NFL Team Honors X : Minnesota
Peu de gens auraient parié sur un bond pareil de la part des Vikes vu toutes les questions avant la saison : entre les révélations et les coups qui se sont avérés gagnants, jusque dans le coaching staff, Minnesota a d’abord surpris avant de confirmer que ce n’était pas un mirage. Certes, cela n’a pas suffi pour l’emporter dans une division infernale, ni contre l’ancienne équipe de son Head Coach, et cette sortie prématurée en playoffs rappelle que la franchise a tendance à piétiner quand l’enjeu monte, mais cela reste une saison sacrément réussie où il a juste manqué un coureur à 10+ TDs. Maintenant arrive le plus dur : confirmer.
À lire en ressuscitant sa carrière.
MINNESOTA VIKINGS
2e NFC North ~ 14-3 / 0-1
Les prévisions de Madame Soleil 2024
Minnesota avait terminé troisième de la division et était 7-6 à quatre semaines de la fin, avant que la blessure de Kirk Cousins ne soit définitivement trop difficile à supporter ; ce bilan final de 7-10 n’était pas si mal compte tenu des circonstances. Néanmoins, la franchise avait connu d’énormes chamboulements dans son effectif : de fait on se demandait un peu où les Vikings se trouvaient dans une division qui possédait une équipe en pleine bourre, une autre qui ne connaîtrait pas le trou d’air attendu, et une dernière qui espérait créer la surprise.
Le plus grand chamboulement d’entre tous était évidemment le départ de Cousins à Atlanta, la signature de l’ex-49er Sam Darnold pour tenir le fort et la draft du premier tour J.J. McCarthy pour le futur (proche) ; malheureusement, ce dernier avait subi une déchirure au ménisque et ce serait une année blanche pour lui. The Darnold se retrouvait à la tête d’une attaque qui avait d’autres problèmes avec l’arrestation du receveur Jordan Addison, ce qui pouvait venir avec une suspension ; le duo qu’il formait avec le nouveau riche Justin Jefferson avait montré des bribes de brillance en 2023. Autre souci, le Tight End T.J. Hockenson sortait de sa meilleure performance mais aussi d’une blessure au genou qui allait l’empêcher de démarrer la saison. K.J. Osborn ayant quitté le Minnesota, c’était à Jalen Nailor, Brandon Powell, l’ex-Bill Trenton Sherfield et Josh Oliver de jouer les seconds couteaux si jamais il y avait une indisponibilité devant.
Il fallait également espérer que les blessures allaient laisser la ligne offensive tranquille. Les Offensive Tackles Christian Darrisaw et Brian O’Neill étaient les pierres angulaires qui rehaussaient le niveau affiché par le trio intérieur formé de Garrett Bradbury, Ed Ingram et de Blake Brandel devant un Dalton Risner placé sur IR avec retour ; non pas que l’intérieur soit faible, mais il ne déchaînait pas les passions. Avant tout, le cinq devait enchaîner les rencontres, ce qui serait autant bénéfique à Darnold qu’à un pendant terrestre ayant senti le poids du départ de Dalvin Cook : Alexander Mattison n’était d’ailleurs plus là, et les Vikes étaient allés pêcher dans leur lac favori pour dégoter l’ex-Packer Aaron Jones. La franchise espérait qu’il pourrait apporter le même peps qu’à l’attaque du rival, sachant qu’il serait également utile en réception ; Ty Chandler avait été intéressant dans un temps de jeu réduit et devait voir un peu plus de ballons avec le départ de Cam Akers.
Mais c’était surtout la défense qui était passée dans une vraie machine à laver, à tel point qu’on avait plus vite fait de citer les titulaires restés en place, surtout dans le front-7 : le maousse Defensive Tackle Harrison Phillips, le Defensive End Jonathan Bullard et la révélation Linebacker Ivan Pace Jr. C’était d’autant plus surprenant que la défense contre la course avait plutôt bien tenu la baraque, mais Kwesi Adofo-Mensah avait donné un grand coup de pied dans le drakkar. Sur la ligne, l’ex-Raider Jerry Tillery était venu remplacer le duo improductif Dean Lowry – Sheldon Day ; tant qu’on acceptait d’oublier qu’il avait été un premier tour, il pouvait rendre service. Le pass-rush avait été lessivé du sol au plafond puisque la triplette Danielle Hunter – D.J. Wonnum – Marcus Davenport avait été éparpillée façon puzzle, mais cette fois les acquisitions étaient très intéressantes : l’ex-Texan Jonathan Greenard avait été freiné par une blessure en 2022 mais il avait parfaitement rebondi en 2023, l’ex-Dolphin Andrew Van Ginkel – bien connu de l’ancien Head Coach de Miami et actuel Coordinateur Défensif Brian Flores – était polyvalent en diable, et le premier tour Dallas Turner aurait des snaps à jouer pour compléter le duo. Serait-ce suffisant pour booster un secteur parfois trop discret, cela restait néanmoins à voir.
De son côté, Pace avait la lourde tâche de confirmer son incroyable saison rookie, mais il n’avait plus Jordan Hicks à ses côtés : à sa place, l’équipe avait encore été cherché vers Houston avec une autre surprise à l’activité sans limite, Blake Cashman. Les choses étaient un peu plus stables dans l’arrière-garde, un ensemble qui avait malheureusement été frappé par la tragédie avec le décès du troisième tour Khyree Jackson dans un accident de voiture. L’ex-Cowboy Cornerback Stephon Gilmore avait débarqué tardivement aux côtés de l’ex-Panther Shaq Griffin et la mise sur IR du sophomore Mekhi Blackmon n’était pas une bonne nouvelle car il avait été important en 2023 ; Byron Murphy Jr. devait être un peu plus restrictif. Le trio des infatigables Josh Metellus – Camryn Bynum – Harrison Smith remettait le couvert comme élément stabilisateur de l’escouade, reléguant définitivement l’ancien premier tour Lewis Cine dans les oubliettes.
Il fallait s’appeler Chicago pour ne pas avoir de soucis de Kicker dans la division (comme quoi les choses changeaient vite) : Greg Joseph avait été remercié et le sixième tour Will Reichard venait à sa place. Le Punter Ryan Wright devait se reprendre après une saison compliquée, alors que les retours avaient perdu Kene Nwangwu ; Ty Chandler prenait la main et Brandon Powell poursuivait sur les punts.
Il était attendu, à moins d’un miracle qui voyait Minnesota marcher sur la ligue, que McCarthy soit titulaire avant la fin de la saison. Le plan était désormais retardé… mais était-ce fatalement une mauvaise chose ? Vu le ménage opéré, il faudrait un peu de temps pour que tout cela prenne, même si les changements défensifs portaient des germes qui pouvaient donner de sacrés fruits. Quand on regardait la division et un calendrier vraiment costaud dans la première partie, cela risquait de mettre la franchise derrière le reste. Dans ces circonstances, égaler le bilan de 2023 était déjà une très bonne chose.
La saison
| Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
| 1 | @ | NY Giants | W | 28-6 | 1-0 | c |
| 2 | vs. | San Francisco (1-0) | W | 23-17 | 2-0 | co |
| 3 | vs. | Houston (2-0) | W | 34-7 | 3-0 | wp |
| 4 | @ | Green Bay (2-1) | W | 31-29 | 4-0 | dwpo |
| 5 | vs. | NY Jets (2-2) | W | 23-17 | 5-0 | o |
| 6 | BYE | |||||
| 7 | vs. | Detroit (4-1) | L | 29-31 | 5-1 | dwpo |
| 8 | @ | LA Rams (2-4) | L | 20-30 | 5-2 | cwp |
| 9 | vs. | Indianapolis (4-4) | W | 21-13 | 6-2 | o |
| 10 | @ | Jacksonville (2-7) | W | 12-7 | 7-2 | o/W |
| 11 | @ | Tennessee (2-7) | W | 23-13 | 8-2 | – |
| 12 | @ | Chicago (4-6) | W | 30-27 (OT) | 9-2 | do/TL |
| 13 | vs. | Arizona (6-5) | W | 23-22 | 10-2 | co/W |
| 14 | vs. | Atlanta (6-6) | W | 42-21 | 11-2 | c/W |
| 15 | vs. | Chicago (4-9) | W | 30-12 | 12-2 | d |
| 16 | @ | Seattle (8-6) | W | 27-24 | 13-2 | cwo |
| 17 | vs. | Green Bay (11-4) | W | 27-25 | 14-2 | dwpo |
| 18 | @ | Detroit (14-2) | L | 9-31 | 14-3 | dwp |
| PLAYOFFS | ||||||
| WC | @ | #4 LA Rams (10-7) | L | 9-27 | – | – |
Le bilan de saison régulière
| Global | Bilans | |||
| Saison | 14-3 | |||
| Demi-saison | 7-2 | 7-1 | ||
| Quart-saison | 5-0 | 2-2 | 4-0 | 3-1 |
| Détail | Bilans | |||
| Domicile | 8-1 | |||
| Extérieur | 6-2 | |||
| Division (d) | 4-2 | |||
| Conférence (d+c) | 9-3 | |||
| Équipes > .500 (w) | 4-3 | |||
| Équipes en playoffs (p) | 3-3 | |||
| Matchs à une possession (o) | 9-1 | |||
| 4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 3-0-0-1 | |||
| Prolongations | 1-0 | |||
| Difficulté | Bilans | |||
| Calendrier projeté (2023) | 145-144 (0.502, 16e) | |||
| Calendrier réel (2024) | 137-152 (0.474, 25e) | |||
| Écart entre les deux | -0.028 (10e) | |||
| Écart à domicile | -0.006 (12e) | |||
| Écart à extérieur | -0.051 (2e) | |||
« (…) à moins d’un miracle qui voyait Minnesota marcher sur la ligue » disait Madame Soleil, eh bien Minnesota a marché sur la ligue : il a fallu le double enchaînement Detroit / LA Rams pour les arrêter. Notons de suite que, les Vikings étant la source principale du bond du bilan général de la NFC North, leur calendrier personnel s’est retrouvé plus facile que prévu à cause de l’AFC South, les Giants ou San Francisco ; d’où moins de matchs contre les meilleures équipes. Notons également que la franchise a été maîtresse dans les matchs à une possession mais en a disputé (et surtout perdu) moins qu’en 2023 (6-8). Le taux de victoires à une possession reste quand même élevé (64.3% – 14e), et il n’y a eu que 5 victoires sans être rejoints ou menés au score ; c’est donc un bilan à mesurer.
La réalité
| Attaque | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Points par match | 25.4 | 9 | 19.5 | 5 |
| +5.2 | 6 | -1.8 | 8 | |
| TDs | 47 | 9 | 37 | 5 |
| +8 | 11 | -1 | 10 | |
| Yards par match | 346.9 | 12 | 335.4 | 16 |
| -0.9 | 19 | +2.2 | 15 | |
| First Downs par match | 20.8 | 10 | 19.1 | 10 |
| +0.8 | 13 | -0.2 | 14 | |
| Third Down % | 40.000 | 12 | 35.616 | 4 |
| +1.883 | 15 | -5.763 | 4 | |
| Redzone Drive % | 36.126 | 11 | 27.807 | 6 |
| +4.282 | 12 | -0.688 | 12 | |
| Redzone TD % | 55.738 | 19 | 59.184 | 18 |
| +8.679 | 7 | +5.184 | 20 | |
| Big plays | 70 | 7 | 57 | 13 |
| -6 | 22 | +5 | 21 | |
| Pass/Run ratio | 1.306 | 17 | 1.750 | 3 |
| -0.419 | 3 | +0.295 | 1 | |
| QB/Cover Rating | 102.9 | 6 | 82.4 | 2 |
| +10.5 | 10 | -12.8 | 2 | |
| Turnovers | 21 | 17 | 33 | 1 |
| -13 | 5 | +11 | 2 | |
| Défense | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Stop % | 33.048 | 7 | – | – |
| +1.329 | 4 | – | – | |
| Pressions | 312 | 6 | 229 | 28 |
| +28 | 4 | +3 | 25 | |
| Sacks | 49 | 4 | 49 | 23 |
| +6 | 5 | +2 | 19 | |
| Équipes Spéciales | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Field Goal % | 83.333 | 21 | 76.667 | 4 |
| +3.333 | 9 | -12.222 | 4 | |
| Extra Point % | 97.826 | 10 | 100.000 | 26 |
| +3.089 | 10 | +8.571 | 31 | |
| Punt Net Yards | 41.3 | 20 | 44.1 | 30 |
| +0.1 | 15 | +3.0 | 30 | |
| Autres | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Pénalités par match | 6.5 | 15 | 8.3 | 1 |
| +1.3 | 26 | +1.8 | 5 | |
| TOP moyen | 30:15 | 15 | – | – |
| +1:07 | 10 | – | – | |
| Extra Stat | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Point de Départ Par Drive | 31.30 | 9 | 29.70 | 14 |
| +4.70 | 1 | -0.40 | 6 | |
Si la défense a connu des améliorations ici ou là, rien de comparable avec l’attaque où le maître mot a été « plus d’efficacité » : les yards n’ont pas forcément bougé mais le simple fait de ne plus être affreux en redzone a aidé à booster la production. Bon, certes, cela aide aussi quand la défense vole plus de ballons : regardez la différence de position de départ pointée par l’Extra Stat. L’escouade a toujours un peu de mal à finir les mi-temps (31 points dans les deux dernières minutes – pire marque) mais elle a été bien plus apte à démarrer (+4.0 points en premier quart-temps à 6.4 – 2e – avec +27 points sur premier drive à 40 – 9e).
Brian Flores a conservé la belle assise défensive et a même trouvé des axes d’amélioration. Sa seule période compliquée a été la dernière (7.4 points en moyenne – 22e) mais l’escouade a été intraitable pendant 45 minutes avec des départs quasi-parfaits (17 points sur premier drive adverse – top). La stat la plus marquante est l’inversion totale du turnover differential (littéralement, de -12 à +12), mais on aurait probablement voulu voir un peu plus de production avec 2.8 points marqués sur turnover adverse (18e).
Voici les récompenses de la saison :

(2022 : Justin Jefferson)
(2023 : Danielle Hunter)
| Sam Darnold – QB | |
| Passe | 66.2%, 4319 yards (5e), 35 TDs (5e), 12 INTs, 48 sacks |
| QB Rating | 102.5 (6e) |
| Course | 67 courses, 212 yards, 1 TD, 1 BTK |
| Moyennes | 7.9 yards par passe tentée (6e) 12.0 yards par complétion (7e) 3.2 yards par course |
| Fumbles Off. | 8 commis, 4 perdus |
Qui aurait pu imaginer une seule seconde que The Darnold serait capable d’une résurgence digne de Geno Smith ?
Bon OK les deux ont été jetés par les Jets, ce qui prouve une bonne fois pour toutes que l’environnement compte – on le savait déjà – mais d’ici à devenir un des Quarterbacks les plus productifs de NFL, il fallait oser. Pourtant c’est ce qu’il a fait : le biais de récence et ces deux performances ratées pour terminer l’année ne doivent pas faire oublier qu’il était censé seulement faire le pont vers J.J. McCarthy, et il a admirablement rempli sa tâche… d’autant plus qu’il n’a pas toujours été aidé (8.8% de sacks et 5.3% de passes en touche, cela fait beaucoup).

(2022 : Brian O’Neill)
(2023 : Camryn Bynum & Josh Metellus)
| Camryn Bynum & Josh Metellus – S | |
| Plaquages | 199, avec 117 solo, 10 manqués |
| Stops | 45 dont 22 contre la course |
| Fumbles Déf. | 1 forcé, 2 récupérés |
| Pass-Rush | 97 snaps, 17 pressions dont 6 hits et 11 hurries |
| Couverture | 125 ciblages, 67%, 1050 yards, 3 TDs, 5 INTs, 15 PDs |
| Cover Rating | 84.0 |
| Moyennes | 8.4 yards par ciblage 12.7 yards par complétion |
| Pénalités | Aucune |
Comme l’indique le tableau des stats, les attaques adverses ont surtout décidé de passer par les airs, et la DCA du Nord a répondu malgré la charge : 65.1% (15e), 242.0 yards par match (28e), 6.5 yards par passe tentée (10e), 24 TDs (12e), 24 INTs (top), un QB Rating adverse de 82.4 (2e), 52 big plays (24e) et 5 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (pire).
Il n’y a pas eu de maillon faible, même si certains ont lâché plus de TDs que d’autres, car les passes défendues et les INTs ont largement compensé ; les deux seuls titulaires à dépasser 100 de Cover Rating sont les Linebackers et aucun n’a dépassé 103. Le duo formé par Bynum et Metellus a encore été très solide, le premier étant surtout concentré sur la couverture et le deuxième un peu plus polyvalent (les run stops et pressions viennent de lui).

Byron Murphy Jr. est « disqualifié » de cette récompense car il a été voté au Pro-Bowl, mais le bonhomme souligne à lui tout seul le travail de tout le secteur : 119 ciblages (pire), 78 complétions (pire), 65.5%, 7.2 yards par ciblage, 10.9 yards par complétion, 4 TDs, 6 INTs, 14 passes défendues et 76.7 de Cover Rating. L’absence de Mekhi Blackmon, qui avait été intéressant dans son année rookie, n’a pas été visible grâce aux apports des vétérans Stephon Gilmore (61.9%, 4 TDs, 1 INT, 9 passes défendues, 94.1 de Cover Rating) et Shaq Griffin (54.4%, 2 TDs, 2 INTs, 6 passes défendues, 75.8 de Cover Rating).
Comme souvent l’équipe a largement tourné dans le slot avec Murphy et Metellus, alors que Papy Harrison Smith est toujours là avec 17 run stops, 2 sacks, 66.2%, 4 TDs, 3 INTs, 10 passes défendues et 90.9 de Cover Rating pour encadrer le tout de sa disponibilité et son leadership.

(2022 : Dalvin Cook)
(2023 : T.J. Hockenson)
| Justin Jefferson – WR | |
| Course | 1 course, 3 yards |
| Réception | 103 réceptions (6e), 1533 yards (2e), 10 TDs (6e), 28 big plays (top), 5 BTKs |
| Avancé | 66.9%, 5 drops, 107.4 de Target Rating |
| Cumulé | 104 touches, 1536 yards (9e), 10 TDs, 28 big plays (top), 5 BTKs |
| Passe | 100%, 22 yards |
| Moyennes | 3.0 yards par course 14.9 yards par réception 22.0 yards par passe tentée 22.0 yards par complétion |
| Fumbles Off. | 1 commis |
Sans rien enlever à Darnold, c’est plus facile de briller quand vous avez un Justin Jefferson dans l’effectif ; le sémillant receveur a encore fait du gros oeuvre toute la saison, et il souffle le titre de meilleur offensif à un certain coureur pour la sécurité de ses mains, sa capacité à engranger les first downs et les big plays.

Il n’a évidemment pas été seul puisque Jordan Addison s’est également largement montré via 66 touches pour 895 yards et 10 TDs, ayant scoré un TD au sol et continuant à exhiber d’excellentes mains (2 drops) ; une qualité qui s’est répercutée sur toutes les cibles d’ailleurs avec 19 drops (6e) soit 3.5% (7e).
Derrière le duo, le retour du Tight End T.J. Hockenson a été graduel puis freiné par un autre souci, mais il a rappelé qu’il était dangereux (41 réceptions pour 455 yards) ; le duo Josh Oliver – Johnny Mundt a été adéquat au block et présent pour scorer (5 TDs cumulés). Jalen Nailor a profité le plus des absences, se révélant être un finisseur inattendu avec 28 réceptions pour 414 yards et 6 TDs.

(2022 : Patrick Peterson)
(2023 : Jordan Hicks)
| Blake Cashman – LB | |
| Plaquages | 112, avec 68 solo, 5 manqués |
| Stops | 43 dont 21 contre la course |
| Fumbles Déf. | 1 récupéré |
| Pass-Rush | 157 snaps, 27.5 pressions dont 4.5 sacks, 6 hits et 17 hurries |
| Couverture | 57 ciblages, 75.4%, 440 yards, 1 TD, 8 PDs |
| Cover Rating | 103.0 |
| Moyennes | 7.7 yards par ciblage 10.2 yards par complétion |
| Pénalités | Aucune |
L’excellente saison des Vikes a été bâtie sur les acquisitions de Free Agency et Cashman en est la meilleure preuve ; de plus, dites-vous que le bonhomme a accumulé ces stats en ratant trois matchs sur blessure.
Il a certes eu un peu de mal à suivre en couverture, mais il a tout de même réussi à limiter la casse ; cela n’enlève rien à la confirmation du talent vu à Houston l’année dernière.

(2022 : Ed Ingram)
(2023 : Jordan Addison)
| Dallas Turner – DE | |
| Plaquages | 20, avec 12 solo, 1 manqué |
| Stops | 7 dont 3 contre la course |
| Pass-Rush | 136 snaps, 12 pressions dont 3 sacks, 2 hits et 7 hurries |
| Couverture | 1 INT, 1 PD |
| Pénalités | 5 total, 4 acceptées, 32 yards |
C’est ce qui s’appelle gagner une récompense par défaut : c’est le seul rookie à 300+ snaps, il reste jeune, et personne n’attendait des miracles de lui dans un pass-rush qui a vu deux grosses acquisitions à l’intersaison. On a vu des bribes d’explosivité et sa capacité à tourner le coin, il faut attendre qu’il mûrisse.

(2022 : La couverture)
(2023 : Les blessures)
| La ligne offensive | |
| Pressions | 229 (28e) soit 41.8% des actions de passe (31e) |
| Sacks | 49 (23e) soit 8.2% des actions de passe (23e) |
| Taux de conversion | 21.4% (15e) |
Et pour être encore plus précis, c’est l’intérieur de la ligne offensive qui est toujours un gros problème ; à tel point qu’il a explosé à la tête de la franchise en Week 18 et en Wild Card, d’où une sortie précipitée.
Au Centre, Garrett Bradbury n’a pas raté un snap, mais il a été bien trop souvent mis en difficulté en protection, autorisant 37 pressions dont 4 sacks. À côté de lui, l’éternel remplaçant Blake Brendel a été titularisé après quatre années et le résultat a été très compliqué à tous les niveaux (41 pressions dont 7 sacks et 11 pénalités). Dalton Risner démarrant sur IR, c’est Ed Ingram qui a commencé la saison avec, lui aussi, des gros trous d’air sur les situations de passe ; le retour du premier cité a fait énormément de bien (aucun sack concédé).
Et cela n’a pas été beaucoup plus évident sur l’aile gauche avec la blessure au genou du Left Tackle Christian Darrisaw : cela a poussé l’organisation à faire venir Cam Robinson de Jacksonville dans un échange ; son inconstance notoire est explicable dans ces circonstances, mais les résultats font quand même mal à la tête (52 pressions dont 7 sacks et 10 pénalités). Il est heureux que Brian O’Neill ait pu faire l’exercice complet avec son excellence habituelle, mais c’était trop peu.

(2022 : L’attaque aérienne)
(2023 : La défense contre la course)
| La défense contre la course | |
| Stats | 93.4 yards par match (2e), 4.1 yards par course (4e), 12 TDs (7e) |
| Explosivité | 5 big plays (top) dont 2 homeruns (8e) |
| Run stops | 208 (27e) soit 53.1% des courses (7e) |
| Matchs marquants | 3 matchs d’un coureur à 100+ yards (10e) |
Quand il y a un mur pareil en face, on comprend pourquoi le playcall adverse a été déséquilibré. Sans surprise, Cashman a mené la charge, mais il n’a pas été le seul : le jeune Ivan Pace Jr. a été gêné par son ischio, mais quand il a été sur le terrain il a démontré que 2023 n’était pas un mirage… tant qu’on ne lui parle pas de couverture (30 stops dont 22 run stops, 18 pressions dont 3 sacks, 2 TDs, 1 INT, 101.1 de Cover Rating).
Pour le reste, il faut parler de la ligne défensive et de son meilleur élément ; c’est un peu plus bas, mais notons également l’excellente technique globale : 79 plaquages manqués (4e) soit 6.3% (5e) et aucun joueur à 10+ unités.

(2022 : Les équipes spéciales)
(2023 : L’attaque terrestre)
| L’attaque terrestre | |
| Stats | 109.1 yards par match (19e), 4.1 yards par course (26e), 9 TDs (29e) |
| Explosivité | 6 big plays (26e) dont 2 homeruns (14e) |
| BTK | 18 (27e) soit un toutes les 25.4 courses (28e) |
| Matchs marquants | 2 matchs d’un coureur à 100+ yards (20e) |
Monde étrange où vous avez un secteur qui poste des stats proches de l’année dernière, et pourtant voici la ligne d’Aaron Jones : 306 touches (7e) pour 1546 yards (8e), 4.9 yards par occasion, 4.6 yards par course et 7 TDs ; certes il a eu les gants beurrés avec 5 fumbles dont 3 perdus, mais l’ex-Packer a clairement fait du bien par son arrivée.
Néanmoins, on se retrouve quand même avec un jeu au sol qui manque toujours un peu d’envergure ; d’aucuns diront que c’est moins grave quand le jeu aérien carbure, mais l’équilibre est important, surtout quand… par exemple… vous avez un rookie Quarterback derrière une ligne potentiellement friable. Cam Akers est arrivé en cours de saison de Houston pour seconder Jones (74 touches pour 349 yards et 3 TDs) car Ty Chandler a eu un peu de mal à se montrer.

(2022 : Za’Darius Smith)
(2023 : Ivan Pace Jr.)
| Jonathan Greenard – DE | |
| Plaquages | 59, avec 41 solo, 9 manqués |
| Stops | 44 dont 23 contre la course |
| Fumbles Déf. | 4 forcés (4e) |
| Pass-Rush | 500 snaps (8e), 79 pressions (3e) dont 12 sacks (5e), 10 hits et 57 hurries (top) |
| Couverture | 16 ciblages, 68.8%, 65 yards, 3 PDs |
| Cover Rating | 76.3 |
| Moyennes | 4.1 yards par ciblage 5.9 yards par complétion |
| Pénalités | 4 total, 2 acceptées, 10 yards |
Cashman a été le leader au centre, mais Greenard a peut-être été intrinsèquement le meilleur défenseur. Le Defensive End a été une machine qui a passé un nouveau palier à Minnesota, plaquant et sackant à tour de bras, terminant top team dans le pass-rush.

Son partenaire arrivé de Miami, Andrew Van Ginkel, n’a pas eu tout à fait le même abattement, mais il a été d’une efficacité redoutable avec 48.5 pressions dont 11.5 sacks (23.7%) ; il y a ajouté 37 stops et surtout 2 picks-6. Pat Jones a joué le second couteau sympathique derrière le duo, compilant 24 stops et 24 pressions dont 7 sacks.
Devant eux, on s’est démené pour aider surtout au sol : Harrison Phillips (21 stops dont 17 run stops) et Jonathan Bullard (22 stops dont 19 run stops) ont été présents ; Jihad Ward (31 pressions) et Jerry Tillery (17 pressions) ont surtout officié dans le pass-rush.

(2022 : Aucun)
(2023 : Marcus Davenport)
Aucun.

(2022 : La victoire 33-30 à Buffalo en Week 10)
(2023 : La victoire 22-17 contre San Francisco en Week 7)
Weeks 2-4. Dans un début de saison rempli de doutes, les Vikes ont parfois tremblé mais ont prouvé qu’il faudrait compter avec eux en disposant de San Francisco, Houston et Green Bay.

(2022 : La défaite 41-17 à Green Bay en Week 17)
(2023 : La blessure de Kirk Cousins)
Detroit et LA – la deuxième fois. Le premier passage après la bye week a fait revenir un peu sur Terre, mais les scores étaient serrés ; quand l’enjeu a été majeur avec la tête de la conférence (et de la division) puis le premier tour des playoffs, le bel édifice s’est écroulé avec notamment une attaque aphone.
Le futur
| Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
| 1 | MNF | @ | Chicago | 5-12 | Négatif | 0 |
| 2 | SNF | vs. | Atlanta | 8-9 | Négatif | -1 |
| 3 | – | vs. | Cincinnati | 9-8 | Positif | 0 |
| 4 | DB | @ | Pittsburgh | 10-7 | Positif | 0 |
| 5 | TT | @ | Cleveland | 3-14 | Négatif | 0 |
| 6 | BYE | |||||
| 7 | – | vs. | Philadelphia | 14-3 | Champ | 4 |
| 8 | TNF | @ | LA Chargers | 11-6 | Positif | 0 |
| 9 | – | @ | Detroit | 15-2 | DivChamp | -3 |
| 10 | – | vs. | Baltimore | 12-5 | DivChamp | -3 |
| 11 | – | vs. | Chicago | 5-12 | Négatif | 0 |
| 12 | – | @ | Green Bay | 11-6 | Positif | 0 |
| 13 | – | @ | Seattle | 10-7 | Positif | 0 |
| 14 | – | vs. | Washington | 12-5 | Positif | 0 |
| 15 | SNF | @ | Dallas | 7-10 | Négatif | -3 |
| 16 | – | @ | NY Giants | 3-14 | Négatif | 0 |
| 17 | XMS | vs. | Detroit | 15-2 | DivChamp | 0 |
| 18 | – | vs. | Green Bay | 11-6 | Positif | 3 |
| Matchs | Nombre | Rang |
| Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 | 11 | 2 |
| Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 | 9 | 7 |
| Bilans | Bilan | Rang |
| Cumulé total | 161-128 (0.557) | 5 |
| Cumulé à domicile | 86-50 (0.632) | 4 |
| Cumulé à l’extérieur | 75-78 (0.490) | 13 |
| Écart domicile/extérieur | 0.142 | 6 |
| Stats additionnelles | Valeur | Rang |
| Kilométrage total théorique | 31090 | 20 |
| Total jours nets de repos entre les matchs | -3 | 21 |
Comme si ce n’était déjà pas assez compliqué d’être dans la NFC North et de prendre l’AFC North plus les champions, il y a cet historique double match au Royaume Uni avant une bye week très rapide. Les Vikes ont intérêt à en profiter car cela se corse de suite après avec un mois délirant dont un déplacement sur une semaine courte chez les Bolts après Philly ; à peine le temps de respirer et on replonge dans un passage difficile, avant une fin dans la division qui promet d’être encore bien relevée.


































