Gameday : Matchs du Dimanche Week 6
Sommaire
San Francisco 49ers @ Buffalo Bills
Philadelphia Eagles @ Washington Redskins
Cleveland Browns @ Tennessee Titans
Baltimore Ravens @ New York Giants
Carolina Panthers @ New Orleans Saints
Jacksonville Jaguars @ Chicago Bears
Los Angeles Rams @ Detroit Lions
Pittsburgh Steelers @ Miami Dolphins
Cincinnati Bengals @ New England Patriots
Kansas City Chiefs @ Oakland Raiders
Atlanta Falcons @ Seattle Seahawks
Dallas Cowboys @ Green Bay Packers
Indianapolis Colts @ Houston Texans
San Francisco 49ers (1-4) @ Buffalo Bills (3-2)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | New Era Stadium |
Titre | Le retour de Kaep’ |
Prévision Météo | Nuageux |
Destins croisés pour les deux équipes : après une victoire, les 49ers ont enchaîné les défaites, ce qui a poussé le club à changer de Quarterback, alors que les Bills n’ont fait qu’empiler des victoires après deux défaites. Le match en trois duels :
- Colin Kaepernick (SF) vs la défense (BUF) : bien évidemment, il va falloir que la titularisation du #7 ait un sens et provoque un électrochoc dans l’attaque des visiteurs. Le grand souci pour lui, c’est que la défense des Bills a vraiment serré les boulons à droite et à gauche, ne laissant désormais que peu de place à la médiocrité.
- L’OL et Carlos Hyde (SF) vs le front-7 (BUF) : pas besoin de revenir sur le fait que l’OL des 49ers n’est plus ce qu’elle était, ce qui n’aide pas Carlos Hyde à avancer. Elle va affronter un front-7 des Bills qui va probablement récupérer Marcell Dareus et qui fait la loi sur le terrain ; le trio de Linebackers, notamment, est une unité fantastique avec les Brown Bros (Zach & Preston) et surtout le vétéran Lorenzo Alexander qui retrouve une seconde jeunesse.
- Michael Wilhoite (SF) vs le jeu au sol (BUF) : dans la famille « ce n’est pas un secret », je voudrais « Buffalo aime courir avec la balle ». Avec la perte de NaVorro Bowman, la défense au sol des 49ers menée par le Linebacker Michael Wilhoite semble vraiment aux abois, ce qui n’est pas bon signe avant ce match.
Kaep’ arrivera-t-il à créer un électrochoc quelconque, en offrant une solution supplémentaire avec ses jambes ? Est-ce que ça suffira contre une défense des Bills bien plus féroce qu’en début de saison ? On peut largement en douter. Buffalo est favori.
Philadelphia Eagles (3-1) @ Washington Redskins (3-2)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | FedEx Field |
Titre | Doit-on se fier à la Week 5 ? |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Les résultats bruts de la semaine dernière indiquent que les Reds ont remporté une victoire marquante dans un duel avec une autre équipe à 3-1 (Baltimore), alors que les Eagles ont perdu contre une équipe qui était 1-3 (Detroit) ; mais la vérité n’est pas toujours dans les records. Le match en trois duels :
- Halapoulivaati Vaitai (PHI) vs Ryan Kerrigan (WAS) : ce duel est là non seulement pour avoir le plaisir d’écrire le nom complet du nouveau Right Tackle de Philly qui remplace Lane Johnson suspendu pour de bon, mais il est surtout important ; le rookie va devoir s’occuper de Ryan Kerrigan, un des leaders défensifs de Washington, pour ouvrir des brèches au sol et protéger Carson Wentz.
- Darren Sproles (PHI) vs les Linebackers (WAS) : pas besoin de revenir indéfiniment sur l’incapacité des Reds à stopper le jeu de course, mais c’est encore plus problématique avec un coureur-receveur comme Darren Sproles capable d’exploser sur la moindre action. Autant les Reds ont du répondant dans la couverture avec Josh Norman et un surprenant Quinton Dunbar qui remplace Bashaud Breeland blessé, mais un joueur comme Sproles peut mettre rapidement le bazar dans la défense.
- Le front-7 (PHI) vs Matt Jones (WAS) : le risque de Washington sur ce match, c’est d’être forcé de passer exclusivement par les airs car la défense au sol des Eagles est intraitable cette saison. Que ce soit Bennie Logan, Fletcher Cox, Jordan Hicks ou Nigel Bradham, le front-7 est impressionnant. Il n’est pas impossible que les Reds décident de donner la balle aux coureurs… par les airs.
Ce qu’il s’est passé la semaine dernière n’est pas suffisant pour inverser la sensation que les Eagles restent au-dessus des Redskins, même à l’extérieur. Tout va résider dans la capacité des locaux de stopper la course et d’avancer au sol.
Cleveland Browns (0-5) @ Tennessee Titans (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Nissan Stadium |
Titre | Tennessee vise l’équilibre |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Tennessee sort d’une victoire convaincante contre Miami et va chercher à rejoindre l’équilibre contre une franchise de Cleveland qui a encore vu un joueur important partir sur IR. Le match en trois duels :
- L’OL (CLE) vs le front-7 (TEN) : les Browns ont un côté gauche d’OL sympathique avec John Greco et Joe Thomas, mais pour le reste c’est moins solide : Cameron Erving apprend le métier à la dure, Austin Pasztor a toujours de grosses difficultés, et Joel Bitonio est sur IR. Le groupe va se retrouver contre un front-7 des Titans que Ryan Tannehill doit toujours voir en cauchemar à l’heure qu’il est. Jurrell Casey, Derek Morgan et Brian Orakpo ont de quoi faire, même si Casey et Orakpo vont attaquer le côté gauche plus fort de l’OL.
- Le front-7 (CLE) vs Exotic Smashmouth (TEN) : les Titans ont démontré contre Miami le style de jeu qu’ils veulent appliquer – une attaque au sol tractopelle avec un QB capable de compléter à la passe. Les Browns vont essayer de freiner le duo Murray – Henry et presser Marcus Mariota… mais ils ne partent pas favoris avec des moyens limités contre une OL redoutable.
- Tennessee vs la malédiction à domicile : les Titans sont la plus mauvaise équipe à domicile de la ligue depuis 2011 à égalité avec Tampa Bay – 9 victoires pour 25 défaites. Si on limite à 2014, c’est encore pire : 2 petites victoires contre 14 défaites ; les deux victoires sont survenues contre Jacksonville à seulement +3 et +2. Cette saison, les Titans sont 0-2 après avoir perdu contre Minnesota et Oakland.
Si les Browns pouvaient finir le match sans devoir envoyer Terrelle Pryor faire une pige en QB, ce serait déjà un gros plus. Personne ne va décréter que les Titans sont devenus des terreurs, mais ils ont la puissance nécessaire dans les tranchées (OL, front-7) pour faire la différence… s’ils ne commettent pas de pertes de balle.
Baltimore Ravens (3-2) @ New York Giants (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | MetLife Stadium |
Titre | Qui stoppera sa mauvaise série ? |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Les deux équipes sont sur la pente descendante à l’orée de ce match : les Ravens ont enchaîné deux défaites avec un jeu offensif inquiétant (forçant le renvoi du Coordinateur Offensif), alors que les Giants ont subi trois revers de suite. Le match en trois duels :
- L’OL (BAL) vs la DL (NYG) : en général quand on choisit un duel, c’est pour souligner ce qu’une des deux parties doit faire pour aider son équipe à gagner. Dans le cas présent, c’est un duel où les deux parties doivent faire bien plus : l’OL de Baltimore supporte mal son désossage des deux dernières années et les blessures, alors que la DL des Giants est toujours trop invisible ; les G-men sont la pire équipe de la ligue avec 4 sacks. Entre la force « arrêtable » et le poteau « amovible », qui fera un meilleur match ?
- Le pass-rush (BAL) vs l’OL (NYG) : les Ravens ont dû bien prendre note de ce qu’il s’est passé lors du SNF : stopper la course et mettre la pression sur Eli Manning d’entrée est la meilleure façon de rentrer dans la tête du QB et de le dérégler, protégeant ainsi la couverture contre le trio de receveurs. Terrell Suggs et le pass-rush auront tout intérêt à copier ce modèle.
- Terrance West (BAL) vs Rashad Jennings ? (NYG) : une chose que les deux équipes ne font pas très bien, c’est courir avec la balle. Les Ravens n’auront plus leur coureur titulaire, libéré, mais les Giants pourraient récupérer le leur ; celle qui pourra avancer au sol aidera à avoir une attaque équilibrée. Avantage Baltimore, car la défense au sol des Ravs devrait arriver à gérer de son côté.
La promotion de Marty Mornhinweg comme Coordinateur Offensif va-t-elle enfin permettre une libération du bras de Joe Flacco ? Eli va-t-il reprendre du poil de la bête à domicile ? C’est un duel vraiment intriguant entre deux franchises qui ont grandement besoin de rebondir.
Carolina Panthers (1-4) @ New Orleans Saints (1-3)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
Titre | Au fond de la NFC South |
Prévision Météo | Stade couvert |
On ne s’attendait pas forcément à ce que les Saints aient réglé leurs problèmes défensifs pendant l’offseason, ce qui pouvait faire craindre un mauvais démarrage ; mais personne n’imaginait que les finalistes sortants soient encore plus mal. Le match en trois duels :
- Greg Olsen (CAR) vs la couverture (NO) : Cam Newton est de retour et il y a une possibilité pour que Jonathan Stewart soit là aussi. Mais, historiquement, celui qui a fait le plus de mal à la défense des Saints est le Tight End Greg Olsen ; vous savez, celui qui vient de planter 180 yards aux Bucs. Si New Orleans continue de le laisser courir librement dans l’arrière-garde, rien de bon ne sortira de ce match.
- La DL (CAR) vs la DL (NO) : la ligne défensive est un problème commun aux deux équipes. Ce n’est pas forcément une surprise chez les Saints ; malgré l’ajout de Nick Fairley, il y a un manque de constance dans l’unité autour de Cameron Jordan. Mais c’est aussi le cas à Carolina, avec une unité moins dominatrice au sol (on l’a vu contre Tampa) et qui peine à mettre la pression quand ça compte. Vu les armes offensives en face, il va falloir que les gros se bougent sinon on pourrait se diriger vers un score élevé.
- La couverture (CAR) vs Drew Brees (NO) : l’OL des Saints fait un excellent travail de protection pour Drew Brees cette saison, ce qui risque de compliquer la tâche de l’arrière-garde des Panthers face à la triplette Brandin Cooks, Mike Thomas et Willie Snead. Le #9 a les armes pour faire souffrir la couverture si, comme dit précédemment, le pass-rush n’arrive pas jusqu’à lui.
Ce n’est plus une question de savoir qui est favori, les Panthers doivent revenir du Superdome avec une victoire ; pour cela il va falloir que leur défense rappelle pourquoi elle était crainte l’année dernière.
Jacksonville Jaguars (1-3) @ Chicago Bears (1-4)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Soldier Field |
Titre | Défendre Soldier Field |
Prévision Météo | Pluie fine |
Les Bears ont déjà égalé leur nombre de victoires à Soldier Field de l’année dernière (1) ; ils ont l’occasion de dépasser ce total peu reluisant avec la venue de Jaguars qui sortent de leur bye week. Le match en trois duels :
- Les Allen Receveurs (JAX) vs la couverture (CHI) : le pass-rush des Bears s’est réveillé contre les Colts, mais l’OL des Jaguars est tout de même supérieure (ne serait-ce que sur les ailes avec Kelvin Beachum et Jermey Parnell). Quoi qu’il en soit, cela pourrait laisser le temps à Blake Bortles de trouver les Allen Receveurs qui vont jouer contre un vétéran confirmé, Tracy Porter… et Jacoby Glenn. Attention danger pour Chicago si la pression n’arrive pas.
- La DL (JAX) vs l’OL (CHI) : les Bears doivent être contents de voir les progrès sur l’OL, notamment le rookie Cody Whitehair qui semble trouver ses marques au Centre ; même Charles Leno se reprend plutôt bien (mais Bobby Massie reste le point faible). Ils vont avoir le loisir de prouver que l’alchimie continue d’opérer contre une ligne défensive des Jaguars qui déçoit sévèrement. Malik Jackson va devoir entraîner les autres à faire plus pour remettre le doute dans la tête des Linemen de Chicago… et ce même s’il va se retrouver face à Kyle Long.
- Le front-7 (JAX) vs Jordan Howard (CHI) : une situation dans laquelle Jackson devra avoir un impact est le jeu au sol ; les Bears ont trouvé un sémillant rookie en Jordan Howard qui vient de sortir un match monstre contre Indianapolis. Paul Posluszny et Telvin Smith devront aider à calmer le jeunot, sinon les Bears auront tout loisir d’alterner course et passe pour avancer.
On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre avec les deux équipes, donc le match pourrait partir dans tous les sens. En tout cas, les Jags sortent de la bye week et n’ont aucune excuse pour ne pas être préparés.
Los Angeles Rams (3-2) @ Detroit Lions (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Ford Field |
Titre | Detroit veut capitaliser |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Lions sont au milieu d’une série de trois matchs à domicile, et ils l’ont parfaitement entamée en faisant tomber des Eagles invaincus ; les Rams viennent à Ford Field après avoir subi un coup d’arrêt contre Buffalo et comptent bien rester dans le positif. Le match en trois duels :
- Todd Gurley (LA) vs le front-7 (DET) : avec Darius Slay patrouillant sur les ailes et Case Keenum en QB, les Lions ne devraient pas se retrouver devant la plus insurmontable des tâches – stopper l’attaque aérienne. Pour ce qui est du jeu au sol, c’est une autre paire de manches : les absences dans le front-7 font mal à Detroit qui peine à stopper les coureurs adverses. En face, Todd Gurley n’est plus le phénomène rookie et rame complètement derrière une OL très insuffisante, pataugeant à 2.7 yards par course. Il avait engrangé 140 yards et 2 TDs l’année dernière contre les Lions, pourra-t-il le refaire ?
Gaines/Hill (LA) vs Jones/Tate (DET) : Trumaine Johnson s’est fait une vilaine blessure à la jambe et devrait être absent plusieurs semaines ; avec le départ de Janoris Jenkins pendant l’offseason, voilà les Rams sans leurs deux principaux Cornerbacks. E.J. Gaines n’est pas un mauvais élément, mais il va se retrouver à marquer un remuant Marvin Jones qui pourrait être le meilleur ami de Matthew Stafford. De l’autre côté, c’est Tony Hill qui va marquer Golden Tate, ce qui pourrait aider le #11 à revenir dans la lumière.
- La DL (LA) vs l’OL (DET) : quelle surprise. Les statuts de Robert Quinn et Michael Brockers sont en suspens, mais la ligne défensive des Rams a quand même de quoi faire pour embêter une OL des Lions qui souffre, surtout au sol quand on sait que Detroit n’aura ni Theo Riddick ni Dwayne Washington pour porter la balle ; Justin Forsett devrait déjà voir des ballons dans sa nouvelle équipe.
Les deux attaques sont inconstantes, ce qui fait qu’on ne sait jamais vraiment quoi en attendre. Néanmoins chacune à un joueur redoutable si on lui laisse prendre du rythme : Gurley et Stafford.
Pittsburgh Steelers (4-1) @ Miami Dolphins (1-4)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Hard Rock Stadium |
Titre | Stabilité vs instabilité |
Prévision Météo | Pluie fine |
Les Steelers et les Dolphins sont à l’opposé du spectre : alors que la franchise de Pittsburgh connaît un excellent début de saison dans la lignée de ce qu’elle fait depuis des années, l’équipe de Miami continue de chercher un sauveur quelconque. Le match en trois duels :
- Bell/Williams (PIT) vs le front-7 (MIA) : les Fins viennent de lâcher 175 yards au duo DeMarco Murray – Derrick Henry ; si les Steelers ne sont pas forcément autant portés sur la course que les Titans, ils ont des coureurs capables de faire encore plus mal si quelqu’un ne se décide pas à montrer les dents dans le front-7 de Miami. Mais qui ?
- L’OL (PIT) vs la DL (MIA) : des soucis de blessure au poste de Right Tackle ? C’est comme si rien ne s’était passé pour la ligne offensive de Pittsburgh qui fait un bon travail, notamment en protection de passe. La ligne défensive des Fins n’est pas forcément mauvaise au sol, mais elle ne met toujours pas assez la pression sur les QBs adverses. Si ça s’est avéré trop faible contre Marcus Mariota, imaginez ce que Ben Roethlisberger peut faire.
- Le pass-rush (PIT) vs Ryan Tannehill (MIA) : si on doit trouver un problème défensif à Pittsburgh, mis à part le fait qu’encore une fois plusieurs titulaires ne seront pas là (Shazier ou Heyward), c’est le pass-rush avec seulement 9 sacks. Les rushers vont avoir la possibilité de se refaire une santé avec l’OL de Miami, mais ils devront arriver à destination ; Kenny Stills, DeVante Parker et Jarvis Landry peuvent profiter d’une arrière-garde à qui il arrive de vaciller.
Les Steelers sont logiquement favoris, étant une des meilleures équipes de l’AFC. Miami doit absolument retrouver une défense, quitte à encaisser des yards mais voler des ballons, pour avoir une chance de l’emporter. Ah, et il faut que l’OL tienne. Et que le jeu de course se réveille. Bref.
Cincinnati Bengals (2-3) @ New England Patriots (4-1)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 19:00 |
Lieu | Foxboro Stadium |
Titre | Cincinnati sur la corde raide |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Bengals achèvent un début de saison compliqué (comme attendu) face à New England ; cependant, on pensait que l’écart entre les deux records serait moindre. Le match en trois duels :
- L’absence de Tyler Eifert (CIN) vs Bennett/Gronk’ (NE) : s’il y a deux équipes symbolisant l’importance du Tight End dans le foot actuel, ce pourrait être Cincinnati et New England. Avec les départs de Mohamed Sanu et Marvin Jones, les Bengals souffrent de ne pas avoir leur playmaker Tyler Eifert (surtout dans la redzone), alors que New England a récupéré le Gronk’ en pleine forme aux côtés d’un Martellus Bennett qui sort d’un match à 3 TDs. Le poste pourrait bien constituer la différence majeure dans la rencontre.
- Le combat dans les tranchées : visons large. On peut nommer des joueurs talentueux dans les quatre unités concernées (les deux OLs et les deux DL) : Jabaal Sheard, Malcom Brown, Andre Whitworth, Kevin Zeitler, Geno Atkins, Carlos Dunlap, Nate Solder… mais a-t-on quatre unités qui jouent au niveau attendu ? Manque de pass-rush à NE et à Cincy, et surtout une OL des Bengals qui n’est plus aussi souveraine que l’année dernière. Il faut que l’unité redevienne une force pour relancer l’attaque.
- Bernard/Hill (CIN) vs LeGarrette Blount (NE) : la défense des Patriots, notamment grâce à une ligne de Linebackers active, n’est pas trop mal pour ce qui est de défense la course ; elle risque d’être testée avec le duo Giovani Bernard – Jeremy Hill. On ne peut pas en dire autant des Bengals qui vont devoir se remettre du fiasco de Dallas pour empêcher les locaux de manger le chrono (même s’il est vrai que ça ne dérange pas les Pats de jouer 80% de passes).
Les Bengals vont réellement devoir sortir les griffes dans les deux lignes, sinon ce match pourrait tourner comme la dernière mouture : une victoire 43-17 des Patriots en 2014.
Kansas City Chiefs (2-2) @ Oakland Raiders (4-1)
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 22:05 |
Lieu | Oakland Alameda Coliseum |
Titre | Pour continuer le rêve éveillé |
Prévision Météo | Pluie fine |
Les Raiders font déjà leur plus beau début de saison depuis la période 2000-2002 qui les avait vus disputer une finale AFC (2001) et un Super Bowl (2002) ; ils vont essayer de continuer sur le même rythme en recevant des Chiefs plongés dans le doute. Le match en trois duels :
- Le jeu au sol (KC) vs le front-7 (OAK) : personne ne tremble devant la puissance aérienne des Chiefs, et les Raiders ont amélioré leur début de saison catastrophique dans la couverture ; David Amerson continue sur sa belle saison 2015, Sean Smith semble enfin intégré et le rookie Karl Joseph fait des étincelles. On ne va pas les confondre avec d’autres unités plus musclées, mais ils se défendent. Néanmoins, il y a possibilité de faire quelque chose au sol pour Kansas City avec le trio offensif Charles – West – Ware.
- Mitchell Schwartz (KC) vs Khalil Mack (OAK) : Mack n’a qu’un sack, mais il crée un tas de problèmes pour les OLs adverses et, parfois, il faut bien avouer que ça tourne aux holdings pas toujours sifflés. Mitchell Schwartz continue de prouver qu’il est un des meilleurs Right Tackles du pays. L’affrontement promet.
- Peters/Gaines/Nelson (KC) vs Crabtree/Cooper (OAK) : les Raiders n’auront pas Latavius Murray, mais ils affrontent une équipe des Chiefs qui manque de punch dans la défense au sol. Ceci étant dit, le duel le plus inquiétant du point de vue de Kansas City sera celui du Cornerback qui ne sera pas Marcus Peters. il devra fatalement marquer Michael Crabtree ou Amari Cooper, et ce n’est pas forcément rassurant.
C’est exactement le genre de matchs que les Raiders doivent gagner pour prouver encore un peu plus qu’ils sont à prendre au sérieux. C’est exactement le genre de matchs que les Raiders peuvent perdre par manque de discipline et/ou d’expérience dans les moments critiques.
Atlanta Falcons (4-1) @ Seattle Seahawks (3-1)
Auteur | Supychou |
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 22:25 |
Lieu | CenturyLink Field |
Titre | Martyriser les défenses |
Prévision Météo | Pluie fine |
Après avoir vaincu la meilleure défense de NFL, voilà les Atlanta Falcons qui s’attaquent à un nouveau gros morceau avec une des meilleures défenses de ces dernières années, celle des Seattle Seahawks. Mais si Seattle a mis du temps à relancer la machine, ils semblent être sur la bonne voie et seront bien reposés après leur bye week précoce. Quoiqu’il en soit, cette rencontre devrait tenir toutes ses promesses et nous offrir un match digne de ce nom.
Les Falcons sont partis, et on commence lentement mais sûrement à se demander qui sera capable de les arrêter. Car si la défense peut mieux faire, l’attaque tourne à plein régime et ne connait aucune faiblesse. Se trouver sous la houlette du meilleur passeur de la NFL pour le moment aide forcément, mais Matt Ryan réalise vraiment une excellente saison pour le moment (12 TDs, 2 INTs). Le QB fait souvent les bons choix et n’hésite pas à abuser des longues passes (1er de NFL dans ce registre). Son O-line n’a rien d’exceptionnel mais c’est bien mieux que ce que le QB a connu par le passé ; mais face au duo Frank Clark – Michael Bennett (3 sacks chacun), l’OL des Falcons aura les mains bien prises pour permettre à son QB de briller.
Et pour briller, Ryan a ce qu’il faut du côté des receveurs : Julio Jones (517y, 3 TDs) à lui tout seul pourrait suffire à faire le bonheur de n’importe quel QB. Mais les Falcons ont encore mieux que cela puisque Mohamed Sanu est là en soutien et, surtout, le coureur à tout faire Tevin Coleman offre une cible de premier choix (313y) pour les slants et autres screens faisant très mal aux défenses adverses. Une fois encore, ils vont devoir continuer à impressionner s’ils veulent parvenir à passer la secondary des Seahawks composée de l’inusable Richard Sherman (2 INTs) et d’un inconnu de plus auquel les Seahawks nous ont habitués, le surprenant DeShawn Shead (5 passes défendues).
Quant au jeu au sol, les Falcons continuent de faire peur avec un Devonta Freeman qui ne marque peut-être pas autant de TDs que l’an passé mais qui fait toujours aussi mal sur ses courses (410y, 5,3y par course). Pour mettre dans les meilleures conditions l’attaque aérienne, il faudra exceller face à une défense comptant sur Bobby Wagner et Kam Chancellor pour annihiler toute offensive trop dangereuse. Grosse attaque contre grosse défense, on a l’impression d’avoir vu cela auparavant.
Les Seahawks ne sont pas les Broncos et ont une attaque qui peut fonctionner à merveille, à condition d’éviter les blessures à répétition. La bonne nouvelle, c’est que Russell Wilson devrait bien être remis de son entorse à la cheville afin de réussir de nouveaux miracles. Pour le moment, le QB reste toujours bon et imprévisible mais a du mal à enchaîner, la faute sans doute à une OL toujours peu rassurante. Comme l’a dit Vic Beasley Jr (4,5 sacks), son entente et son apprentissage auprès de Dwight Freeney (3 sacks) portent ses fruits comme les Falcons l’espéraient ; mettre la pression sur Wilson est le meilleur moyen d’aider son équipe.
Pour le QB, il s’agira surtout de trouver son principal duo d’attaque Doug Baldwin – Jimmy Graham afin d’avancer correctement. Cela tombe bien puisque ces 2 joueurs semblent avoir fait des réceptions rapides une de leurs spécialités. Alors si en plus, l’OL avait la bonne idée de tenir, le QB pourrait même trouver le très bon Tyler Lockett, un peu trop discret cette année au goût de Seattle. Mais les Falcons aussi ont un duo de CBs qui fonctionne plutôt bien avec Desmond Trufant et Robert Alford (9 passes défendues, 3 INTs à eux deux). Si ces derniers parviennent à tenir les receveurs adverses un minimum, cela pourrait ouvrir les portes de la victoire à leur équipe. Le problème, c’est que la défense des Falcons est loin d’être rassurante (dernière de NFL avec 14 TDs concédés).
Et ce n’est pas Christine Michael qui pourra rassurer les Falcons. Le RB des Seahawks réalise un très bon début de saison (4,6y par course) et devrait pouvoir continuer sur cette voie, sauf si son équipe court trop après le score. Pour le limiter, Atlanta espérera que Deion Jones et Kemal Ishmael feront le travail nécessaire afin de laisser leur équipe entrevoir une nouvelle victoire surprenante à l’extérieur. Mais si les Seahaws parviennent à avancer, cela pourrait mettre une pression supplémentaire sur leur adversaire du jour.
Si rien ne semble capable d’arrêter les Falcons depuis quelques semaines, les Seahawks sont possiblement l’équipe la mieux armée pour y arriver. Mais une fois de plus, cela serait une grosse erreur de se penser supérieur aux Falcons et cela pourrait coûter cher rapidement. On sait que les Falcons battent les grosses attaques ou les grosses défenses mais réussiront-ils à battre une équipe plus homogène ? C’est la question que l’on se pose et dont on aura la réponse dans quelques heures. Et c’est là qu’on saura laquelle de ces deux équipes est à surveiller de très près.
Dallas Cowboys (4-1) @ Green Bay Packers (3-1)
Auteur | Supychou |
Date et Heure Française | Dimanche 16 Octobre, 22:25 |
Lieu | Lambeau Field |
Titre | A qui craquera le premier |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
La NFC nous offre cette semaine une rencontre des plus intéressantes. Si les Dallas Cowboys n’étaient pas vraiment attendus à ce niveau après leurs différentes blessures et suspensions, ils impressionnent de plus en plus sous l’impulsion de leurs rookies. Pour les Green Bay Packers, le record semble naturel venant d’eux, mais la façon de jouer surprend beaucoup en ce début de saison, que ce soit en bien ou en mal. Mais ce qu’on attendra le plus, c’est le choc entre la spécialité de chaque équipe qui sera directement l’une contre l’autre.
Où s’arrêteront les Cowboys ? C’est la question que beaucoup se posent, et ce malgré la pléthore de blessures qu’ils ont (notamment Tony Romo absent et Dez Bryant a priori aussi pour ce match). Mais il en faudra plus pour les inquiéter : la raison, c’est qu’ils ont un rookie QB qui impressionne par sa sérénité et son talent, faisant même douter certains de l’avenir de Romo par la suite. Sans s’enflammer pour autant, Dak Prescott est capable d’exceller (69%, 4 TDs, 0 INT) même s’il est vrai qu’il joue derrière une O-Line phénoménale. Avec la présence Tyron Smith est question pour le match, le jeune QB pourrait voir la pression d’un peu trop près, notamment parce que les Packers ont vu la résurrection de Nick Perry (4,5 sacks) et qu’ils ont toujours l’excellent Clay Matthews (3 sacks) dans leurs rangs.
Le problème des Cowboys, c’est que le QB pourrait avoir du mal à trouver des cibles avec les blessures. Le bon côté, c’est que sa cible préférée Cole Beasley (332y) sera bien là. La mauvaise, c’est que sur les trois autres cibles les plus utiles et utilisées, un est absent et les autres pourraient être limitées. Malgré cela, Jason Witten devrait tout de même est la solution d’assurance tandis que Terrance Williams pourrait aider sur les longues passes, à condition de ne pas laisser tomber autant de ballons que d’habitude. Ils pourraient profiter d’une défense contre la passe des Packers qui manque toujours son meilleur CB Sam Shields et dont les autres joueurs ont aussi connu quelques blessures. Les Packers devront alors espérer que Damarious Randall et Quinten Rollins (7 passes défendues, 1 INT à eux deux) 1) seront présents et 2) limiteront la casse face à une attaque aérienne loin d’être inarrêtable.
Mais, bien entendu, la confrontation que tout le monde attend est sur le jeu de course. Les Cowboys sont sûrs de leurs forces avec une OL incroyable et un rookie RB déjà leader de NFL dans ce secteur (546y, 5 TDs). Autant dire que Ezekiel Elliott a tout pour réussir et sait tout faire, mais voilà : cette fois-ci, il va affronter le front-7 qui impressionne et surprend le plus cette année, celui des Packers. Ils sont tout simplement monstrueux (1er de NFL, 2y par course concédés, 42y par match, 1 seul TD pris). Ils le doivent en partie à un Mike Daniels important pour stopper la course et à un Jake Ryan (29 plaquages dont 4 pour perte) qui se révèle au grand jour comme la patron de cette défense. Tous les amateurs de football auront les yeux rivés sur cet affrontement de titans, et celui qui en sortira vainqueur pourrait grandement aider son équipe.
Pour l’attaque des Packers, la donne est un peu différente, même s’ils restent toujours une équipe à surveiller de très près pour éviter toute déconvenue. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Aaron Rodgers nous avaient habitués à beaucoup mieux (56% de précision à 6y par passe). Le QB semble connaitre quelques difficultés surprenantes à trouver ses joueurs avec constance, alors que son OL est meilleure et semble le protéger mieux que par le passé. Peut-être justement excelle-t-il seulement contre la pression lorsqu’il doit courir pour sa vie ? Pas sûr que les Cowboys aient la puissance suffisante pour lui mettre une trop grosse pression, car à part Tyrone Crawford et Benson Mayowa (2 sacks chacun), le reste est quasi-inoffensif dans le pass-rush.
Le QB pourrait profiter de la faiblesse de la secondary adverse pour se remettre sur les bons rails et faire mal. Jordy Nelson est revenu cette année à son meilleur niveau (244y, 5 TDs) bien qu’il ait fait un mauvais match contre les Giants. Randall Cobb est toujours précieux même s’il attend toujours son premier TD de la saison tandis que Davante Adams est là pour s’occuper des TDs (3) qui ne sont pas à destination de Nelson. Autant d’armes offensives qui pourraient faire plier des Cowboys qui devront s’en remettre à Byron Jones, Brandon Carr et surtout à un Morris Claiborne version 2.0 (bien meilleur que la première) pour espérer limiter leur adversaire du jour. Pas sûr que cela suffise.
Le jeu au sol des Packers est lui aussi très bon, mais trop peu utilisé. Le problème, c’est que Eddie Lacy pourrait être un peu limité et que son backup James Starks sera absent. Si Lacy parvient à surmonter la douleur, il pourrait avoir un rôle important puisqu’il semble être redevenu le RB dont tout le monde parlait avant la saison 2015 (5,5y par course) ; il ne lui manque qu’un TD pour relancer définitivement la machine. Les Cowboys compteront eux sur un Sean Lee toujours aussi bon et sur un Barry Church apportant une aide précieuse afin de contrer le jeu de course adverse.
Beaucoup de blessures de part et d’autres, mais une rencontre qui reste grandement intéressante. Si ces deux équipes ont les forces pour faire plier l’autre, elles ont surtout les forces pour limiter leur adversaire. Le meilleur duo de rookies NFL contre le meilleur duo QB/WR de ces dernières années, que de raisons de s’intéresser à ce match. De par leur expérience et le fait de jouer à domicile, les Packers partent favoris mais devront rester sur leurs gardes pour ne pas laisser le talent adverse s’exprimer à plein régime. Pour les Cowboys, il s’agira de frapper un grand coup et de montrer que cette année, la NFL devra compter sur eux.
Indianapolis Colts (2-3) @ Houston Texans (3-2)
Date et Heure Française | Lundi 17 Octobre, 02:30 |
Lieu | NRG Stadium |
Titre | En plein doute |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Colts ont arraché contre les Bears une victoire importante pour le record mais inquiétante dans le contenu, et ils vont essayer de rattraper des Texans qui viennent de subir une grosse désillusion contre les Vikings. Le match en trois duels :
- L’OL (IND) vs la DL (HOU) : la couverture des Texans sait faire un énorme travail avec les J³ ou Quintin Demps… quand ils sont au complet. Mais l’arrière-garde connaît des problèmes de blessure en ce moment, et T.Y. Hilton arrive au NRG ; dans le passé, The Ghost a torturé les arrières de Houston, et il pourrait le refaire. Pour l’en empêcher, et même si J.J. Watt n’est plus là, le pass-rush des Texans avec Whitney Mercilus et Jadeveon Clowney vont avoir la possibilité de profiter d’une OL des Colts dont on n’a plus à « vanter » les « exploits ».
- CB#2 (IND) vs WR#2 (HOU) : les Colts viennent de lâcher 100+ yards à Cameron Meredith ; une belle surprise à Chicago, mais il ne faut pas non plus pousser le bouchon trop loin Maurice. Face au pass-rush faiblard des Colts, même avec une OL de Houston qui est moyenne sans plus et sans Will Fuller absent, Brock Osweiler devrait avoir le temps de lancer et de trouver ses receveurs. Avec Vontae Davis sur DeAndre Hopkins, le deuxième duel sera intéressant… quelque soit les joueurs le composant.
- Frank Gore (IND) vs Lamar Miller (HOU) : pour des raisons différentes (OL moisie en protection de passe à Indy, Osweiler perd 1+ ballon par match à Houston), les deux équipes auront besoin d’un jeu de course pour épargner les QBs. Les deux défenses contre la course sont loin de faire partie des meilleures de la ligue, ce qui veut dire que Gore et Miller devraient pouvoir gagner du terrain.
C’est le genre de match où Brock Osweiler doit enfin prouver qu’il mérite son contrat signé pendant l’offseason. Personne ne lui demande forcément de surpasser « Andrew Luck Sauveur De La Patrie Colt », mais s’il n’est pas capable de faire un match propre contre une des pires défenses de la ligue, il y a un vrai problème à Houston.