NFL Team Honors : New York Jets

500-Jets

Les Jets ont récupéré celui-qui-devait-tout-changer et ils ont… posté un pire bilan que l’année précédente. Ce dernier n’est plus là, une bonne partie de ceux venus pour jouer avec lui également – dont sa cible préférée récupérée en cours d’année et repartie aussi tôt, le Head Coach censé mener ce petit monde au Super Bowl n’a pas fini l’exercice, tout comme l’auteur de « la masterclass de négociations en position de force » un mois plus tard. Pendant ce temps, Geno Smith a connu une renaissance sympathique à Seattle, Sam Darnold en a fait de même à Minnesota, et vous savez qui est champion en tant que solide titulaire à Philadelphia ? Mekhi Becton.

À lire pour se faire mal.

 

NEW YORK JETS
3e AFC East ~ 5-12

 

Les prévisions de Madame Soleil 2024

 

Maintenant ou jamais ? Nul besoin de revenir sur les différentes séries négatives en cours pour les Jets et le fait qu’elles avaient toutes augmenté d’une unité suite à la grosse déception de 2023. La question précédente pouvait paraître un peu brutale puisque la franchise n’avait pas été totalement à la rue sans son Quarterback-censé-être-la-solution, mais il était sûr que le duo Joe Douglas – Robert Saleh devait produire des résultats probants en 2024 sous peine d’être sur un siège éjectable.

Et bien évidemment, cela commençait par avoir non seulement un Aaron Rodgers disponible toute la saison, mais également un Aaron Rodgers qui ne se ressentait pas de sa rupture du tendon d’Achille alors qu’il avait atteint la quarantaine. Certes le #8 avait flirté avec l’idée d’un retour improbable à la fin de la saison précédente et, si un joueur semblait adepte à prendre soin de son corps, c’était lui, mais le Père Temps restait invaincu. Vous en doutiez ? Pas l’organisation à en croire ses choix : bonjour les Offensive Tackles ex-Cowboy Tyron Smith, ex-Commander Morgan Moses et premier tour Olumuyiwa « Olu » Fashanu. Cette décision de renforcer le poste n’était pas seulement dictée par le possible manque de mobilité de Rodgers, mais également par un manque de qualité évident symbolisé par le raté Mekhi Becton, libéré ; les deux premiers cités devaient cependant rester sur le terrain, car ils savaient un peu trop bien où se trouvait l’infirmerie. À l’intérieur, une acquisition plus discrète mais bien vue était celle de l’ex-Raven Guard John Simpson en lieu et place de Laken Tomlinson ; il allait s’aligner à l’opposé d’un Alijah Vera-Tucker talentueux mais, lui aussi, trop souvent blessé, alors que le sophomore Centre Joe Tippmann devait progresser. La profondeur de banc n’était pas rassurante.

Le General Manager était allé chercher de nouvelles armes pour son lanceur vedette en la personne de l’ex-Charger Mike Williams ; probablement parce qu’il n’y avait pas déjà assez de Williams dans la Grosse Pomme Verte. Sa venue devait faire du bien à Garrett Wilson en forçant les couvertures à diviser leur attention ; Allen Lazard se devait une revanche après son rotoplaf de 2023, alors que la bataille dans le slot allait « opposer » Xavier Gipson au troisième tour Malachi Corley. Tyler Conklin avait été convenable la saison précédente mais le poste de Tight End n’était pas forcément celui qui ferait le plus peur aux défenses adverses. On ne pouvait pas dire la même chose du jeu au sol : avec un Breece Hall très remuant et la draft du quatrième tour Braelon Allen, Rodgers aurait un pendant terrestre très intéressant s’il voulait s’en servir.

Aucune surprise de voir la défense hisser la franchise à un bilan a minima respectable l’année dernière, et elle devait de nouveau être redoutable… quoi qu’il était possible de lever quelques interrogations. Sur la ligne défensive, l’inévitable Quinnen Williams sévissait toujours mais il avait perdu un lieutenant sympathique en John Franklin-Myers – tout comme Quinton Jefferson – et dans le pass-rush, Jermaine Johnson grandissait à vue d’oeil mais il avait perdu un lieutenant sympathique en Bryce Huff. Cela commençait à faire beaucoup à l’intérieur : l’ex-Cardinal Leki Fotu et l’ex-49er Javon Kinlaw débarquaient, ce dernier pour reformer le duo avec son ancien partenaire Solomon Thomas, mais ils n’avaient pas forcément convaincu en 2023. Sur les ailes, l’échange avec Philly pour faire venir Haason Reddick était une très bonne idée, le fait de ne pas lui offrir de nouveau contrat alors que c’était un souci connu avec les Eagles l’était moins ; Will McDonald avait intérêt à se tenir prêt si cela tournait au vinaigre.

Le duo de Linebackers Quincy Williams – C.J. Mosley reprenant du service avec Jamien Sherwood pour faire quelques piges, nous nous tournions vers la couverture où le talent régnait mais le poste de Safety avait connu un petit ménage. Jamal Adams et Jordan Whitehead avaient quitté New York : la franchise espérait que Chuck Clark était bien revenu de sa blessure après une saison blanche pour jouer aux côtés de l’intéressant junior Tony Adams ; Ashtyn Davis aurait également son mot à dire. Par ailleurs, aucun problème du côté des Cornerbacks, la Sauce Gardeneur était toujours délicieuse accompagnée par D.J. Reed et Michael Carter II ; il y avait plus d’un receveur qui allait faire une indigestion.

Le duo Kicker Greg Zuerlein – Punter Thomas Morstead avait été très précieux et le serait probablement encore ; tout le monde espérait juste qu’il serait moins utilisé. Gipson ne devait pas seulement voir Corley le challenger dans le slot mais aussi sur les retours, ce qui n’était pas plus mal.

On pouvait se poser des questions sur le tendon d’Achille de Rodgers, sur les ajouts de la ligne offensive (surtout sur la disponibilité des ailes), sur les quelques changements défensifs, sur cette fin de calendrier de fous furieux… mais il était clair que l’objectif était au minimum de se qualifier en playoffs et de gagner un match ; évidemment aller au bout était incroyable, mais le manque d’expérience dans les matchs éliminatoires (sans oublier la conférence elle-même) pouvait coûter cher. Avec les remous à Buffalo et certains départs défensifs à Miami, il y avait quelque chose à faire dans la division, mais même sans le titre, il y avait quelque chose à faire en tant que Wild Card. Néanmoins, comme toujours avec les Jets… on attendait de le voir pour le croire.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ San Francisco L 19-32 0-1
2 @ Tennessee (0-1) W 24-17 1-1 co/W
3 vs. New England (1-1) W 24-3 2-1 d
4 vs. Denver (1-2) L 9-10 2-2 cwpo
5 @ Minnesota (4-0) L 17-23 2-3 wpo
6 vs. Buffalo (3-2) L 20-23 2-4 dwpo/L
7 @ Pittsburgh (4-2) L 15-37 2-5 cwp
8 @ New England (1-6) L 22-25 2-6 do/L
9 vs. Houston (6-2) W 21-13 3-6 cwpo/W
10 @ Arizona (5-4) L 6-31 3-7
11 vs. Indianapolis (4-6) L 27-28 3-8 co/L
12 BYE
13 vs. Seattle (6-5) L 21-26 3-9 wo/L
14 @ Miami (5-7) L 26-32 (OT) 3-10 do/TL
15 @ Jacksonville (3-10) W 32-25 4-10 co
16 vs. LA Rams (8-6) L 9-19 4-11 wp/L
17 @ Buffalo (12-3) L 14-40 4-12 dwp
18 vs. Miami (8-8) W 32-20 5-12 d

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 5-12
Demi-saison 3-6 2-6
Quart-saison 2-3 1-3 0-4 2-2
Détail Bilans
Domicile 3-5
Extérieur 2-7
Division (d) 2-4
Conférence (d+c) 5-7
Équipes > .500 (w) 1-7
Équipes en playoffs (p) 1-6
Matchs à une possession (o) 3-7
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 2-5-0-1
Prolongations 0-1
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2023) 146-143 (0.505, 12e)
Calendrier réel (2024) 143-146 (0.495, 20e)
Écart entre les deux -0.010 (15e)
Écart à domicile 0.008 (16e)
Écart à extérieur -0.026 (10e)

 

Pire bilan, mais aussi mauvais qu’en 2023 dans une division qu’on annonçait pourtant plus faible (elle l’a été mais en partie… à cause des Jets). Si vous voulez continuer la déprime, le calendrier a été plus facile que prévu et plus facile que l’année passée, ce qui rend les bilans contre les équipes terminant en positif et qualifiées en playoffs encore plus mauvais ; ironiquement, ce sont les trois premiers adversaires (San Francisco, Tennessee et New England) qui ont à eux seuls rendus le calendrier plus facile, ce qui explique le démarrage à 2-1. Et pourtant, malgré tout cela, il y a eu plus de matchs à une possession (10 vs. 8) et surtout l’équipe a été souvent à portée de tir dans le dernier quart-temps, c’est juste qu’elle s’est totalement écroulée : non seulement aucune autre équipe n’a perdu 5 matchs dans les 15 dernières minutes mais elle a été forcée d’en jouer un sixième en prolongations, qu’elle a aussi perdu.

 

La réalité

 

Attaque Jets Rang Adversaire Rang
Points par match 19.9 24 23.8 20
+4.1 10 +2.9 18
TDs 40 19 42 15
+18 2 +6 18
Yards par match 310.3 24 313.8 3
+41.7 5 +21.5 21
First Downs par match 18.5 22 20.4 25
+3.2 3 +2.9 28
Third Down % 39.524 14 38.605 16
+13.567 1 +1.415 17
Redzone Drive % 34.104 14 36.571 29
+13.431 2 +10.979 31
Redzone TD % 54.546 21 58.730 17
+22.114 1 +9.750 23
Big plays 58 17 54 6
+13 3 +10 24
Pass/Run ratio 1.782 29 1.119 26
+0.068 22 +0.016 16
QB/Cover Rating 92.0 18 89.0 11
+21.5 1 +13.0 26
Turnovers 19 11 17 20
-14 3 -10 25
Défense Jets Rang Adversaire Rang
Stop % 33.832 4
-2.658 16
Pressions 293 11 164 9
-41 19 -113 1
Sacks 42 12 40 15
-6 18 -24 4
Équipes Spéciales Jets Rang Adversaire Rang
Field Goal % 71.429 30 90.476 27
-20.879 31 +3.296 22
Extra Point % 90.323 30 88.889 3
-3.795 24 -2.288 10
Punt Net Yards 40.9 25 41.7 16
-0.9 25 +0.8 18
Autres Jets Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 8.1 32 6.1 22
+0.8 17 +0.6 17
TOP moyen 29:02 27
-0:00 21
Extra Stat Jets Rang Adversaire Rang
Field Goals Réussis 20 31 38 30
-16 31 +4 21

 

Bon, on galéje beaucoup sur l’effet final du retour du #8 et il est vrai qu’il a mis du temps à se chauffer, mais l’attaque a quand même reçu un coup de boost grâce à lui ; l’inverse aurait été surprenant tant elle avait ramé l’année dernière. Il est bénéfique de voir plus de TDs et moins de FGs, cependant la chute de ces derniers a été trop brutale comme le montre l’Extra Stat, ce qui est corroboré par les yards et les first downs : c’était mieux mais encore insuffisant. L’escouade a encore eu du mal à démarrer (22 points sur premier drive – 26e), s’est un peu reprise dans le reste des 15 premières minutes, mais cela n’a jamais réussi à décoller par la suite.

Avoir mieux protégé le cuir est une bonne chose, le souci c’est que la défense a oublié comment le voler, d’où un turnover differential tout juste meilleur. En fait, l’escouade a oublié un peu plus de choses en route, et si elle a toujours limité les yards et les big plays, le reste n’a pas forcément suivi (la redzone étant le plus frappant). L’escouade n’a scoré aucun TD contrairement à 2023 et a autorisé trop de points consécutifs aux ballons perdus par l’attaque (3.5 par turnover – 27e). Ce n’est pas l’équivalent d’un météore qui lui serait arrivé sur la tête, mais on a senti que les fissures commençaient à se former. La discipline a également été un gros problème.

Voici les récompenses de la saison :

 


(2022 : Quinnen Williams)
(2023 : Quincy Williams)

Jamien Sherwood – LB
Plaquages 158 (3e), avec 98 solo (top), 9 manqués
Stops 59 (4e) dont 34 contre la course
Pass-Rush 37 snaps, 6 pressions dont 2 sacks et 4 hurries
Couverture 52 ciblages, 76.9%, 349 yards, 2 TDs, 3 PDs
Cover Rating 107.0
Moyennes 6.7 yards par ciblage
8.7 yards par complétion
Pénalités Aucune

 

Il y a sans doute des joueurs intrinsèquement plus talentueux (ne serait-ce qu’en défense), mais la position dans laquelle le quatrième année a été mise était tout sauf simple : il a été obligé de remplacer C.J. Mosley très rapidement comme capitaine de la défense alors qu’il avait surtout été un joueur d’équipes spéciales jusque là.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/AcenDQpJevVdor9WdDF8Gng37a4=/0x0:5073x3382/1200x800/filters:focal(2132x1286:2942x2096)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/73951191/2192692998.0.jpg

Il a été le Jet le plus utilisé à 1178 snaps (car il n’a pas été exempté de sa tâche habituelle pour autant) tout en réalisant une performance remarquable ; il a été un peu exploité en couverture, mais rien de catastrophique. Voilà pourquoi Sherwood a reçu le titre de MVP de la part de ses partenaires, et si c’est bon pour eux, c’est bon pour nous.

 


(2022 : Michael Carter II)
(2023 : Jermaine Johnson II)

Jamien Sherwood. En effet, malgré tout cela, vous n’avez probablement pas entendu parler de lui ; il réussit donc l’exploit inédit dans l’histoire des NFL Team Honors de remporter les deux premières récompenses.

 


(2022 : Garrett Wilson)
(2023 : Breece Hall)

Garrett Wilson – WR
Course 2 courses, 5 yards, 1 BTK
Réception 101 réceptions (7e), 1104 yards, 7 TDs, 16 big plays, 7 BTKs
Avancé 65.6%, 7 drops, 88.2 de Target Rating
Cumulé 103 touches, 1109 yards, 7 TDs, 16 big plays, 8 BTKs
Moyennes 2.5 yards par course
10.9 yards par réception
Fumbles Off. 2 commis, 2 perdus

 

Il n’a pas terminé top team en yards, mais il est certainement top team en capacité à faire mal à l’adversaire.

https://static01.nyt.com/athletic/uploads/wp/2024/03/08150956/USATSI_19115820-1-scaled-e1709928622923.jpg

Wilson continue d’empiler les saisons à 1000+ yards et d’être la menace principale à surveiller. Il doit faire un peu plus attention à ses mains entre les drops et les fumbles, mais il sera encore la cible préférée du prochain Quarterback.

 


(2022 : Sauce Gardner)
(2023 : Quinnen Williams)

Quincy Williams – LB
Plaquages 116, avec 74 solo, 14 manqués
Stops 60 (3e) dont 41 contre la course (top)
Fumbles Déf. 4 forcés, 3 récupérés (top)
Pass-Rush 72 snaps, 12 pressions dont 2 sacks et 10 hurries
Couverture 61 ciblages, 73.8%, 374 yards, 2 TDs, 4 PDs
Cover Rating 100.0
Moyennes 6.1 yards par ciblage
8.3 yards par complétion
Pénalités 4 total, 4 acceptées, 41 yards

 

Si vous voulez mettre le grand frère Williams à la place de Sherwood, personne ne vous en empêchera, mais il est vrai qu’il a eu un impact légèrement moindre que l’année dernière ; néanmoins, pas suffisamment pour lui enlever une récompense vu qu’il a encore été un leader, notamment en ce qui concerne les ballons volés. Il a raté de quelques actions de finir comme un des Defensive Ironmen(tm) à 99.1% des snaps.

https://athlonsports.com/.image/t_share/MjAxNjUxMTUwMzMwNTM3NzQ4/lb-quincy-williams.jpg

Dans l’ensemble, la défense contre la course a fait une bonne saison vu le volume, sauf sur un aspect : 121.1 yards par match (17e), 4.1 yards par course (6e), 22 TDs (28e) et 7 big plays (2e).

Le « petit » frère Quinnen Williams a lui aussi été un peu plus en retrait que les saisons passées, mais il s’est battu contre les blessures ; cela se voit dans les stats avec 23 stops dont 16 run stops et 53 pressions dont 6 sacks. Les ex-49ers Javon Kinlaw et Solomon Thomas n’ont pas été invisibles via 38 stops dont 28 run stops, 50 pressions dont 8 sacks, 3 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés, mais on en attendait probablement un peu plus (i.e. qu’ils ne se mettent pas à deux pour produire cette ligne). Le reste de l’intérieur de la ligne défensive a été encore plus en difficulté.

Sur les ailes, Will McDonald IV aurait pu prétendre à une récompense mais c’était sa première vraie saison, et on a vu les soucis notamment au début pour fermer la porte au sol ; il a semblé plus complet sur la fin et a démontré une belle capacité dans le pass-rush, terminant top team avec 60.5 pressions dont 10.5 sacks. Le pataquès contractuel avec Haason Reddick a balayé toute possibilité de faire une saison potable (24 pressions dont 1 sack) alors que Micheal Clemons a toujours du mal à mettre le feu (23.5 pressions dont 4.5 sacks), ce qui explique que le secteur ait été un peu en deçà de 2023.

 


(2022 : Garrett Wilson & Sauce Gardner)
(2023 : Joe Tippmann)

Olumuyiwa Fashanu – OT
Protection 372 snaps, 23 pressions dont 1 sack, 4 hits, 18 hurries
Pénalités 7 total, 7 acceptées, 60 yards

 

Une première saison loin d’être évidente pour « Olu » qui a joué les bouche-trous, évoluant en Right Tackle et en Guard avant d’être (enfin) placé en Left Tackle ; c’est d’ailleurs là qu’il a réalisé ses meilleures performances. Le talent est visible mais les failles également : il a autorisé un peu trop de pressions dans les situations de passe classiques et il n’a pas forcément été un rouleau-compresseur au sol ; toutefois, s’il peut définitivement s’ancrer à gauche, il y a matière à en faire un bon joueur.

 


(2022 : Le poste de Quarterback.)
(2023 : La ligne offensive)

La phase de kick
FG 20/28 soit 71.4% (30e)
XP 28/31 soit 90.3% (30e)
Touchback 57.9% (22e)

 

Nous l’avons déjà évoqué avec l’Extra Stat, et les Jets pensaient que tout irait bien en resignant Greg « The Leg » Zuerleinyikes. Non seulement il a commis plusieurs ratés dommageables qui ont participé à plomber le bilan en première moitié de saison (9/15 sur FGs), mais il a ensuite fini sur IR. L’équipe a ensuite tenté Spencer Shrader avant de signer Anders Carlson (8/10 sur FGs et 9/11 sur XPs)… et de finir avec Greg Joseph parce que pourquoi pas. C’est à un point que le meilleur scoreur de l’équipe est un coureur avec 48 points.

 


(2022 : La couverture)
(2023 : La couverture)

La couverture
Stats 62.8% (7e), 192.6 yards (4e), 18 TDs (2e), 7 INTs (26e)
Moyennes 6.3 yards par passe tentée (6e)
10.0 yards par complétion (16e)
YAC 52.1% (16e)
QB Rating 89.0 (11e)
Explosivité 47 big plays (14e) dont 7 homeruns (16e)
Matchs marquants 1 match d’un QB à 300+ yards (2e)
4 matchs d’une cible à 100+ yards (9e)

 

L’ensemble a été moins mordant que l’année précédente, on a vu des failles, mais il est resté le secteur le plus solide ; c’est juste qu’il n’a pas atteint les mêmes sommets que 2023.

Le meilleur exemple de cela est la Sauce Gardeneur elle-même qui a certes limité les adversaires à 56.9% et 1 TD avec 1 INT et 9 passes défendues, mais elle a pris son lot de shrapnel avec 9.3 yards par ciblage et surtout 16.4 yards par complétion (10e pire marque) pour 86.9 de Cover Rating. On l’a vu un peu trop souvent être battu en profondeur, mais pour autant son année n’a pas été si terrible que cela. D.J. Reed a un peu suivi la même courbe de « toujours solide mais un peu plus permissif » avec 57.1%, 11.3 yards par complétion, 2 TDs, 11 passes défendues et 87.1 de Cover Rating.

Comme vous le voyez, le plus grand souci d’une année à l’autre a été le manque d’INTs (17 en 2023), ce qui donne un ratio TD:INT un peu haut à 2.6 (23e), mais l’unité reste parmi les meilleures. Brandin Echols n’a pas démérité (60%, 3 TDs, 2 INTs, 3 passes défendues, 90.0 de Cover Rating) alors que Isaiah Oliver a joué les pompiers de service – notamment pour un Michael Carter II en proie aux pépins physiques ; il a été un peu trop souvent en difficulté (76.2%, 2 TDs, 3 passes défendues, 118.0 de Cover Rating).

Les Safeties n’ont pas été épargnés par les blessures non plus mais n’ont pas sombré avec Tony Adams en tête de file ; on en attendait un peu plus d’un Chuck Clark relativement invisible.

 


(2022 : L’attaque aérienne)
(2023 : L’attaque aérienne)

L’attaque terrestre
Stats 91.8 yards par match (31e), 4.3 yards par course (16e), 8 TDs (30e)
Explosivité 6 big plays (26e) dont 1 homerun (22e)
BTK 19 (25e) soit un toutes les 19.1 courses (23e)
Matchs marquants 1 match d’un coureur à 100+ yards (26e)

 

Difficile de faire des miracles quand vous avez un playcall aussi déséquilibré. Breece Hall est le meilleur marqueur des Jets précité : il s’est démené à hauteur de 266 touches pour 1359 yards, 4.8 yards par occasion, 4.2 yards par course et 8 TDs, mais il a aussi commis 9 drops et 6 fumbles dont 2 perdus ; un certain manque d’efficacité général par rapport à la saison précédente lui coûte le Offensive Player Of The Year. La franchise s’est également graduellement tournée vers ses rookies Braelon Allen (482 yards et 3 TDs) et Isaiah Davis (249 yards et 2 TDs).

 


(2022 : D.J. Reed)
(2023 : Thomas Morstead)

John Simpson – OG
Protection 682 snaps, 20 pressions dont 3 sacks, 6 hits, 11 hurries
Pénalités Aucune

 

Les Jets ont fait leurs emplettes à Baltimore pour remplir la ligne, et ce n’est pas celui auquel vous pouviez penser qui s’en est le mieux sorti : Morgan Moses a fait ce qu’on attendait de lui à droite, à savoir être solide (16 pressions) mais se battre contre les blessures. C’est l’intérieur de l’unité qui est devenu une force grâce à l’arrivée de Simpson, une saison enfin « complète » d’Alijah Vera-Tucker et le pas en avant fait par le sophomore Centre Joe Tippmann.

https://static.clubs.nfl.com/image/upload/t_landscape_tablet/jets/kpppmhfmc1gsnvjpnikx.jpg

Le trio a été disponible et remarquable (Tippmann jouant même tous les snaps), à la fois en protection ou au sol. Sinon, en parlant de solide Tackle qui se blesse, Tyron Smith a fait la même à gauche – ce qui ne surprendra personne – mais dans l’ensemble la franchise a connu bien pire.

 


(2022 : Laken Tomlinson & Duane Brown)
(2023 : Quiconque est le vrai General Manager des Jets)

Mike Williams – WR
Réception 12 réceptions, 166 yards, 3 big plays
Avancé 57.1%, 2 drops, 43.1 de Target Rating
Moyennes 13.8 yards par réception

 

Autant Wilson a brillé, autant l’échange pour Davante Adams a apporté le boost attendu (un peu trop tard), autant la signature de Williams a été un four.

Davante reste excellent mais même lui a dû mettre du temps à s’acclimater, postant 67 réceptions pour 854 yards et 7 TDs. Allen Lazard a fait un big play ici ou là (14.3 yards par réception) et il a marqué (6 TDs), mais son ajout reste décevant en général. Tyler Conklin a été plus en retrait avec 449 yards et 4 TDs.

Aaron Rodgers a visiblement progressé au cours de la saison, et on a même retrouvé un peu du Rodgers des Packers, chirurgien dans la poche et létal en mouvement, mais c’était trop peu trop tard dans l’ensemble : 63%, 3897 yards, 6.7 yards par passe tentée, 28 TDs, 11 INTs, 2 fumbles, 40 sacks et 90.5 de QB Rating ; c’est son QB Rating le plus bas en carrière comme titulaire.

 


(2022 : La victoire 20-17 contre Buffalo en Week 9)
(2023 : La victoire 20-14 contre Philly en Week 6)

La victoire 21-13 à Houston en Week 9. Certes il y a cette victoire face à Miami en dernière semaine qui valide la non-accession des Fins aux playoffs (Denver avait de toute façon fait le travail), mais celle chez les Texans a rappelé que cette équipe peut mettre les ingrédients pour gagner de gros matchs… tant que les rookies ne se prennent pas pour DeSean Jackson.

 


(2022 : La défaite 10-3 contre New England en Week 11)
(2023 : 4e snap de la saison)

La défaite 31-6 à Arizona en Week 10. Deux longs drives, deux FGs (au moins ils ont été réussis !) et plus rien dans un match qui a rappelé que cette équipe est aussi partie dans tous les sens – et rarement le bon.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 vs. Pittsburgh 10-7 Positif 0
2 vs. Buffalo 13-4 DivChamp 0
3 @ Tampa Bay 10-7 DivChamp 1
4 MNF @ Miami 8-9 Négatif -3
5 vs. Dallas 7-10 Négatif -1
6 TT vs. Denver 10-7 Positif 0
7 vs. Carolina 5-12 Négatif 0
8 @ Cincinnati 9-8 Positif -3
9 BYE
10 vs. Cleveland 3-14 Négatif 0
11 TNF @ New England 4-13 Négatif 0
12 @ Baltimore 12-5 DivChamp 3
13 vs. Atlanta 8-9 Négatif 0
14 vs. Miami 8-9 Négatif 0
15 @ Jacksonville 4-13 Négatif 0
16 @ New Orleans 5-12 Négatif 0
17 vs. New England 4-13 Négatif 0
18 @ Buffalo 13-4 DivChamp 0

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 7 22
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 6 21
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 133-156 (0.460) 26
Cumulé à domicile 68-85 (0.444) 22
Cumulé à l’extérieur 65-71 (0.478) 16
Écart domicile/extérieur -0.034 17
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 28140 14
Total jours nets de repos entre les matchs -3 21

 

Si on découpait les bilans projetés par moitié de saison, les Jets seraient probablement dans le top de la ligue vu l’écart entre l’avant et l’après bye week située a peu près au milieu. À part Carolina, aucun match ne va être facile dans les deux premiers mois, surtout avec ce déplacement à Tottenham au milieu pour affronter des Broncos aux dents longues. La suite est un peu plus abordable, mais quand on a terminé 5-12 on ne regarde personne de haut.