Troisième partie de notre retour sur les performances des 32 1er tour de draft.
On va du pick #17 au pick #24.
NB : j’ai des petites différences de stat notamment sur les plaquages en fonction des sources, mais rarement plus de 2/3 donc c’est plus un ordre de grandeur. Seconde chose, j’ai pris les postes listés dans la draft sur NFL.com qui ne correspondent pas forcément au poste final dans l’équipe.
17. NEW ENGLAND : Nate Solder, OT, Colorado
16 matchs, 13 titularisations
Un choix que l’on pouvait qualifier de surprenant, mais
Bill Belichick a vite su trouver une utilisation pour Solder : quand il n’a pas remplacé avec efficacité un
Sebastian Vollmer blessé, il a servi de « big TE » dans les nombreux alignements à 6 OL que les Patriots ont utilisé cette année.
Solder connaît déjà le rôle car il a été TE au lycée, et il a pu s’acquitter de cette tâche sans difficulté.
Maintenant il faut sans doute s’attendre à ce qu’un jour on lui demande d’attraper une passe et de devenir en quelque sorte le nouveau Mike Vrabel.
18. SAN DIEGO : Corey Liuget, DE, Illinois
15 matchs, 13 titularisations, 20 plaquages, 2 passes défendues, 1 sack, 1 fumble forcé, 1 fumble recouvré
Etant donné les problèmes au niveau de la DL des Chargers, c’était un choix parfaitement logique. Maintenant côté efficacité, c’est difficile de dire si Liuget a eu l’effet escompté; 1 seul sack à son actif pour un DE dans une 3-4 c’est assez maigre même si ce n’est pas ce qu’on demande aux Ends (ce sont souvent les LB derrière qui profitent).
Par contre il fait partie d’une DL qui ne stoppe pas suffisamment la course.
On attend donc l’année prochaine pour voir s’il y a une évolution.
19. NEW YORK GIANTS : Prince Amukamara, CB, Nebraska
7 matchs, 0 titularisations, 14 plaquages, 3 passes défendues, 1 INT, 1 fumble recouvré
Le rôle de Prince était clairement d’offrir une profondeur de banc chez une escouade de DB des Giants qui a tendance à se vider au cours de la saison, et ça c’est encore vérifié cette année.
Le petit problème c’est que Prince lui-même a subi une blessure avant la saison, ce qui a retardé son baptême sur le terrain. Au final, on n’a pas vraiment pu se rendre compte de sa vraie valeur malgré le hype qui l’a précédé à la draft.
20. TAMPA BAY : Adrian Clayborn, DE, Iowa
16 matchs, 16 titularisations, 40 plaquages, 7.5 sacks, 1 passe défendue, 3 fumbles forcés
S’il y a un quelconque motif de satisfaction à trouver chez les Buccs cette année (et Tebow sait qu’il faut chercher loin), c’est que Tampa Bay a identifié son problème en 2010 (zéro pass rush) et qu’il a trouvé ce qu’il cherchait dans la draft 2011 : Clayborn a fourni un effort remarquable dans une défense de Tampa Bay qui a été à la rue trop souvent cette saison.
C’est vraiment paradoxal car un autre rookie a très bien joué pour les Boucaniers : Mason Foster, le LB de Washington pris au 3e tour qui s’est posté au milieu de la défense et a été partout sur le terrain (84 plaquages, 2 sacks).
21. CLEVELAND : Phil Taylor, DT, Baylor
16 matchs, 16 titularisations, 59 plaquages, 1 passe défendue, 1 fumble forcé
La perte de
Shaun Rogers peu avant la draft aurait pu semblé préjudiciable aux Browns, mais ceux-ci ont vite rectifié le tir avec l’acquisition de Phil Taylor pour le remplacer comme NT. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : Taylor est un monstre qui démonte les OL comme peu d’autres le font.
Il a une force titanesque et il remplit parfaitement son rôle d’ancre de la DL qui attire les bloqueurs à lui, laissant les autres sacker, ce qui explique la bonne tenue de la défense contre la passe.
Il peut être le centre d’une défense redoutable si les Browns lui rajoutent des défenseurs contre la course potable.
22. INDIANAPOLIS : Anthony Castonzo, OT, Boston College
12 matchs, 12 titularisations
Les Colts avaient pris le pick le plus logique : protéger Manning avec le meilleur OL restant, Castonzo, un prospect prometteur avec un gros bagage (on pensait d’ailleurs qu’il partirait avant
Nate Solder). Evidemment, Manning n’a pas eu besoin qu’on le protège, mais ça n’a pas empêché Castonzo de faire une bonne saison, confirmant les espoirs placés en lui.
Avec le pick de Ben Ijalana de Villanova au 2e tour, on dirait que les Colts veulent construire du solide autour de leur franchise QB.
Quel qu’il soit… si vous voyez de quel énorme éléphant dans la pièce je parle.
23. PHILADELPHIA : Danny Watkins, G, Baylor
14 matchs, 12 titularisations
Les Eagles avaient reaché pour attraper Watkins, et la décision est toujours débatable aujourd’hui : Watkins a souffert cette année, notamment dépassé sur les blitz adverses et manquant d’influence sur le jeu de course.
On peut noter que l’OL des Eagles n’a concédé que 32 sacks, mais avec un QB comme Michael Vick qui peut courir pour transformer un sack en gain nul ou de 1 yard, hein…
24. NEW ORLEANS : Cameron Jordan, DE, California
16 matchs, 15 titularisations, 31 plaquages, 1 sack, 5 passes défendues, 1 fumble recouvré
Dans la série « merci d’avoir pris des masses de QB pour faire descendre les DL », les Saints remercient les gens pour l’acquisition de Cameron Jordan qui leur permet de pallier au départ d’
Alex Brown.
Le DE a tout de suite démarré la saison en tant que titulaire, et si sa production en tant que pass-rusher n’est pas forcément son point fort, il est un bon plaqueur à la course, gagnant souvent ses un-contre-un.
