Analyse : Green Bay Packers – Houston Texans (SemperFidelis)

Green Bay Packers 42 – 24 Houston Texans

-Who Are U ?

-Who I am ? I’m Aaron Rodgers and i’m back

Une rencontre ou s’affrontait deux favoris de débuts de saison aux parcours bien différents après 5 semaines. Les Green Bay Packers d’Aaron Rodgers se déplaçaient à Houston pour tenter d’infliger aux Texans leur première défaite de la saison et c’est grâce à une offense appliquée et une défense rigoureuse qu’il glanèrent leur 3e victoire cette saison.

A Green Bay, les doutes s’étaient  installés depuis la défaite en Week 5 face aux Indianapolis Colts du jeune Andrew Luck ou les hommes de Mike McCarthy avaient été incapables de contrôler une fin de match qui leur avait totalement échappée. Malgré la présence de Greg Jennings sur le banc de touche, le jeu aérien des Packers s’est très vite lancé grâce aux excellentes mains combinées des WR Jordy Nelson, Randall Cobb et James Jones, autant d’armes offensives qui font de l’offense de Green Bay l’une des plus belles mécaniques de la ligue lorsque le Quarterback Aaron Rodgers le décide. Avec l’énorme performance de 256 yards et 4 TD pour ces trois joueurs (dont une splendide réception à une main de James Jones dans la end-zone), Rodgers a profité pleinement des erreurs défensives d’une escouade de Houston complètement hors course au cours de cette rencontre. Utilisant une offense no-huddle en début de partie qui leur permit rapidement de mener 14-0, les très nombreuses cibles des Packers, bien aidées par le RB Alex Green bien plus incisif que face aux Colts, ont semé la zizanie dans la couverture des Texans et ce, malgré une bonne pression imposé par le DE J.J Watt et le OLB Brooks Reed. Au final, Aaron Rodgers parut plus que serein tout au long du match comme en témoigne sa fiche quasi parfaite de 24/37 pour 338 yards et la bagatelle de 6 TD par les airs. Rentré aux vestiaires à la mi-temps avec un avantage de seulement 8 points, les hommes de Green Bay ont ensuite profité du manque de discipline des Texans pour se mettre très tôt à l’abri en seconde période.

La défense des Packers fut elle aussi, à l’image de leur Quarterback, dans un jour quasi parfait, si ce n’est les blessures qui les ont privés des deux Linebackers D.J Smith et Nick Perry. Imposant une grande pression et une excellente couverture aérienne à un Matt Schaub rapidement agacé, l’escouade défensive du coordinateur Dom Capers voulait rapidement étouffer le jeu au sol des Texans, leur arme offensive numéro 1 cette saison. Ce fut le cas avec seulement 29 yards octroyé à un Arian Foster très bien contenu sur les extérieurs grâce notamment à un Clay Matthews très à l’aise contre a course et au DT rookie Jerrell Worthy qui réalisa un excellent travail en remplacement de B.J Raji. Avec 3 interceptions pour aucun TD concédé à la passe, la Secondary s’est rachetée du mauvais match réalisé face à Andrew Luck and Co ou elle avait littéralement prit l’eau. Accentuant sa pression en seconde mi-temps, les défenseurs des Packers se permirent même le luxe de n’encaisser qu’un seul TD au cours de la seconde période, le dernier TD des Texans, pour la forme, arrivant sur un punt bloqué.

A Houston, le costume de (très) grands favoris pour cette rencontre s’est rapidement trouvé beaucoup trop lourd à porter des deux cotés du ballon. Critiqués pour sa grande dépendance au RB Arian Foster, la preuve en a encore été faite dans cette rencontre avec un jeu au sol très bien contenu par la défense des Packers, ce qui obligea vite Matt Schaub à buter sur l’excellente couverture face à lui. Vite agacé, le QB des Texans commit beaucoup trop de lancers approximatifs et seul son WR Andre Johnson lui vint en aide avec 8 réceptions pour 75 yards. Auteur de 2 interceptions, le QB de Houston ne sut à aucun moment comment déjouer les pièges tendus par la défense adverse et céda sa place au jeune T.J Yates en fin de rencontre alors qu’il restait plus de 6 minutes encore à jouer. Auteur de 2 TD sur courte distance en GoalLine, le RB Arian Foster n’apporta que 41 yards à son offense, un chiffre très loin de sa moyenne de 105 yards cumulés par match. Peu aidé par une défense ou le manque de discipline fut criant dans cette rencontre, l’offense des Texans n’eut guère de raisons de se réjouir, si ce n’est les belles choses entrevue avec le WR rookie Keshawn Martin qui aurait pu scorer son premier TD en carrière si la vidéo ne l’avait pas désavoué en seconde mi-temps.

En Défense, la grande force des Texans depuis quelques saisons, l’irrégularité et le manque de discipline furent de mise dans ce qui pourrait être appelé un suicide collectif. Mise à part quelques performances individuelles, le DE J.J Watt qui avec 6 tackles et 2 sacks continue son chemin vers le titre de Défenseur de l’année et l’OLB Brooks Reed qui fut l’un des rares à imposer une pression à Rodgers sur ce match, l’escouade défensive encaissa 21 points en première mi-temps sans réagir grâce à des trous béants dans la secondary, permettant aux différents receveurs des Packers de catcher à peu prés tout ce qu’il pouvaient. Agacés en seconde période devant la tournure que prenait cette rencontre, ce sont deux pénalités stupides et très coûteuses (un offside dans l’alignement sur un retour de punt et un saut illégal sur une tentative de Field Goal) qui permirent aux Packers de scorer un Touchdown alors que ceux-ci avaient été stoppés par deux fois pour n’obtenir qu’un Field Goal. Ces deux actions résumèrent à elles toutes seules la rencontre du coté des Texans, ou malgré une efficacité réelle, les défenseurs commirent beaucoup trop d’erreurs coûteuses pour stopper un Aaron Rodgers en état de grâce.

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