Gameday : Matchs du Dimanche Week 1
Sommaire
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
Cincinnati Bengals @ Cleveland Browns
Miami Dolphins @ Indianapolis Colts
Carolina Panthers @ Jacksonville Jaguars
Las Vegas Raiders @ New England Patriots
Arizona Cardinals @ New Orleans Saints
Pittsburgh Steelers @ New York Jets
New York Giants @ Washington Commanders
Tennessee Titans @ Denver Broncos
San Francisco 49ers @ Seattle Seahawks
Detroit Lions @ Green Bay Packers
Houston Texans @ Los Angeles Rams
Baltimore Ravens @ Buffalo Bills
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Déjà la finale de division ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
L’année dernière, les Falcons avaient réussi le sweep des Bucs, mais ils s’étaient écroulés et avaient cédé la division (et les playoffs) sur la fin ; Tampa va essayer d’éviter que le premier fait se reproduise.
L’attaque de Floride se présente sans deux joueurs importants : Chris Godwin et Tristan Wirfs ne vont pas revenir tout de suite ; le premier point est moins grave avec la draft du premier tour Emeka Egbuka, la présence du duo Mike Evans – Cade Otton et la renaissance du jeu au sol menée par Bucky Irving. Il va néanmoins falloir surveiller l’absence du Left Tackle, surtout face à une équipe des Falcons qui a enfin décidé de dépenser des ressources de draft dans le pass-rush : Jalon Walker et James Pearce auront leur carte à jouer aux côtés de Leonard Floyd et Arnold Ebiketie. Deux autres rookies, Billy Bowman et Xavier Watts, devraient aussi s’aligner face à l’armada aérienne de Baker Mayfield.
Michael Penix a désormais les clés pour la saison complète et ce premier test est intéressant : la défense des Bucs n’est plus l’unité dominatrice du passé, mais l’organisation a fait plusieurs acquisitions comme Haason Reddick ou Jacob Parrish ; YaYa Diaby et le premier cité essaieront de profiter de la blessure de Kaleb McGary et mettre la pression sur Penix. Si cela n’arrive pas, la couverture aura fort à faire avec un Drake London enfin lancé ; avoir The Moon Man serait un plus, mais il revient de blessure. Vita Vea, Lavonte David et leurs partenaires savent néanmoins qu’il faudra avant tout stopper Bijan Robinson.
Les deux matchs de 2024 avait été serrés : c’est l’équipe qui naviguera le mieux les absences offensives qui s’en tira avec la victoire.
Cincinnati Bengals @ Cleveland Browns
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Huntington Bank Field |
| Titre | La bataille d’Ohio pour commencer |
| Prévision Météo | Faible risque de pluie |
Les Bengals ont raté les playoffs de peu et veulent repartir de l’avant après deux saisons sans playoffs, alors que Cleveland est retourné dans l’inconnu.
L’attaque de Cincy a reçu les gros sous mérités, elle n’attend plus que d’avoir un peu d’aide de sa défense. Le Bureau, les deux Chaises, le Tee, Mike Gesicki, tout le monde est là et prêt ; les arrivées ont surtout été sur la ligne avec Lucas Patrick ou Dylan Fairchild. Cette dernière aurait eu fort à faire pour contenir Myles Garrett et prouver au premier tour Mason Graham que la NFL est un autre monde, mais le premier pourrait rater la rencontre. Elle devra aussi redonner du peps au jeu au sol face au nouveau patron de la défense de Cleveland, Carson Schwesinger.
Le Bachelor version Cleveland est donc Joe Flacco qui va tenter de ré-insuffler un peu de vie dans l’offensive. La ligne repart avec le même cinq face à un Trey Hendrickson qui a repoussé la question de son futur à l’année prochaine ; Shemar Stewart est arrivé et va vouloir s’imposer à l’opposé du vétéran. L’intérieur de la ligne défensive a été renforcé par T.J. Slaton, spécialiste contre la course, mais il va falloir juger sur pièce d’un secteur défaillant en 2024 ; Jerome Ford sera important pour éviter de mettre la balle trop souvent entre les mains de Flacco.
Cincinnati est évidemment favori, mais c’est le derby de l’Ohio, c’est la Week 1, c’est à Cleveland, donc les pièges sont nombreux.
Miami Dolphins @ Indianapolis Colts
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Miami en chasse d’une Wild Card |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Fins avaient réussi à se stabiliser au-dessus de la ligne de flottaison avant la saison dernière ; la franchise espère mettre ce demi-raté derrière en se déplaçant chez des Colts en forme de point d’interrogation.
Les blessures et les bisbilles sont derrière, l’offensive de Miami espère retrouver les sommets passés : Tua Tagovailoa, De’Von Achane, Le Guépard et le Pingouin, l’animalerie est au complet face à une défense d’Indy qui récupère Grover Stewart et qui a ajouté non seulement Charvarius Ward mais également Camryn Bynum. Zaire-Qui-Devrait-Se-Renommer-RDC Franklin patrouille toujours, mais on attend un peu plus de sûreté dans les plaquages qu’en 2024, surtout face à des énergumènes pareils en face : une tentative ratée et c’est un big play voire un TD au bout.
Daniel Jones est donc le Quarterback titulaire des Colts, ce qui n’est vraiment pas bon signe pour Anthony Richardson, et il y a plus facile que de rencontrer la défense des Dolphins pour commencer : Kenneth Grant s’installe aux côtés de Zach Sieler face à une ligne offensive qui a perdu deux titulaires, et le duo Jaelen Phillips – Bradley Chubb revient de blessure devant Chop Robinson. On est plus sceptique sur l’arrière-garde, ce qui pourrait ouvrir des lignes de passe vers le Stud Michael Pittman et ses acolytes, mais il faut que Jones ait le temps de lancer. Jonathan Taylor va devoir mouliner contre ce front-7.
Les Fins ont plus d’armes offensives et le front-7 a vraiment une belle tête sur le papier : la couverture pose plus question mais cela peut être masqué par un pass-rush destructeur. Le Murtopelle devra refaire son apparition pour protéger Jones.
Carolina Panthers @ Jacksonville Jaguars
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Stadium |
| Titre | Carolina… favori ? |
| Prévision Météo | Risque d’orages |
Qui aurait pensé, au début de la saison dernière, que les Jags finiraient avec un pire bilan que les Cats ? Jacksonville veut retrouver les hauteurs de NFL après un crash industriel alors que Carolina espère bâtir sur les flammèches vues fin 2024.
Tous les yeux seront braqués sur Byron Young : peut-il reprendre là où il s’était arrêté après être revenu du banc la saison dernière ? La défense des Jags est loin d’être une foudre, donc la possibilité existe : la perte d’Adam Thielen est dommageable, surtout avec Jalen Coker sur IR avec retour, mais visiblement la connexion avec le premier tour Tetairoa McMillan est déjà sympathique. Attention quand même à un pass-rush qui contient Josh Hines-Allen et Travon Walker, et une arrière-garde qui a ajouté Jourdan Lewis dans le slot ; cela reste un groupe de cibles assez jeune quand même. Chuba Hubbard aura un rôle crucial pour aider Young.
Pour voir jouer Travis Hunter, il faudra probablement regarder plutôt l’attaque de Jacksonville que la défense : il vient pour booster une offensive des locaux en manque d’allant ; si on excepte Brian Thomas Jr. évidemment. La ligne offensive a recruté de sérieux éléments en Robert Hainsey et Patrick Mekari ; le duel sera intéressant avec un Derrick Brown un peu esseulé qui a vu débarquer Patrick Jones et D.J. Wonnum. La couverture devrait être renforcée par l’ajout de Tre’Von Moehrig, mais c’est surtout le poste de Linebacker qui sera scruté pour ne pas laisser Travis Etienne reprendre du poil de la bête.
Bon, « favori » est peut-être un peu fort, cela va dépendre de la capacité des Cats à ne pas mettre une moitié de saison à trouver les solutions. Mais les Jags sont prévenus, ce ne sera pas un match facile.
Las Vegas Raiders @ New England Patriots
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | Démarrer 1-0 |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
Le dernier exercice n’a pas été clément du tout pour les Raiders et les Patriots ; les deux équipes voudraient commencer celui-ci avec une victoire qui fait du bien au moral.
On ne sait pas trop combien de temps l’ère Pete Carroll – Geno Smith va durer dans le Nevada, mais il faut au moins que cela permette de redresser une attaque lentement tombée dans un trou. L’organisation a rempli l’offensive de jeunes talents avec Ashton Jeanty, Dont’e Thornton ou Jack Bech, et les trois devraient voir des ballons derrière le duo Brock Bowers – Jakobi Meyers. Le premier cité va être très important pour dynamiter un jeu au sol catastrophique en 2024, et il se trouve que les Pats ont été trop permissifs dans ce secteur ; attention quand même au retour de Christian Barmore et aux signatures de Milton Williams ou Robert Spillane. L’absence de Christian Gonzalez sur blessure pourrait ouvrir des portes à Geno par les airs.
Drake Maye repart au combat en espérant avoir un peu plus de soutien cette fois, et pour cela les Patriots ont ajouté deux Offensive Linemen – Will Campell et Jared Wilson – ainsi que le receveur Stefon Diggs ; la ligne offensive a d’ailleurs vu un sacré chamboulement puisque Garrett Bradbury et Morgan Moses ont également posé leurs valises. Cela fait toute une alchimie à retrouver alors que le Condor Maxx Crosby se présente, flanqué du retour de Malcolm Koonce ; le lanceur sophomore ne devra pas s’endormir au volant même si l’arrière-garde adverse est un puzzle qui demande à être testé. Rhamondre Stevenson va faire son maximum pour l’aider sans oublier le rookie Treveyon Henderson qui a fait parler de lui pendant l’intersaison ; la défense des Raiders a été plutôt sympathique contre la course en 2024.
Sans surprise les deux équipes ont vu nombre de modifications, et il va être intéressant de voir laquelle peut naviguer ces eaux troubles le mieux. Difficile de dégager un favori, même si avoir le duo Head Coach – Quarterback le plus expérimenté est un plus pour les visiteurs.
Arizona Cardinals @ New Orleans Saints
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Caesars Superdome |
| Titre | Arizona Dream |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Cards ont commencé à redresser la tête en 2024, et désormais ils se verraient bien transformer l’essai en devenant un poil à gratter de NFC ; les Saints n’ont pas totalement engagé la reconstruction et espèrent que cela va suffire.
L’attaque d’Arizona repart au complet avec Kyler Murray à sa tête pour 2025, ce qui est assez rare pour être signalé : de la continuité dans le désert. New Orleans devra avant tout stopper James Conner au sol, un secteur où la défense des locaux a eu beaucoup de mal à limiter les adversaires, d’où l’ajout de Davon Godchaux. L’arrière-garde a également vu son lot d’altérations, avec une refonte total du poste de Safety et le départ de Paulson Adebo : les nouveaux arrivants – Justin Reid et Julian Blackmon en tête – doivent trouver l’alchimie rapidement car Trey McBride est lancé, Marvin Harrison Jr. veut être plus constant et Zay Jones revient de blessure. Le pass-rusher Chase Young va rater le match comme le Guard Will Hernandez.
En parlant d’Offensive Lineman blessé, Trevor Penning va également manquer ce match d’ouverture, créant une absence dans un cinq titulaire qui a vu la draft de Kelvin Banks après la retraite de Ryan Ramczyk ; les Cards ont boosté leur pass-rush pendant l’intersaison en signant Josh Sweat, sans oublier le retour aux sources de L’Homme du 62 Calais Campbell et ses 39 ans (!). On veut en voir plus de la part de ce secteur à Arizona, le Quarterback Spencer Rattler espère ne pas en voir beaucoup pour ce match : il a des armes avec Chris Olave et Rasheed Shaheed qui ont reçu l’aide de Brandin Cooks, mais la protection doit tenir pour lui permettre de les trouver. Alvin Kamara se retrouve contre un front-7 qui avait eu ses failles l’année dernière et il va essayer de les exploiter.
Les deux coureurs auront une belle part dans cette rencontre, mais sur le papier il est difficile de ne pas placer les visiteurs devant.
Pittsburgh Steelers @ New York Jets
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | On a échangé nos Quarterbacks |
| Prévision Météo | Faible risque de pluie |
Aaron Rodgers et Justin Fields démarrent leur expérience avec leurs nouveaux clubs respectifs l’un face à l’autre dans ce qui, jadis, était une finale AFC.
Rodgers débarque en même temps que DK Metcalf afin de mener l’attaque aérienne de Pittsburgh ; Roman Wilson, Calvin Austin et Pat Freiermuth complètent le groupe des cibles principales. C’est un ensemble sympathique mais qui demande à être vu sur la durée, surtout quand on sait que le vétéran lanceur a besoin que tout le monde soit sur sa longueur d’onde ; et il y a plus facile que d’affronter la couverture des Jets avec la Sauce Gardeneur en tête. Le vrai danger pour les visiteurs est surtout dans les tranchées : la ligne offensive reste un chantier en construction et le chantier, c’est justement la spécialité du front-4 de New York ; l’avantage va clairement aux locaux, ce qui pourrait pousser Rodgers dans des situations inconfortables, et Jaylen Warren dans un mur.
La Grosse Pomme Verte a reçu une très mauvaise nouvelle cette semaine : le Guard Alijah Vera-Tucker va rater toute la saison sur une nouvelle blessure au triceps (à l’autre bras) ; un coup dur pour la ligne qui a accueilli Armand Membou pour remplacer le vénérable Morgan Moses. Certes le rookie premier tour Derrick Harmon ne sera pas là non plus pour Pittsburgh, mais T.J. Watt sera bien présent, remonté comme un coucou, avec Alex Highsmith dans le sillage et Cameron Heyward à l’intérieur : là aussi, le duel des lignes semble favoriser la défense, ce qui n’est pas bon signe pour Fields ni pour Breece Hall. La couverture des Steelers a été un peu plus permissive, d’où l’échange pour Jalen Ramsey et la signature de Darius Slay : Garrett Wilson et ses partenaires n’auront pas la tâche facile par les airs.
Avantage aux visiteurs qui ont le lanceur le plus expérimenté, et les attaques ont souvent le dessus en début de saison, pour autant il est possible que cela se joue sur la défense qui réussira le dernier big play.
New York Giants @ Washington Commanders
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Northwest Stadium |
| Titre | Le costume est déjà plus grand |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Commanders ont choqué leur monde, mais désormais le plus difficile commence : confirmer, et pour cela il ne faut pas tomber sur des Giants où Russell Wilson a pris les commandes.
L’association avec Sean Payton n’a pas marché, pour autant on a commencé à retrouver le vrai Russ sur 2024, et les Giants tablent sur le fait qu’il va pouvoir continuer sur cette voie. Malheureusement, il n’aura probablement pas Andrew Thomas et peut-être pas Malik Nabers non plus ; Left Tackle #1 et receveur #1 aux fraises, cela commence à faire beaucoup pour un début. Les Commies ont perdu Jonathan Allen de leur côté et ont signé Von Miller… à savoir quelle version de vétéran ils vont récupérer. Tyrone Tracy pourrait voir son lot de ballons face à un front-7 qui a eu un peu de mal l’année dernière.
Il y a plus difficile que d’affronter les G-men pour commencer, pour autant il va falloir que Jayden Daniels et sa ligne offensive, à commencer par le premier tour Josh Conerly Jr., aient les yeux en face des trous : Abdul Carter est venu renforcer le pass-rush aux côtés de Kayvon Thibodeaux et Brian Burns. Le danger est réel pour le sophomore de prendre la foudre, mais il sait qu’il pourra compter sur Terry McLaurin ; néanmoins, les autres cibles connaissent plusieurs blessures qui pourraient être dommageables. Austin Ekeler est le coureur titulaire après le ménage de l’intersaison et il sera important pour détourner l’attention de Daniels.
Washington est évidemment favori, mais on est aussi impatient de voir ce que les Giants version Russ peuvent donner.
Tennessee Titans @ Denver Broncos
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Empower Field at Mile High |
| Titre | Denver tapi dans l’ombre |
| Prévision Météo | Faible risque d’orages |
Les Broncos ont suivi avec intérêt le match de Sao Paulo, et ils se verraient bien rappeler qu’ils existent aussi dans la division face à des Titans où, le croiriez-vous, se trouve le top choix de la draft (si si).
Cam Ward, bienvenue en NFL, voilà la défense de Denver pour démarrer, bonne chance, envoie-nous des cartes postales. S’il est vrai que l’attaque voit de nouvelles têtes intéressantes avec Tyler Lockett, Van Jefferson et tous les rookies, on parle carrément du retour de la No Fly Zone en face : Pat Surtain, Jahdae Brown, Talanoa Hufanga, Brandon Jones, Riley Moss, cela fait une sacrée liste d’arrières ; et elle est aidée par un pass-rush où Zach Allen, Jonathon Cooper et Nik Bonitto font du grabuge. Certes la défense n’aura pas Dre Greenlaw en son milieu, mais pour autant Tony Pollard n’aura pas la tâche plus facile.
Bo Nix, saison deux : le sophomore a donné de grandes promesses la saison dernière et il est prêt à sauter le prochain palier. J.K. Dobbins est son nouveau coureur et Evan Engram son nouveau Tight End, mais c’est surtout sur la force de sa ligne offensive qu’il va s’appuyer un maximum : le cinq titulaire est reconduit pour dominer, et au vu du scepticisme autour du pass-rush des Titans, cela pourrait être confirmé. Il y a néanmoins du talent avec le duo Jeffery Simmons – T’Vondre Sweat, sans oublier l’ancien Bronco Cody Barton pour boucher les trous derrière, mais cela risque d’être un peu juste.
On pourrait imaginer aisément un match plutôt défensif, mais les Broncos ont plus de talent dans l’ensemble et devraient s’en sortir.
San Francisco 49ers @ Seattle Seahawks
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Lumen Field |
| Titre | The Darnold contre Mr. Purdy |
| Prévision Météo | Faible risque de pluie |
L’actuel Quarterback des Seahawks retrouve son ancien club (2023) avec l’intention de bien lancer Seattle dans une saison où la bataille sera encore rude ; San Francisco veut prouver que les départs ne sont pas trop lourds à porter.
Tout va « bien » à San Francisco : après une saison dernière torpillée par les blessures, l’injury report est déjà long comme la côte ouest et R&R CMC est de nouveau scruté sous toutes les coutures ; il est déclaré incertain avec une blessure au mollet, vous savez, le genre de saleté qui traîne bien longtemps. Brock Purdy devrait au moins récupérer Jauan Jennings, ce qui ne sera pas de trop pour tenter de prendre à revers une couverture remplie de talent qui a vu revenir Shaq Griffin ; Devin Witherspoon, Riq Woolen et leurs amis vont vouloir montrer les muscles de suite. Ils ne sont pas les seuls : la protection n’a pas toujours été royale, et voilà que Seattle a signé DeMarcus Lawrence pour aller avec Boye Mafe et ses partenaires ; la menace est réelle.
Sam Darnold est en mission pour prouver que son rebond de 2024 n’était pas un hasard, cependant il risque de (trop) vite comprendre qu’il n’est pas tout à fait tomber dans la même situation : la protection est redevenue un gros souci un Seattle ; quand vous avez Petit Bosa et le premier tour Mykel Williams au programme, il y a de quoi se faire du mouron pour l’ancien Viking. Les blessures forcent les jeunes à prendre le pouvoir dans la couverture de San Francisco, ce dont pourrait profiter le survivant de la triplette précédente, Jaxon Smith-Njigba, le jeune Tory Horton ou le nouvel arrivant Cooper Kupp… si Darnold a le temps de lancer. Il faudra aussi être bien plus solide au sol pour aider le duo Kenneth Walker – Zach Charbonnet qui le mérite, sinon Fred Warner va les manger tout cru.
San Francisco va-t-il annoncer son retour ou continuer à ramer ? Darnold va-t-il confirmer ou régresser ? Une première réponse dans ce match intradivision difficile à lire.
Detroit Lions @ Green Bay Packers
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Histoire de… pass-rushers ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Lions ont récupéré leur principal artificier, les Packers ont rajouté une superstar même si elle sera limitée : on ne rigole toujours pas dans une NFC North qui promet encore d’être infernale, et en voilà le premier choc.
Chez les locaux, c’est évidemment cet échange tardif pour Micah Parsons qui a secoué toute la ligue : si on combine son absence des camps et son petit souci au dos, il est clair qu’il ne va pas pouvoir tenir une charge complète avec sa nouvelle équipe, mais ce n’est pas pour autant que les Lions vont se dire qu’ils l’ont échappé belle. La ligne offensive de Detroit doit naviguer la retraite de Frank Ragnow et l’ajout du rookie Tate Ratledge, mais les ailes sont solides et prêtes à contrôler Parsons quand il sera sur le terrain ; attention à ne pas oublier Rashan Gary non plus.
L’arrivée du néo-Packer a causé le départ de Kenny Clark dans l’échange, et la non-resignature de T.J. Slaton pose la question d’une défense au sol qui a bien rebondi en 2024 : avec Sonic & Knuckles en face, le test va être immédiat et brutal, et Jared Goff n’aura aucun souci à remettre le cuir à ses deux coureurs jusqu’à plus soif si Green Bay n’arrive pas à les freiner. Dans les airs, le rookie Isaac TeSlaa semble avoir gagné sa place comme arme supplémentaire, comme si Goff en avait besoin ; le pass-rush des locaux sera d’autant plus important.
Chez les visiteurs, les retours de blessure d’Aidan Hutchinson et de Marcus Davenport promettent de belles choses, même si le deuxième n’a jamais vraiment réussi à justifier son premier tour (à part en 2021). Fidèles à leur habitude, les Packers attendent le dernier moment pour aligner le meilleur cinq possible, mais on se dirige vers des ailes occupées par Rasheed Walker et Zach Tom. On parle moins d’Alim McNeill en général, mais il va encore manquer quelques semaines : le premier tour Tyleik Williams sera important pour pousser la poche à l’intérieur, que ce soit pour mettre la pression sur Jordan Love ou fermer la porte à Josh Jacobs ; le deuxième sera particulièrement surveillé par Detroit, Jack Campbell en tête, pour ne pas lui permettre d’avancer.
Le Quarterback de Green Bay espère faire une saison complète sans blessure et rappeler tout le talent qu’il possède, mais il espère aussi que ses cibles enlèvent définitivement les moufles : idéalement il faudrait aussi qu’elles évitent l’infirmerie, ce qui est mal parti. Mais si jamais les choses se goupillent dans le bon sens, attention : Matthew Golden est arrivé, Romeo Doubs est toujours là alors que Jayden Reed et Tucker Kraft sont dangereux balle en main.
Dans les deux matchs de 2024, Green Bay n’a pas démérité mais a démarré bien trop lentement, accumulant les erreurs mentales (notamment les pénalités) ; c’est quelque chose que la franchise veut gommer en 2025, surtout dans les matchs à enjeux. Detroit va donc chercher à démarrer fort et vite pour mettre la tête des locaux dans un seau.
Houston Texans @ Los Angeles Rams
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Septembre, 22:25 |
| Lieu | SoFi Stadium |
| Titre | Choc inter-conférence |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Voilà une confrontation d’autant plus intrigante qu’elle est inter-conférence et donc rare : Texans et Rams visent le titre de division comme en 2024, même si l’une des deux équipes risque d’avoir un peu plus de compétition que l’autre.
Pas besoin d’y aller par quatre chemins : le duel du match va se trouver dans les tranchées entre une ligne offensive trop poreuse et un front-7 jeune et volontaire. Ce n’est pas encore la curée, mais entre Jared Verse, Byron Young, Braden Fiske et Kobie Turner vous avez de quoi mettre le bazar dans une protection de C.J. Stroud largement insuffisante ; c’est pourquoi elle a accueilli tout un tas de nouveaux arrivants dont Aireontae Ersery à la place de Laremy Tunsil. Autant dire que l’avantage est pour les locaux, et c’est une bonne chose car le Stroudel a quelques armes pour faire mal par les airs : sans Tank Dell ni Christian Kirk certes, mais avec Nico Collins, Dalton Schultz et Jayden Higgins. Joe Mixon démarrant sur IR, c’est à Nick Chubb de retrouver le mode Maximum Chubbage.
Le dos de Matthew Stafford lui occasionnera-t-il des problèmes ? Cela risque d’être une question toute la saison, et pour démarrer il affronte une arrière-garde des Texans qui, à l’instar du front-7 des Rams, allie la jeunesse au talent : C.J. Gardner-Johnson fait office de papy croulant avec Derek Stingley, Jalen Pitre, Kamari Lassiter ou Caden Bullock à ses côtés. Cela promet un sacré duel avec un corps de receveurs qui a perdu Cooper Kupp mais qui a récupéré Davante Adams pour aller avec Puka Nacua et Tyler Higbee. Staffie retrouve un receveur #1, mais il devra avoir le temps de lancer : chez les Tackles, Alaric Jackson traîne une blessure et Rob Havenstein ne s’est pas entraîné ; ce n’est pas rassurant alors que le duo Will Anderson – Danielle Hunter s’avance. Un peu d’aide d’un jeu au sol insuffisant en 2024 serait bien venu, mais Kyren Williams va se trouver contre face à Azeez Al-Shaair et un front-7 actif.
Vous l’aurez compris, les lignes défensives partent probablement favorites dans les affrontements directs ; c’est la ligne offensive – et/ou le playcall – qui parviendront le mieux à contourner le problème qui aideront à l’emporter.
Baltimore Ravens @ Buffalo Bills
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Lundi 8 Septembre, 02:20 |
| Lieu | Highmark Stadium |
| Titre | Un face-à-face culte |
| Prévision Météo | Faible risque de pluie |
Pour ce premier SNF de la saison, la NFL nous a concocté une rencontre devenue culte depuis quelques années entre deux des meilleures équipes d’AFC saison après saison. Les Baltimore Ravens voudront continuer leur bonne série de victoires en saison régulière (4) contre des Buffalo Bills qui prennent souvent leur revanche pendant les playoffs (3 victoires en 4 ans).
Les Ravens n’ont quasiment rien changé offensivement et souhaitent repartir sur les mêmes bases du passé.
Sortant d’une des meilleures saisons de l’histoire de la NFL, Lamar Jackson continue de prouver qu’il n’a quasiment aucun point faible, que ce soit à la passe ou à la course. Sa ligne offensive était irrégulière l’an passé et devra rapidement rassurer toute l’attaque. Les Bills sont allés chercher un des meilleurs pass-rushers des dernières années avec un Joey Bosa qui espère rester en bonne santé. Son association à Greg Rousseau pourrait faire beaucoup de bien aux Bills.
La course sera une fois de plus la force des Ravens avec un Derrick Henry qui ne vieillit pas. Le front-7 des Bills en a déjà fait les frais : Terrell Bernard et ses compères sont donc prévenus. Les Ravens reviennent avec une attaque qui veut encore et toujours être la #1 de NFL.
Les Bills reviennent eux aussi avec une attaque très similaire à celle de l’an passé.
Le MVP Josh Allen aura fort à faire face à une défense qui ne lui réussit que rarement, mais on sait qu’il a toutes les qualités pour y arriver. Sa ligne offensive est plutôt bonne avec des Offensive Tackles sereins, ce qui pourrait être un plus face au rookie à gros potentiel Mike Green, qui aura la chance de pouvoir compter sur la présence de Nnamdi Madubuike pour l’aider à performer.
Les Bills repartent avec un groupe de receveurs identiques à l’an passé, si ce n’est l’arrivée du receveur Joshua Palmer. Mais c’est bien Khalil Shakir qui sera la cible favorite du Quarterback tandis que Keon Coleman voudra continuer sur la bonne voie après une première saison encourageante. Le duo de Tight Ends Dalton Kincaid et Dawson Know pourrait lui aussi avoir un coup à jouer. Mais il faudra se défaire d’une défense aérienne retrouvée et qui pourra compter sur l’arrivée de Jaire Alexander et du rookie Malaki Starks.
Comme leur adversaire du jour, les Bills voudront rapidement mettre en place leur jeu de course dévastateur sous l’impulsion d’un James Cook toujours sous-coté malgré les nombreux TDs qu’il marque. Le front-7 des Ravens parvient souvent à contrôler les coureurs adverses mais Roquan Smith devra rester concentré tout au long du match. Les Bills repartent sur les mêmes bases gagnantes et voudront lancer leur saison de la plus belle des façons.
Une superbe rencontre en AFC pour ouvrir le bal, on ne pouvait pas espérer mieux. Quelque soit le vainqueur, on peut d’ores et déjà penser que l’on retrouvera ces 2 équipes plus loin dans la saison tant elles sont une machine bien huilée. Une victoire mentale ou une revanche, le ton est donné.