Superbowl XLVII Gameday Series : J-5 ~ Historique des 49ers au SB

Un Grand Merci à Franck pour ce superbe travail

Superbowl XLVII Gameday Series : J-5 ~ L’histoire des 49ers au SB

Les 49ers sont de retour au Superbowl après 18 ans d’absence. L’une des franchises les plus victorieuses de l’histoire (5 victoires au Superbowl) revient sur le devant de la scène. La période 1995 – 2010  n’a pas été, c’est un euphémisme, à la hauteur de celle allant de 1981-1995. Durant ces 14 années, les 49ers sont allés en playoffs 13 fois parvenant à atteindre par 5 fois le Superbowl. Retour sur ces glorieuses années.

Participer aux playoffs qui suivirent la saison 1981 était déjà en soi un événement pour la franchise du nord de la Californie. En effet, en 37 ans d’existence, les chercheurs d’or (origine du nom de la franchise pour illustrer la ruée vers l’or de 1847 qu’a connu la région à cette époque) n’avaient trouvé les pépites des playoffs qu’à 5 reprises.

Mais un troisième choix de draft anodin en 1979 allait tout changer. En sélectionnant le QB de Notre Dame, Joe Montana, les 49ers ne pensaient pas avoir trouvé un franchise QB. Il fut d’ailleurs le remplaçant de Steve Deberg les deux premières saisons. Titulaire à l’entame de la saison 1981, il mène son équipe à un bilan de 13-3 en maîtrisant à merveille le cahier de jeu de Bill Walsh (Head Coach) qui inventa ce qui fut appelé la West Coast offense.  Coté défense, la draft de 1981 allait amener dans l’équipe des pièces importantes d’une défense qui sera redoutable : le CB/S Ronnie Lott (1er tour, 8ème choix) et le CB Eric Wright (2ème tour, 40ème choix). Les deux rookies signeront respectivement 7 et 3 interceptions lors de la saison régulière et Lott en ajoutera une lors du divisional game.

Vainqueurs de la NFC West, les 49ers se sont débarrassés des Giants lors du divisional game et des Cowboys lors de la finale de Conférence. Ce dernier match est resté dans les mémoires. En effet menés de 6 points en fin de match, Joe Montana trouva le WR Dwight Clark pour un TD de six yards. Cette action a été baptisée « The catch ». Ce que l’histoire retient moins c’est que Joe Montana s’était fait intercepté, avant cela, trois fois dans ce match. La légende du comeback kid « Joe Cool » commencait à s’écrire.

http://www.youtube.com/watch?v=u70qV-6QRuQ

Cette victoire leur permet de participer à leur premier Superbowl. Leurs adversaires, les Cincinnati Bengals, dotés d’un attaque surpuissante.


San Francisco 49ers VS Cincinnati Bengals
24 janvier 1982
Pontiac Silverdome
Pontiac, Michigan

Pas impressionné de jouer leur premier finale, les 49ers dominent la première mi-temps en exécutant un plan de match parfait et qui montrera la force de la West Coast offense. Montana scora un premier touchdown de 1 yard après un drive de 11 jeux et 68 yards en premier quart-temps. Il trouva ensuite son FB Earl Cooper pour le second touchdown (passe de 11 yards) après un drive de 92 yards et 12 jeux. Le kicker Ray Wersching ajouta deux fields goals lors de la première mi-temps pour une avance inédite de 20 points à la mi-temps.

Mais l’attaque des Bengals ne pouvait rester muette longtemps. Le QB Ken Anderson trouva la end zone aprés une course de 5 yards. Un peu plus tard dans le troisième quart-temps, les Bengals étaient à nouveau aux portes de la end zone. Et la défense des 49ers signèrent un goal line stand qui changea le momentum. Le surpuissant FB Pete Johnson (115 kilos) fut stoppé sur les première et deuxième tentatives. Sur la troisième tentative, Ken Anderson trouva son RB Charles Alexander sur sa droite à un yard de la ligne. Mais une fois le ballon capté, le pauvre Alexander fut pulvérisé par le LB Dan Bunz. Sur la dernière tentative, Dan Bunz et le LB Jack Reynolds stoppèrent à nouveau Pete Johnson. Goal line stand. Moment improbable sur la 1ère tentative, les 49ers jouèrent à 10. Le LB Keena Turner oubliant de rentrer sur le terrain.

http://www.youtube.com/watch?v=jBJeDqRIhrA

Ken Anderson trouva son TE Dan Ross pour un touchdown de 4 yards au début du 4ème quart-temps pour ramener le score à 20-14. Mais le danger était passé, deux nouveaux fields goal de  Ray Wersching ont mis les 49ers hors de danger. Le touchdown en toute fin de match sur réception de Dan Ross (3 yards) était bien trop tardif.

Les 49ers remportent leur premier titre 26-14.

La défense est à mettre à l’honneur même si Joe Montana est élu MVP du match, malgré des statistiques d’une autre époque (14/22, 157 yards, 1 TD). Le TE des Bengals Dan Ross (11 réceptions, record codétenu avec Jerry Rice et Deion Branch, 102 yards et 2 TD) et même le QB Ken Anderson (300 yards, 2 TD mais 2 INT) ont été plus productifs statistiquement.

Les meilleurs moments du match : http://www.youtube.com/watch?v=0nnPsoTYsNk ; http://www.youtube.com/watch?v=WMz9-dtngnU

Ils n’attendront pas longtemps pour rejouer le big game. Après une saison 1982 ratée, tronquée par un mouvement de grève, les 49 ers retrouvent les playoffs en 1983 (défaite en finale de conférence contre les Redskins) et après une saison à 15 victoires (une première dans l’histoire de la NFL) et une seule défaite survolent les playoffs de 1984 (victoires contre les Giants et les Bears). Ce parcours leur permet d’affronter en finale les Miami Dolphins d’un certain Dan Marino.

21 janvier 1985
Standford Stadium
Palo Alto, Californie

Le QB des Dolphins  sortait d’une saison totalement incroyable. Dans sa deuxième saison professionnel, il lança pour pour 5 084 yards et 48 TD. Ces records ne seront battus que bien des années plus tard par Drew Brees (5 476 en 2011) et Peyton Manning (49 en 2004). Ses deux receveurs Mark « super » Duper et Mark Clayton ont martyrisé les backfields tout la saison. Pour les 49ers, le but était de contrôler le ballon pour éviter que Dan The man profite de la fatigue de la défense. Le Système West Coast des 49ers était déjà particulièrement efficace avec Joe Montana aux manettes mais si vous y ajouté un RB nommé Roger Craig (drafté en 1983 au second tour), ca se complique pour les défenses. Roger Craig était un coureur doté d’excellentes mains avec un style de course inimitable, façon coureur de haies, montant très haut ses genoux et assez rapide.

Les Dolphins feront illusion lors du premier quart temps en menant 10-7 puis le Gold rush scora 21 points d’affilée  pour mener 28-10 (3 TD de Craig (réception de 8 yards et course de 2 yards)  et Montana sur une  course de 6 yards. La défense de 49ers domina les débats et Marino subit deux interceptions dans le match.  Un nouveau touchdown, en fin de troisième quart temps, sur réception de 16 yards de Roger Craig conclut le score à 38-16. Les 49 ers conservèrent le ballon plus de 37 minutes gagnant 537 yards en attaque (record pour l’époque) . La West Coast offense c’est  le ball control qui gagne des yards,  beaucoup de yards.

Bien que Craig planta 3 TD dans le match et gagna 58 yards en 15 courses et 77 yards sur  7 réceptions, il ne fut pas élu MVP.

Joe Montana, très mobile dans le match 59 yards en 5 course, compléta 24 passes sur 35, lança pour 331 yards (record de l’époque) et 3 TD et fut à nouveau élu MVP, rejoignant ainsi Bart Starr (QB des Packers des sixties) et Terry Bradshaw (QB des Steelers des seventies).

Les meilleurs moments du match : http://www.youtube.com/watch?v=nYqx7wRN_98

Petite anecdote : Teri Hatcher était cheerladeers des niners lors de ce match et on peut la mater … heu voir sur plusieurs gros plans.

Les trois années suivantes seront marquées par des éliminations lors du premier match de playoffs mais auront permis d’apporter les touches finales de l’un des plus belles équipes offensives Les drafts 1985 et 1986 permirent respectivement au WR  Jerry Rice (1er tour, 16ème  choix) et au FB Tom Rathman (3ème tour, 56ème choix) de rejoindre les 49ers. Le TE Brent Jones et le KR/WR John Taylor également drafté en 1986 composeront la base de cette attaque si parfaitement rodée.

En 1988, une fin de saison en boulet de canon (4 victoire sur les 5 deniers matchs) permet aux 49ers d’être à nouveau champion de la NFC West. Ils ne feront qu’une bouchée de Vikings (prenant ainsi leur revanche sur la défaite concédée au même stade de la compétition l’année précédente) et surtout iront humiliés, par un froid sibérien, les Bears à Soldier Field (28-3). Cette victoire leur permet de retrouver les Cincinnati Bengals, sept ans après leur premier affrontement.


22 janvier 1989
Joe Robbie Stadium
Miami, Florida

Les Cincinnati Bengals ont survolé la conférence AFC (12 victoires pour 4 défaites), menés par un solide QB, Boomer Esasion et un duo de coureurs très complémentaires entre le vétéran et rapide James Brooks et le rookie et robuste Ickey Woods. Ce dernier restera longtemps connu pour son ickey shuffle, pas de danse un peu ridicule, qu’il exécutait après chaque TD inscrit.


http://www.youtube.com/watch?v=8f-m-Fmd1lY

Et le match que nous offrirent ces deux équipes demeurent un des superbowl les plus intenses jamais joués et figure pour beaucoup (dont je suis) toujours parmi le top 3 des finales à ce jour.

La première mi-temps fut dominée par les défenses avec seulement 6 points inscrits et un score de 3-3, malgré les efforts de Jerry Rice qui multipliait les réceptions d’anthologie. Et ça cognait sur chaque action, Ronnie Lott ayant décidé de tatouer avec force son numéro 42 sur chaque tigre du Bengale qui avait l’audace de franchir plus de 5 yards au delà de la ligne de scrimmage. Les 49ers ratèrent plusieurs occasions de prendre le large notamment sur un field goal manqué de 19 yards de Mike Cofer et sur un fumble de Craig, provoqué par le S David Fulcher, un monstre de puissance. Cette perte de balle intervenait après un jeu fantastique de John Taylor. Lors du punt des Bengals, Taylor évalua mal la trajectoire du ballon  qui partit 15 yards derrière lui. Avec une apparente lenteur, il ramassa le ballon, échappa à un premier placage, traversa le terrain vers sa droite et fut,  à un block raté prés, pas loin du « home run ».

A la fin du troisième quart temps, et à nouveau un field goal inscrit pour chaque équipe, le match allait devenir légendaire. Après l’égalisation à 6 partout par la botte de Mike Cofer (32 yards), Stanford Jennings retourna, plein centre grâce à un excellent « Arrow block team » ( les bloqueurs devant lui forment une pointe de flèche et le coureur passe au milieu) le coup de pied d’engagement sur 93 yards et un touchdown qui, dans un  match aussi serré, un avantage bien plus important psychologiquement que les 7 points qui en résultèrent. Le femme de Jennings avait accouché la veille et il en avait rêvé de ce retour de kick pour célébrer publiquement la naissance de sa fille.

Dominateurs en attaque mais peu efficaces, les 49ers se retrouvent mener à l’entrée du 4ème quart 13-6.

Joe Montana savait que son équipe devait revenir tout de suite au score pour éviter de gamberger, et quand vous êtes surnommé Joe Cool, c’est dans ces moments là où vous êtes meilleur. En deux passes, pour Rice et Craig, il place les 49ers dans la red zone. Les grands joueurs et les grandes équipes sont souvent accompagnés de cette dose de réussite, de ce petit coup de chance qui leur permet de réaliser les plus grands exploits. Ainsi, alors que Montana tenta une passe vers Taylor dans la end zone, une de ses très rares mauvaises décisions, le CB Lewis Billups rata une interception toute faite. Sanction immédiate sur le jeu suivant avec une petite passe lobée sure la gauche pour Rice qui plongea vers l’en but et le petit pylône orange. Touchdown et nouvelle égalité.

Le jeu des Bengals depuis le retour des vestiaires consistait à conserver le ballon le plus longtemps possible, le drive qui avait permis d’inscrire le field goal en 3ème quart temps avait consommé plus de 9 minutes. Mais il ne purent reproduire ce plan, immédiatement après le TD des niners,  rendant le ballon rapidement aux californiens. Après une frayeur en retour de punt (fumble de Taylor mais recouvert par Pollard) et une réception de grande classe de Rice pour 44 yards, Mike Cofer rata un nouveau FG de 49 yards. Pas un bon soir pour le kicker de niners qui était le point faible de cette attaque.

Les Bengals avancèrent ensuite suffisamment, pendant prés de 5 minutes, pour de permettre à leur kicker Jim Breech, de 40 yards, de leur redonner un court avantage.

Les 49ers, menés 16-13, prirent possession du ballon sur leur 8 yards avec 3 minutes 10 à jouer.

Coté Bengals certains commencèrent à y croire. Le Head Coach, Sam Wyche était déjà visiblement ému d’être en position de battre son mentor Bill Walsh. A l’un de ses coéquipiers qui lui disait «  man, on va gagner », Chris Collinsworth, le WR vétéran déjà présent lors du Superbowl XVI, répondit ; «  Est ce que tu as bien regardé qui est leur Quaterback ? »

Le futur analyste d’ESPN démontrait déjà qu’il avait une connaissance parfaite du jeu. Montana, toujours aussi cool, réussit un drive d’anthologie avec ce fameux rythme West coast. Confronté à une deuxième et 20 à mi terrain, il trouva Rice pour 13 yards qui en ajouté 14 yards en évitant trois défenseurs. Et si Taylor n’avait pas raté son block, il est probable que la course de Rice finissait dans l’enbut.

Alors qu’il restait 39 secondes, sur les 10 yards, Montana, après avoir regardé Rice qui faisait l’objet d’une double couverture trouva Taylor en fond de End Zone . TD niners.

Lors de ce drive qu,i si on prend en compte les 10 yards de pénalité, a couvert 102 yards, Montana compléta 8 passes sur 9 pour 97 yards et un touchdown. Cette séquence s’empara du titre de « The Drive»  qui était auparavant détenu par John Elway qui avait orchestré, quelques années avant, un retour similaire contre les Browns.

Les 49ers l’emportèrent 21-16 et grâce à ce match haletant, terrible et dramatique le superbowl redorait son blason pour devenir le plus grand évènement sportif outre atlantique. Ce que fera dire au Centre rouge et or Randy Cros « et vous savez quoi …après 23 ans, le superbowl est enfin super. « »

Malgré des statistiques « manning-esque », Joe Montana 23/36, 357 yard , 2 TD ne fut pas élu MVP. Ce titre revint à Jerry Rice auteur d’un match dantesque : 11 réceptions (co record du Superbowl) , 215 yards ( record du SB toujours aujourd’hui) et 1 TD.

Ce match marqua également la fin de carrière de Bill Walsh qui laissa la main à son coordonnateur défensif George Seifert.

Les meilleurs moments du match (Je vous le conseille) : http://www.youtube.com/watch?v=lUoYmMRaxBo

Les 49ers, attaquèrent la saison 1989 sur le même rythme, trouvant le moyen de renforcer leur défense avec les arrivées des vétérans LB Matt Millen et NT Jim Burt et la montée en puissance du terrible LB Charles Haley. Ils dominèrent la saison régulière avec 14 victoires et 2 défaites (avec quelques victoires en 4ème quart temps totalement bluffantes comme en week 3 où Montana et compères marquèrent 28 points (4TD de Montana) contre les Eagles. Ils survolèrent les playoffs en écrasant les Vikings, pourtant meilleure défense cette année, 41-13 et en ridiculisant les Rams 30-3 lors de la finale de conférence. Le QB des Rams Jim Everett passa un tel après midi de chien qu’en fin de match il se coucha au sol tout seul (le premier défenseur était au moins à 3 yards) lors d’une action baptisée le « phantom sack » (cous pouvez voir cette action dans la video America’s Game à 31: 10). La carrière du brave Jim en fut marquée éternellement dans une ligue où le toughness est une qualité avec laquelle on ne plaisante pas et qui caractérise les grands QB.

Personne ne fut donc surpris de retrouver les 49ers à nouveau en finale contre les Denvers Broncos. Cette équipe des Broncos, drivés par un fougueux John Elway, étaient l’équipe des années 80 mais de l’AFC. En effet, ils jouaient leur 3ème finale en 4 ans et allait essayer d’éviter leur 4ème défaite en superbowl (une première défaite étaint intervenue en 1978 contre les Cowboys.


28 janvier 1990
Louisiana Superdome
New Orleans, Louisiane

Malheureusement pour les spectateurs, tout les superbowls ne se ressemblent pas. Et autant le précédent s’était joué d’un rien dans une atmosphère irrespirable, autant vclui-ci fut marqué du sceau de la domination totale du Gold Rush. Dès le premier drive, Montana trouva Rice pour un TD de 20 yards. Les Broncos firent illusion lors du drive suivant notamment par l’intermédiaire de quelques belles courses du rookie Bobby Humphrey en ramenant le score à 7-3. La suite, une boucherie, 3 nouveau TD avant la mi-temps puis deux au retour des vestiaires tuèrent tout suspense. Tous les joueurs clé de l’attaque des niners y allèrent de leur TD. Rice 3 TD, Rathman 2 TD, Taylor, Craig et Jones 1 TD chacun.

Le score fleuve et record de 55-10 reste la plus grosse fessée infligée en finale. Auteur d’un match énorme en 3 quart-temps, Montana (22/29 , 297 yards, 5 TD) fut élu MVP du match malgré les 3 TD de Rice. La démonstration était telle, l’écart si énorme entre la meilleure équipe NFC et celle de l’AFC que Craig, tout en célébrant la victoire à venir commença a indiquer que les 49ers avaient encore faim. « Three-peat ». Trois de suite. L’ensemble de l’équipe reprit cette antienne.

Et cette équipe, certainement la plus forte jamais vu dans l’histoire de la NFL, fut à quelques minutes de tenter de réaliser cet authentique exploit. A nouveau dominateur lors de la saison 1990, ils accueillirent les Giants lors de la finale de Conférence. Mais dans un match hargneux et tendu, Craig perdit un ballon crucial en fin de match et les Giants mirent fin au rêve de three-peat. Décidément ces Giants sont des dreamkiller (demandez aux packers et aux patriots). Ce match fut aussi le début de la fin pour Montana, gravement blessé au dos par Jim Léonard. Il ne rejoua qu’un seul match deux ans plus tard pour Frisco avant d’achever sa carrière aux Chiefs. Mais le relais avait été pris avec un certain succès par Steve Young, bien plus qu’un remplaçant.

America’s Game 49ers 1989 (A ne pas rater, la plus belle équipe de tous les temps): http://www.youtube.com/watch?v=3f9y8Nc77Jc

Pendant trois ans, le 49ers gagnèrent à nouveau plus de 10 match par saison mais ratèrent les playoffs en 1991. Si la défense fut guidée par des nouvelles stars (CB Deion Sanders, LB Ken Norton Jr, DL Dana Stubbefield), les Rice, Taylor et Jones étaient toujours présenst. Mais par deux fois, ils durent baisser pavillon face aux Cowboys en finales de conférence  1992 et 1993. Bien que menés par un Steve Young, meilleur QB de la ligue pendant ces années, de nombreux observateurs doutaient de sa capacité à gagner une bague de champions. L’attaque manquait d’équilibre par une absence criante d’un RB doté de bonnes mains, si important pour une West Coast Offense. Drafté en 1991, l’ancien Irish de Notre Dame Ricky Watters allait développer cette capacité et permettre aux niners de dominer la ligue en 1994. Ils changèrent également de tenue, perdant au passage le côté élégant et glamour que véhiculait l’ancien uniforme.

Après une saison à 13 victoires et 3 défaites, Steve Young et Ricky Watters ne firent qu’une bouchée de Bears (44-15) et se débarrassèrent enfin des Cowboys en finale de conférence (38-28). Steve Young allait enfin jouait un Superbowl contre le champion AFC, les San Diego Chargers dont le style de jeu était marqué par le puissance tant en attaque avec le RB Natrone Means qu’en défense avec le LB Junior Seau.


29 janvier 1995
Joe Robbie Stadium
Miami, Floride

Les 49ers étaient largement favoris pour ce match et il n’y eut pas de surprise. Après 1:24 de jeu et un touchdown de 44 yards de Young pour Rice, ils prirent les devants et ne furent jamais rejoints. Au contraire, le match tourna à nouveau en une démonstration offensive (7 TD, 28 firsts down et 455 yards de total offense) des califormiens qui menaient 21-0 à la fin du 1er quart-temps. Young qui avait à cœur de jouer un match plus que parfait entra directement dans l’histoire en lançant 6 TD (record toujours valable) 24/36 et 325 yards et reçut le trophée MVP. Rice, avec 10 réceptions, 149 yards et 3TD réalisa à nouveau un match de folie.

Le score final 49-26 pour les 49ers.

La fin de match est resté célèbre pour la joie communicative de Steve Young en conférence de presse, ému comme un junior. Surtout « he get the monkey off his back » gagnant enfin un bague et prouvant à tout le monde qu’il pouvait réaliser ce que Joe Cool savait faire mieux que quiconque : gagner un superbowl.

Les meilleurs moments du match : http://www.youtube.com/watch?v=5j2lUeeeOPM

18 ans plus tard, Colin Kaepernick a un défi énorme à relever ….

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