Friday Night Lights

LatestNFL vous informe pour ceux qui ont oublié, que l’ultime saison, la 5, de Friday Night Lights a commencé mercredi au USA.

Pour ceux qui ne connaisse pas cette splendide serie, voici cinq raisons de rattraper Friday Night Lights sans plus tarder.

1. Coach Taylor joué par Kyle Chandler le magnifique


S’il ne devait y avoir qu’une seule raison (à l’image des règles du Fight Club), ce serait lui qui rassemble, par sa seule personne, la raison d’être de cette série. Devenir fan de cette série, c’est développer à coup sûr un amour inconditionnel pour cet homme et encore plus pour ce personnage charismatique.


2. La ville de Dillon et l’atmosphère Texan


À l’image de séries qui prennent place à NYC, la ville imaginaire de Dillon (et ses habitants) est un personnage à part entière. Toutes ces personnes du midwest Américain, si rarement représentées dans les programmes US habituels, sont toutes plus authentiques les unes que les autres et participent (contre toute attente) à vous faire tomber amoureux(se) de cet État si souvent décrié.


3. Le casting complet


À l’image de Kyle Chandler, tous ces acteurs sont impeccables et atteignent une qualité de jeu bien loin des séries habituelles se déroulant au lycée (et pour cause, ce n’est pas une série pour ados). Mention spéciale à Madame Taylor aka Connie Britton qui est absolument flamboyante : le pendant féminin parfait de son époux. Ces deux-là nous présentent un couple réaliste, qui se chamaille au quotidien mais qui se montre inébranlable face à l’adversité, sans pour autant être caricaturaux façon 7th Heaven.
Les jeunes ne sont pas en reste. Particulièrement Zach Gilford (impeccable Matt Saracen),Scott Porter (bouleversant et juste dans son interprétation d’un ex quaterback au destin brisé) et Taylor Kitsch (que l’on apprend à aimer, jusqu’à craquer complètement durant la saison 3, absolument charismatique).


4. Le football Américain


Qui n’est en fait qu’une excuse pour parler de la vie et ses travers car rare sont les sujets (parfois difficiles) qui ne sont pas abordés dans cette série telle la religion qui est ici traitée de façon très juste et ouverte. Certains autres sujets, qui ont pu être vus et revus jusqu’à l’usure (l’archétype du joueur de foot, les cheerleaders, le viol, la grossesse, l’avortement, le divorce, la rébellion adolescente…), se découvrent une seconde jeunesse dans Friday Night Lights qui sait perpétuellement se renouveler. Preuve en est, la saison 4 voit la majeure partie de son casting (diplômé) quitter Dillon et le coach laisse les Dillon Panthers au profit d’une équipe des Lions, inexistante, qui lui reste à bâtir. Cela donne au final un tout nouveau show, tel un phoenix qui renaît de ses cendres, encore plus fort. Peu importe où les scénaristes nous emmènent, tant que nous suivons le Coach Taylor, tout ira bien.

5. La qualité de la réalisation


La Peter Berg touch est ce qui fait toute l’identité de la série et de son spleen tranquille caractéristique. Certaines images semblent tout droit sortie d’un film au point que l’on rêverait de les apprécier pleinement sur un grand écran. Ce n’est pas si anodin quand on sait que la série est l’adaptation du film du même nom, également dirigé par Berg. Sans parler de la BO du groupe Explosions In The Sky : planante.
Les plans, généralement filmés caméra à l’épaule, laissent libre cours aux acteurs qui évoluent comme bon leur semble et sont libres d’improviser suivant la situation. Généralement, la première prise est la bonne, et cela se ressent à l’écran. L’impression parfois de regarder plus un documentaire qu’une série. Parfait.

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