NFL Team Honors X : Seattle
C’est à la fois remarquable et frustrant : les Hawks ont très bien tourné la page de la période dorée sur quelques années, ne connaissant qu’une saison légèrement négative (7-10) en 2021 avant de rebondir de suite, mais les deux dernières saisons se sont soldées sur une incapacité à rallier les playoffs ; en fait, Seattle est même la première franchise à 10+ victoires à rater les playoffs depuis l’introduction du seed #7. Le petit pas en avant est rassurant sous l’égide du nouveau Head Coach, mais l’incapacité à saisir l’opportunité dans la division est dommageable… surtout que la franchise a décidé de faire le ménage en attaque pour 2025. On aime jouer avec le feu dans le Pacific Northwest, arriveront-ils à se brûler ?
À lire en craquant une allumette.
SEATTLE SEAHAWKS
2e NFC West ~ 10-7
Les prévisions de Madame Soleil 2024
Les Seahawks ne s’étaient pas écroulés après la lente désintégration de la période dorée, même avec les départs de Russell Wilson ou Bobby Wagner (bien qu’il soit revenu une saison) : 2022 et 2023 avaient confirmé que la franchise n’allait pas tomber dans la médiocrité (voire pire) et était toujours capable de se battre pour les playoffs. Néanmoins, il y avait besoin d’acter la fin officielle avec le départ de Pete Carroll pour vraiment repartir sur un nouveau cycle, ce que l’organisation avait bien compris après deux années sympathiques. Mike Macdonald devait poursuivre la tâche.
La surprise et l’une des causes de ce maintien dans la conversation des playoffs, le Quarterback Geno Smith, n’avait pas autant brillé la saison dernière que la précédente, mais il avait des circonstances atténuantes : la ligne offensive avait été criblée de blessures et, mis à part peut-être l’Offensive Tackle Charles Cross, personne n’avait réussi à tirer son épingle du jeu. Il était donc logique de voir le General Manager John Schneider remanier l’unité dans les grandes largeurs en se séparant notamment du Centre Evan Brown, du Guard Damian Lewis et d’une bonne partie des remplaçants. Avec l’Offensive Tackle Abraham Lucas démarrant sur PUP, c’était le retour de l’ex-Texan George Fant dans la franchise qui l’avait signé, non-drafté, en 2016 ; le sixième tour Michael Jerrell joignait Stone Forsythe en soutien. À l’intérieur, l’ex-Jet Guard Laken Tomlinson et le sophomore Anthony Bradford prenaient la main alors que le troisième tour Christian Haynes et le sixième tour Sataoa Laumea remplaçaient Phil Haynes (aucun lien de parenté) ; l’ex-Dolphin Connor Williams était le nouveau patron de ce groupe.
Voilà donc un puzzle qui devait non seulement se constituer mais également rester sur le terrain pour permettre à Geno de ne pas courir pour sa vie. On savait déjà qu’il avait les armes pour faire mal par les airs avec le duo de receveurs DK Metcalf – Tyler Lockett ; le sophomore Jaxon Smith-Njigba avait mis un peu de temps à trouver son rythme en 2023, mais il avait rendu une copie très intéressante. Le Tight End Noah Fant avait été une autre solution crédible, ce qui avait permis de se séparer de Will Dissly, alors que tout le Pacific Northwest attendait avec impatience la suite de la saga The Rise Of Bobo starring Jake Bobo ; c’était un groupe rempli de talent. Une meilleure ligne offensive serait également une alliée de choix pour une attaque terrestre qui n’attendait que cela pour exploser : Kenneth Walker III et Zach Charbonnet avaient démontré qu’ils étaient prêts à faire tourner en bourrique les défenses adverses… à condition de leur ouvrir quelques brèches.
Preuve que la Legion Of Boom était une relique du passé, Seattle avait terminé avec deux bilans positifs en dépit d’une défense ayant largement lâché la rampe dans son ensemble. Schneider s’était attelé à la renforcer, mais le travail était loin d’être fini avec notamment une défense contre la course catastrophique malgré le retour de la légende Wagner ; d’où de nouvelles modifications de l’escouade. La première était venue sur la ligne défensive avec la draft du premier tour Byron Murphy II et la signature de l’ex-Cowboy Defensive Tackle Johnathan Hankins : cela devait avoir un impact au sol mais également dans la capacité à mettre la pression sur le Quarterback adverse ; une polyvalence que Jarran Reed et Leonard Williams connaissaient bien. Le pass-rush avait profité de la participation de tout le monde, néanmoins c’était le pass-rusher Boye Mafe qui avait su répondre présent après la blessure de Uchenna Nwosu ; ce dernier étant frais et opérationnel, ils formaient un duo plus qu’intrigant – sans oublier Dre’Mont Jones – auquel s’était rajouté l’ex-Dolphin touche-à-tout Jerome Baker et le quatrième tour Tyrice Knight.
Tous ces renforts étaient intéressants, mais Wagner était déjà reparti vers d’autres contrées et Jordyn Brooks n’avait pas été resigné : il fallait donc trouver le nouveau duo à l’intérieur, et l’AFC East était à l’honneur avec Baker et l’ex-Bill Tyrel Dodson ; une association qu’il fallait voir à l’oeuvre avant de juger. Il y avait moins d’appréhension sur le nom des titulaires dans l’arrière-garde, mais la couverture allait néanmoins devoir mettre les bouchées doubles : Devon Witherspoon et Riq Woolen avaient besoin d’aide. Tre Brown avait été sympathique mais le reste avait eu plus de mal, d’où la draft du cinquième tour Nehemiah Pritchett. Le poste de Safety était dans la même situation : l’arrivée de Julian Love avait stabilisé l’ensemble la saison dernière, mais le duo Jamal Adams – Quandre Diggs avait déçu ; du coup, on mettait un bon coup de balai, on signait l’ex-Jaguar Rayshawn Jenkins et on essayait de faire mieux.
Pas besoin de ménage sur les équipes spéciales : le binôme Kicker Jason Myers – Punter Michael Dickson faisait le travail alors que couvertures et retours étaient très solides ; il ne manquait qu’un ou deux TDs à ces derniers. L’ex-Panther Laviska Shenault et le rookie non-drafté Dee Williams devaient se les partager.
Seattle avait fait les ajustements nécessaires aux secteurs qui en avaient besoin ; pour savoir si cela allait marcher dans une division compliquée comme la NFC West, il fallait attendre de voir. C’était toujours particulier quand un nouveau Head Coach prenait la main après autant de temps, ce qui rajoutait encore un peu plus à l’incertitude, mais quand on regardait le calendrier et les saisons précédentes, on se disait que Seattle serait encore dans la conversation pour une Wild Card. Ce n’était pas si mal de « seulement » confirmer tout cela quand il y avait un changement de régime.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | vs. | Denver | W | 26-20 | 1-0 | wpo |
2 | @ | New England (1-0) | W | 23-20 (OT) | 2-0 | o/TL |
3 | vs. | Miami (1-1) | W | 24-3 | 3-0 | – |
4 | @ | Detroit (2-1) | L | 29-42 | 3-1 | cwp |
5 | vs. | NY Giants (1-3) | L | 20-29 | 3-2 | c |
6 | vs. | San Francisco (2-3) | L | 24-36 | 3-3 | d |
7 | @ | Atlanta (4-2) | W | 34-14 | 4-3 | c |
8 | vs. | Buffalo (5-2) | L | 10-31 | 4-4 | wp |
9 | vs. | LA Rams (3-4) | L | 20-26 (OT) | 4-5 | dwpo |
10 | BYE | |||||
11 | @ | San Francisco (5-4) | W | 20-17 | 5-5 | do |
12 | vs. | Arizona (6-4) | W | 16-6 | 6-5 | d |
13 | @ | NY Jets (3-8) | W | 26-21 | 7-5 | o/W |
14 | @ | Arizona (6-6) | W | 30-18 | 8-5 | d |
15 | vs. | Green Bay (9-4) | L | 13-30 | 8-6 | cwp |
16 | vs. | Minnesota (12-2) | L | 24-27 | 8-7 | cwpo |
17 | @ | Chicago (4-11) | W | 6-3 | 9-7 | co |
18 | @ | LA Rams (10-6) | W | 30-25 | 10-7 | dwpo |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 10-7 | |||
Demi-saison | 4-5 | 6-2 | ||
Quart-saison | 3-2 | 1-3 | 4-0 | 2-2 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 3-6 | |||
Extérieur | 7-1 | |||
Division (d) | 4-2 | |||
Conférence (d+c) | 6-6 | |||
Équipes > .500 (w) | 2-5 | |||
Équipes en playoffs (p) | 2-5 | |||
Matchs à une possession (o) | 6-2 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 1-0-0-1 | |||
Prolongations | 1-1 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2023) | 141-148 (0.488, 24e) | |||
Calendrier réel (2024) | 144-145 (0.498, 18e) | |||
Écart entre les deux | 0.010 (21e) | |||
Écart à domicile | 0.032 (26e) | |||
Écart à extérieur | -0.014 (14e) |
Il a fallu cette… ce… « succès » à Chicago pour éviter la bulle contre la NFC North, mais ce sont bien deux des Frères Tapedur de la Black & Blue Division qui ont plombé le retour vengeur post-bye week. Les Hawks se sont bien mieux sentis hors de leur base (ce qui est normal vu que la route était plus facile à 0.449), mais ils ont moins bien réussi contre les meilleurs alors que le calendrier a été plus facile que l’année dernière (0.512). Ils sont toujours très fort dans les matchs à une possession, mais pour autant les résultats ont été bien moins souvent joués en dernière période, ce qui dénote une capacité à tenir bon sur la fin ; vous comprendrez pourquoi ci-dessous.
La réalité
Attaque | Seahawks | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 22.1 | 18 | 21.6 | 11 |
+0.7 | 19 | -2.0 | 7 | |
TDs | 43 | 11 | 40 | 12 |
+6 | 13 | -5 | 9 | |
Yards par match | 332.2 | 14 | 332.7 | 14 |
+9.3 | 18 | -38.7 | 4 | |
First Downs par match | 19.4 | 16 | 19.4 | 15 |
+0.8 | 13 | -3.0 | 2 | |
Third Down % | 37.619 | 21 | 37.054 | 10 |
+1.387 | 18 | -9.266 | 2 | |
Redzone Drive % | 27.473 | 26 | 31.959 | 15 |
-5.111 | 29 | -2.467 | 9 | |
Redzone TD % | 57.143 | 14 | 52.632 | 9 |
+8.995 | 6 | -8.082 | 7 | |
Big plays | 64 | 11 | 56 | 10 |
-3 | 19 | -14 | 4 | |
Pass/Run ratio | 1.689 | 28 | 1.361 | 13 |
+0.084 | 23 | +0.134 | 9 | |
QB/Cover Rating | 91.5 | 19 | 90.9 | 14 |
+0.8 | 21 | -1.2 | 12 | |
Turnovers | 24 | 24 | 18 | 16 |
+7 | 28 | -1 | 16 | |
Défense | Seahawks | Rang | Adversaire | Rang |
Stop % | 28.571 | 28 | – | – |
-5.113 | 24 | – | – | |
Pressions | 340 | 3 | 252 | 32 |
+15 | 8 | +5 | 26 | |
Sacks | 45 | 8 | 54 | 29 |
-2 | 12 | +16 | 30 | |
Équipes Spéciales | Seahawks | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 86.667 | 11 | 85.294 | 18 |
+3.334 | 8 | +2.437 | 21 | |
Extra Point % | 92.500 | 26 | 97.059 | 19 |
-7.500 | 30 | -0.668 | 15 | |
Punt Net Yards | 43.3 | 5 | 43.2 | 26 |
-0.8 | 24 | +0.3 | 16 | |
Autres | Seahawks | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 7.1 | 28 | 7.1 | 7 |
+0.6 | 11 | +1.0 | 15 | |
TOP moyen | 28:49 | 28 | – | – |
+2:11 | 2 | – | – | |
Extra Stat | Seahawks | Rang | Adversaire | Rang |
Distance Moyenne Sur 3e Tentative | 7.8 | 31 | 6.6 | 27 |
+0.5 | 28 | -0.3 | 23 | |
L’arrivée du spécialiste Mike Macdonald comme Head Coach a visiblement fait du bien : c’est plus facile de tenir les résultats, comme l’attestent les 5.3 points encaissés par match en quatrième quart-temps (10e) ; sans oublier que l’escouade n’a rien perdu de son nez pour l’endzone (4 TDs défensifs). Vous voyez tout ce vert, mais pointons les éléments qui restent problématiques : trop de voyages adverses en redzone, moins d’efficacité pour contrebalancer les bourdes offensives (73 points suite aux turnovers – 25e – soit 3.0 par turnover – 16e) et un manque d’efficacité sur les deux premières tentatives (cf. Extra Stat) ; elle est miraculeusement rattrapée par une excellente capacité à répondre sur 3e tentative quelle que soit la distance, d’où un taux de 3&out assez fou de 26.8% (top NFL).
De l’autre côté, si ce n’est pas affreux, les Hawks ont laissé des points en route. Vous voyez les deux grands maux, l’un étant la chute des voyages en redzone et l’autre… sur lequel vous pensez bien qu’on va revenir. Les soucis ont démarré dès le début des matchs avec -39 points sur premier drive à 15 (31e) et aucun TD (pire marque) ; l’escouade a au moins réussi à redresser la tête après les 15 premières minutes. Ironiquement, elle a été davantage capable de monter de longs drives jusqu’au bout avec 10 drives de 80+ yards jusqu’au TD (4e) ; il fallait juste qu’elle ne se retrouve pas souvent en 3e tentative.
Voici les récompenses de la saison :
(2022 : Geno Smith)
(2023 : Bobby Wagner)
Geno Smith – QB | |
Passe | 70.4% (5e), 4320 yards (4e), 21 TDs, 15 INTs, 50 sacks |
QB Rating | 93.2 |
Course | 53 courses, 272 yards, 2 TDs, 3 big plays |
Moyennes | 7.5 yards par passe tentée 10.6 yards par complétion 5.1 yards par course |
Fumbles Off. | 9 commis |
Il y a deux manières de voir la saison de Geno : complétion et yards d’un côté, ratio TD:INT de l’autre. La balance penche nettement quand on commence à mettre la ligne offensive (13 de ses 15 INTs sont arrivées sous pression) et l’attaque terrestre dans le lot, deux secteurs qui n’ont rien fait pour lui faciliter la vie d’où les 578 passes tentées (4e).
De plus, Geno a tout simplement établi des records de franchise en passes tentées, complétées, taux de complétion et yards à la passe ; même Russell Wilson n’avait pas réussi à en faire autant (vu qu’il avait un jeu au sol, lui). Si le #7 n’a peut-être pas été intrinsèquement le meilleur Seahawk de la saison (et on peut certainement le critiquer sur certains choix, comme les 4 INTs en redzone), il a dû composer avec les circonstances et un brin de réussite (non, il n’a pas perdu un seul fumble) ; c’est suffisant pour en faire le Most Valuable Player.
(2022 : Ryan Neal)
(2023 : Boye Mafe)
Derick Hall – DE | |
Plaquages | 37, avec 20 solo, 2 manqués |
Stops | 17 dont 6 contre la course |
Fumbles Déf. | 2 forcés, 1 récupéré, 1 TD |
Pass-Rush | 354 snaps, 44 pressions dont 8 sacks, 13 hits et 23 hurries |
Pénalités | 3 total, 3 acceptées, 23 yards |
Pour qu’une escouade aille mieux, les jeunes doivent faire le pas en avant espéré : c’est le cas de Hall qui avait fait une année rookie transparente mais qui s’est signalé à plusieurs reprises en 2024. Il fait partie du renouvellement du pass-rush dont on reparlera plus bas, et les Hawks espèrent qu’il continuera dans cette voie.
(2022 : Tyler Lockett & DK Metcalf)
(2023 : Geno Smith)
Jaxon Smith-Njigba – WR | |
Course | 5 courses, 26 yards |
Réception | 100 réceptions (9e), 1130 yards, 6 TDs, 14 big plays, 4 BTKs |
Avancé | 73%, 5 drops, 99.7 de Target Rating |
Cumulé | 105 touches, 1156 yards, 6 TDs, 14 big plays, 4 BTKs |
Passe | 100%, 35 yards |
Moyennes | 5.2 yards par course 11.3 yards par réception 35.0 yards par passe tentée 35.0 yards par complétion |
Fumbles Off. | 1 commis |
Les Hawks attendaient que JSN prenne les commandes du groupe des cibles, et la réponse a amené les décisions de l’intersaison actuelle. Le sophomore a été remarquable de régularité dans le slot, devenant le partenaire privilégié de Geno.
Il a égalé le record de franchise de réceptions sur une saison établi par Tyler Lockett il y a trois ans, ce qui est symbolique : le vétéran du groupe a connu une année moins faste qu’auparavant avec 49 réceptions pour 600 yards et 2 TDs ; on peut néanmoins noter qu’il a été efficace via 73.5% de ses réceptions donnant un first down.
DK Metcalf a encore été la machine à big plays, accumulant 66 réceptions pour 992 yards, 15 yards par réception, 5 TDs et 20 big plays soit 30.3% (7e) mais il a aussi 2 fumbles perdus. Noah Fant s’est montré derrière le trio mais sans vraiment trouver l’endzone avec 48 réceptions pour 500 yards et 1 TD, soit autant que Jake Bobo ; c’est le rookie AJ Barner qui s’est distingué avec 245 yards et 4 TDs.
(2022 : Tariq Woolen)
(2023 : Devon Witherspoon)
Leonard Williams – DE | |
Plaquages | 64, avec 37 solo, 4 manqués |
Stops | 41 dont 26 contre la course |
Pass-Rush | 447 snaps, 54 pressions dont 11 sacks (10e), 15 hits (6e) et 28 hurries |
Couverture | 1 pick-6 |
Pénalités | 4 total, 3 acceptées, 35 yards |
D’aucuns diraient que le maousse est le vrai Most Valuable Player, ne serait-ce que pour ce pick-6 complètement improbable de 92 yards contre son ancienne équipe.
Après une année 2023 amputée par une blessure, il est revenu à (presque) plein temps et au sommet de ses capacités : il a été une machine au coeur de la ligne défensive, à la fois contre la course et dans le pass-rush, avec cette action délirante comme cerise sur le gâteau. Ah, et comme si cela ne suffisait pas, il a aussi bloqué un XP dans le même match.
(2022 : Kenneth Walker III)
(2023 : Jaxon Smith-Njigba)
Tyrice Knight – LB | |
Plaquages | 88, avec 41 solo, 4 manqués |
Stops | 20 dont 11 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 récupéré |
Pass-Rush | 37 snaps, 8.5 pressions dont 1.5 sacks, 2 hits et 5 hurries |
Couverture | 45 ciblages, 71.1%, 259 yards, 2 PDs |
Cover Rating | 85.3 |
Moyennes | 5.8 yards par ciblage 8.1 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Byron Murphy II a joué mais il a été limité par le depth chart devant lui, donc donnons la récompense au quatrième tour qui a été actif dans tous les secteurs ; il a fait partie du renouvellement au poste en cours de saison, et cette décision a été juste au vu de ce que Knight a produit.
(2022 : La défense contre la course)
(2023 : La défense contre la course)
La ligne offensive | |
Pressions | 252 (pire) soit 42.5% des actions de passe (pire) |
Sacks | 54 (29e) soit 8.3% des actions de passe (24e) |
Taux de conversion | 21.4% (16e) |
Certes, c’est très compliqué de trouver une quelconque cohérence quand vous n’avez que DEUX joueurs qui font la saison complète, et un troisième qui dépasse péniblement les 10 matchs, mais on sait aussi que la franchise peine à trouver une combinaison qui fonctionne depuis un bon moment. Charles Cross prend du galon et de l’expérience mais il n’est pas exempt de tout reproche (47 pressions dont 6 sacks et 9 pénalités), alors qu’à côté de lui, Laken Tomlinson est dans le même bateau (38 pressions dont 6 sacks).
Le reste a été une succession de blessures et de changements : au Centre, Connor Williams n’a fait qu’une moitié d’exercice et Olusegun Oluwatimi l’a remplacé (sans démériter) ; le rookie non-drafté Jalen Sundell a même dû faire une pige ici ou là. À droite, le Guard Anthony Bradford a lutté avant de finir sur IR, poussant sur le terrain un autre rookie, Sataoa Laumea, qui a ramé davantage ; sur l’aile, George Fant s’est blessé dès le premier match, Abraham Lucas n’était pas trop mal parti avant de tomber à son tour, et Stone Forsythe a été en grande difficulté (35 pressions en 6 matchs). Deux autres rookies, Mike Jerrell et Christian Haynes, ont également dû être utilisés.
(2022 : Les équipes spéciales)
(2023 : Les équipes spéciales)
Le pass-rush | |
Pressions | 340 pressions (3e) soit 59.8% par action de passe (2e) |
Sacks | 45 sacks (8e) soit 7.3% par action de passe (12e) |
Taux de conversion | 13.2% (27e) |
Sackeurs | 14 (16e) soit 3.2 par joueur (9e) |
Nous avons déjà évoqué Williams et Hall, ajoutons à la liste le vétéran Jarran Reed qui continue d’en faire sa spécialité à l’intérieur via 48.5 pressions dont 4.5 sacks. Boye Mafe poursuit son développement avec 47 pressions dont 6 sacks, alors que Dre’Mont Jones est présent mais a toujours des petits soucis de finition (46 pressions dont 4 sacks).
L’ensemble a été remuant devant, ce qui a fatalement aidé une couverture qui a redressé la barre hormis un aspect : 65.2% (16e), 211.9 yards par match (11e), 6.3 yards par passe tentée (7e), 26 TDs (17e), 13 INTs (12e), un QB Rating adverse de 90.9 (14e), 45 big plays (9e) et 1 match d’un Quarterback à 300+ yards (2e).
Toutes les stats sont meilleures que 2023 sauf les TDs (+5), mais cela reste un bon bilan avec Devin Witherspoon et Julian Love comme leaders indéboulonnables et disponibles (95+% des snaps défensifs chacun). Witherspoon a été plus complet mais, par rebond, un peu moins brillant en couverture via 98 plaquages, 39 stops dont 15 run stops, 1 sack, 70.5%, 4 TDs, 9 passes défendues et 106.9 de Cover Rating ; Love a été partout avec 109 plaquages, 29 stops dont 6 run stops, 2 fumbles forcés, 1 fumble récupéré, 60%, 6 TDs, 3 INTs, 12 passes défendues et 89.3 de Cover Rating.
Riq Woolen a aussi parfois soufflé le chaud et le froid mais il s’est repris par ailleurs (52.9%, 5 TDs, 3 INTs, 14 passes défendues, 76.9 de Cover Rating) alors que Josh Jobe a poussé Tre Brown sur le banc (56%, 1 TD, 1 INT, 7 passes défendues, 76.6 de Cover Rating). Coby Bryant a fait un pas de géant en 2024, devenant une vraie menace (68.6%, 2 TDs, 3 INTs dont un pick-6, 6 passes défendues, 77.1 de Cover Rating) ; une bonne chose vu que Rayshawn Jenkins a pêché (80.6%, 1 TD, 113.6 de Cover Rating).
(2022 : La ligne offensive)
(2023 : L’attaque terrestre)
L’attaque terrestre | |
Stats | 95.7 yards par match (28e), 4.2 yards par course (17e), 17 TDs (11e) |
Explosivité | 12 big plays (14e) dont 2 homeruns (14e) |
BTK | 31 (10e) soit un toutes les 12.4 courses (5e) |
Matchs marquants | 2 matchs d’un coureur à 100+ yards (20e) |
Le plus frustrant dans le secteur, c’est qu’on ne peut pas même pas taper sur Kenneth Walker III et Zach Charbonnet en disant que c’est de leur faute : les deux coureurs forment un duo dynamique qui fait ce qu’il peut pour avancer en cassant des plaquages et scorer, que ce soit par le sol ou par les airs. Walker, qui a dû naviguer entre les blessures, a compilé 199 touches pour 872 yards, 4.2 yards par occasion, 3.7 yards par course et 8 TDs alors que Charbonnet a accumulé 177 touches pour 909 yards, 4.9 yards par occasion, 4.2 yards par course et 9 TDs ; des totaux respectables dans un temps de jeu bien réparti.
(2022 : Uchenna Nwosu)
(2023 : Julian Love)
Ernest Jones IV – LB | |
Plaquages | 94, avec 48 solo, 6 manqués |
Stops | 48 dont 34 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Pass-Rush | 87 snaps, 12.5 pressions dont 0.5 sack, 2 hits et 10 hurries |
Couverture | 38 ciblages, 71.1%, 280 yards, 1 INT, 2 PDs |
Cover Rating | 81.0 |
Moyennes | 7.4 yards par ciblage 10.4 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Comme évoqué plus haut avec Knight, le grand chamboulement défensif de 2024 a eu lieu au poste de Linebackers.
Mais pour mieux en parler…
(2022 : Quinton Jefferson)
(2023 : Dre’Mont Jones)
Tyrel Dodson & Jerome Baker – LB | |
Plaquages | 108, avec 62 solo, 10 manqués |
Fumbles Déf. | 2 forcés, 1 récupéré |
Couverture | 50 ciblages, 82.1%, 329 yards, 4 PDs |
Cover Rating | 93.2 |
Moyennes | 6.3 yards par ciblage 7.8 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
… il faut évidemment évoquer ceux qui n’ont pas donné satisfaction. Le duo est parti en cours de saison (Dodson libéré – Baker échangé à Tennessee pour faire venir Jones), et l’arrivée de ce dernier a été la bonne décision : autant les deux Free Agents ont largement déçu, autant le duo improbable Jones – Knight a ramené de la solidité au milieu de la défense. L’ex-Titan sauve la Free Agency qui a été assez catastrophique par ailleurs, que ce soit à cause des blessures ou des ratés.
(2022 : La victoire 27-13 contre les Giants en Week 8)
(2023 : La victoire 20-17 contre Philadelphia en Week 15)
Weeks 11-14. Difficile de pointer vers un moment, mais l’après-bye week a été salvatrice pour redonner de l’espoir dans une saison qui semblait mal partie.
(2022 : 0-3 contre San Francisco)
(2023 : La défaite 30-23 contre Pittsburgh en Week 17)
La défaite 29-20 contre les Giants en Week 5. Tomber à Detroit n’avait absolument rien de déshonorant, surtout que les Hawks n’ont jamais abdiqué, mais on s’attendait à un rebond à domicile contre les G-men : au lieu de cela, Seattle s’embourbe et perd quand le FG égalisateur est retourné jusqu’au TD par New York.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | – | vs. | San Francisco | 6-11 | Négatif | 0 |
2 | – | @ | Pittsburgh | 10-7 | Positif | 0 |
3 | – | vs. | New Orleans | 5-12 | Négatif | 0 |
4 | TNF | @ | Arizona | 8-9 | Négatif | 0 |
5 | – | vs. | Tampa Bay | 10-7 | DivChamp | 3 |
6 | – | @ | Jacksonville | 4-13 | Négatif | 1 |
7 | MNF | vs. | Houston | 10-7 | DivChamp | -7 |
8 | BYE | |||||
9 | SNF | @ | Washington | 12-5 | Positif | 7 |
10 | – | vs. | Arizona | 8-9 | Négatif | 1 |
11 | – | @ | LA Rams | 10-7 | DivChamp | 0 |
12 | – | @ | Tennessee | 3-14 | Négatif | 0 |
13 | – | vs. | Minnesota | 14-3 | Positif | 0 |
14 | – | @ | Atlanta | 8-9 | Négatif | 0 |
15 | – | vs. | Indianapolis | 8-9 | Négatif | 0 |
16 | TNF | vs. | LA Rams | 10-7 | DivChamp | 0 |
17 | – | @ | Carolina | 5-12 | Négatif | 3 |
18 | – | @ | San Francisco | 6-11 | Négatif | 0 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 | 7 | 22 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 | 7 | 16 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 137-152 (0.474) | 21 |
Cumulé à domicile | 71-65 (0.522) | 13 |
Cumulé à l’extérieur | 66-87 (0.431) | 24 |
Écart domicile/extérieur | 0.091 | 13 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 50375 | 30 |
Total jours nets de repos entre les matchs | +8 | 5 |
La situation semblant toujours fluide dans la division (San Francisco étant la plus grande raison à cela), la difficulté de calendrier est à prendre avec des pincettes. Croiser avec l’AFC South aide à ne pas monter trop dans les tours et le programme n’offre aucun enchaînement démentiel à l’extérieur ou contre des adversaires compliqués ; cela permet d’amortir un peu le kilométrage toujours élevé. Néanmoins, deux Thursday Night Football et la double confrontation contre les 49ers encapsulant la saison rendent le tout plus nébuleux.