a été une des raisons de cette amélioration de l’OL où Sebastian Vollmer est le meilleur joueur. Elle a su notamment ouvrir des brèches pour les coureurs comme Shane Vereen, Jonas Gray ou le revenant LeGarrette Blount; le jeu sol sera comme toujours une composante importante de l’attaque des Patriots. Dans le jeu aérien, Rob Gronkowski attirera tous les regards, lui qui voudra bien figurer après avoir raté la dernière confrontation en playoffs en 2012-2013. Il pourra ainsi libérer des espaces pour Julian Edelman, Brandon LaFell ou Vereen à la réception, leur permettant d’avoir le champ libre.

Et c’est bien évidemment le danger numéro un que la défense des Ravens va devoir régler. Elle a déjà montré qu’elle pouvait stopper les Tight Ends adverses (demandez à Jimmy Graham), mais là on parle de Terminator, et si elle est excellente dans le front-7, l’arrière-garde est clairement la faiblesse de l’équipe depuis la blessure de Jimmy Smith. Alors certes, le safety Will Hill démontre de belles capacités, mais d’ici à dire qu’il pourra se charger du Gronk’ tout seul, il y a quand même un grand pas. Et le problème c’est que si les Ravens allouent plus de ressources contre le Tight End, ça risque d’ouvrir des brèches ailleurs, le genre que Brady (ou le jeu de course) ne ratera pas. Heureusement pour Baltimore, ils peuvent compter sur des pass-rushers de choix : Elvis Dumervil en tête, mais également Pernell McPhee ou « Buzzsaw » Terrell Suggs. Ils devront faire le travail pour empêcher le #12 de disséquer la défense et d’exposer les arrières plus friables. C.J. Mosley, lui, devra aider Brandon Williams et Haloti Ngata à stopper le jeu de course de New England pour exposer un peu plus Brady au pass-rush.

http://s3.amazonaws.com/media.wbur.org/wordpress/9/files/2012/01/0118_patriots.jpgLes Patriots sont la 9e attaque en zone rouge (52% de TDs), la défense des Ravens la 2e défense (42% de TDs), et ce sera probablement une des confrontations du match : si les Patriots se rapprochent suffisamment de la endzone, il est dans leur intérêt de scorer des TDs, sinon Baltimore restera dans la partie… mais cela reste toujours liée à une condition : que ce soit Flaccash (comme en playoffs 2012) qui se montre, et non Flaccnouille (par exemple contre Houston).

InfographieDivRound2014-RavensPatriots

 

#4 Carolina Panthers @ #1 Seattle Seahawks

 

Auteur Grizzly
Date et Heure Française Dimanche 11 Janvier, 02h40
Lieu CenturyLink Field
Titre Deux équipes similaires
Prévision Météo Couvert

 

Dans l’un des deux matchs de Divisional Round de NFC, les Seahawks de Seattle reçoivent les Carolina Panthers qui ont battu les Cardinals d’Arizona, 27-16, lors de la Wild Card. Les deux équipes ont des unités semblables avec un jeu au sol de bonne facture et une défense de fer. Et on ne peut que comparer les Panthers de cette saison aux Seahawks de la saison dernière qui ont gagné le SB.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Cam+Newton+Wild+Card+Playoffs+Arizona+Cardinals+BOs76eBiGUhl.jpgLes Panthers vont devoir se déplacer au CenturyLink Stadium qui impressionne de nombreux joueurs visiteurs. Et on peut dire que Cam Newton devra faire une bonne prestation face à cette défense des Seahawks revigorée. Le jeune QB s’est amélioré au cours de la saison et semble en confiance après son match rondement mené contre les Cardinals. Face à lui, le front-seven des Seahawks a Michael Bennett (7 sacks) et Bruce Irvin (6.5 sacks) en DE qui savent mettre la pression sur le QB adverse, surtout que la OL de Carolina est loin d’être rassurante. Au sol, depuis 6 matchs, le meilleur RB de la ligue est Jonathan Stewart qui a porté son attaque la semaine dernière au sol et le fera aussi cette semaine. Sauf qu’il y a un problème qui s’appelle Bobby Wagner et depuis qu’il est revenu de blessure, la défense a récupéré son niveau de la saison dernière : une grosse défense qui empêche l’attaque adverse de marquer plus de 10 points, ce qui n’est arrivé qu’une seule fois lors des 6 derniers matchs.

Dans les airs, Newton comptera sur le rookie Kelvin Benjamin, qui m’a l’air en baisse de régime depuis 3 semaines et le TE Greg Olsen, lui aussi moins ciblé qu’au début de la saison. Et si Jerricho Cotchery pouvait éviter de donner des ballons à la défense adverse, ça serait pas mal du tout. En face d’eux, la « Legion Of Boom » est de retour, menée par un Richard Sherman remonté depuis quelques temps avec Byron Maxwell dont on avait des doutes au début de saison, mais qui tient très bien son rang. Sans compter le duo de Safeties Earl Thomas et Kam Chancellor.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+St+Louis+Rams+v+Seattle+Seahawks+zHHVvG8H3qel.jpgDans l’autre confrontation, Russell Wilson démontre toujours qu’il est un excellent QB capable de lancer ou courir quand il le faut. Le front-seven des Cats aura fort à faire pour l’attraper, lui qui est capable de se débarrasser d’un défenseur d’un simple raffut ou avec une feinte magnifique. Charles Johnson (8.5 sacks) devra donc être dans les meilleures conditions pour plaquer le QB avec l’aide de Mario Addison (6.5 sacks), mais ils devront faire sans leur DT Star Lotulelei, blessé au pied. Cela risque de poser problème pour stopper Marshawn « The Beast » Lynch qui continue de détruire des défenseurs sur son passage. Il n’aura quand même pas la vie facile face à deux des meilleurs LBs du moment, à savoir, Luke Kuechly et Thomas Davis qui sont deux véritables tours de contrôle que ça soit au sol ou dans les airs.

Dans les airs, Doug Baldwin est l’arme numéro 1 de cette unité, mais Wilson peut aussi compter sur Jermaine Kearse, le TE Luke Willson et Paul Richardson. Néanmoins quand on compare le potentiel des receveurs contre la secondary des Cats qui n’est pas mauvaise avec Bené Bewikere, Josh Norman, Roman Harper ou Tre Boston, on peut penser que la tâche ne sera pas aussi facile par les airs.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Bobby+Wagner+San+Francisco+49ers+v+Seattle+ugvBAd1xIbol.jpgLe match dans le match intéressant est la confrontation entre le front-seven de Seattle et le running game de Carolina. Dans l’autre opposition, les Seahawks devraient profiter de la faiblesse de la secondary des Panthers, si le pass rush leur en laisse l’occasion. Les Seahawks sont favoris pour ce match, mais Carolina n’a pas dit son dernier mot et un bon match de Newton pourrait changer la donne.

InfographieDivRound2014-PanthersSeahawks

 

#3 Dallas Cowboys @ #2 Green Bay Packers

 

Auteur Giloo
Date et Heure Française Dimanche 11 Janvier, 19h05
Lieu Lambeau Field
Titre Le « Ice Bowl » et la toundra en moins
Prévision Météo Couvert, , < 0°C

 

Belle opposition entre deux des plus grosses attaques de la ligue qui va aussi faire revivre le « Ice Bowl », un match qui a marqué le football surtout que Dallas et Green Bay ne s’étaient plus rencontrés en Play Off depuis ce match en 1967 joué sous… -33°. Inutile de dire qu’il n’y avait pas de handwarmers ou de tenues en licra à l’époque…

http://puu.sh/eiXK1/a8dc764bcd.jpgHeureusement il ne fera pas si froid à Green Bay et tant mieux pour les Cowboys qui n’ont surement pas l’habitude de cette température polaire. Fini les Boys qui faisaient les choux gras et le bonheur des trolls et autres rigolos du net, place à de vrais bonhommes bien montés (à chevaux, biens sûr) qui font des ravages dans tous les saloons défensifs de la ligue. Le pistolero star et souvent moqué Tony Romo nous a fait l’une des plus belles saisons de sa carrière et mena très bien ses collègues avec une attaque de feu. Il a pu se reposer sur l’un des meilleurs receveurs de la NFL Dez Bryant qui a eu le « X » facile cette saison puisqu’il fut une menace constante et horrible pour les défenses adverses. Mais ce qui a permis à l’attaque de si bien jouer, c’est surtout la renaissance de le ligne offensive qui fut énorme cette saison même si elle a eu beaucoup de mal à jouer contre Detroit la semaine dernière. Du coup le jeu au sol en a aussi profité et une autre étoile est née, DeMarco Murray qui a vraiment crevé les écrans (ceux du AT&T Stadium doivent quand même coûter cher…); il a fait la meilleure saison pour tout coureur cette année dans la NFL puisqu’il a piétiné et écrasé toutes les défenses sur son chemin.

Là où ça tire un peu plus la tronche c’est en défense. Elle n’est pas horrible ni mauvaise mais pas non plus époustouflante. Elle fait partie de ces défenses qui fait son boulot tranquillement mais il faut tout de même souligner qu’elle fut décisive la semaine dernière avec ce sack/fumble recouvert par Demarcus Lawrence pour clore le match. En général, elle se débrouille assez bien contre la course notamment grâce en partie au retour inespéré de Rolando McClain mais lutte vraiment contre la passe surtout quand le pass-rush n’est pas au rendez-vous.

http://puu.sh/eiWFH/5924791bb1.jpgMais voilà en face, les locaux avec leur gros fromage jaune sur la tête peuvent parfois avoir l’air ridicule mais ne sont pas là pour rigoler. Tranquillement assis dans leur fauteuil pour regarder les Playoffs la semaine dernière grâce à leur belle saison, les Packers vont enfin pouvoir passer aux choses sérieuses et montrer qu’ils sont de sérieux prétendants au titre. Aaron Rodgers a toutes les cartes nécessaires pour faire passer quatre sales quart d’heures aux Boys… sauf pour ce mollet douloureux qui pourrait bien être un des acteurs principaux de la rencontre. Si jamais la blessure le laisse tranquille, les Boys auront déjà beaucoup de mal pour couvrir un joueur de la trempe de Jordy Nelson, alors en plus aligné à un autre plaie comme Randall Cobb… Surtout que les les Packers ne sont pas non plus démunis dans l’autre secteur offensif puisqu’ils ont aussi un assez bon jeu au sol : le tractopelle Eddie Lacy, une fois lancé, ne s’arrête pas à moins de s’y mettre a trois ou plus. Bref, les Packers savent que question attaque, ils ont également de quoi faire.

Et ce qui est drôle c’est que, tout comme les Cowboys, Green Bay est un peu moins actif en défense. Mais la comparaison s’arrête là puisque les Packers à l’inverse de Dallas se débrouille bien mieux contre la passe que contre la course. Il faut aussi dire que les deux Safetues Morgan Burnett et Ha-Ha Clinton-Dix ont eu pas mal de boulot et l’ont plutôt bien fait avec deux grosses saisons et beaucoup de plaquages. Mais ce qui fait la force des Packers c’est un bon pass-rush mené par Clay Matthews et le vétéran Julius Peppers qui ont étiré et torturé les Offensive Lines adverses sans répit cette saison.

http://puu.sh/eiWN3/fc2b43374a.jpgC’est sans dire que cette rencontre promet un beau florilège offensif et le duel parait intéressant. C’est la confrontation entre une équipe qui n’a pas perdu à domicile (Green Bay) et une équipe qui n’a pas perdu à l’extérieur (Dallas). On va pouvoir regarder si la défense des Cowboys s’en tire contre l’attaque assez explosive des Packers et l’inverse avec quelques questions sur l’OL des Boys qui va devoir prouver que cette belle saison n’a pas rimé à rien.

InfographieDivRound2014-CowboysPackers

 

#4 Indianapolis Colts @ #2 Denver Broncos

 

Auteur Onaam
Date et Heure Française Dimanche 11 Janvier, 22h40
Lieu Sports Authority Field at Mile High
Titre Le jour du sacre ?
Prévision Météo Couvert

 

Il parait certes prématuré de considérer qu’un match de Divisional Round puisse être le lieu d’un sacre, mais je pense franchement que cela peut être le cas ici. Nous avons en effet deux joueurs qui s’affrontent quasiment pour le titre… mais pas celui de vainqueur du Super Bowl bien évidemment. Andrew Luck est le QB actuel des Colts, son prédécesseur se nommait Peyton Manning et se retrouve en face de lui ce week-end. Ce dernier fut l’idole d’Indianapolis pendant tout le temps qu’il y a passé et reste encore porté aux nues là-bas. En fait les supporters n’avaient réellement qu’une seule chose à lui reprocher, pas son talent, pas ses statistiques, mais sa réussite en playoffs. On dit parfois que Manning est sans doute le meilleur QB de saison régulière que l’on ait pu voir mais qu’il n’est pas au niveau lors de la post-saison.

Luck et lui se sont déjà rencontrés, mais cette fois il s’agit justement des playoffs et il y a toute une dimension symbolique dans cet affrontement. Imaginez que Luck l’emporte, ne pourrait-on pas considérer dès lors que le plus jeune aura d’une certaine manière dépassé l’ancien ? Et que cette victoire traduirait un passage de flambeau entre les deux joueurs ? Certains pensent d’ailleurs que si les Broncos perdaient ce match il pourrait s’agir du dernier de la carrière de Manning. Mais si ce match possède une dimension symbolique dans la reconnaissance de Luck, il en est tout autant pour Manning qui justement a besoin d’un titre supplémentaire pour effacer définitivement tous les doutes sur ses capacités en playoffs. Alors, qui aura l’avantage ?

https://www.fanduel.com/insider/wp-content/uploads/andrew-luck-colts1.pngHonneur au prétendant, Luck, qui mène les Colts à la capture des chevaux sauvages. Mais il n’est pas tout seul et le talent du jeune QB s’exprime aussi au sein d’une attaque qui possède des joueurs comme T.Y Hilton et Coby Fleener qui ont pris en main le jeu aérien à la suite de la mise en retrait de Reggie Wayne trop soumis aux blessures. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’attaque des Colts passe essentiellement par les airs et elle est même la plus prolifique de la ligue avec quasiment 306 yards par match. Son adversaire du jour possède de nombreux atouts pour contrer cette attaque car avec un pass-rush solide mené par DeMarcus Ware (10 sacks) et Von Miller (14 sacks) combiné à une secondary efficace (18 interceptions) avec Aqib Talib (même si quelques doutes subsistent sur sa participation), Rahim Moore, Chris Harris (qui ne laisse qu’un passer rating de 31.7 au QB adverse) etc …, mettre la pression et faire déjouer le QB adverse est tout à fait dans leurs cordes.

Dès lors on peut s’attendre à ce que l’attaque alterne avec le jeu au sol pour s’offrir des solutions et c’est là que le problème peut surgir chez les Colts. Face à l’une des meilleures défense au sol avec moins de 80 yards encaissés par match, l’équipe doit œuvrer avec une attaque privée par choix de son « meilleur » coureur Trent Richardson et qui se repose désormais beaucoup sur le polyvalent Dan Herron (12 courses et 10 réceptions lors du match des Bengals, mais aussi hélas, 2 fumbles dont un pour perte); il alterne avec le rookie Zurlon Tipton. Les Colts risquent donc de souffrir dans le jeu au sol à moins d’une agréable surprise pour eux et l’attaque devrait reposer entièrement sur les épaules de Luck.

http://www.1iz.net/data/media/200/PI_nfl_peyton_manning_denve.jpgPassons au vieux lion qui ne veut pas mourir. Si les statistiques parlent encore pour lui, il est important de ne pas oublier que les deux derniers mois ont été parmi les pires de sa carrière. Celui qui avait jusque là le plus lancé dans la ligue (jusqu’à 57 tentatives en un match) semble désormais se limiter à des jeux plus classiques et sans doute trop lisibles (4 interceptions en Week #16 face aux Bengals). Véritable preuve d’une baisse de performance due à son avancée dans les âges ou simple coup de moins bien en relation avec celui de Wes Welker l’atout sécurité de ses cibles ? Il ne faut pas aussi oublier que le playmaker finisseur Julius Thomas a enchainé les indisponibilités pour blessures depuis la Week #12. Une attaque aérienne en peine ? C’est peut-être une aubaine pour la défense des Colts dont la force réside notamment dans l’absence de joueur aux statistiques écrasantes excepté D’Qwell Jackson, ses 140 plaquages, 4 sacks et 1 fumble.

En effet, si l’on regarde attentivement du côté du pass-rush, aucun buldozer ne se détache et au contraire le danger peut venir de nombreux endroits (Jerrell Freeman, Greg Toler, Bjoern Werner, LaRon Landry, Erik Walden, Cory Redding, Jonathan Newsome …). Cela sera-t-il suffisant face à une ligne qui n’a autorisé que 17 sacks sur son QB ? Mike Adams et Vontae Davis aimeraient bien que ce soit le cas pour profiter de la pression exercée pour briller à leur tour (Davis possède lui aussi l’un des plus bas Rating pour le QB opposé avec 39.8, un vrai danger pour un QB qui ne serait pas trop dans son assiette). Mais si l’attaque aérienne venait à être encore poussive, nous devrions retrouver C.J Anderson qui a profité de la fin de saison pour poster de belles statistiques (648 yards et 8 TDs en 6 matchs) et rappeler qu’il est aussi pétri de talent; et n’oublions pas Ronnie Hillman qui a profité du match contre Oakland pour revenir de belle manière. Les locaux ont donc un jeu au sol qui a les moyens de bousculer une défense des Colts dont ce n’est pas le point fort.

http://worldonline.media.clients.ellingtoncms.com/img/photos/2012/10/15/i.jpegSi l’on reste purement factuel, les Broncos possèdent ouvertement plus de talents dans leur effectif que les Colts et ont toutes les chances de l’emporter ce week-end. Pourtant, cette passe de moins bien chez Manning et ses cibles laisse le doute planer et si l’attaque des Colts semble mono maniaque elle a prouvé plusieurs fois qu’elle pouvait se le permettre. Luck aura sans doute sur lui la pression de faire gagner son équipe, mais Manning aura celle de ne pas la faire perdre. Cela parait peu, mais maintenant c’est tout ce que l’on peut demander dans cette série de matchs à couperets. Pour décrocher la bague il ne faut plus perdre. Est-ce que Manning, qui a l’équipe autour de lui pour cela, sera à la hauteur de l’enjeu même si il n’arrive pas à dominer par les airs ? (It’s not wanting to win that makes you a winner, it’s refusing to fail … c’est Peyton, maintenant )

InfographieDivRound2014-ColtsBroncos