NFL Team Honors X : Washington

500-Washington-2

Apparemment les Commies ont lu les prévisions de Madame Soleil et, pour paraphraser l’autre, they took it personally. Washington n’a en effet pas fait comme Houston, puisqu’ils ont non seulement rebondi de manière inattendue, mais ils ont fait du foin en playoffs jusqu’à prendre la Grande Muraille de Philadelphie sur le coin du nez en finale NFC. Un arrêt buffet assez brutal et somme toute logique qui a ramené un peu la franchise sur Terre, mais ce n’est pas plus mal : il n’est jamais bon d’aller trop vite en besogne (hello Cincinnati). Il n’y a plus quelque chose de pourri au royaume de la capitale, et un duo mêlant expérience et jeunesse a remis de l’espoir ; il faut désormais le consolider.

À lire en respirant à pleins poumons.

 

WASHINGTON COMMANDERS
2e NFC East ~ 12-5 / 2-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2024

 

Washington pouvait-il suivre l’exemple de Houston ? D’accord, la question était un peu vicelarde : il était rare de voir une franchise passer de 0 à 100 comme celle des Texans (à eux de le confirmer cependant), et peut-être que celle de la capitale partait d’encore plus loin vu le capharnaüm que son ancien propriétaire avait laissé dans son sillage. Mais on remarquait que le nouveau General Manager Adam Peters avait sorti le chéquier sans dépenses pharaoniques, un peu à l’image de Nick Caserio ; cela permettait de donner de la matière à son nouveau Head Coach Dan Quinn sans hypothéquer le futur représenté par le franchise Quarterback.

Jayden Daniels était donc le nouvel élu et il n’était pas le seul leader offensif à découvrir le District de Columbia : le nouveau Coordinateur Offensif n’était autre que Kliff Kingsbury, l’ancien Head Coach des Cardinals ; l’association était plutôt bien trouvée d’ailleurs puisque ce dernier était un adepte de l’attaque mitraillette où on écartait le jeu et on envoyait du lourd, ce que l’ex-lanceur de LSU savait faire. Si on rajoutait la capacité du jeunot à utiliser ses jambes si besoin, voilà une double menace qui n’était pas sans rappeler une certaine Mobylette… avec la taille en plus. Il devait rapidement se faire un ami du receveur Terry McLaurin, mais pas de Jahan Dotson qui avait été tardivement échangé à Philly ; Curtis Samuel étant également parti, Dyami Brown devait sortir de son cocon avec l’ex-Eagle Olamide Zaccheaus dans le slot et le troisième tour Luke McCaffrey derrière (fils et frère des deux autres). Kingsbury pourrait reconnecter avec son ancien Tight End d’Arizona, Zach Ertz, arrivé à l’intersaison à la place de Logan Thomas, aux côtés de John Bates et d’un autre rookie, le deuxième tour Ben Sinnott.

Voilà des armes aériennes pour Daniels, sans oublier le coureur Brian Robinson qui n’avait pas disparu de la circulation : on s’attendait même à un playcall un peu plus équilibré si l’équipe était moins souvent derrière au score. La franchise avait fait venir l’ex-Charger Austin Ekeler dans le rôle du coureur polyvalent, pendant que le jeune Christian Rodriguez Jr. attendait son heure sur Practice Squad. Cependant, rien ne se ferait sans une ligne offensive un peu plus solide et moins poreuse : le pauvre Sam Howell avait été matraqué par le pass-rush adverse en 2023, et il ne fallait pas exposer le nouveau sauveur au même carton. Il y avait donc eu du changement dans l’unité : le Centre Nick Gates, le Guard Saahdiq Charles et l’Offensive Tackle Charles Leno Jr. avaient fait leurs valises : l’ex-Cowboy Tyler Biadasz, l’ex-Chief Nick Allegretti et le troisième tour Brandon Coleman étaient en pole position pour prendre les places. Biadasz était une bonne pioche, Allegretti pouvait l’être et Coleman était l’inconnue devant Cornelius Lucas et Trent Scott ; les deux autres postes étaient assurés par le solide Guard Sam Cosmi alors que l’Offensive Tackle Andrew Wylie devait être un peu plus imperméable à la pression.

Cela faisait donc pas mal de nouvelles têtes du côté offensif ; on pouvait argumenter que la défense avait commencé sa mue avant même la fin de la saison précédente avec les échanges de Chase Young et Montez Sweat. Quinn avait fait venir son assistant de Dallas, Joe Whitt Jr., comme Coordinateur Défensif, et ce dernier devait remettre l’escouade sur la même route que les Boys (enfin… celle de saison régulière). Cela commençait toujours devant : si le duo de Defensive Tackles Jonathan Allen – Daron Payne ne bougeait pas, la franchise n’avait pas résisté à la possibilité de leur ajouter le deuxième tour Jer’Zhan Newton, notamment pour améliorer une défense contre la course trop permissive. Sans surprise, Quinn avait aussi fait venir deux pass-rushers du Texas, Dorance Armstrong et Dante Fowler Jr., afin de reconstruire le secteur avec l’ex-49er Clelin Ferrell ; si Armstrong avait été sympathique en 2023, on avait le droit d’être sceptique sur le résultat.

La métamorphose ne s’était pas arrêtée là : l’ex-Seahawk Bobby Wagner continuait d’avoir la bougeotte et débarquait tout comme l’ex-Panther sous-coté Frankie Luvu ; deux décisions qui ne pouvaient que faire du bien à un Jamin Davis en progression mais devant confirmer. En même temps que Newton, les Commanders avaient ajouté le deuxième tour Cornerback Mike Sainristil dans le slot pour tenir compagnie à Benjamin St-Juste et à l’ex-Charger Michael Davis ; le sophomore Emmanuel Forbes devait trouver sa place dans le groupe après une première expérience mouvementée. Un autre ancien de Carolina, le Safety Jeremy Chinn, venait s’installer dans le rôle de Kamren Curl avec le sophomore Quan Martin promu comme titulaire.

Après les soucis de l’année passée, Washington se cherchait un nouveau Kicker et visiblement, l’ex-Brown Cade York avait les faveurs ; il y avait moins d’incertitudes sur l’identité du Punter avec la maîtrise reconnue de Tress Way. Les retours étaient aussi nébuleux que le poste de botteur : Jamison Crowder et Byron Pringle devaient occuper les postes.

Suivre l’exemple de Houston… ou l’exemple de Washington il y avait 12 ans ? En effet, un autre #2 de draft avait ramené de l’excitation dans le jeu de la franchise. Gagner le titre de division comme en 2012 était peut-être exagéré car la concurrence restait forte et il y avait beaucoup de parties mouvantes, que ce soit dans l’organisation, sur la touche ou sur le terrain. L’important pour cette saison était de voir les Commanders aller dans la bonne direction : Daniels rassurant sur sa capacité à mener l’équipe, la ligne ne faisant pas d’opérations portes ouvertes, la défense redressant la tête, et la franchise postant 6 victoires. Ce serait déjà un bon pas en avant.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Tampa Bay L 20-37 0-1 cwp
2 vs. NY Giants (0-1) W 21-18 1-1 do
3 @ Cincinnati (0-2) W 38-33 2-1 wo
4 @ Arizona (1-2) W 42-14 3-1 c
5 vs. Cleveland (1-3) W 34-13 4-1
6 @ Baltimore (3-2) L 23-30 4-2 wpo
7 vs. Carolina (1-5) W 40-7 5-2 c
8 vs. Chicago (4-2) W 18-15 6-2 co
9 @ NY Giants (2-6) W 27-22 7-2 do
10 vs. Pittsburgh (6-2) L 27-28 7-3 wpo/L
11 @ Philadelphia (7-2) L 18-26 7-4 dwpo/L
12 vs. Dallas (3-7) L 26-34 7-5 do
13 vs. Tennessee (3-8) W 42-19 8-5
14 BYE
15 @ New Orleans (5-8) W 20-19 9-5 co
16 vs. Philadelphia (12-2) W 36-33 10-5 dwpo/W
17 vs. Atlanta (8-7) W 30-24 (OT) 11-5 co/TT
18 @ Dallas (7-9) W 23-19 12-5 do
PLAYOFFS
WC @ #3 Tampa Bay (10-7) W 23-20
DR @ #1 Detroit (15-2) W 45-31
CC @ #2 Philadelphia (14-3) L 23-55

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 12-5
Demi-saison 7-2 5-3
Quart-saison 4-1 3-1 1-3 4-0
Détail Bilans
Domicile 7-2
Extérieur 5-3
Division (d) 4-2
Conférence (d+c) 9-3
Équipes > .500 (w) 2-4
Équipes en playoffs (p) 1-4
Matchs à une possession (o) 8-4
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 1-2-1-0
Prolongations 1-0
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2023) 145-144 (0.502, 16e)
Calendrier réel (2024) 126-163 (0.436, 31e)
Écart entre les deux -0.066 (2e)
Écart à domicile -0.092 (2e)
Écart à extérieur -0.037 (6e)

 

Vous voyez de suite arriver les oiseaux de mauvaise augure : le calendrier a été largement facilité par les chutes des Giants, Dallas, New Orleans, Tennessee ou Cleveland ; et malgré cela il y a eu beaucoup de matchs à une possession, dont cette victoire improbable contre Chicago. Les mêmes vont pointer vers le bilan contre les meilleurs et sur le fait qu’ils ont juste su profiter d’une implosion au pire moment de Detroit. D’un côté, difficile de contredire cela ; de l’autre, c’est oublier que l’équipe était 4-13 en 2023, qu’on n’en attendait pas grand chose et qu’elle a remporté deux matchs de playoffs à l’extérieur. Elle a fait ce qu’elle devait faire : taper sur les plus faibles ; qui aurait dit cela avant la saison ?

 

La réalité

 

Attaque Commanders Rang Adversaire Rang
Points par match 28.5 5 23.0 18
+9.1 1 -7.5 1
TDs 55 6 45 20
+16 4 -14 3
Yards par match 369.6 7 326.9 13
+56.8 2 -62.0 2
First Downs par match 22.4 4 19.7 19
+3.5 2 -1.7 4
Third Down % 45.622 6 38.164 15
+9.974 2 -3.429 9
Redzone Drive % 40.341 3 31.579 13
+15.468 1 -1.400 10
Redzone TD % 63.380 6 60.377 22
+0.115 19 +3.710 17
Big plays 61 14 61 19
+10 7 -10 8
Pass/Run ratio 1.093 6 1.100 28
-0.860 1 -0.227 25
QB/Cover Rating 102.5 7 93.9 19
+20.9 2 -11.8 3
Turnovers 16 8 17 20
-16 2 -1 16
Défense Commanders Rang Adversaire Rang
Stop % 27.966 29
-2.090 14
Pressions 253 23 173 15
+46 2 -78 2
Sacks 43 11 50 25
+4 9 -15 6
Équipes Spéciales Commanders Rang Adversaire Rang
Field Goal % 80.952 24 80.000 11
+1.785 13 -9.744 7
Extra Point % 95.745 17 94.595 9
+4.316 6 -3.553 7
Punt Net Yards 43.1 6 42.2 21
+1.3 8 +0.8 18
Autres Commanders Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 6.5 15 6.2 18
+1.4 28 +0.4 20
TOP moyen 30:29 13
+0:57 11
Extra Stat Commanders Rang Adversaire Rang
Points 2e MT Par Match 14.2 6 14.4 30
+3.7 2 +0.8 16

 

Le plus gros renversement de bilan de 2024 (+8 victoires) a été, sans surprise, causé par le plus gros renversement de différence de points (+16.6) et un sacré renversement du turnover differential (+15). L’attaque est devenue massivement écologique avec du vert partout (sauf sur le point qui fâche), et c’est fou comme cela va mieux quand vous n’offrez aucun TD à l’adversaire (contre 5 en 2023). Toutes les périodes ont bénéficié de cette explosion : cela s’est vu du début (+34 points sur premier drive à 50 – 7e) jusqu’à la fin (+17 points dans les deux dernières minutes du match à 47 – 2e). Autre signe intéressant : un playcall quasiment totalement équilibré, loin du carnage de la saison passée, et une utilisation maximale de shotgun (83.6%) et de no-huddle (57%).

La défense a également connu une belle amélioration, c’est juste qu’elle partait de très bas : elle a réussi à ne pas se mettre trop en travers de sa consoeur, ce qui n’est déjà pas mal. Elle aussi a sacrément boosté sa performance avant la pause (-24 points sur premier drive à 33 – 11e – et -8.0 points en première mi-temps à 8.6 – 3e), mais elle a totalement craqué après au point de faire pire que l’année dernière (cf. Extra Stat) : on peut même cibler particulièrement les 21 TDs encaissés en dernier quart-temps (pire marque). Il reste du travail au niveau des big plays et de la redzone, mais c’est déjà un excellent début.

Voici les récompenses de la saison :

 


(2022 : Terry McLaurin)
(2023 : Terry McLaurin)

Jayden Daniels – QB
Passe 69% (6e), 3568 yards, 25 TDs (10e), 9 INTs, 47 sacks
QB Rating 100.1
Course 148 courses, 891 yards, 6 TDs, 7 big plays, 9 BTKs
Moyennes 7.4 yards par passe tentée
10.8 yards par complétion
6.0 yards par course (6e)
Fumbles Off. 5 commis

 

Daniels n’a pas besoin de regarder très loin en arrière dans le temps (la saison dernière à Houston) pour comprendre que le plus dur en NFL n’est pas d’arriver mais de durer. Toutefois, pour un démarrage, c’est un sacré démarrage : sous le patronage du nouveau Coordinateur Kliff Kingsbury, le NFL Offensive Rookie Of The Year a fait une saison fantastique ; et parfois un peu chanceuse car il en faut.

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Il n’a pas pris énormément de risques (19.6% de passes derrière la ligne de scrimmage – 5e), il a relativement bien protégé le cuir (et a aussi eu la chance de ne perdre aucun fumble), il a été incroyablement cool sous la pression que ce soit avec son bras (37.7%, 12 TDs, 3 INTs contre le blitz) ou avec ses jambes (il a même fini top team en yards au sol), et il a su être précis en redzone (19 TDs pour 1 INT). À lui de bâtir sur cette saison incroyable, en sachant que désormais, les défenses l’attendent au tournant.

 


(2022 : Kamren Curl)
(2023 : Sam Cosmi)

Frankie Luvu – LB
Plaquages 99, avec 54 solo, 6 manqués
Stops 41 dont 25 contre la course
Fumbles Déf. 1 forcé, 2 récupérés
Pass-Rush 204 snaps, 27 pressions dont 8 sacks, 6 hits et 13 hurries
Couverture 30 ciblages, 73.3%, 129 yards, 1 TD, 1 INT, 7 PDs
Cover Rating 78.3
Moyennes 4.3 yards par ciblage (5e)
5.9 yards par complétion (2e)
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 9 yards

 

Le Season Review se tape de la 2e équipe All-Pro, personne ne parle jamais de la 2e équipe All-Pro, vous croyez que c’est listé à la fin d’une carrière la 2e équipe All-Pro ? Bon OK, plus sérieusement, Luvu a enfin été reconnu à sa juste valeur, mais c’est surtout parce qu’il a joué dans une équipe qui est allée en finale NFC : il avait déjà le même abattage à Carolina.

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Et s’il a peut-être un peu moins brillé que les années passées, c’est parce qu’il avait un sacré numéro à ses côtés.

 


(2022 : Antonio Gibson)
(2023 : Brian Robinson Jr.)

Terry McLaurin – WR
Course 2 courses, 2 yards
Réception 82 réceptions, 1096 yards, 13 TDs (2e), 12 big plays, 2 BTKs
Avancé 70.1%, 4 drops, 133.0 de Target Rating (6e)
Cumulé 84 touches, 1098 yards, 13 TDs (10e), 12 big plays, 2 BTKs
Moyennes 1.0 yards par course
13.4 yards par réception
Fumbles Off. 1 commis, 1 perdu

 

Les Séries (de saisons fantastiques) de McLaurin continuent, sinon à part cela le feu ça brûle et l’eau ça mouille. Il a même établi le record de franchise en TDs sur réception dans une saison, ce qui peut surprendre vu les noms qui sont passés par la capitale.

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Penchons-nous plutôt sur les autres armes dont le rookie a profité. L’organisation a fait venir Noah Brown de Houston et Zach Ertz d’Arizona, deux choix judicieux : le Tight End a connu une cure de jouvence dans la capitale après deux années sans relief chez les Cardinals puis les Lions, compilant 66 réceptions pour 654 yards et 7 TDs ; Brown a malheureusement fini l’année sur IR mais il a eu le temps d’inscrire son nom dans la légende de la franchise avec cette Hail Mary contre Chicago – ironiquement son seul TD de la saison sur 35 réceptions et 453 yards. Olamide Zaccheaus a été la troisième cible devant Brown avec 45 réceptions pour 506 yards et 3 TDs, alors que Dyami Brown a fait quelques apparitions (308 yards et 1 TD).

 


(2022 : Jonathan Allen)
(2023 : Kendall Fuller)

Bobby Wagner – LB
Plaquages 132, avec 75 solo, 8 manqués
Stops 49 dont 36 contre la course (6e)
Fumbles Déf. 1 forcé, 2 récupérés
Pass-Rush 95 snaps, 24 pressions dont 2 sacks, 6 hits et 16 hurries
Couverture 38 ciblages, 65.8%, 215 yards, 1 TD, 4 PDs
Cover Rating 89.3
Moyennes 5.7 yards par ciblage
8.6 yards par complétion
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 17 yards

 

Si Kingsbury et Daniels ont été les arrivées détonantes côté offensif, Wagner et Luvu ont été celles côté défensif.

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Le futur Hall Of Famer a encore fait montre de tout son impact et de tout son leadership au coeur de l’escouade : que ce soit contre la course, dans le pass-rush ou en couverture, il a une nouvelle fois été complet.

 


(2022 : Brian Robinson Jr.)
(2023 : Aucun)

Jayden Daniels.

 


(2022 : Dan Snyder)
(2023 : La couverture)

La défense contre la course
Stats 137.5 yards par match (30e), 4.8 yards par course (28e), 18 TDs (18e)
Explosivité 14 big plays (25e) dont 2 homeruns (8e)
Run stops 217 (20e) soit 44.3% des courses (29e)
Matchs marquants 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (23e)

 

Malgré l’arrivée des deux Linebackers précités, le secteur a quand même eu des difficultés pour survivre pendant la saison. Les soucis ont commencé devant avec une ligne qui a eu du mal à tenir le point d’attaque, que ce soit un Jonathan Allen assez méconnaissable et blessé une bonne partie de la saison, un Daron Payne qui surnage tant que possible (28 stops dont 21 run stops) ou le deuxième tour Jer’Zhan Newton qui a mangé son pain noir dans le secteur ; Sheldon Day n’a pas brillé non plus.

Sur les ailes, le trio Dorance ArmstrongDante FowlerClelin Ferrell n’a pas fait de miracles, comme Jalyn Holmes. Du coup, Wagner et Luvu ont dû courir pour boucher les trous, avec le Safety Jeremy Chinn qui a été solide dans l’exercice (35 stops dont 20 run stops).

Au moins tout ce petit monde a été un peu plus efficace dans le pass-rush même si on est loin de soulever les foules : Fowler est top team en sacks avec 10.5 en 43.5 pressions et Armstrong top team en pressions avec 45 pour 5 sacks ; on voit que le secteur a eu besoin d’aide avec le total de Luvu et les 33.4% de blitz (5e).

 


(2022 : La défense contre la course)
(2023 : L’attaque terrestre)

L’attaque terrestre
Stats 154.1 yards par match (3e), 5.0 yards par course (4e), 25 TDs (4e)
Explosivité 17 big plays (5e) dont 4 homeruns (8e)
BTK 31 (10e) soit un toutes les 17.0 courses (18e)
Matchs marquants 4 matchs d’un coureur à 100+ yards (8e)

 

L’attaque aérienne a été intéressante mais parfois un peu trop conservatrice (ce qui peut se comprendre avec Daniels aux commandes), alors que le pendant au sol a été boosté comme jamais par rapport à 2023. D’aucuns diront que c’est justement par la présence du Quarterback, ce qui est vrai, mais ce n’est pas comme si les coureurs avaient piqué un roupillon.

Les tâches ont été bien réparties : Brian Robinson Jr. a porté le cuir via 207 touches pour 958 yards, 4.3 yards par course et 8 TDs ; Austin Ekeler a été plus actif et en réception et plus explosif avec 112 touches pour 733 yards, 6.2 yards par occasion (top), 4.8 yards par course, 4 TDs et 12 big plays. Derrière eux, on trouve les jokers de luxe Jeremy McNichols (288 yards et 4 TDs) ou Christian Rodriguez (185 yards et 2 TDs).

 


(2022 : La ligne offensive)
(2023 : La défense contre la course)

Les équipes spéciales
FG 34/42 soit 81.0% (24e)
XP 45/47 soit 95.7% (17e)
Touchback 24.5% (pire)
Punt 46.9 yards bruts (19e) et 43.1 yards nets (6e)
Taux dans les 20y adverses 44.0% (11e)
Moyenne sur retours 29.2 yards par retour de kick (7e)
26.5 yards par retour adverse de kick (8e)
10.4 yards par retour de punt (9e)
6.2 yards par retour adverse de punt (2e)
TD marqués aucun
TD encaissés 2 TDs sur retour de kick

 

La phase de kick à elle seule traîne la troisième escouade sur le banc d’infamie : les taux sur FGs et XPs d’Austin Seibert ne sont pas délirants, le taux de touchback est abyssal, et que dire des couvertures de kickoff qui ont coûté à elles seules le match contre Dallas. Fort heureusement la phase de punt redresse un peu le tir avec Tress Way et sa couverture qui font de l’excellent travail. Les retours ne sont pas vilains du tout avec Ekeler, Luke McCaffrey et Zaccheaus aux manettes.

 


(2022 : Aucun)
(2023 : Aucun)

Tyler Biadasz – C
Protection 561 snaps, 14 pressions dont 1 sack, 13 hurries
Pénalités 3 total, 2 acceptées, 15 yards

 

Il n’est jamais évident de bloquer pour un jeunot qui découvre la ligue, et l’unité a eu ses soucis avec les blessures, mais dans l’ensemble elle a tenu la route : c’est notamment dû à l’arrivée de Biadasz en son milieu. Le vétéran a toujours été un élément qui ne déchaîne pas les foules mais qu’on est content d’avoir : c’est exactement ce qu’il a été cette année, solidifiant le coeur de l’ensemble.

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Cela aide quand vous avez un Guard comme Sam Cosmi à côté (23 pressions dont 1 sack), même s’il a été un peu trop pris par la patrouille (12 pénalités) ; c’est parfois le souci avec un nouveau lanceur. À l’opposé, Nick Allegretti a été un peu plus permissif (37 pressions dont 3 sacks), mais il a fait son office.

Les ailes ont souffert un peu plus : le troisième tour Brandon Coleman a alterné avec Cornelius Lucas ; le vétéran a encore été brillant mais il a aussi eu quelques soucis physiques, alors que le rookie a alterné le bon et le moins bon (comme 29 pressions dont 9 sacks). Andrew Wylie a tenu le côté droit avec sérieux (aucun sack concédé), parfois soutenu par Trent Scott.

 


(2022 : Andrew Norwell & Trai Turner)
(2023 : Cody Barton)

Aucun, mais l’arrivée de Chinn va nous permettre de parler d’une couverture qui n’a pas été aussi putride qu’en 2023… parce qu’elle n’a pas été énormément testée vu que les adversaires sont surtout passés au sol.

Commençons par les stats : 61.9% (4e), 189.5 yards par match (3e), 6.5 yards par passe tentée (12e), 25 TDs (15e), 7 INTs (26e), un QB Rating adverse de 93.9 (19e), 47 big plays (14e) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (9e).

Le plus scruté de tous a évidemment été le deuxième tour Mike Sainristil : 96 ciblages (top team), 60.4%, 7.7 yards par ciblage, 12.8 yards par complétion, 6 TDs, 2 INTs, 14 passes défendues (10e) et 96.7 de Cover Rating ; autant dire qu’il a eu du travail et il n’a pas complètement explosé dans une première saison plutôt intéressante. Cela a été un peu plus compliqué pour Benjamin St-Juste qui est juste derrière en ciblages avec 61.4%, 13.2 yards par complétion, 4 TDs, 7 passes défendues et 102.2 de Cover Rating. Dans le slot, Noah Igbinoghene n’a pas démérité mais le manque d’INTs est préjudiciable (56.3%, 3 TDs, 7 passes défendues, 86.4 de Cover Rating). L’ajout de Marshon Lattimore a été phagocyté par les blessures.

Chinn a eu davantage de mal en couverture qu’au sol avec 73.6%, 7 TDs, 1 INT, 5 passes défendues et 131.2 de Cover Rating ; Quan Martin ne s’est pas beaucoup raté mais quand il l’a fait, cela a laissé une trace (50%, 11.1 yards par ciblage, 22.3 yards par complétion, 1 INT, 3 passes défendues, 75.3 de Cover Rating). Percy Butler a souffert.

 


(2022 : La victoire 32-21 à Philly en Week 10)
(2023 : Howell Mania)

La Hail Mary contre Chicago. Cela reste un bon gros coup de chance, mais pour une franchise à 5-2 derrière son « rookie franchise Quarterback espéré », c’était plutôt vu comme le signe que les choses allaient peut-être enfin tourner du bon côté. Le reste de la saison l’a confirmé.

 


(2022 : La défaite 24-10 contre Cleveland en Week 17)
(2023 : La tôle 40-20 contre Chicago en Week 5)

La défaite 34-26 contre Dallas en Week 12. Tout le monde attendait le retour sur Terre des Commies et il a eu lieu contre les Eagles futurs champions, donc il est compliqué de parler de grosse déception. Avant cela, la franchise se devait de répondre face à des Boys blessés, mais cette fois le finish improbable a joué contre eux avec les retours de kickoff cités un peu plus haut.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 vs. NY Giants 3-14 Négatif 0
2 TNF @ Green Bay 11-6 Positif 0
3 vs. Las Vegas 4-13 Négatif 4
4 @ Atlanta 8-9 Négatif 0
5 @ LA Chargers 11-6 Positif 0
6 MNF vs. Chicago 5-12 Négatif -7
7 @ Dallas 7-10 Négatif -1
8 MNF @ Kansas City 15-2 DivChamp 0
9 SNF vs. Seattle 10-7 Positif -7
10 vs. Detroit 15-2 DivChamp 0
11 MD @ Miami 8-9 Négatif 0
12 BYE
13 SNF vs. Denver 10-7 Positif 0
14 @ Minnesota 14-3 Positif 0
15 @ NY Giants 3-14 Négatif -6
16 STF vs. Philadelphia 14-3 Champ 0
17 XMS vs. Dallas 7-10 Négatif 1
18 @ Philadelphia 14-3 Champ 3

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 9 12
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 8 13
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 159-130 (0.550) 8
Cumulé à domicile 68-68 (0.500) 17
Cumulé à l’extérieur 91-62 (0.595) 7
Écart domicile/extérieur -0.095 21
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 34380 22
Total jours nets de repos entre les matchs -13 30

 

Rançon de la gloire, Washington va s’exhiber en prime time à de multiples reprises, et il y a même le voyage à Madrid. Celui-ci se situe dans une deuxième partie très relevée, achevée par ce double duel avec Philly ; si on ajoute le déficit de jours de repos, le nouveau succès va être largement testé et il serait de bon ton de profiter du début pour empiler les victoires.