NFL Team Honors IX : Los Angeles Rams
Nous attaquons les équipes de playoffs, et deux franchises ont suivi un peu la même trajectoire cette saison en NFC : la jeunesse et les blessures n’ont rien fait pour les aider en première partie de saison, mais elles ont pris feu (notamment offensivement) au bon moment pour enchaîner des séries qui leur ont permis d’accrocher une place dans le tournoi final ; elles y ont fait bonne figure avant de (logiquement) plier. La première est en Californie où Madame Soleil n’était pas optimiste, mais on dirait que les Rams sont en avance sur leur guérison de cuite post-Super Bowl ; tout n’est pas encore parfait, mais le sang neuf a fait énormément de bien. Néanmoins, le #99 va laisser un sacré vide.
À lire à bord d’un Dodge Ram (mais à l’arrêt si vous êtes le conducteur svp).
LOS ANGELES RAMS
2e NFC West ~ 10-7 / 0-1
Les prévisions de Madame Soleil 2023
Cela faisait plusieurs années que la menace planait sur les Rams : le prix de se débarrasser de choix premium à la draft finissait toujours par se payer ; certes les fans et l’organisation pouvaient se raccrocher au trophée Lombardi remporté en 2021, mais ils étaient rapidement passés à la caisse. D’aucuns diraient que c’était un faux argument car cette terrible gueule de bois post-Super Bowl avait surtout été causée par des blessures aux playmakers, mais ce n’était pas totalement vrai : d’autres avaient eu le même problème sans s’effondrer à ce point. À quel point les Rams étaient-ils malades ?
C’était assez drôle quand on y pensait : Matthew Stafford était parti de Detroit et remportait le Graal immédiatement, et la saison suivante il terminait avec moitié moins de victoires que les Lions ; une bonne décision sur le court-terme… pour le moyen-terme il fallait réserver notre avis car il n’était pas sûr que la tendance s’inverse en 2023. L’organisation avait pourtant envoyé un signal fort en restant relativement silencieuse en Free Agency : il n’y avait pas eu beaucoup d’arrivées et elles avaient majoritairement été en attaque. Les Rams avaient décidé de créer un groupe de Quarterbacks aux couleurs de l’Université de Georgia, Staffie ayant vu débarquer le quatrième tour Stetson Bennett, le rookie de 26 ans double champion avec les Bulldogs. Au sol, Cam Akers allait prendre définitivement le rôle de titulaire devant Kyren Williams et il devait encore être important ballon en main.
Le décevant Allen Robinson avait certes été échangé à Pittsburgh, ce qui ne devait pas impacter outre mesure le groupe des cibles, mais on restait circonspect : Cooper Kupp avait des soucis avec ses ischio-jambiers, Van Jefferson était trop discret, Ben Skowronek ne convainquait pas vraiment, Tyler Higbee faisait son maximum mais n’était pas un Tight End ultra-dominateur, l’arrivée de l’ex-Raven DeMarcus Robinson ne devait pas créer un électro-choc… le potentiel aérien reposait un peu trop sur un Kupp au futur proche incertain. La ligne offensive devait avant tout rester disponible : la blessure de Brian Allen avait fait du mal au Centre en 2022 et le Left Tackle Joe Noteboom n’avait pas encore pu s’installer pour de bon. Le Right Tackle Rob Havenstein restait le roc de l’unité, alors qu’il y avait du changement chez les Guards avec la promotion de Tremayne Anchrum Jr. à droite et la draft du deuxième tour Steve Avila à gauche. L’ex-Steeler Kevin Dotson était arrivé comme remplaçant de luxe et il n’était pas surprenant de voir que chaque poste était quasiment doublé pour parer à toute éventualité.
Bref, il n’était pas sûr que l’attaque des Rams soit meilleure que celle des Lions en 2023… mais le pire c’était que même en défense ce n’était plus sûr non plus. Los Angeles avait effectué une purge massive : 7 des 9 défenseurs les plus utilisés en 2022 (ceux qui avaient joué 50+% des snaps) étaient partis ! Les rescapés étaient le Defensive Tackle Aaron Donald (aucune surprise) et le solide Linebacker Ernest Jones. Sur la ligne, Greg Gaines s’en était allé et Marquise Copeland avait été placé sur Practice Squad : c’était l’avènement des juniors faux-frères Bobby Brown III et Earnest Brown IV qui devaient prouver leur valeur aux côtés du légendaire #99 ; le troisième tour Kobie Turner s’était notamment ajouté à une rotation qui serait surveillée. Derrière elle, Jones était le seul rescapé du carnage avec le pass-rusher Michael Hoecht, ce qui voulait dire que le secteur avait sacrément perdu en expérience via les départs de Leonard Floyd et Bobby Wagner, sans oublier David Long Jr. ; Christian Rozeboom (à ne pas confondre avec Joe Noteboom) se retrouvait bombardé titulaire, alors que le troisième tour Byron Young menait un groupe de trois rookies sur les ailes. Troy Reeder avait été ramené pour être placé sur Practice Squad au cas où.
Et que dire de la couverture qui avait perdu à la fois Jalen Ramsey, Troy Hill, Taylor Rapp et Nick Scott ; certes elle avait eu beaucoup de mal l’année dernière (Hill et Scott notamment), mais on ne perdait pas Ramsey et Rapp impunément. Tout n’était pas noir puisque le retour du témoin protégé John Johnson III ne pouvait qu’être bénéfique pour aider le sophomore Russ Yeast, le sophomore Cobie Durant avait été intéressant dans un temps de jeu réduit, et l’ex-Steeler Ahkello Witherspoon avait posé ses valises en Californie… mais l’ensemble n’inspirait pas forcément une confiance énorme, surtout si le pass-rush devant ramait (hormis Donald). Derion Kendrick et Jordan Fuller complétaient un quintet titulaire rempli de questions et d’incertitude.
En parlant de questions et d’incertitude, les équipes spéciales avaient été lessivées elles aussi : les Rams avaient signé en catastrophe l’ex-Cowboy Kicker Brett Maher pour accompagner le septième tour Punter Ethan Evans et le rookie non-drafté Long Snapper Alex Ward ; le cinquième tour receveur Puka Nacua aurait sa chance sur retour de punt, alors que Kyren Williams officierait sur retour de kickoff.
Quiz : quel était le dernier choix au premier tour de la draft pour les Rams ? Le top choix 2016, Jared Goff ; cela commençait à faire loin. Il était difficile d’avoir une grosse confiance du côté de la défense malgré la présence de Donald, alors que l’attaque s’en tirait un petit peu mieux si les blessures pouvaient épargner la ligne offensive. Néanmoins, les miracles n’arrivaient pas tous les jours : quand on regardait l’effectif, le calendrier et ce qui se trouvait autour, les Rams auraient du mal à s’approcher d’un bilan équilibré. Après tout, tant qu’à avoir un choix de premier tour depuis tout ce temps, autant qu’il soit top-10 non ?
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | @ | Seattle | W | 30-13 | 1-0 | dw |
2 | vs. | San Francisco (1-0) | L | 23-30 | 1-1 | dwpo |
3 | @ | Cincinnati (0-2) | L | 16-19 | 1-2 | wo |
4 | @ | Indianapolis (2-1) | W | 29-23 (OT) | 2-2 | wo/TL |
5 | vs. | Philadelphia (4-0) | L | 14-23 | 2-3 | cwp |
6 | vs. | Arizona (1-4) | W | 26-9 | 3-3 | d |
7 | vs. | Pittsburgh (3-2) | L | 17-24 | 3-4 | wpo/L |
8 | @ | Dallas (4-2) | L | 20-43 | 3-5 | cwp |
9 | @ | Green Bay (2-5) | L | 3-20 | 3-6 | cwp |
10 | BYE | |||||
11 | vs. | Seattle (6-3) | W | 17-16 | 4-6 | dwo/W |
12 | @ | Arizona (2-9) | W | 37-14 | 5-6 | d |
13 | vs. | Cleveland (7-4) | W | 36-19 | 6-6 | wp |
14 | @ | Baltimore (9-3) | L | 31-37 (OT) | 6-7 | wpo/TL |
15 | vs. | Washington (4-9) | W | 28-20 | 7-7 | co |
16 | vs. | New Orleans (7-7) | W | 30-22 | 8-7 | cwo |
17 | @ | NY Giants (5-10) | W | 26-25 | 9-7 | co |
18 | @ | San Francisco (12-4) | W | 21-20 | 10-7 | dwpo/W |
PLAYOFFS | ||||||
WC | @ | #3 Detroit (12-5) | L | 23-24 | – | – |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 10-7 | |||
Demi-saison | 3-6 | 7-1 | ||
Quart-saison | 2-3 | 1-3 | 3-1 | 4-0 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 5-3 | |||
Extérieur | 5-4 | |||
Division (d) | 5-1 | |||
Conférence (d+c) | 8-4 | |||
Équipes > .500 (w) | 6-7 | |||
Équipes en playoffs (p) | 2-6 | |||
Matchs à une possession (o) | 6-4 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 2-1-0-2 | |||
Prolongations | 1-1 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2022) | 152-133-3 (0.533, 9e) | |||
Calendrier réel (2023) | 153-136 (0.529, 7e) | |||
Écart entre les deux | 0.000 (17e) |
Los Angeles a gagné plus de matchs après sa bye week que sur toute la saison dernière. L’amélioration la plus notable est venue dans la division où les Rams ont renversé le bilan terrible de 2022, boostant de fait aussi le bilan dans la conférence. Le calendrier a été comme prévu (la NFC East a contrebalancé l’AFC North), donc bien plus compliqué que la saison dernière avec +5 matchs contre les équipes terminant en positif ; on note toujours une fragilité contre ces dernières, et davantage contre celles qualifiées en playoffs. Le bilan est meilleur mais on sent bien qu’il manque encore un peu de maîtrise (ce qui est normal) : +3 matchs à une possession et presque autant de matchs remportés sans avoir été menés (4 vs. 3) ; les Rams ont surtout été bien plus bagarreurs pour accrocher plus de succès.
La réalité
Attaque | Rams | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 23.8 | 8 | 22.2 | 19 |
+5.7 | 4 | -0.4 | 17 | |
TDs | 44 | 8 | 41 | 17 |
+12 | 4 | +2 | 19 | |
Yards par match | 359.3 | 7 | 337.9 | 20 |
+78.8 | 1 | -3.2 | 18 | |
First Downs par match | 20.6 | 8 | 19.4 | 17 |
+3.4 | 1 | -0.1 | 21 | |
Third Down % | 42.035 | 8 | 38.596 | 18 |
+2.698 | 8 | -1.788 | 11 | |
Redzone Drive % | 31.351 | 14 | 27.568 | 8 |
+1.415 | 9 | -10.590 | 4 | |
Redzone TD % | 63.636 | 4 | 54.167 | 15 |
+8.080 | 5 | +9.723 | 28 | |
Big plays | 73 | 5 | 63 | 22 |
+23 | 1 | +6 | 26 | |
Pass/Run ratio | 1.293 | 14 | 1.490 | 8 |
-0.143 | 8 | +0.185 | 9 | |
QB/Cover Rating | 90.0 | 16 | 88.0 | 12 |
+7.7 | 6 | -2.8 | 14 | |
Turnovers | 18 | 6 | 15 | 30 |
-5 | 7 | -7 | 29 | |
Défense | Rams | Rang | Adversaire | Rang |
Stop % | 32.216 | 22 | – | – |
+3.704 | 13 | – | – | |
Pressions | 309 | 16 | 202 | 18 |
+104 | 4 | -52 | 7 | |
Sacks | 41 | 23 | 34 | 6 |
+3 | 20 | -25 | 1 | |
Équipes Spéciales | Rams | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 74.419 | 30 | 78.947 | 4 |
-18.914 | 30 | -11.053 | 3 | |
Extra Point % | 86.487 | 31 | 87.879 | 2 |
-10.388 | 32 | -12.121 | 1 | |
Punt Net Yards | 39.1 | 31 | 41.7 | 14 |
-2.9 | 30 | -0.8 | 13 | |
Autres | Rams | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 5.2 | 8 | 6.2 | 5 |
+0.6 | 25 | +1.1 | 4 | |
TOP moyen | 30:28 | 12 | – | – |
+0:40 | 9 | – | – | |
Extra Stat | Rams | Rang | Adversaire | Rang |
Points Sur Premier Drive | 60 | 2 | 56 | 29 |
+31 | 2 | +13 | 23 | |
La preuve par les stats : l’attaque a bien été le moteur principal derrière cette saison au résultat un peu inattendu ; et quand elle n’a pas été capable de scorer par elle-même, elle a mis les équipes spéciales à distance… qu’elles en aient profité est une autre histoire. Si l’offensive a bien mieux démarré comme le prouve l’Extra Stat, c’est surtout en deuxième mi-temps qu’elle a été plus efficace avec +4.3 points marqués à 11.5 (11e). Elle n’a pourtant pas été beaucoup plus aidée par les équipes spéciales sur les retours ni par sa défense qui a connu une décrue de ballons volés ; elle a seulement démarré 13 drives dans le terrain adverse (27e).
Cette dernière a certes été un peu plus hermétique pour empêcher les adversaires d’arriver en redzone, mais une fois à l’intérieur les attaques adverses ont eu bien trop de libertés. Elle a notamment été catastrophique en dernier quart-temps avec 7.4 points encaissés (27e) soit 33.1% du total (30e) ce qui explique aussi pourquoi les Rams ont eu deux matchs où ils ont été repris au score et poussés en prolongation ; l’Extra Stat rappelle qu’elle a aussi eu du mal au début.
Voici les récompenses de la saison :
(2021 : Cooper Kupp)
(2022 : Bobby Wagner)
Matthew Stafford – QB | |
Passe | 62.6%, 3965 yards, 24 TDs, 11 INTs, 30 sacks |
QB Rating | 92.5 |
Course | 21 courses, 65 yards |
Moyennes | 7.6 yards par passe tentée (9e) 12.2 yards par complétion (6e) 3.1 yards par course |
Le passage de Brett Rypien a été suffisant pour rappeler que Staffie est le leader incontesté de l’attaque – encore heureux que l’équipe ait signé Carson Wentz au cas où.
Il a été parfait durant la dernière ligne droite pour aider la franchise à compléter son comeback et décrocher cette place de playoffs, il a été précis en redzone, ses receveurs lui ont fait quelques misères (33 des 36 drops totalisés – 29e), il a su être létal sur passes longues (120.5 de QB Rating – 4e), et il n’a pas plié face à la pression.
(2021 : Jordan Fuller & Taylor Rapp)
(2022 : Taylor Rapp)
Ernest Jones – LB | |
Plaquages | 145, avec 74 solo, 2 manqués |
Stops | 51 dont 35 contre la course |
Pass-Rush | 127 snaps, 30.5 pressions dont 4.5 sacks, 2 hits et 24 hurries |
Couverture | 48 ciblages, 70.8%, 294 yards, 1 TD, 6 PDs |
Cover Rating | 93.6 |
Moyennes | 6.1 yards par ciblage 8.6 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Aura-t-il le droit au NFL Team Honors Defensive Player Of The Year en 2024 avec la retraite du #99 ? La suite au prochain épisode. En attendant, Jones avait un sacré costume à endosser avec le départ de Bobby Wagner, celui de capitaine de la défense. Il a répondu présent dans tous les secteurs, semblant progresser davantage dans chacun d’entre eux (notamment en couverture, son point faible de 2022). Le troisième année est officiellement le nouveau patron.
Par rebond, Christian Rozeboom a lui aussi reçu plus de snaps à l’intérieur, mais il a eu un peu plus de mal à suivre avec 32 stops dont 13 run stops, 12 plaquages manqués, 79.6%, 1 TD, 1 INT, 4 passes défendues et 90.1 de Cover Rating ; c’est surtout au sol qu’il a manqué d’impact.
(2021 : Matthew Stafford)
(2022 : Cooper Kupp)
Kyren Williams – RB | |
Course | 228 courses, 1144 yards (3e), 12 TDs (7e), 7 big plays (6e), 22 BTKs (6e) |
Réception | 32 réceptions, 206 yards, 3 TDs, 2 big plays, 1 BTK |
Avancé | 66.7%, 4 drops, 87.7 de Target Rating |
Cumulé | 260 touches, 1350 yards, 15 TDs (3e), 9 big plays, 23 BTKs |
Moyennes | 5.0 yards par course (9e) 6.4 yards par réception 4.9 yards par occasion |
Fumbles Off. | 3 commis, 2 perdus |
Un autre point positif pour Staffie, c’est qu’il n’a pas eu à tout faire : il a pu se reposer sur une attaque terrestre active via 120.3 yards par match (11e), 4.3 yards par course (12e), 18 TDs (8e) et 11 big plays (15e).
Oubliés les atermoiements de 2022, elle s’est trouvée son leader pour le futur (à tel point qu’il a provoqué l’échange de Cam Akers à Minnesota en cours de saison). Attention cependant, il va devoir être un peu plus disponible : comme pour sa saison rookie, Williams a raté des matchs sur blessure ; c’est ce qui rend sa performance encore plus incroyable.
C’est le premier coureur NFL à terminer top-3 en yards en ayant raté 5+ matchs et il a terminé top NFL avec 95.3 yards au sol par match. Ah, et il a également terminé top team en points marqués avec 90, l’un des trois seuls joueurs de champ à l’avoir fait avec Saquon Barkley et Christian McCaffrey.
Royce Freeman (332 yards cumulés et 2 TDs) et Darnell Henderson Jr. (215 yards et 2 TDs) l’ont remplacé quand il était à l’infirmerie.
(2021 : Aaron Donald)
(2022 : Jalen Ramsey)
Aaron Donald – DT | |
Plaquages | 53, avec 28 solo, 5 manqués |
Stops | 34 dont 26 contre la course |
Pass-Rush | 529 snaps (7e), 81 pressions (9e) dont 8 sacks, 13 hits et 60 hurries (4e) |
Couverture | 3 PDs |
Pénalités | Aucune |
Rendez-vous en 2029 pour la veste jaune Aaron. Le triple Defensive Player Of The Year, octuple All-Pro et décuple Pro-Bowler s’en va sur une dernière saison de haute volée, ce qui est d’autant plus beau ; il aurait probablement pu terrifier encore bon nombre de Quarterbacks.
Au sujet du pass-rush, si Donald a évidemment terminé top team en pressions, la révolution jeune est en marche : les troisième tour Kobie Turner et Byron Young ont montré qu’ils en voulaient aussi. Le premier suit dans les traces de Donald à l’intérieur, terminant top team en sacks via 46 pressions dont 9 sacks ; le deuxième, posté sur l’extérieur, n’est pas loin avec 50 pressions dont 8 sacks. Et ce qui ne gâche rien, ils ne sont pas contre le fait de fermer les extérieurs au sol avec 44 run stops cumulés. Michael Hoecht complète avec 39 pressions dont 6 sacks, mais on attend désormais que l’un d’entre eux atteigne la dizaine.
La défense contre la course a été présente sans faire tomber personne de la chaise ; elle a notamment mieux limiter les big plays : 106.8 yards par match (12e), 4.2 yards par course (17e), 14 TDs (11e) et 9 big plays (11e).
(2021 : Ernest Jones)
(2022 : Cobie Durant)
Puka Nacua – WR | |
Course | 12 courses, 89 yards, 1 big play, 2 BTKs |
Réception | 105 réceptions (9e), 1486 yards (4e), 6 TDs, 25 big plays (4e), 7 BTKs |
Avancé | 65.6%, 13 drops (pire), 100.2 de Target Rating |
Cumulé | 117 touches, 1575 yards (5e), 6 TDs, 26 big plays (4e), 9 BTKs |
Moyennes | 7.4 yards par course 14.2 yards par réception |
Fumbles Off. | 1 commis |
On a souvent tapé sur les Rams pour leurs drafts manquant de premier tour et de talent, mais celle de 2023 a toutes les chances de laisser sa marque ; et qui d’autre placer en tête que le recordman NFL rookie en réceptions et en yards à la réception sur une saison régulière + recordman NFL rookie en yards à la réception sur un match de playoffs.
On pensait que l’offensive des Rams était condamnée après la blessure de Cooper Kupp, mais Nacua a explosé dès le départ ; après une petite période d’adaptation quand le #10 est revenu, il a retrouvé son peps, a poussé Van Jefferson dehors (échangé à Atlanta pendant la saison) et il a brillé en playoffs. Il ne lui reste plus qu’à faire un long stage personnel avec la machine JUGS pour diminuer ce nombre de drops.
(2021 : Les points encaissés sur perte de balle)
(2022 : Les blessures sur le terrain et la stratégie en dehors)
Les équipes spéciales | |
FG | 32/43 soit 74.4% (30e) |
XP | 32/37 soit 86.5% (31e) |
Touchback | 87.0% (4e) |
Punt | 49.2 yards bruts (8e) et 39.1 yards nets (31e) |
Taux dans les 20y adverses | 31.7% (25e) |
Moyenne sur retours | 16.1 yards par retour de kick (pire) 26.9 yards par retour adverse de kick (28e) 7.3 yards par retour de punt (28e) 15.5 yards par retour adverse de punt (pire) |
TD marqués | aucun TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
TD encaissés | aucun TD sur retour de kick 2 TDs sur retour de punt |
Quand votre coureur termine top team en points marqués dans votre équipe, c’est que vous avez eu des soucis au poste de Kicker… mais si ce n’était que cela ; regardez un peu ce carnage.
Les stats parlent d’elles-mêmes, mais cela vaut le coup de s’attarder un peu sur le poste de Kicker : l’arrivée en catastrophe de Brett Maher n’a pas eu l’effet escompté (73.9% de FGs – 3e pire + 86.7% de XPs – 3e pire) menant à sa libération et à la signature de Lucas Havrisik qui n’a pas été mieux (75.0% de FGs – 4e pire + 86.4% de XPs – 2e pire), tout ça pour faire revenir Maher au final.
(2021 : La ligne offensive)
(2022 : La défense contre la course)
L’attaque aérienne | |
Stats | 61.9% (26e), 239.0 yards (10e), 26 TDs (15e), 13 INTs (18e) |
Moyennes | 7.4 yards par passe tentée (9e) 11.3 yards par complétion (3e) |
YAC | 50.4% (17e) |
QB Rating | 90.0 (16e) |
Explosivité | 62 big plays (6e) dont 8 homeruns (15e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un QB à 300+ yards (5e) 12 matchs d’une cible à 100+ yards (2e) |
Avec Staffie et Nacua, la décision est assez facile. Kupp est revenu de sa blessure et n’a forcément pas eu le même volume final que les saisons précédentes, mais le plus important c’est qu’il sait désormais qu’il n’a pas à faire de miracles avec Nacua (sans oublier Kyren Williams présent au sol) ; il a tout de même totalisé 60 touches pour 734 yards et 5 TDs. Tutu Atwell, Tyler Higbee et Demarcus Robinson ont joué leur rôle de soutien avec sérieux, les trois terminant avec 118 touches cumulées pour 1403 yards et 9 TDs ; le Tight End doit néanmoins faire attention avec 7 drops.
(2021 : L’attaque terrestre)
(2022 : La ligne offensive)
La couverture | |
Stats | 60.8% (7e), 231.1 yards (20e), 24 TDs (22e), 10 INTs (23e) |
Moyennes | 6.5 yards par passe tentée (13e) 10.7 yards par complétion (27e) |
YAC | 44.3% (3e) |
QB Rating | 88.0 (12e) |
Explosivité | 54 big plays (22e) dont 11 homeruns (28e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un QB à 300+ yards (22e) 8 matchs d’une cible à 100+ yards (25e) |
Les équipes spéciales ont vraiment fait tâche, mais la couverture n’a pas été sans reproche, à commencer par une sacrée collection de bras en mousse : Russ Yeast a manqué 21.8% de ses tentatives de plaquages (4e pire taux), Derion Kendrick 16.9%, Ahkello Witherspoon 14.8% et Cobie Durant 13.3%.
Néanmoins, malgré une charge de travail bien supérieure à celle qu’il a connue à Pittsburgh, Witherspoon a été important pour stabiliser le poste après l’échange de Jalen Ramsey avec 48.1% (8e), 14.8 yards par complétion, 5 TDs, 3 INTs, 14 passes défendues et 75.7 de Cover Rating. Kendrick a été un peu moins en réussite sans être affreux (57.1%, 3 TDs, 1 INT, 10 passes défendues et 89.7 de Cover Rating), alors que Quentin Lake a été encore un cran en-dessous dans le slot (3 TDs, 6 passes défendues et 93.4 de Cover Rating). Durant a aussi lâché des yards (15.8 yards par réception).
Chez les Safeties, Jordan Fuller a été présent avec 3 TDs, 3 INTs, 8 passes défendues et 86.0 de Cover Rating, mais Yeast a souffert (68.3%, 14.2 yards par complétion, 2 TDs, 5 passes défendues et 115.7 de Cover Rating). Le retour du témoin protégé John Johnson III serait presque passé inaperçu sans ses 2 INTs.
(2021 : Matthew Stafford)
(2022 : Bobby Wagner)
Kevin Dotson – OG | |
Protection | 520 snaps, 20 pressions dont 4 sacks, 7 hits, 9 hurries |
Pénalités | 2 total, 2 acceptées, 15 yards |
Bonne nouvelle, la ligne offensive a été moins massacrée par les blessures que l’année dernière, même s’il y a eu quelques indisponibilités ici ou là. Dotson a été de ceux-là, ratant trois matchs, mais l’ex-Steeler, arrivé sur échange avant la saison, s’est bien rattrapé avec une excellente prestation.
Au Centre, Coleman Shelton a pris la place de Brian Allen et il a été parfois maltraité en protection (34 pressions dont 2 sacks) mais il a été plus solide au sol. Aux côtés de Dotson, le deuxième tour Steve Avila est le seul offensif Ram à avoir joué tous les snaps et sa prestation est encourageante. Sur les ailes, Rob Havenstein a également manqué quelques matchs dans une saison toujours aussi solide, alors qu’Alaric Jackson est devenu bien plus polyvalent ; les deux ont autorisé seulement 3 sacks à eux deux. Joe Noteboom continue de dépanner si besoin, même si on l’a connu plus en réussite.
(2021 : Aucun)
(2022 : Allen Robinson II)
Aucun.
(2021 : Le Super Bowl)
(2022 : La tôle 51-14 contre Denver en Week 16)
La victoire 36-19 contre Cleveland en Week 13. Les Rams reviennent à l’équilibre, rattrapent Seattle dans la division et confirment qu’ils sont de retour avec un match complet des deux côtés du ballon ; et surtout impressionnant offensivement face à cette défense intransigeante.
(2021 : La défaite 31-10 à San Francisco en Week 10)
(2022 : Pas câblé pour suivre les gros)
La défaite 40-23 à Dallas en Week 8. La blessure de Staffie, une première mi-temps cauchemar où les trois escouades des Cowboys s’amusent, et l’impression que la saison va être longue pour les Rams.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | SNF | @ | Detroit | 12-5 | DivChamp | 0 |
2 | – | @ | Arizona | 4-13 | Négatif | 0 |
3 | – | vs. | San Francisco | 12-5 | DivChamp | 0 |
4 | – | @ | Chicago | 7-10 | Négatif | 0 |
5 | – | vs. | Green Bay | 9-8 | Positif | 0 |
6 | BYE | |||||
7 | – | vs. | Las Vegas | 8-9 | Négatif | 7 |
8 | TNF | vs. | Minnesota | 7-10 | Négatif | 0 |
9 | – | @ | Seattle | 9-8 | Positif | 3 |
10 | MNF | vs. | Miami | 11-6 | Positif | 0 |
11 | – | @ | New England | 4-13 | Négatif | -1 |
12 | SNF | vs. | Philadelphia | 11-6 | Positif | -3 |
13 | – | @ | New Orleans | 9-8 | Positif | -7 |
14 | – | vs. | Buffalo | 11-6 | DivChamp | 0 |
15 | TNF | @ | San Francisco | 12-5 | DivChamp | 0 |
16 | – | @ | NY Jets | 7-10 | Négatif | 3 |
17 | – | vs. | Arizona | 4-13 | Négatif | 0 |
18 | – | vs. | Seattle | 9-8 | Positif | -3 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2023 | 10 | 15 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2023 | 7 | 17 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 146-143 (0.505) | 12 |
Cumulé à domicile | 82-71 (0.536) | 8 |
Cumulé à l’extérieur | 64-72 (0.471) | 24 |
Écart domicile/extérieur | 0.065 | 5 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 19462 | 28 |
Total jours nets de repos entre les matchs | -1 | 20 |
Difficile de voir un vrai moment de répit dans ce calendrier bien dense avec une bonne partie du Divisional Round NFC avant une bye week très tôt, quelques pièges juste après, et évidemment ce passage délirant avec deux matchs où l’adversaire aura plus de repos puis cet enchaînement Buffalo – San Francisco à quatre jours d’intervalle.