Midseason Review 2013-2014 : Top 32 (1/4)

Salut les p’tits clous !

Bienvenue dans le Top 32 des reprises de la NFL après la 9e semaine de la saison musicale 2013 ! Ce Top 32 a une formule particulière qui veut qu’il n’y ait aucune entrée et aucune sortie… et pourtant ce n’est pas faute d’essayer, on n’arrête pas de nous parler d’un groupe qui se monterait à Los Angeles mais on n’en voit jamais la couleur !

Bref, sans plus attendre, on va voir ensemble le classement de la 32e à la première place, en y allant 8 par 8 sur les quatre prochains jours. On va connaître les tubes qui cartonnent et les fours qui donnent envie de se mettre à la clarinette plutôt que de les écouter !

Ah au fait, avant de commencer, une dernière chose : on a été obligés de refuser tous les crétins qui se croyaient intelligents à faire des reprises de Seven Nation Army des White Stripes. Un message : on en a ras le bol d’entendre ce truc à la con à tort et à travers – si vous ne savez pas quoi chanter, abstenez-vous, surtout que vous ne connaissez probablement pas le reste de la chanson bande de moutons.

Ceci étant dit, en avant la musique !

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T-31. STATUS SCHIANO : In Tampa Bay Now (But Not For Very Long)

Origine : Tampa Bay
Reprise : Status Quo / In The Army Now
Satisfaction : 00.0% (0 sur 8)

A coaching job in Florida Land, Uncle Greg does the worst he can
He’s in Tampa Bay now, oh-oo-oh but not for very long
Now you remember what the NFL Draft said, you really wish you had stay in bed
He’s in Tampa Bay now, oh-oo-oh but not for very long

On ne peut pas dire que les fans avaient particulièrement adoré l’arrivée de Greg Schiano en producteur du groupe, mais alors là pardon, c’est un four absolu. Déjà il est tellement arrogant qu’il a mis son propre nom dans celui du groupe (un mauvais signe), mais en plus il a savamment orchestré son putsch pour virer son leader Josh Freeman. OK il ne performait pas mieux que ça, mais disons que la méthode reste très suspecte. En plus tout un tas de rumeurs sur les conditions insalubres de la vie du groupe ont fait surface, et ça c’est jamais bon : le Sex, Drugs & Rock’n’Roll c’était bon dans les années 80s Greg, maintenant un groupe qui choppe un staphylocoque doré ça la fout mal !

Enfin bon, avec un producteur pareil, même les meilleurs musicos feraient de la daube. Le nouveau leader Mike Glennon va faire ce qu’il peut avec ce qu’il a, alors que les duettistes Gerald McCoy et Lavonte David continuent à essayer de patauger. Quant à la dernière recrue, le fameux bassiste Darrelle Revis, Schiano l’a foutu au triangle, et après il s’étonne qu’il ne joue pas aussi bien ! Des fois on se demande ce qu’il passe dans la tête de certains. Enfin bon, ça ne m’étonnerait pas que le combo change rapidement de producteur s’il ne veut pas disparaître avec pertes et fracas; le souci c’est que ça promet un gros déballage médiatique dans les média spécialisés le moment venu.

Prochaines dates : Miami (4-4), Atlanta (2-6), @Detroit (5-3), @Carolina (5-3), Buffalo (3-6), San Francisco (6-2), @St. Louis (3-6), @New Orleans (6-2).

Quelle date pour avoir enfin un succès auprès des fans ? Atlanta, Buffalo, Saint-Louis, New Orleans au repos ? Yikes.

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T-31. THE SHAHID KAHN EXPERIENCE : The Game Of L(osing)

Origine : Jacksonville
Reprise : Confetti’s / The Sound Of C
Satisfaction : 00.0% (0 sur 8)

This is the game of L(osing)
The game which creates a new abomination
This is a poor style of football

Ici au Top 32 on apprécie la sincérité et l’objectivité du Shahid Khan Experience : tout est dit dans le style de musique, le titre et les trois bouts de phrases qu’ils appellent des paroles. Ca n’est juste pas sérieux, donc pourquoi devrait-on en faire autant, je vous le demande ?

On se demande encore comment le groupe a pu obtenir un concert à Wembley avec ce genre de prestation assez abominable (ce n’est pas moi qui le dit, c’est dans les paroles !). Peut-être qu’un jour le producteur à moustache va se rendre compte que Blaine Gabbert est plus Andrew Ridgeley que George Michael (quand ils étaient dans Wham!), et qu’il faudrait aller voir ailleurs pour un bon chanteur. Regardez-moi ça, ils ont même réussi à déprimer leur bon vieux batteur, Maurice Jones-Drew. C’est dommage parce qu’avec les deux choristes Justin Blackmon & Cecil Shorts ça pourrait faire quelque chose de sympa… si y’avait un vrai chanteur.

En fait non oubliez ce que je viens de dire, y’a un des choristes qui s’est fait virer pour prise de produits illicites. Comme je disais juste avant, Sex Drug etc. Bon allez, passons à autre chose, c’est un peu déprimant. Ça va faire un moment que Jacksonville nous pond des titres assez navrants, ils vont finir par repartir de zéro ailleurs si ça continue.

Prochaines dates : @Tennessee (4-4), Arizona (4-4), @Houston (2-6), @Cleveland (4-5), Houston (2-6), Buffalo (3-6), Tennessee (4-4), @Indianapolis (6-2).

En fait on a l’impression que c’est plus une course à qui arrivera à 0% à la fin de la tournée avec Status Schiano. Notons que les dates semblent moins compliquées pour le combo de Jacksonville, mais comme ils sont encore moins bons… double yikes.

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30. PRINTERSON : (Season Going Down The) Purple Drain

Origine : Minneapolis, Minnesota
Reprise : Prince / Purple Rain
Satisfaction : 12.5% (1 sur 8)

I never meant 2 cause u any sorrow
I never meant 2 cause u any pain
I only wanted 2 one time see u laughing
But our season’s going down the purple drain

Et voilà notre première gaufre royale du Top : le groupe de Minneapolis. Alors c’est bien gentil de la part de Printerson de chanter qu’il ne voulait pas faire mal à ses fans, mais pour cela il aurait peut-être fallu arrêter de changer de chanteur aussi souvent que Prince a changé de nom ! Christian Ponder, Matt Cassell, Josh Freeman (hey le revoilà lui !)… ça devient difficile de rentrer dans les titres quand chacun a sa (mauvaise) façon de chanter. Surtout qu’au final, c’est loin d’être un succès.

Certes le groupe peut toujours compter sur les accords brutaux d’Adrian Peterson, mais comme le reste autour de lui joue vraiment moins bien (Jared Allen ou les choeurs de la Ligne Offensive en premier), forcément la cohésion s’en ressent. En plus le groupe possède un des plus mauvais quatuor d’arrières aux percussions, à qui il arrive de carrément s’endormir pendant les concerts (et de laisser passer des notes du coup). Donc oui, on dirait bien que la saison va droit dans la canalisation (pourpre). On entrevoit un talent prometteur avec Cordarrelle Patterson qui a le flair pour l’improvisation géniale, et l’absence de Harrison Smith se fait sentir, mais encore une fois ça ne sert à rien sans un vrai leader.

Prochaines dates : Washington (3-5), @Seattle (8-1), @Green Bay (5-3), Chicago (5-3), @Baltimore (3-5), Philadelphia (4-5), @Cincinnati (6-3), Detroit (5-3).

Est-ce que le groupe de Minneapolis va encore terminer dans le bottom #5 du top cette année ? C’est bien possible, parce qu’on a vu plus simple comme tournée.

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T-26. BENSIL ROETHLISBERGOLEDOURIS : RoboQB Theme

Origine : Pittsburgh
Reprise : Basil Poledouris / RoboCop Theme
Satisfaction : 28.6% (2 sur 7)

Part Man. Part Machine. All QB.

Il paraît que le groupe de Pittsburgh voulait nous faire une chanson à texte, mais leur chanteur a dû se faire remplacer les cordes vocales suite à un choc. Non ne me demandez pas comment c’est possible, je ne fais que vous rapporter les faits.

Malheureusement ce n’est que la continuité de ce qu’on a écouté l’année passée, et il semble bien que le groupe soit arrivé en fin de route et va sérieusement devoir changer quelques membres. Et si possible en prendre de meilleurs, parce que tenter de remplacer Mike Adams par Levi Brown, ce n’est pas l’idée la plus brillante qu’ont eu les producteurs (et en plus Brown s’est blessé et ne peut pas jouer). Antonio Brown et David DeCastro semblent être les meilleurs solos derrière le chanteur/guitariste/homme bionique Ben Roethlisberger, mais ça manque un peu de soutien autour.

Sinon chez les papys de la bande, le chevelu-comme-un-rockeur-des-années-80s Troy Polamalu commence à donner quelques signes de faiblesse, alors que William Gay et Lamarr Woodley restent fidèles à leur partition « on arrête les balles qui volent » ou « stoppez-moi ce coureur à la noix« ; néanmoins ils sont un peu les seuls à jouer à l’unisson. Et je ne parle même pas de « Sack The Quarterback« , parce que là y’a plus personne. Un jour il va vraiment falloir que Mike Tomlin pense à renouveler son groupe sinon ils vont bientôt aller jouer dans les clubs du 3e âge; il devrait prendre exemple sur celui de Cincinnati par exemple.

Prochaines dates : Buffalo (3-6), Detroit (5-3), @Cleveland (4-5), @Baltimore (3-5), Miami (4-4), Cincinnati (6-3), @Green Bay (5-3), Cleveland (4-5).

Le combo de Pittsburgh est à l’orée d’un changement nécessaire et, espérons-le pour lui, bénéfique. Le reste de la tournée est loin d’être évident.

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T-26. RICK MANNINGLEY : Always Gonna Give You Up (To The Defense)

Origine : New York
Reprise : Rick Astley / Never Gonna Give You Up
Satisfaction : 25.0% (2 sur 8)

We’re no strangers to picks
You know interceptions so do I
Four turnover game’s what I’m thinking of
You wouldn’t get this from any other QB
Always gonna give you up (ball)
Always gonna let you down
Always gonna give you to the other team

Hey, au moins voyez le bon côté des choses : vous SAVEZ que ça va être un Rickroll !

On est habitué à voir Rick Manningley nous faire un gros bide à chaque sortie d’album, mais en général ça finit toujours par rentrer dans les têtes des gens à un moment ou à un autre. Ils nous ont déjà fait le coup en 2007 et 2011 : gros flan, et puis ça prend feu, et PAF Disque de Lombardine. Néanmoins on les avait rarement vu nous pondre un cageot de cette taille, et ce n’est que récemment que les gens se sont mis à écouter. C’était à croire que les CDs étaient interceptés avant d’arriver chez les disquaires.

Oui je sais, le jeu de mots était facile, vu que c’est le sujet de la chanson : les interceptions. Il faut dire que le chanteur Eli Manning est un spécialiste : une fois sur scène une fan lui a demandé son T-shirt, il lui a lancé, et c’est le batteur qui l’a reçu dans la tête (il n’était pas content). Il n’y avait pas grand-chose à sauver au début, mis à part ces petits passages salsa avec le spécialiste Victor Cruz. Mais récemment le groupe semble revenir à ses bonnes vieilles habitudes, notamment la chorale de la Défense qui retrouve une harmonie dans les notes. Il faut dire que son leader Jason Pierre-Paul devait avoir une extinction de voix ou je ne sais pas quoi, et le groupe a également dû débaucher le très bon Jon Beason chez un autre pour combler les trous. Et maintenant l’ensemble n’est pas trop mal.

En plus les groupes de NFCEast Records étant tous très moyens, ils ont encore des chances d’être le groupe #1 du label. C’est qu’ils en sont capables vous savez.

Prochaines dates : Oakland (3-5), Green Bay (5-3), Dallas (5-4), @Washington (3-5), @San Diego (4-4), Seattle (8-1), @Detroit (5-3), Washington (3-5).

Ca ne va quand même pas être une partie de plaisir. Les dates dans les autres villes du label vont être primordiales, comme chaque année.

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T-26. DEFENDER GOES TO THE HOUSE : Relax (Don’t Throw It)

Origine : Houston
Reprise : Frankie Goes To Hollywood / Relax (Don’t Do It)
Satisfaction : 25.0% (2 sur 8)

But don’t shoot it in the wrong direction
Don’t say it was your intention-ooh yeah
Leave your dreams, follow the schemes
Got to not hit him
Don’t hit him, don’t hit the DB with those weak throws
Relax don’t throw it
When you want to pass to Andre
Relax don’t throw it
When you want to pass

Mais qu’est-ce qu’il peut bien se passer pour prendre un gadin pareil ? Pour en savoir plus j’ai écouté l’album complet, et je pense avoir trouvé : le groupe ronronne. C’est toujours la même chose avec eux, ça manque d’inventivité, et il y a un dangereux mix entre les membres vétérans qui stagnent (voire régressent), et les petits nouveaux qui n’apportent pas tous du sang frais (à l’exception de DeAndre Hopkins).

Alors je comprends que quelque part le groupe ait eu besoin de parler à sa mascotte, Matt Schaub, pour lui faire passer le message d’arrêter de filer des cadeaux aux autres, mais ils devraient aussi un peu se regarder dans une glace : le single « Dédé & Dédédé » est certes très entraînant, mais le reste… Il faut déjà dire que le duo Arian Foster/Ben Tate a du mal à rester en bonne santé. Ensuite, « Defense dans la Redzone » est d’une faiblesse affligeante, ce qui est surprenant avec des musiciens comme les excellents J.J. Watt ou Brian Cushing. D’ailleurs je viens de voir que Cushing va encore rater la moitié des concerts du groupe cette année, ça n’est pas de chance. On a également « Equipes Pas Spéciales« , un navet assez horrible qui donne plutôt envie de s’ouvrir l’oreille avec un tournevis.

Bref c’était un groupe qui a eu du talent pendant quelques années, mais là il y a quand même pas mal de pièces à changer pour insuffler du sang neuf dans les compositions. Il paraît qu’ils ont engagé un petit nouveau, Case « Mad Bomber » Keenum qui est encore plus taré qu’on le pense. Peut-être va-t-il aider à amorcer ce changement.

Prochaines dates : @Arizona (4-4), Oakland (3-5), Jacksonville (0-8), New England (7-2), @Jacksonville (0-8), @Indianapolis (6-2), Denver (7-1), @Tennessee (4-4).

Ouais alors on va passer pour le reste de l’année je crois hein. OK il y a toujours Jacksonville dans le label, mais New England ? Indianapolis ? Denver ???

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T-26. JEAN-PIERRE DIMITROFF : Disparue (La Belle Equipe D’Atlanta)

Origine : Atlanta
Reprise : Jean-Pierre Mader / Disparue
Satisfaction : 25.0% (2 sur 8)

Je t’ai cherché dans le Dome, dans les travées
Même Arhtur Blank n’a pas su me renseigner
Des fans t’ont vue partir avec deux hommes
Qui t’ont poussés sans rien dire dans une Ford Falcons
Disparue, tu as disparue
Je ne t’ai jamais revue (gagner)

Notre premier tube français du Top 32 ! Et quelle gamelle surtout ! Le groupe de Jean-Pierre Dimitroff s’est ramassé de manière assez phénoménale. Ils étaient le meilleur groupe de NFC Prod ! LE MEILLEUR ! Et maintenant ils sont dans les bas-fonds, à peine plus capable de vendre un disque que le dernier vainqueur de la Star Ac’.

Alors quid ? Pourtant, les musicos sont pour la plupart les mêmes non ? Oui et non : on va dire que ceux qui étaient déjà présents ne jouent plus aussi bien, certains musiciens clés ont eu quelques problèmes, et surtout les additions n’ont quasiment aucune influence. En même temps, quand on remplace un batteur papy croulant (Michael Turner) par un autre batteur papy croulant (Steven Jackson), il ne faut pas lui demander de se mettre à jouer du heavy metal, surtout mal accompagné par les gratteux asthmatiques de la Ligne Offensive. Le leader Matt Ryan fait ce qu’il peut sans les appuis de ses lieutenants Julio Jones et Roddy White, mais le gars ne peut pas jouer de 8 instruments en même temps, ce n’est pas un homme orchestre !

Et puis alors, l’autre moitié du groupe, ce n’est vraiment plus ça du tout. Le frappeur fou Osi Umenyiora est un des rares nouveaux qui fait son job mais dans l’ensemble, ce n’est pas un ensemble harmonieux, ça ressemble plus à un tas de casseroles qui dévale un escalier. J’ai lu une statistique qui résume bien : cette moitié du groupe a raté 10 suites de 40 notes ou plus depuis Septembre (je vous traduis ça en langage musical, car eux utilisent un langage codé qui dit « 10 actions de 40 yards ou plus »… bizarre non ?).

Bref c’est tout bonnement impossible de faire un tube apprécié des gens dans des conditions pareilles. On dirait bien que le groupe est en fin de cycle et qu’il va lui falloir faire le ménage pour repartir de plus belle.

Prochaines dates : Seattle (8-1), @Tampa Bay (0-8), New Orleans (6-2), @Buffalo (3-6), @Green Bay (5-3), Washington (3-5), @San Francisco (6-2), Carolina (5-3).

Une fin de tournée compliquée pour le groupe d’Atlanta qui va avoir du mal ne serait-ce qu’à atteindre un taux de satisfaction de 50%.

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T-24. THE RAGING MOUSTACHES : Mr. Fisher

Origine : Saint-Louis
Reprise : Nirvana / Mr. Moustache
Satisfaction : 33.3% (3 sur 9)

Fill me in on your new tactic
Wake them up with your work ethic
Help me trust in your Bradford
Yes I like Rams – I am not proud
Show me how you question the offense
Lead the way to our defense
Take my team and give it winning
As I like Rams – I am not proud

Si on devait classer par nom de groupe, The Raging Moustaches serait #1 indétrônable jusqu’à la fin des temps. Mais au Top on ne classe pas par nom de groupe, ce qui fait que le combo de Saint-Louis est à une place plutôt décevante. Après une année 2012 encourageante, on se retrouve un peu entre deux eaux, entre les espoirs déçus et les confirmations absentes, dont un leader qui va rater le reste de l’année.

En effet cela devait être l’année de la consécration pour Sam Bradford, qui a toujours été excusé d’avoir peu de talent musical autour de lui, mais finalement il n’a pas totalement convaincu et en plus maintenant il est out. C’est Kellen Clemens qui reprend le micro, et il est probable que ça ne suffise pas. Côté confirmation, seuls les deux Long (Chris et Jake) et Robert Quinn sont présents comme toujours. Côté bonne surprise, les jeunots Zac Stacy et Michael Brockers font de bien belles compositions.

Mais ça se gâte quand on passe aux mauvaises surprises : où sont passés les accords destructeurs de l’année dernière ? Cortland Finnegan, Janoris Jenkins, JoLonn Dunbar, Daryl Richardson, autant d’artistes prometteurs qui ne sont pas à la hauteur; la perte de Quintin Mikell fait peut-être plus de mal que prévu. Et ne parlons pas de Tavon Austin, qu’on nous a présenté comme le nouveau Jimi Hendrix et qui sonne plus comme Framboisier des Musclés. Bref le groupe semble avoir stagné à certains endroits, voire pire, régressé dans d’autres.

C’mon Mr Fisher.

Prochaines dates : @Indianapolis (6-2), BYE, Chicago (5-3), @San Francisco (6-2), @Arizona (4-4), New Orleans (6-2), Tampa Bay (0-8), @Seattle (8-1).

Euh ok. The Raging Moustaches pourraient bien finir dans le bottom #5 avec ces dates de fou furieux.