Analyse : Seattle Seahawks – Washington Redskins (NaHO)
1 terrain pourri, 2 Washington teams, 3 rookies QB
Le match n’a pas encore commencé qu’une chose est sure : le terrain ne va faire de cadeau à personne. La pelouse est dégueulasse, mal entretenue, dans un état déplorable, ce qui a forcé les deux équipes à adapter leurs équipements. Les crampons sont de sorti si on compte adhérer à ce sol.
Le match commence par l’offense des locaux, qui montre déjà des problèmes de communications, notamment par un time out appelé tout de suite après le premier snap de la rencontre. Un autre problème de communication ne tarde pas à se montrer : entre les deux équipes le match va être très tendu, notamment entre certaines oppositions WR/CB, mais on aura le droit aussi aux trash talks et tout ce qui va avec une bonne rencontre de wildcard. Le premier drive du match sera à l’image du match pour les deux côtés : beaucoup de jeu au sol ponctué de quelques passes. La première grande complétion va pour Garçon, qui avance son équipe de 30 yards, directement en redzone, avant que Morris pousse le football jusqu’au goal to go après une belle course de 17 yards. La première chance de TD est pour Morgan, mais si son pied gauche reste dans le terrain, Wright le sort de la zone avant que le droit n’est pu faire de même. C’est finalement Royster qui aura le droit à son premier TD pass de carrière. Après le TD, le kick-off. Pour le retour, c’est Washington (oui je sais, ça fait beaucoup de Washington pour ce match entre la franchise de la ville, celle de l’état et le KR/PR), et le joueur s’en sort très bien dans cet exercice, avec une moyenne de 23 yards par retour. Malheureusement l’offense des Seahawks semble pas encore totalement dans le match en ce premier quart temps. Wilson veut tout de suite s’imposer en tentant la deep, mais overthrow. Et la défense lui fera rapidement payer son arrogance lorsque Fletcher et Bowen se partagent le premier sack de la soirée, profitant d’une OL qui s’écroule totalement sur elle-même. Le football revient donc rapidement à Robert Griffin the third, 1’30 après son premier TD. Le QB semble déjà très en jambe. Sur le premier drive il avait déjà gagné un first down, et là il nous montre à quel point il peut être mobile et encaisser la pression, en gardant le football pendant 12s tout en cherchant une cible. Une première victime du terrain et de cette rencontre rude semble avoir lieu, il s’agit de Pierre Garçon, qui sort du terrain en boitant après une collision. Pas de gros bobo, il sera de retour deux snaps plus tard en pleine forme. L’offense des Redskins semble à son apogée ce soir, après ce TD sur le drive d’ouverture, elle continue son offense, monopolise totalement le ballon, et l’un des facteurs importants semble être Alfred Morris, toujours aussi productif. Bien que Pete Carroll (HC des Seahawks) avait annoncé plutôt dans la semaine que sa défense musellerait totalement le RB mais que ça serait RGIII dont il se méfierait, Alfred Morris fait des dégâts : 7 portés, 49 yards.
Et vient le premier signe de problèmes pour les Redskins. Sur une action où Garçon rate de peu son touchdown, RGIII se met à boiter. Il n’a pas l’air très en forme, mais continue d’assumer le rôle de starter. Il se donne un peu de mou et de temps en donnant d’abord pour Morris, mais tentera la passe sur le prochain snap, pour servir Paulsen et marquer le deuxième touchdowns de la soirée. Le premier quart-temps est presque déjà écoulé, il ne reste plus que 2’26 à faire et les visiteurs n’ont quasiment pas encore eu le temps de tester la défense de D.C.. Pour le moment, ils ont eu le droit à 1’33 avec le football, aucun first down, et un yardage net de -2. Menés 14-0 en ce premier quart, c’est la plus large avance qu’ils aient concédé de la saison, habitués à ne laisser en moyenne que 15.3 points à leurs adversaires. Russell Wilson est donc de retour et va rapidement concéder son second sack de la soirée alors que ce n’est que le 5ème snap qu’il prend de la soirée. Mais les Seahawks finissent ce quart sur une bonne touche, leur premier first down du match. C’est Zach Miller qui réalise un gros boulot sur une complétion à ras du sol du bout des doigts, puis un beau spin pour aller chercher ce FD.
Pour commencer le deuxième quart, Wilson décide de s’inspirer du duo RGIII/Morris, feinte le toss sur Lynch et suit sont RB dans le couloir ouvert par son OL, le tout pour un gain de 19 yards à la course. Son offensive line commence à retrouver un peu sa consistance, et Wilson peut enfin profiter d’un peu d’espace. Après tout, c’est quand même le 3ème QB à la course cette saison. Et après cette très belle rush protection, l’OL offre même au QB une poche totalement hermétique qui lui donne de trouver Rice pour un splendide catch de 27 yards. Les pieds du receveur touchent juste ce qu’il faut le bord du terrain pour compléter la passe, et Griffin, qui croyait avoir éjecté le WR avant la complétion totale, était finalement à peine un yard trop loin du bord. Les Seahawks vont ainsi pouvoir visiter la redzone pour la première fois de la rencontre, et malgré la vigueur de la DL, l’OL tient le coup et donne le plus de temps possible à Russell, largement assez pour pouvoir se débarrasser proprement du football. Le QB va d’ailleurs tenter une passe très dangereuse pour Baldwin au moment où celui-ci est en double coverage dans la endzone, avec notamment Doughty juste devant lui, qui rate l’interception. Finalement les Hawks marqueront, mais seulement trois points par le kick de Hauschka long de 32 yards. Robert est de retour, et subit la pression de Clemons, qui arrive à se glisser derrière le QB et venir lui faire perdre la possession du football. L’action est considérée comme un sack, mais Browner et Garçon commencent à s’agresser de manière beaucoup plus physique, et le CB se fait punir d’un Illegal Contact de 5 yards annulant l’action de Clemons et faisant avancer l’offense de 5 yards. Mais finalement les rouges n’arriveront pas à gagner un autre FD et les Hawks récupèrent.
Sur ce drive on a le droit à une action maladroite entre Wilson et Lynch, qui commence par un fake toss, suivi par une perte de contrôle de la part de Wilson, qui fumble et se fait plaquer par Madieu Williams avant d’avoir eu le temps de recouvrir. C’est Lynch qui voyant cela, à eu le temps de revenir en arrière, récupérer le ballon, et continuer à courir pour le first down et plus. L’action était totalement anarchique, mais marche plutôt bien pour Seattle, qui gagne 18 yards. Mais attention, car l’OL recommence à faire des siennes. Enfin, ça ne gênera pas vraiment le QB sur ce drive, puisqu’il saura trouver Robinson, totalement libre devant la endzone, pour marquer leur premier TD. Ce deuxième quart temps est presque l’exact opposé du précédent, que ce soit en terme de yardage, en partage du temps de possession, … puisqu’alors que les Skins récupèrent, ils vont vite rendre le football sur une interception, de RGIII : le QB tente la deep sur Pierre Garçon, mais lance un peu court, et ne tient pas compte de Earl Thomas, le FS qui suit très bien l’action et venait à la rescousse de Browner pour couvrir le receveur. Mais le safety se voit être en position optimale pour choper le football en passant devant Garçon, et s’exécute, profitant de Browner qui empêchait Garçon de s’interposer. Les blancs reviennent donc à la charge, et passent par un Baldwin laissé totalement libre au milieu du terrain pour avancer d’un tiers de terrain. Sur cette passe d’une dizaine de yard, Doug Baldwin a ensuite profité de sa liberté de mouvement pour avancer en profondeur dans le terrain, et feinter avec la manière Jordan Pugh, dont l’action n’a eu aucun effet, et qui, en se laissant prendre, à permit au receveur de courir encore plus de 5 yards avant d’atteindre le rideau de défenseurs suivant. On arrive à la fin de la première moitié de match, et après une suite de petites courses, de passes incomplètes et de time out, on en arrive à un nouveau field goal. A noter que le kicker des Hawks s’est blessé entre le premier et le deuxième FG, et ressort du terrain après le 2nd en boitant. Depuis le match, il a été placé sur IR et c’est Longwell qui a été signé pour le remplacer.
Après une action inspirée pour commencer le deuxième quart-temps, Wilson et Lynch recommencent avec une nouvelle combinaison, qu’on retrouvera plus tard dans le match, mais que l’on retrouve très rarement dans les autres équipes NFL : Lynch part sur le côté gauche, mais toute la DL s’y est décalée donc le passage est serré alors qu’il y a un boulevard sur sa droite. Il évite Kerrigan, et part donc de ce côté pendant que son QB, au lieu de s’écarter et reculer, le précède, et va jouer au bloqueur pour quelques yards supplémentaires par Lynch. Ils arrivent en redzone et réalisent une action assez similaire à celle des Redskins sur leur premier TD. C’est-a-dire qu’à peine arrivé sur la ligne des 20, le back court directement pour 15 yards. Je passe un snap, et on arrive au 2nd&goal avec un yard à faire. Lynch fonce dans le tas, et Fletcher le contourne, et s’apprête à forcer le fumble, mais la collision de Lynch dans le bloc lui fait déjà perdre le contrôle du football. C’est Jenkins qui recouvre et les Redskins ont le droit à une nouvelle chance. Mais l’offense à du mal à décoller du fond de son territoire. Jusqu’au premier FD. Une fois celui-ci réussi, l’offense à un peu plus d’espace pour travailler, la menace du safety se faisant moins présente. Alfred Morris peut donc courir tranquillement et regagner rapidement un nouveau FD. Pour le moment RGIII ne semble pas avoir particulièrement d’aisance, soit il se repose sur son back, soit il lance très rapidement sur les extrémités de son terrain, laissant le fardeau du porteur de football à ses receveurs. On est au début du deuxième half, serait-ce une stratégie pour endormir les Seahawks, ou alors RGIII prend-t-il vraiment des risques ?
Russell Wilson tente d’étendre ses jeux. Malheureusement il semble rarement trouver les joueurs qu’il veut libres, et ça se fini la plus part du temps en course poursuite entre lui et un rouge, l’obligeant à lancer des petites screens, lancer dans le vide, ou encore courir lui-même pour éviter la perte de terrain. Une de ces tentatives s’avère plus opportune : Wilson recule pour trouver un joueur en deep, personne, mais son OL tient et lui ouvre même un couloir, le QB s’engouffre dedans, obtient le FD et 18 yards de plus. A noter que Rice s’était entre deux libéré de sa couverture en deep près de la endzone, juste au moment où le QB s’élançait dans sa course. Quelques actions plus tard on assiste à un très beau blitz réalisé par Josh Wilson, qui arrive très rapidement à sacker le QB. Wilson arrive tout de même à passer le football dans une position assez originale, en tombant, mais la passe est jugée incomplète puisque le QB avait le genou qui touchait déjà le sol. Punt. C’est Griffin qui semble vouloir remonter le punt, il recule, recule, et ne fait pas gaffe à un de ses coéquipier qui est derrière lui. Et Griffin se retrouve sur le cul, avec le punt qui lui tombe presque dessus avant de se retrouver dans les bras d’un Seahawk. Il s’agit du second drive consécutif pour les Redskins dans leurs 5 yards, et même si RGIII semble plus confiant sur ses appuis, le FD n’arrivera pas cette fois-ci.
Le dernier quart temps semble se faire avec un RGIII morose. Il est actuellement à 10/17 pour seulement 84 yards, 2TDs et 1 int. Comprenez que depuis ses 2 touchdowns et donc le quart d’ouverture, il n’a complété que 4/8 de ses tentatives, pour 16 yards et une interception ! Le QB retente de courir avec me football, mais il boite, loin de sa vitesse habituelle. Une seule question se pose encore : que fait-il encore sur ce terrain ? Après cette course difficile, RGIII ne tentera plus de courir. Il tentera par contre toujours quelques longues passes, toutes incomplètes. RGIII perd de sa précision, tente de se débarasser au plus vite du football, et overthrow, ou alors lance avant que son WR ne soit en position d’attraper le ballon. Avec un RGIII déjà usé, qui ne court qu’au ralenti, une option importante de l’attaque des Redskins est OUT, et avec un QB qui perd ses appuis et sa précision, seul Alfred Morris arrive à soutenir un peu l’offense des Skins, mais il est attendu de loin et a beaucoup moins de carries que la semaine passée, 16 dans ce match. Depuis ce dernier TD, les Skins n’ont plus fait aucune avancé significative, l’offense mené par RGIII n’a complété que 4 first downs depuis, dont un par flag (celui de Browner décrit plus tôt). A ce jeu, l’offense des Hawks est bien plus diversifiée et solide. Wilson trouve ses cibles qui arrivent à se démarquer et avancer, mais les Hawks ne marquent pas. On retrouve aussi beaucoup de fake toss entre Wilson et Lynch, mais ces feintes marchent très peu, et la plus part finissent par des courses de Wilson pour sauver la position ou par des throws dans le vide. Et puis vient le toss pour Lynch, qui a tout un couloir une fois encore pour avancer. Le RB en profite, devancé par son QB une fois encore, qui va venir gêner Wilson avant que Lynch n’arrive au contact et ne tombe dans l’endzone. Cela donne 6 points d’avance aux joueurs de Carroll, et pour se mettre en sécurité, ils tentent le two points conversion pour la première fois de l’année, et c’est Zach Miller qui capte la passe en endzone en passant devant Williams.
Le drive suivant des Redskins commence mal, alors que RGIII s’écarte de la ligne de screemage pour trouver une option en deep. Mais le QB n’a pas le temps de trouver de cible, Bruce Irvin est déjà sur lui, et ce sack fait perdre 12 yards. S’en suit l’action que tout le monde redoutait depuis le milieu du premier quart temps. Le snap est raté, trop bas, sur le côté. RGIII va pour l’attraper, et le terrain cède sous son pied, son genou se plie latéralement. Robert Griffin the third est au sol et ne se relève pas. Le stade si bruyant est d’un calme religieux. Supporters et joueurs, peu importe l’équipe, baissent la tête et prient en silence pour que la carrière de Griffin III ne se finisse pas comme celle d’un de ses prédécesseurs, le tristement célèbre Joe Theisman. Après quelques minutes, le joueur se relève et rejoint le bord du terrain par lui-même. On le reverra rapidement après sur le bord du terrain.
En attendant, c’est McDonald qui avait recouvert le football, et donc les Seahawks qui commencent leur drive à 4 yards de la zone finale. Mais toujours pas de TD. C’est donc au blessé de revenir sur le terrain une fois encore. Je parle d’Hauschka, le kicker de Seattle, qui malgré son état, rajoute trois points au compteur de son équipe. Et puisqu’il faut enfin faire preuve de bon jugement, c’est Kirk Cousins qui rentre sur le terrain pour les 5 dernières minutes du match. Il commence bien son match, mais il n’est pas non plus aidé par son centre, qui refait la même boulette que celle qui à causé la sortie de RGIII ! Cette fois-ci, il provoque une perte de 4 yards. Et Kirk a intérêt à faire attention à ne pas se blesser lui aussi, Rex Grossman est OUT, c’est le dernier QB disponible pour les Skins. Enfin bref, tout ira bien de ce point de vue pour Cousins, mais la DL ne lui fait aucun cadeau et lui laisse très peu d’espace pour opérer sa magie. La couverture des receveurs est aussi très serrée, très physique. N’ayant plus rien à perdre, ils tentent même le fourthdown, mais échouent. Les Seahawks mangent le chrono et les Redskins mangent leurs time outs. Les locaux auront juste le droit à une dernière possession à 68secondes de la fin, mais 33 secondes plus tard, leur saison est finie.
Les Seahawks se sont donc fait une belle peur, tout d’abord largement mené, à la fois au score et au compteur, ils ont finalement largement rattrapé leur retard au compteur, mais le tableau des scores a eu du mal à bouger et à montrer quelle équipe était vraiment la plus méritante. Et pourtant, avec presque 200 yards de différence, il n’y a pas de questions à se poser, les Seahawks méritaient cette qualification. Et celle-ci passe surtout par The Beast. L’ogre des Skittles. Marshawn Lynch, 20 portés, 132 yards TD. Soit une moyenne de 6.6 yards par porté, de 5.0 yards après contact, il a encore cassé 6 tackle dans ce match et permet ainsi à son équipe de se qualifier contre le seed #1, les Falcons d’Atlanta, aka l’une des équipes avec le plus de tackles raté de la saison, histoire que le RB nous refasse la même la semaine prochaine. Côté QB, Wilson n’a pas été des plus flamboyant à la passe, avec un taux de complétion proche de 58% pour tout juste 187 yards et un TD, c’est plutôt à la course qu’il s’est fait remarqué avec 67 yards en 8 tentatives (8.4yards de moyenne), même si il s’est fait sacké à 5 reprises. Ainsi à la réception peut de noms ont su se faire remarquer, si ce n’est Baldwin et son très beau catch et run de 33 yards. Pour ce qui est de la défense, celle contre la course semblait un peu short, et malgré le peu d’options à disposition des Redskins, Alfred Morris a su jouer à son niveau habituel. Par contre, comme RGIII et Kirk n’ont pas n’ont plus été terrible à la passe, on n’a pas pu vraiment juger le retour de Browner après ses 4 semaines de suspension. La semaine prochaine, la secondary aura intérêt à être opérationnelle si elle veut résister au duo White/Jones.
De l’autre côté le jeu aussi s’est fait à la course préférentiellement. Rien de bien étonnant pour les Redskins, mais avec un RGIII handicapé, c’est Morris qui a dû, comme la semaine dernière, tenir l’équipe sur ses épaules. Seulement, entre les turn overs, Alfred Morris n’a pas eu assez de porté pour pouvoir faire quoi que ce soit. Finalement avec ses 16 carries, il n’aura eu que 80 yards à se mettre sous la semelle, pour une moyenne de 5 yards, et a forcé 3 tackles ratés (soit 60 au total pour sa saison rookie !). Et comme je disais, RGIII n’a vraiment pas été à son top : même pas 53% de complétion, 10 passes complétées pour seulement 84 yards, 2TDs et une interception. C’est très loin de ses chiffres habituels, lui qui cette saison a eu une moyenne de 102.4 au QB rating (le NFL record pour un rookie). Et à la course il a tout de même réussi a gagner 21 yards, ce qui reste assez étonnant quand on voit comment il courait à la fin … Son remplaçant aussi a été en dessous de ses perfomances normales, mais peut-on lui en tenir rigueur sachant qu’il est arrivé avec 5 minutes à faire et un retard de 10 points à faire ? Je ne pense pas. Enfin, au lieu de ses 68.8% de complétion habituel cette saison, il repart quand même avec un très petit 30% pour 31 yards. A la réception, on a pu remarquer Hankerson par son nombre de drop. Garçon a été le meilleur receveur du match avec 4 catchs et 50 yards, montrant bien la sous utilisation de la passe dans ce match. Il a été plus souvent vu entrain de se frapper avec Browner qu’avec un football dans les mains. La défense des Redskins a été plutôt fantomatique. Bien sur le nombre de sacks pourraient nous faire penser à une oppression défensive, mais si on passe sur cet aspect du jeu, la défense à la course a été invisible, la secondary tout à fait ignoble à l’image de la course de Baldwin où Pugh plaque le vide et laisse passer le receveur !
Je termine cette analyse par quelques comparaisons de chiffres. Les Seahawks ont ainsi accumulé 22 first down durant le match, avec comme je disais, une supériorité de la course qui en a rapporté 12. Le tout a permis une avancé de 380 yards net, avec 156 à la passe, 224 à la course, et une perte de 31 yards résultant des 5 sacks. Ils ont aussi fumble 2 fois, et perdu l’un de ces deux. L’efficacité des visiteurs dans les grandes occasions a été plus que douteuse, avec seulement 16% en redzone et 33% en goal to go, il faudra améliorer ça si ils veulent aller plus loin dans les Play Offs. Et ça commence par améliorer cette efficacité en 3rd down, qui était de 38%. De l’autre côté du terrain, les Skins ont réalisé seulement 15 pauvres FDs, 7 rien que durant le premier quart temps. Et en tout, ont parcouru 203 yards, avec un bel équilibre de 104y par le sol, 99 par les airs, avec 16 yards perdus en deux sacks. Comme leurs invités, ils ont fumble a deux reprises et en ont perdu un. Par contre l’efficacité des Redskins étaient bien meilleure en Redzone et Goal to go. Il faut dire qu’ils n’y sont allé que durant le premier quart temps, et ont marqué à chaque fois. Mais côté 3rd down aussi ils sont un peu meilleurs que les Hawks avec 45%.
Les Extra-Infos :
– Les Seahawks ont eu cette saison la meilleure défense de leur histoire : 15.3 points de moyenne ont été marqué contre l’équipe de Seattle durant la saison régulière. C’était donc aussi la meilleure défense de la NFL cette saison.
-La dernière fois que les Seahawks ont gagné un match de PO à l’extérieur, c’était contre les Dolphins de 1983
– Clemens est out pour le prochain match, RGIII a lui depuis été opéré du genou pour une déchirure des ACL et LCL.
– La pelouse du FedEx Stadium devrait être refaite.