NFL Team Honors X : Atlanta
Bonne nouvelle, Atlanta a remporté une victoire de plus que son total traditionnel ; mauvaise nouvelle, il y avait mieux à aller chercher, à commencer par la division qui était toujours entre leurs mains à deux semaines de la fin… avant un dernier crash fatal. Celui de mi-saison avait déjà épuisé toute la belle avance acquise auparavant, et au final les Falcons ont fait une saison à la Falcons : inégale, à la fois brillante et frustrante, et cette inconsistance a fini par coûter cher. Que ce soit dans les bureaux, sur la touche ou sur le terrain, il faut s’appuyer sur le (jeune) talent, prendre les bonnes décisions et enfin passer un palier… cela fait depuis 2018 qu’on l’attend.
À lire « au miyeu » comme disait François Bayrou chez les Guignols.
ATLANTA FALCONS
2e NFC South ~ 8-9
Les prévisions de Madame Soleil 2024
Jeff Fisher devait-il reprendre en main les Falcons ? Posez les fourches et les torches, c’était juste une boutade sur le fait que l’équipe avait posté sept victoires lors de cinq des six dernières saisons, avec le crash fatal à Dan Quinn en 2020 au milieu. Le feu de la période Matt Ryan était définitivement éteint, et Atlanta regardait les cendres en espérant trouver la solution pour ne pas rester dans son anonymat. C’était probablement ce qui avait poussé l’organisation avait faire deux choix qui, pris séparément, semblaient sensés, mais qui avaient beaucoup de mal à cohabiter.
Le nouveau Head Coach Raheem Morris, et surtout son nouveau Coordinateur Offensif Zac Robinson, se retrouvaient donc avec non seulement l’ex-Viking Quarterback Kirk Cousins – pour 100M$ garantis – mais également le premier tour Michael Penix Jr. ; c’était l’équivalent de mettre ceinture et bretelles… et veste en kevlar… et le parachute avec le casque au cas où. Captain Kirk était une amélioration par rapport à Desmond Ridder qui n’avait jamais pu ou su s’installer au poste de titulaire, mais cela faisait une bonne part des ressources au même poste. L’arrivée de Robinson devait insuffler un vent nouveau dans une attaque devenue poussiéreuse sous Arthur Smith : que ce soit le receveur Drake London ou le Tight End Kyle Pitts, ils étaient restés bloqués en deuxième vitesse depuis leur arrivée dans la ligue (à part Pitts en 2021). Peut-être que cela permettrait également à Darnell Mooney de repartir de l’avant, lui qui avait disparu après son bon début de carrière ; l’ajout de l’ex-Cardinal Rondale Moore était plutôt intéressant dans le slot mais il allait rater tout l’exercice sur blessure, propulsant l’ex-49er Ray-Ray McCloud dans ce rôle. Il fallait s’assurer que Cousins ait bien récupéré de sa blessure au tendon d’Achille, mais sur le papier l’espoir était présent.
Robinson ne risquait pas d’oublier celui qui portait le même nom que lui : Bijan Robinson avait déjà électrisé les foules lors de sa saison rookie et il aurait sa part du gâteau, mais il y avait moyen de retrouver un ordre naturel des choses permettant à Bijan de finir top team en TDs au sol (ce qu’il n’était pas en 2023) et non top team TDs en réception (ce qu’il était en 2023) ; c’était en effet le sympathique Tyler Allgeier qui avait marqué le plus au sol. On attendait donc de Robinson (Zac) le déblocage de tout le potentiel d’une attaque enrichie à grands coups de choix de premier tour, et il pourrait s’appuyer sur une bonne ligne offensive qui n’avait pas évolué : le sophomore Matthew Bergeron devait le plus progresser alors que la profondeur de poste à l’intérieur pouvait faire sourciller ; pour le reste, le quatuor Drew Dalman – Chris Lindstrom – Jake Matthews – Kaleb McGary allait de bon à excellent, sans oublier un Storm Norton bien plus à l’aise en joker qu’en titulaire.
Raheem Morris était un spécialiste de la défense et il avait probablement apprécié la patte de Ryan Nielsen sur une escouade qui avait été la belle surprise de l’année précédente ; néanmoins, ce dernier étant parti à Jacksonville, Jimmy Lake devait poursuivre le travail. Sentant qu’il était le moment d’enfoncer le clou, le General Manager Terry Fontenot avait redoublé d’acquisitions frappantes (dans tous les sens du terme) : l’ex-Patriot pass-rusher Matthew Judon et le Safety Justin Simmons avaient débarqué dans l’état de Georgie pour prolonger le rebond défensif. Le premier venait pour enfin effacer des tablettes Vic Beasley, le dernier Falcon à 10+ sacks en 2016 ; il serait d’autant plus important que L’Homme Du 62 Calais Campbell était parti à Miami. Bud Dupree n’étant plus là non plus, Judon devait pallier ces manques, mais il aurait besoin de l’aide de Lorenzo Carter et d’Arnold Ebiketie ; le troisième tour Bralen Trice ne participerait pas à la saison suite à une blessure au genou.
Il aurait également besoin du sophomore Defensive End Zach Harrison qui allait prendre poste pour poste la place de Celui-Au-Prénom-Bien-De-Chez-Nous. La ligne défensive, qui allait passer à trois joueurs sous Lake, enregistrait avec bonheur le retour de blessure de Grady Jarrett aux côtés de David Onyemata, alors que le changement de schéma avait commandé un influx de sang neuf avec le deuxième tour Ruke Orhorhoro et le quatrième tour Brandon Dorlus. Au second niveau de l’escouade, ce qui aurait pu être une faiblesse s’était révélée comme une force : Kaden Elliss avait été épatant et Nate Landman avait été confondant en remplacement de Troy Andersen blessé ; les Falcons avaient un trio de Linebackers bourré de talent qui devait confirmer une défense au sol redoutable. Au sujet de la couverture, Simmons ajoutait son grain de sel à une unité où l’arrivée de Jessie Bates III avait déjà été une vraie réussite. A.J. Terrell avait reçu une extension largement méritée mais il fallait maintenant éviter les quelques trous d’air qui plombaient ses performances, tout comme pour le slot Dee Alford ; l’autre poste sur l’aile était à déterminer entre Mike Hughes et Clark Phillips.
Le Kicker Younghoe Koo et le Punter Bradley Pinion n’avaient pas bougé, alors que Avery Williams et McCloud devaient s’occuper des retours.
La question sous-jacente à la boutade du début était de savoir si les Falcons pouvaient dépasser sept victoires. La seule chose qui faisait vraiment peur, c’était ce démarrage de calendrier affreux pour une équipe qui avait changé pas mal d’éléments aux postes importants (sur ou en dehors du terrain) ; en cela, il était difficile de croire qu’Atlanta finirait avec le calendrier « le plus facile ». Mais quand on regardait sur le papier, il y avait trop de talent pour se retrouver avec une autre saison insipide ; quelqu’un devait mettre un bon coup de pied dans la fourmilière de la NFC South qui roupillait depuis quelques temps. Atlanta n’était pas plus mal placé que d’autres pour le faire.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | vs. | Pittsburgh | L | 10-18 | 0-1 | wpo |
2 | @ | Philadelphia (1-0) | W | 22-21 | 1-1 | cwpo |
3 | vs. | Kansas City (2-0) | L | 17-22 | 1-2 | wpo |
4 | vs. | New Orleans (2-1) | W | 26-24 | 2-2 | do |
5 | vs. | Tampa Bay (3-1) | W | 36-30 (OT) | 3-2 | dwpo/TT |
6 | @ | Carolina (1-4) | W | 38-20 | 4-2 | d |
7 | vs. | Seattle (3-3) | L | 14-34 | 4-3 | cw |
8 | @ | Tampa Bay (4-3) | W | 31-26 | 5-3 | dwpo |
9 | vs. | Dallas (3-4) | W | 27-21 | 6-3 | co |
10 | @ | New Orleans (2-7) | L | 17-20 | 6-4 | do |
11 | @ | Denver (5-5) | L | 6-38 | 6-5 | wp |
12 | BYE | |||||
13 | vs. | LA Chargers (7-4) | L | 13-17 | 6-6 | wpo |
14 | @ | Minnesota (10-2) | L | 21-42 | 6-7 | cwp/L |
15 | @ | Las Vegas (2-11) | W | 15-9 | 7-7 | o |
16 | vs. | NY Giants (2-12) | W | 34-7 | 8-7 | c |
17 | @ | Washington (10-5) | L | 24-30 (OT) | 8-8 | cwpo/TL |
18 | vs. | Carolina (4-12) | L | 38-44 (OT) | 8-9 | do/TT |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 8-9 | |||
Demi-saison | 6-3 | 2-6 | ||
Quart-saison | 3-2 | 3-1 | 0-4 | 2-2 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 4-5 | |||
Extérieur | 4-4 | |||
Division (d) | 4-2 | |||
Conférence (d+c) | 7-5 | |||
Équipes > .500 (w) | 3-7 | |||
Équipes en playoffs (p) | 3-6 | |||
Matchs à une possession (o) | 6-6 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 0-1-2-1 | |||
Prolongations | 1-2 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2023) | 131-158 (0.453, 31e) | |||
Calendrier réel (2024) | 150-139 (0.519, 11e) | |||
Écart entre les deux | 0.066 (31e) | |||
Écart à domicile | 0.020 (20e) | |||
Écart à extérieur | 0.118 (31e) |
Pourtant Atlanta avait fait le nécessaire en survivant bon an mal an à ce début annoncé comme difficile, et en réussissant un sweep des Bucs leur donnant le contrôle de la NFC South ; cependant, le deuxième passage compliqué autour de la bye week a été assez affreux pour plomber le bilan final. Comme prévu, le calendrier n’a pas été le plus facile, et de loin : la NFC East (malgré Dallas), Kansas City et Minnesota se sont assurés de cela ; les bilans contre les meilleurs prouvent qu’Atlanta n’a pas vraiment aimé le bond de difficulté. Le dernier quart-temps a été moins maîtrisé, surtout quand on voit que la prolongation a été fatale dans le sprint final. Dernier problème : la franchise n’a jamais remonté un écart de 9+ points et 7 des 8 victoires ont vu l’adversaire mener au moins une fois.
La réalité
Attaque | Falcons | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 22.9 | 13 | 24.9 | 23 |
+4.0 | 12 | +3.0 | 20 | |
TDs | 43 | 11 | 47 | 22 |
+11 | 7 | +11 | 26 | |
Yards par match | 369.8 | 6 | 345.2 | 23 |
+35.5 | 6 | +24.1 | 23 | |
First Downs par match | 21.1 | 8 | 20.4 | 25 |
+1.9 | 9 | +1.6 | 23 | |
Third Down % | 39.234 | 17 | 45.283 | 31 |
-0.766 | 20 | +11.511 | 31 | |
Redzone Drive % | 33.728 | 15 | 35.632 | 24 |
+8.728 | 6 | +6.401 | 22 | |
Redzone TD % | 54.717 | 20 | 64.912 | 28 |
+7.909 | 10 | +19.629 | 31 | |
Big plays | 66 | 10 | 50 | 2 |
+10 | 7 | -12 | 6 | |
Pass/Run ratio | 1.194 | 9 | 1.330 | 15 |
+0.102 | 24 | +0.146 | 7 | |
QB/Cover Rating | 86.6 | 21 | 100.2 | 29 |
+6.1 | 15 | +9.9 | 22 | |
Turnovers | 24 | 24 | 18 | 16 |
-4 | 13 | +2 | 10 | |
Défense | Falcons | Rang | Adversaire | Rang |
Stop % | 30.958 | 22 | – | – |
-3.985 | 20 | – | – | |
Pressions | 229 | 29 | 167 | 12 |
-40 | 18 | +25 | 28 | |
Sacks | 31 | 31 | 32 | 7 |
-11 | 26 | -8 | 12 | |
Équipes Spéciales | Falcons | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 70.732 | 31 | 96.875 | 32 |
-15.755 | 29 | +1.753 | 19 | |
Extra Point % | 100.000 | 1 | 95.238 | 11 |
+3.571 | 7 | -4.762 | 6 | |
Punt Net Yards | 38.8 | 31 | 40.2 | 4 |
-2.7 | 28 | -3.7 | 2 | |
Autres | Falcons | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 5.8 | 7 | 7.2 | 6 |
+0.9 | 19 | +1.1 | 13 | |
TOP moyen | 29:54 | 19 | – | – |
+0:45 | 15 | – | – | |
Extra Stat | Falcons | Rang | Adversaire | Rang |
Points 4e QT Par Match | 4.1 | 32 | 6.2 | 15 |
-3.0 | 32 | +1.0 | 20 | |
La défense n’a pas réussi à poursuivre l’embellie de 2023, malgré une attaque qui l’a aidée bien davantage… mais qui a été trop peu efficace dans les 15 dernières minutes comme le montre l’Extra Stat. C’est assez remarquable de voir que l’escouade a connu le moins de 3&out (11.8%) quand on remarque le taux de 3e tentative inférieur à 2023, et cela malgré 2.7 yards gagnés sur 1e tentative (top NFL). Tout cela pour dire que la progression est claire, mais il reste quelques scories à nettoyer.
Il est plus difficile de cibler ce que la défense a fait de bien, à part autoriser moins de big plays. Toutes les stats majeures ont pris une claque et les soucis ont démarré dès le premier drive (+17 points à 40 – 21e) ; le deuxième quart-temps a été catastrophique (9.2 points par match – 30e). Heureusement qu’elle a redressé la barre après la pause pour contrebalancer la perte de vitesse offensive sinon le bilan n’aurait pas été si proche de l’équilibre, mais c’est une déception ; surtout quand on voit qu’elle a été bien moins souvent placée en mauvaise position (-12 drives démarrés dans son camp à 12 – 7e).
Voici les récompenses de la saison :
(2022 : Tyler Allgeier)
(2023 : Jessie Bates III)
Bijan Robinson – RB | |
Course | 304 courses (4e), 1456 yards (3e), 14 TDs (5e), 5 big plays, 23 BTKs (6e) |
Réception | 61 réceptions, 431 yards, 1 TD, 3 big plays, 5 BTKs |
Avancé | 84.7%, 3 drops, 96.2 de Target Rating |
Cumulé | 365 touches (2e), 1887 yards (4e), 15 TDs (7e), 8 big plays, 28 BTKs (7e) |
Moyennes | 4.8 yards par course 7.1 yards par réception 5.0 yards par occasion (10e) |
Fumbles Off. | 1 commis |
Bijan Superstar, le coureur s’est amélioré dans (presque) tous les compartiments ; il reste léger en protection.
Il a énormément touché le cuir et il a fait lâcher bon nombre de défenseurs, tout cela avec des mains sûres ; son seul fumble (non perdu) n’est même pas de sa faute car c’était sur un snap direct trop haut.
(2022 : La ligne offensive)
(2023 : Kaden Elliss & Nate Landman)
Arnold Ebiketie – DE | |
Plaquages | 38, avec 26 solo, 3 manqués |
Stops | 21 dont 9 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 récupéré |
Pass-Rush | 317 snaps, 39 pressions dont 6 sacks, 7 hits et 26 hurries |
Pénalités | 2 total, 2 acceptées, 10 yards |
Le pass-rush va être discuté plus bas, mais on ne peut pas en vouloir à Ebiketie de terminer top teams en sacks en faisant tout ce qu’il peut. De plus, il s’est amélioré dans tous les aspects du jeu, et il est clairement une brique sur laquelle les Falcons peuvent s’appuyer ; c’est juste qu’ils ont un gros problème si c’est la seule.
(2022 : Chris Lindstrom)
(2023 : Chris Lindstrom)
Drake London – WR | |
Course | 1 course, -3 yards |
Réception | 100 réceptions (9e), 1271 yards (4e), 9 TDs (9e), 12 big plays, 6 BTKs |
Avancé | 63.3%, 5 drops, 86.2 de Target Rating |
Cumulé | 101 touches, 1268 yards, 9 TDs, 12 big plays, 6 BTKs |
Moyennes | -3.0 yards par course 12.7 yards par réception |
Voilà le résultat quand London a des passeurs semi-compétents à la mène : il a enfin pu démontrer l’étendue de son talent et sa connexion avec le Quarterback du futur est déjà très prometteuse.
Il a été la cible #1 – voire même un peu trop puisqu’il y a eux 8 INTs dans sa direction (pire marque) – et il a fait compter chaque snap (2.32 yards par route – top 10). Le génie est hors de la lampe, plus question de l’y remettre.
(2022 : Grady Jarrett)
(2023 : Calais Campbell)
Kaden Elliss – LB | |
Plaquages | 151 (6e), avec 85 solo (9e), 7 manqués |
Stops | 52 dont 27 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 forcé, 1 récupéré |
Pass-Rush | 148 snaps, 41 pressions dont 5 sacks, 12 hits et 24 hurries |
Couverture | 60 ciblages, 80%, 457 yards, 1 TD, 1 INT, 3 PDs |
Cover Rating | 97.0 |
Moyennes | 7.6 yards par ciblage 9.5 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Le bonhomme continue de monter en grade avec une saison pleine où, de plus, il n’a pas forcément reçu beaucoup d’aide autour de lui entre les blessures et les petites régressions. Lui-même a eu un petit coup de pompe en couverture, mais pour le reste il a été indispensable ; à tel point qu’il finit top team en pressions et 3e en sacks avec une terrifiante efficacité.
Le groupe des Linebackers n’a en effet pas été épargné : Nate Landman a raté un mois et a été moins efficace dans l’ensemble, surtout en couverture (16 run stops, 3 fumbles forcés, 84%, 3 TDs, 1 passe défendue et 152.4 de Cover Rating) ; Troy Andersen a passé le plus clair de son temps à l’infirmerie (il a au moins eu le temps de réussir 1 pick-6) et le cinquième tour JD Bertrand a fait ce qu’il a pu.
(2022 : Drake London)
(2023 : Bijan Robinson)
Michael Penix Jr. – QB | |
Passe | 58.1%, 775 yards, 3 TDs, 3 INTs, 4 sacks |
QB Rating | 78.9 |
Moyennes | 7.4 yards par passe tentée 12.7 yards par complétion (4e) 1.6 yards par course |
Course | 7 courses, 11 yards, 1 TD |
L’échantillon reste évidemment bien trop léger, mais il est le rookie des Falcons ayant le plus joué, et il est clair que ce n’est pas le premier fautif de ce crash à la fin : c’est avant tout la défense qui a implosé. Il a déjà montré qu’il avait le bras pour réaliser tous les lancers et qu’il n’avait pas peur de s’en servir, donc attendons 2025 avec impatience.
(2022 : Le pass-rush)
(2023 : La gestion du poste de Quarterback)
Le pass-rush | |
Pressions | 229 pressions (29e) soit 39.6% par action de passe (30e) |
Sacks | 31 sacks (31e) soit 5.1% par action de passe (31e) |
Taux de conversion | 13.5% (26e) |
Sackeurs | 13 (20e) soit 2.4 par joueur (26e) |
Matthew Judon rate de peu le FA Bust Of The Year, mais il était un sérieux candidat : il a été majoritairement transparent à part un pick-6 (!) et n’a pas apporté le boost attendu dans le secteur via 22.5 pressions dont 5.5 sacks. Vous imaginez si Elliss n’avait pas été là ? James Smith-Williams et Lorenzo Carter ont également été aux abonnés absents.
La ligne défensive a soufflé le chaud et le froid : Grady Jarrett s’en sort comme toujours mais cela a été un peu plus compliqué que prévu (24 run stops et 31.5 pressions dont 2.5 sacks) ; n’oublions pas qu’il a 31 ans, qu’il revient d’une grosse blessure, et que les jeunes ne poussent pas pour le déloger. David Onyemata a également eu moins d’impact (20 run stops et 19 pressions dont 3 sacks) ; Eddie Goldman a été sympathique sans plus.
La défense au sol a réussi à tenir la baraque, mais on voit quelques craquelures : 120.6 yards par match (15e), 4.5 yards par course (18e), 11 TDs (4e) et 7 big plays (2e).
(2022 : L’attaque terrestre)
(2023 : La défense contre la course)
L’attaque terrestre | |
Stats | 130.5 yards par match (10e), 4.5 yards par course (12e), 18 TDs (8e) |
Explosivité | 12 big plays (14e) dont 1 homerun (22e) |
BTK | 30 (14e) soit un toutes les 16.5 courses (17e) |
Matchs marquants | 6 matchs d’un coureur à 100+ yards (5e) |
Avoir un talent comme Bijan a minimisé les touches de l’excellent Tyler Allgeier : le junior a encore été d’une efficacité absolument redoutable, compilant 150 touches pour 732 yards, 4.7 yards par course et 3 TDs. Ironiquement, il rappelle un peu Michael Turner qui avait signé à Atlanta en 2008 après avoir piétiné plusieurs années derrière LaDainian Tomlinson aux Chargers ; Allgeier pourrait aller voir ailleurs pour avoir plus de snaps car il le mérite.
Les deux énergumènes ont pu bénéficier d’une ligne offensive dont le seul défaut a été de voir le Centre Drew Dalman rater une partie de la saison sur blessure ; son remplaçant Ryan Neuzil a été sympathique pour un ancien non-drafté, même si ce n’était évidemment pas au niveau de son prédécesseur. Pour le reste, on a la triplette toujours aussi bonne et disponible Chris Lindstrom – Jake Matthews – Kaleb McGary ; à côté d’eux, le sophomore Guard Matthew Bergeron a fait un voire deux pas en avant, mais il doit continuer à gommer les scories (12 pénalités dont 9 acceptées et 33 pressions dont 3 sacks). Storm Norton a fait un petit intérim solide.
(2022 : La couverture)
(2023 : L’attaque aérienne)
Les équipes spéciales | |
FG | 29/41 soit 70.7% (31e) |
XP | 38/38 soit 100.0% (top) |
Touchback | 68.9% (16e) |
Punt | 47.0 yards bruts (18e) et 38.8 yards nets (31e) |
Taux dans les 20y adverses | 29.8% (31e) |
Moyenne sur retours | 26.4 yards par retour de kick (24e) 27.3 yards par retour adverse de kick (13e) 9.5 yards par retour de punt (19e) 13.9 yards par retour adverse de punt (pire) |
TD marqués | aucun |
TD encaissés | aucun |
Les équipes spéciales ont été régulièrement mauvaises, les seuls bons points sont de ne pas avoir encaissé de TDs et d’avoir réussi deux blocks (problème, il y en a eu deux subis aussi). On connaît tous l’importance de Younghoe Koo mais il a connu sa pire saison comme Falcon (sans oublier une blessure). Bradley Pinion n’a pas brillé sur les punts. Les retours et couvertures n’ont jamais créé de différences.
La troisième escouade et un mauvais pass-rush sauvent la couverture de se prendre une récompense moisie, mais il y a des choses à dire : 69.9% (pire), 224.5 yards par match (22e), 6.6 yards par passe tentée (16e), 34 TDs (31e), 12 INTs (17e), un QB Rating adverse de 100.2 (29e), 43 big plays (6e) et 3 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (16e).
Le premier coupable est Dee Alford qui a été visé sans merci dans le slot : 16.2% de plaquages manqués, 93 ciblages, 72%, 8 TDs (pire marque), 11 passes défendues et 117.9 de Cover Rating. A.J. Terrell a tenu son rang via 65.4%, 4 TDs, 2 INTs, 6 passes défendues et 93.0 de Cover Rating ; Mike Hughes a été exilé à son opposé et le résultat est mitigé avec 69.7%, 3 TDs, 6 passes défendues et 105.8 de Cover Rating. Le sophomore Clark Phillips III a été dans le même moule (74.4%, 3 TDs, 1 INT, 5 passes défendues et 107.5 de Cover Rating).
Jessie Bates III continue d’essayer de colmater les brèches dans une saison pleine mais pas sans heurt : 102 plaquages, 27 stops, 4 fumbles forcés, 1 fumble récupéré, 70.6%, 5 TDs, 4 INTs dont un pick-6, 10 passes défendues et 89.1 de Cover Rating. La petite déception est venue de Justin Simmons qui a été moins flamboyant qu’à Denver, surtout contre la course ; il a tenu la route en couverture via 59.5%, 3 TDs, 2 INTs, 7 passes défendues et 81.9 de Cover Rating.
(2022 : Elijah Wilkinson)
(2023 : Terry Fontenot et Ryan Nielsen)
Darnell Mooney – WR | |
Réception | 64 réceptions, 992 yards, 5 TDs, 21 big plays (2e), 6 BTKs |
Avancé | 60.4%, 6 drops, 99.3 de Target Rating |
Moyennes | 15.5 yards par réception |
The Moon Man a pris un bain de jouvence à Atlanta en tant que dragster intenable : seul Justin Jefferson a réussi plus de big plays que lui ; son seul souci en 2024 a été les drops. Une belle renaissance qui est allée de pair avec le réveil du jeu aérien.
Ray-Ray McCloud III a pris la place de Rondale Moore dans le slot, explosant ses records personnels mais connaissant un petit souci de mains : 72 touches pour 765 yards, 1 TD, 3 drops et 3 fumbles dont un perdu. Et enfin, nous avons l’énigme Kyle Pitts : 47 réceptions pour 602 yards et 4 TDs ; il disparaît de plus en plus depuis sa saison à 1000+ yards, et pour toute action d’éclat qui fait penser qu’il a enclenché la troisième vitesse, il y a une boulette ou un retour dans l’ombre. Le talent est bien évidemment là, mais pas encore assez constant pour dominer comme d’autres Tight Ends le font.
(2022 : Aucun)
(2023 : Aucun)
Kirk Cousins – QB | |
Passe | 66.9%, 3508 yards, 18 TDs, 16 INTs (pire), 28 sacks |
QB Rating | 88.6 |
Course | 23 courses, 0 yard |
Moyennes | 7.7 yards par passe tentée (8e) 11.6 yards par complétion 0 yard par course |
Fumbles Off. | 13 commis, 2 perdus |
Captain Kirk a fait tout ce qu’il a pu pour mener l’équipe à la victoire malgré les limitation dues à sa blessure, mais le Cousins Machin a sorti sa tête bien trop souvent avec des pertes de balle rédhibitoires. Il a démoli en un mois autour de la bye week tout le beau travail fait au début (et contre les meilleurs – notamment les deux futurs finalistes), poussant la franchise à le mettre sur le banc pour tenter de gagner la division.
Et non, ce n’est pas un bug dans la ligne sur les courses, il a vraiment couru 23 fois pour la bulle.
(2022 : La victoire 28-14 contre San Francisco en Week 6)
(2023 : La victoire 29-10 contre Indy en Week 16)
Le sweep des Bucs. On pensait que les Falcons avaient fait le plus dur en survivant par deux fois à Tampa Bay, égalisant à la dernière seconde puis scorant le TD de la victoire à l’aller et résistant à un retour des Bucs au retour.
(2022 : Le sweep aux mains des Saints)
(2023 : Les Weeks 17 et 18)
La défaite 38-6 à Denver en Week 11. Un non-match qui a envoyé les Falcons en bye week avec la tête dans le guidon ; ils n’en sont jamais vraiment sortis.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | – | vs. | Tampa Bay | 10-7 | DivChamp | 0 |
2 | SNF | @ | Minnesota | 14-3 | Positif | 1 |
3 | – | @ | Carolina | 5-12 | Négatif | 0 |
4 | – | vs. | Washington | 12-5 | Positif | 0 |
5 | BYE | |||||
6 | MNF | vs. | Buffalo | 13-4 | DivChamp | 7 |
7 | SNF | @ | San Francisco | 6-11 | Négatif | -1 |
8 | – | vs. | Miami | 8-9 | Négatif | 0 |
9 | – | @ | New England | 4-13 | Négatif | 0 |
10 | BL | @ | Indianapolis | 8-9 | Négatif | 0 |
11 | – | vs. | Carolina | 5-12 | Négatif | 0 |
12 | – | @ | New Orleans | 5-12 | Négatif | -7 |
13 | – | @ | NY Jets | 5-12 | Négatif | 0 |
14 | – | vs. | Seattle | 10-7 | Positif | 0 |
15 | TNF | @ | Tampa Bay | 10-7 | DivChamp | 0 |
16 | – | @ | Arizona | 8-9 | Négatif | 3 |
17 | MNF | vs. | LA Rams | 10-7 | DivChamp | -3 |
18 | – | vs. | New Orleans | 5-12 | Négatif | -1 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 | 7 | 22 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 | 6 | 21 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 138-151 (0.478) | 20 |
Cumulé à domicile | 73-63 (0.537) | 9 |
Cumulé à l’extérieur | 65-88 (0.425) | 26 |
Écart domicile/extérieur | 0.112 | 11 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 41757 | 27 |
Total jours nets de repos entre les matchs | -1 | 18 |
Atlanta pourra-t-il profiter de ce ventre mou du calendrier pour enchaîner les victoires et se mettre dans les bonnes dispositions ? La plupart de la série est à l’extérieur (ce qui explique le bilan global très bas hors des bases), mais il y a ce match à Berlin en plein milieu face à des Colts qui, eux aussi, pourraient rêver d’une Wild Card. En tout cas, les Falcons ont intérêt à en profiter car le premier mois est assez brutal et la bye week est de suite derrière.