NFL Honors X : San Francisco
Il serait facile de dire que les 49ers ont seulement été victimes d’un « retour à la moyenne » en ce qui concerne les blessures, et que l’équipe va rebondir facilement l’année prochaine pour redevenir une force… mais il y a des signes qui vont au-delà de la simple malchance. Le retour de Robert Saleh est tout sauf anecdotique : perdre régulièrement ses Coordinateurs n’est pas soutenable sur le long terme. Les équipes spéciales, qui ont toujours été mi-figue mi-raisin sous Kyle Shanahan, ont définitivement implosé. Le playcall du Head Coach est de plus en plus analysé. Certains playmakers n’ont pas performé à leur niveau habituel. Les deux lignes ne sont plus aussi dominatrices. Tout cela doit être pris en compte en plus de l’infirmerie pour être sûr de reprendre le bon train en marche.
À lire en voyant la forêt autour de l’arbre.
SAN FRANCISCO 49ERS
4e NFC West ~ 6-11
Les prévisions de Madame Soleil 2024
Les 49ers avaient été les rois du finish dans les playoffs 2023, battant Green Bay et Detroit dans les dernières minutes… avant de retomber dans leurs pires travers : lâcher des avances de 10+ points ; non seulement il y avait eu les deux derniers Super Bowls contre Kansas City, mais c’était également le cas de la finale NFC 2022 contre les Rams. À croire que, pour toutes leurs qualités, ils préféraient partir de derrière dans le tournoi final ; c’était peut-être une stratégie que Kyle Shanahan devait employer plus souvent.
Le mot de l’intersaison en attaque avait été « conflit » : le Left Tackle Trent Williams et le receveur Brandon Aiyuk avaient longtemps tenu tête à la franchise, refusant notamment de participer aux camps et à la présaison, avant finalement de trouver un accord quelques jours avant le début de la saison régulière. C’était donc officiel, bien que le nom d’Aiyuk ait circulé dans divers échanges, l’offensive de Californie repartait avec les mêmes titulaires qui l’avaient propulsée top-3 en points marqués. Elle était toujours menée par le très-économe-mais-plus-pour-très-longtemps Quarterback dont les Sidérantes Aventures se vendaient tellement bien qu’il n’allait pas tarder à toucher un énorme chèque : Brock Purdy repartait à l’assaut des défenses adverses, et seul le nom de son remplaçant avait changé de Sam Darnold à l’ex-Cardinal et Viking Josh Dobbs ainsi que l’ex-Bengal Brandon Allen. Le coureur Christian McCaffrey était prêt à ré-enclencher le mode R&R CMC dans lequel il établissait des marques dantesques, mais sa charge de travail l’était tout autant ; avec un Elijah Mitchell sur IR, Jordan Mason et le quatrième tour Isaac Guerendo pouvaient montrer le bout de leur nez derrière l’incassable Kyle Juszczyk.
Le retour du vétéran Williams assurait d’aligner le même cinq de ligne que l’année dernière… ou presque avec la mise sur IR avec retour du Guard Jon Feliciano qui allait ouvrir la porte au troisième tour Dominick Puni. Cependant, si l’ensemble avait été intransigeant pour créer des brèches au sol, la protection avait posé plus d’une question, le Super Bowl étant la plus grande : il ne pouvait pas laisser le Quarterback à découvert comme contre les Chiefs. Que ce soit le Centre Jake Brendel, les Guards Aaron Banks et Spencer Burford ou l’autre Offensive Tackle Colton McKivitz, il fallait mieux protéger le soldat Purdy ; même si Shanahan était un playcaller de génie aux armes diverses et variées, on avait vu que cela ne passait plus contre les meilleurs. En parlant d’armes, le General Manager John Lynch n’avait pas pu s’empêcher de lui en rajouter une avec le premier tour Ricky Pearsall, mais le jeunot devait d’abord se remettre de ce vol à main armée pendant lequel il s’était fait tirer dessus ; c’était déjà un petit miracle qu’il n’ait pas été touché plus gravement. En l’attendant, Aiyuk, Deebo Samuel, George Kittle et Jauan Jennings savaient quoi faire.
Il pouvait paraître surprenant que la franchise ait décidé de se séparer du Coordinateur Défensif Steve Wilks car il avait fait du bon travail ; certes l’escouade n’avait pas terminé top NFL comme 2022, mais il était difficile de maintenir un tel niveau de ce côté du ballon. L’ancien Safety Nick Sorensen, reconverti en coach, était promu au poste avec l’ex-Charger Brandon Staley pour le seconder ; il fallait espérer pour ce dernier un meilleur destin qu’à Los Angeles. Il y avait eu du mouvement dans l’escouade, à commencer par la ligne défensive : l’ex-Texan Defensive Tackle Maliek Collins, l’ex-Brown Defensive Tackle Jordan Elliott et le pass-rusher Leonard Floyd étaient venus remplacer Arik Armstead, Javon Kinlaw et le trio Clelin Ferrell – Randy Gregory – Chase Young. Collins venait pour renforcer le secteur terrestre auprès de Javon Hargrave alors que Floyd s’alignait à l’opposé d’un Nick Bosa un peu revanchard après son holdout de 2022 et son démarrage diesel.
Sans surprise, les Linebackers devraient attendre encore un peu pour revoir le malheureux Linebacker Dre Greenlaw, victime de cette rupture du tendon d’Achille au Super Bowl, car il restait sur PUP ; l’ex-Packer De’Vondre Campbell démarrait en association avec l’intenable Fred Warner et Demetrius Flannigan-Fowles. Pas de souci pour le remuant Safety Talanoa Hufanga : il serait bien présent dès le début de la saison, mais les questions étaient légitimes sur ses aptitudes après sa blessure au genou. Ji’Ayir Brown avait tenu le fort pendant qu’il n’était pas là, et le départ de Tashaun Gipson signifiait que le sophomore était désormais titulaire à part entière ; le quatrième tour Malik Mustapha avait été drafté en soutien. Isaiah Oliver était le seul Cornerback à avoir quitté San Francisco, et Ambry Thomas était également sur IR avec retour, de fait il fallait quelqu’un pour compléter le formidable duo Charvarius Ward – Deommodore Lenoir : l’ex-Saint Isaac Yiadom, la surprise de 2023, s’y collait, alors qu’une nouvelle tête avait été amenée en la personne du deuxième tour Renardo Green.
Fort heureusement pour le sophomore Kicker Jake Moody, sa performance générale avait été bonne et il avait le temps de venger cette transformation bloquée en finale (même si ce n’était pas uniquement de sa faute) ; nul besoin de présenter le Punter Mitch Wishnowsky. Ray-Ray McCloud étant parti, Ronnie Bell devait prendre les kickoffs, tout comme le quatrième tour Jacob Cowing les punts.
L’histoire n’était pas clémente pour les perdants du Super Bowl qui voulaient y retourner pour le gagner : seuls Dallas en 1971, Miami en 1972 et New England en 2018 l’avaient fait. Il fallait du talent et de la réussite : le premier point ne se disputait pas malgré les changements sur la ligne défensive, le deuxième était déjà plus nébuleux, surtout avec les blessures ; certes il y avait eu Hufanga, mais il avait fallu attendre Greenlaw lors de la finale pour voir un autre joueur majeur gravement touché. Le calendrier pouvait être pire pour un premier de division, mais il y avait des kilomètres à faire et la bye week n’offrait que peu de répit dans les jours de repos nets. San Francisco était l’équipe à abattre en NFC, mais on savait que la situation fluctuait plus facilement qu’en AFC.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | vs. | NY Jets | W | 32-19 | 1-0 | – |
2 | @ | Minnesota (1-0) | L | 17-23 | 1-1 | cwpo |
3 | @ | LA Rams (0-2) | L | 24-27 | 1-2 | dwpo/L |
4 | vs. | New England (1-2) | W | 30-13 | 2-2 | – |
5 | vs. | Arizona (1-3) | L | 23-24 | 2-3 | do/L |
6 | @ | Seattle (3-2) | W | 36-24 | 3-3 | dw |
7 | vs. | Kansas City (5-0) | L | 18-28 | 3-4 | wp |
8 | vs. | Dallas (3-3) | W | 30-24 | 4-4 | co |
9 | BYE | |||||
10 | @ | Tampa Bay (4-5) | W | 23-20 | 5-4 | cwpo |
11 | vs. | Seattle (4-5) | L | 17-20 | 5-5 | dwo |
12 | @ | Green Bay (7-3) | L | 10-38 | 5-6 | cwp |
13 | @ | Buffalo (9-2) | L | 10-35 | 5-7 | wp |
14 | vs. | Chicago (4-8) | W | 38-13 | 6-7 | c |
15 | vs. | LA Rams (7-6) | L | 6-12 | 6-8 | dwpo/L |
16 | @ | Miami (6-8) | L | 17-29 | 6-9 | – |
17 | vs. | Detroit (13-2) | L | 34-40 | 6-10 | cwpo |
18 | @ | Arizona (7-9) | L | 24-47 | 6-11 | d |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 6-11 | |||
Demi-saison | 5-4 | 1-7 | ||
Quart-saison | 2-3 | 3-1 | 1-3 | 0-4 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 4-5 | |||
Extérieur | 2-6 | |||
Division (d) | 1-5 | |||
Conférence (d+c) | 4-8 | |||
Équipes > .500 (w) | 2-8 | |||
Équipes en playoffs (p) | 1-7 | |||
Matchs à une possession (o) | 2-6 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 0-3-0-0 | |||
Prolongations | 0-0 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2023) | 146-143 (0.505, 12e) | |||
Calendrier réel (2024) | 163-126 (0.564, 1er) | |||
Écart entre les deux | 0.059 (30e) | |||
Écart à domicile | 0.019 (19e) | |||
Écart à extérieur | 0.103 (30e) |
La bascule la plus évidente est celle dans la division où le bilan a été inversé par rapport à 2023, alors que ceux contre les équipes terminant en positif (8-4 en 2023) et les qualifiées en playoffs (5-3) ont également pris un bon taquet. Les 49ers avaient été aussi mauvais dans les matchs à une possession l’année dernière, c’est juste qu’il y en avait moitié moins ; le dernier quart-temps, par contre, a été particulièrement compliqué. Le calendrier n’a rien arrangé à la situation : après le match inaugural contre les Jets, il est constamment resté « en avance » sur la projection à cause du reste de la NFC West, de la NFC North ou de Kansas City.
La réalité
Attaque | 49ers | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 22.9 | 13 | 25.6 | 29 |
-6.0 | 29 | +8.1 | 31 | |
TDs | 42 | 13 | 50 | 27 |
-19 | 30 | +19 | 30 | |
Yards par match | 376.3 | 4 | 317.4 | 8 |
-22.1 | 24 | +13.5 | 19 | |
First Downs par match | 20.7 | 11 | 18.9 | 7 |
-1.8 | 29 | +0.1 | 17 | |
Third Down % | 42.640 | 9 | 43.056 | 24 |
-4.846 | 25 | +2.126 | 19 | |
Redzone Drive % | 37.143 | 10 | 35.955 | 26 |
-3.639 | 26 | +8.369 | 25 | |
Redzone TD % | 57.143 | 14 | 68.421 | 31 |
-10.021 | 29 | +13.875 | 27 | |
Big plays | 78 | 2 | 51 | 3 |
-5 | 21 | -3 | 15 | |
Pass/Run ratio | 1.245 | 12 | 1.162 | 23 |
+0.193 | 29 | -0.651 | 32 | |
QB/Cover Rating | 93.1 | 16 | 92.0 | 17 |
-17.1 | 31 | +12.4 | 25 | |
Turnovers | 27 | 27 | 17 | 20 |
+9 | 30 | -11 | 26 | |
Défense | 49ers | Rang | Adversaire | Rang |
Stop % | 32.087 | 13 | – | – |
-6.222 | 27 | – | – | |
Pressions | 251 | 25 | 182 | 20 |
-178 | 32 | -13 | 20 | |
Sacks | 37 | 23 | 36 | 11 |
-11 | 26 | +2 | 19 | |
Équipes Spéciales | 49ers | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 76.744 | 27 | 93.750 | 31 |
-7.256 | 23 | +5.871 | 28 | |
Extra Point % | 95.000 | 20 | 95.454 | 14 |
-3.361 | 21 | +3.454 | 23 | |
Punt Net Yards | 39.0 | 30 | 44.1 | 29 |
-3.7 | 30 | +0.9 | 21 | |
Autres | 49ers | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 6.5 | 15 | 4.6 | 32 |
+0.6 | 11 | -0.9 | 31 | |
TOP moyen | 30:29 | 13 | – | – |
-0:38 | 23 | – | – | |
Extra Stat | 49ers | Rang | Adversaire | Rang |
Points 4e QT Par Match | 5.2 | 28 | 9.7 | 31 |
-2.3 | 30 | +6.2 | 32 | |
Quand vous perdez six victoires par rapport à la saison précédente, tout le monde a baissé de pied : regardez cette belle symétrie au niveau des TDs, pas de jaloux. L’attaque a quand même réussi à surnager malgré la chute d’efficacité, mais c’est parce qu’elle a bien plus souvent scoré via les équipes spéciales (+18 FGs tentés et +12 réussis) ; ironique quand on va dérouler les récompenses. Si vous voulez savoir pourquoi San Francisco a craqué aussi souvent dans les 15 dernières minutes, l’Extra Stat est là : personne n’a été aussi mauvais dans cette période en termes de points. Les débuts de match ont aussi été impactés en attaque : -40 points marqués sur premier drive à 36 (15e).
Autre raison majeure au crash : le turnover differential a littéralement changé de signe, passant de +10 à -10. Si l’offensive a capitalisé sur le moindre ballon volé avec 68 points (12e) soit 4.0 points par turnover (top NFL), la défense a été trop permissive, autorisant 102 points consécutifs (31e) soit 3.8 par turnover (31e). Jusqu’où peut-on dire que c’est la faute des ballons perdus et jusqu’où peut-on dire que c’est une baisse de régime de la défense ? Il y a probablement un peu des deux ; ce n’est pas l’attaque qui a vu son pass-rush s’écrabouiller ou qui a plongé sur 3e tentative et en redzone.
Voici les récompenses de la saison :
(2022 : Nick Bosa)
(2023 : Christian McCaffrey)
George Kittle – TE | |
Réception | 78 réceptions, 1106 yards, 8 TDs, 21 big plays (2e), 4 BTKs |
Avancé | 83%, 2 drops, 135.2 de Target Rating (4e) |
Moyennes | 14.2 yards par réception |
Le Tight End a raté deux matchs, mais le reste du temps il a été une des rares constantes offensives pour San Francisco.
Il a accumulé les réceptions, les big plays et les TDs pour finir top team dans les catégories majeures ; entre le taux de réception, les yards balle en main et le petit nombre de drops, il a renchérit sur la saison dernière et mérite largement cette récompense.
(2022 : Jake Brendel)
(2023 : Charvarius Ward)
Deommodore Lenoir – CB | |
Plaquages | 85, avec 53 solo, 10 manqués |
Stops | 25 dont 16 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Pass-Rush | 17 snaps, 1 hurry |
Couverture | 87 ciblages, 62.1%, 488 yards, 1 TD, 2 INTs, 9 PDs |
Cover Rating | 71.4 |
Moyennes | 5.6 yards par ciblage 9.0 yards par complétion |
Pénalités | 7 total, 2 acceptées, 28 yards |
La défense a mis genou au sol, mais il y a du talent à l’image du quatrième année qui a confirmé en 2024 sa progression de la saison dernière. C’est d’autant plus remarquable que le bonhomme joue aussi bien sur l’aile que dans le slot, et il a été le 49er le plus ciblé cette saison ; cela explique qu’il soit juste derrière son capitaine en plaquages. Une performance pleine d’un joueur désormais taulier de l’escouade.
La couverture a d’ailleurs fait une bonne année, mais moins bonne que la précédente : 65.5% (18e), 192.8 yards par match (5e), 6.4 yards par passe tentée (8e), 25 TDs (15e), 11 INTs (19e), un QB Rating adverse de 92.0 (17e), 40 big plays (3e) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (9e).
Elle a pu se reposer sur des petits jeunots qui n’ont pas eu froid aux yeux. Le deuxième tour Cornerback Renaldo Green a eu du travail et il n’a pas tremblé, postant 60%, 3 TDs, 1 INT, 13 passes défendues et 88.2 de Cover Rating. Les 49ers ont encore dégoté un rookie Safety talentueux avec le quatrième tour Malik Mustapha (72 plaquages, 20 ciblages, 35%, 1 TD, 1 INT, 5 passes défendues, 44.4 de Cover Rating) ; à tel point qu’il a même challengé son prédécesseur, Ji’Ayir Brown (57.1%, 2 TDs, 1 INT, 6 passes défendues, 80.7 de Cover Rating). Tout cela a permis d’atténuer la perte de Talanoa Hufanga qui a encore été blessé.
Sur les ailes, c’est Charvarius Ward qui a plié le plus souvent : 61.5%, 5 TDs, 7 passes défendues et 116.6 de Cover Rating. Isaac Yiadom a débarqué avec son sérieux habituel (58.5%, 2 TDs, 1 INT, 6 passes défendues, 88.7 de Cover Rating).
(2022 : Christian McCaffrey)
(2023 : Brock Purdy)
Jauan Jennings – WR | |
Réception | 77 réceptions, 975 yards, 6 TDs, 12 big plays, 5 BTKs |
Avancé | 68.1%, 5 drops, 101.5 de Target Rating |
Moyennes | 12.7 yards par réception |
Fumbles Off. | 1 commis |
Dans un groupe de receveurs écartés où les atermoiements et les blessures ont fait des ravages, Jennings a eu un rôle bien plus large que les années précédentes, et il a répondu présent sans sourciller.
Aligné sur l’aile ou dans le slot, il a été redoutable et efficace sur chaque route qu’il a courue ; il doit juste limiter un peu les drops même s’il n’a pas été le plus coupable.
(2022 : Fred Warner)
(2023 : Fred Warner)
Fred Warner – LB | |
Plaquages | 131, avec 76 solo, 17 manqués |
Stops | 53 (8e) dont 33 contre la course |
Fumbles Déf. | 4 forcés |
Pass-Rush | 34 snaps, 4 pressions dont 1 sack et 3 hurries |
Couverture | 58 ciblages, 79.3%, 389 yards, 3 TDs, 2 INTs, 1 pick-6, 7 PDs |
Cover Rating | 97.5 |
Moyennes | 6.7 yards par ciblage 8.5 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Indéboulonnable, excellent dans tous les compartiments, top défenseur 49er utilisé (93.5%).
Next please.
(2022 : Brock Purdy)
(2023 : Ji’Ayir Brown)
Dominick Puni – OG | |
Protection | 656 snaps, 35 pressions dont 3 sacks, 32 hurries |
Pénalités | 7 total, 6 acceptées, 35 yards |
Le troisième tour a pris la place à droite et a démarré tambour battant avant de prendre le « mur du rookie » ; il doit faire encore un peu plus pour limiter les pressions et les pénalités (c’était son fort en université) mais c’est un sacré début.
Sa disponibilité est déjà un atout dans une unité qui n’a pas échappé au carnage, surtout du côté gauche : Trent Williams a tardé à revenir et a vu sa saison tronquée par une blessure tout comme Aaron Banks. Le Centre Jake Brendel est le même, plus impactant au sol qu’en protection – et il ne devrait pas mener l’équipe avec 8 pénalités – alors que Colton McKivitz, comme Puni, a été un peu trop permissif (36 pressions dont 2 sacks). Jaylon Moore a été dans la moyenne de l’ensemble quand il a fait quelques piges.
Il y a eu un gros boulot fait au sol pour aider l’attaque terrestre : 127.2 yards par match (12e), 4.7 yards par course (7e), 17 TDs (11e) et 13 big plays (11e).
Le souci, c’est que les coureurs n’ont jamais réussi à garder un élément sur ses jambes pour en profiter : Jordan Mason termine en tête avec 164 touches pour 880 yards, 5.2 yards par course et 3 TDs devant le quatrième tour Isaac Guerendo (99 touches pour 572 yards, 5.0 yards par course et 4 TDs). R&R CMC n’a pas eu le temps de faire de dégâts, ne jouant que quatre petits matchs en milieu de saison entre deux visites sur IR, et Elijah Mitchell a raté tout l’exercice.
(2022 : Whack-A-Quarterback)
(2023 : La ligne offensive)
Les équipes spéciales | |
FG | 33/43 soit 76.7% (27e) |
XP | 38/40 soit 95.0% (20e) |
Touchback | 58.4% (21e) |
Punt | 45.1 yards bruts (29e) et 39.0 yards nets (30e) |
Taux dans les 20y adverses | 41.3% (14e) |
Moyenne sur retours | 28.5 yards par retour de kick (10e) 28.6 yards par retour adverse de kick (22e) 9.2 yards par retour de punt (20e) 13.7 yards par retour adverse de punt (30e) |
TD marqués | 1 TD sur FG contré |
TD encaissés | 1 TD sur retour de kick |
Difficile de trouver un secteur « spécial » qui a fonctionné à part les deux blocks dont un remonté pour un TD (mais il y a aussi eu un block subi) ; et là aussi les blessures ont frappé. Que ce soit Jake Moody qui continue de lutter à longue distance (54.5% sur FGs entre 40-49 yards et 44.4% sur FGs à 50+ yards), Mitch Wishnowski et Pat O’Donnell qui ont de faibles moyennes et les retours ou couvertures qui n’ont rien fait de probant… tout juste peut-on noter que Deebo Samuel a élevé les retours de kickoff à 31.4 yards de moyenne.
(2022 : L’attaque aérienne)
(2023 : L’attaque terrestre)
L’attaque aérienne | |
Stats | 65.5% (15e), 249.1 yards (4e), 23 TDs (13e), 16 INTs (25e) |
Moyennes | 8.3 yards par passe tentée (3e) 12.1 yards par complétion (3e) |
YAC | 44.0% (31e) |
QB Rating | 93.1 (16e) |
Explosivité | 65 big plays (top) dont 10 homeruns (4e) |
Drops | 24 (16e) soit 4.5% des passes tentées (19e) |
Matchs marquants | 6 matchs d’un QB à 300+ yards (2e) 9 matchs d’une cible à 100+ yards (top) |
Même si les stats ne sont pas toutes aussi mirobolantes que l’année dernière (notamment les INTs, drops ou les YAC), la voie des airs a gardé son attrait grâce à Kittle, Jennings et les big plays. Deebo n’a pas été inactif mais on l’a connu plus explosif par le passé (93 touches pour 806 yards et 4 TDs) alors que Brandon Aiyuk a payé son holdout en mettant du temps à démarrer avant de se blesser gravement au genou (25 réceptions pour 374 yards). Le fait que le premier tour Ricky Pearsall ait réussi à contribuer est déjà un miracle en soi (31 réceptions pour 400 yards et 3 TDs).
Brock Purdy a forcément payé toutes ces absences autour de lui, sans oublier la chute de la défense ; tout cela floute un peu l’évaluation de sa saison : 65.9%, 3864 yards (10e), 8.5 yards par passe tentée (3e), 20 TDs, 12 INTs, 3 fumbles, 31 sacks et 96.1 de QB Rating + 323 yards et 5 TDs au sol. Le plus notable est le fait qu’à l’image de l’équipe, il a trop souvent plongé après la pause et surtout dans les moments cruciaux à la fin des matchs.
(2022 : La ligne défensive)
(2023 : Les équipes spéciales)
La défense contre la course | |
Stats | 124.6 yards par match (18e), 4.4 yards par course (17e), 24 TDs (30e) |
Explosivité | 11 big plays (16e) dont 4 homeruns (21e) |
Run stops | 244 (6e) soit 51.3% des courses (13e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (23e) |
Malgré Warner, le front-7 a été bien trop tendre au sol. L’absence de Dre Greenlaw suite à sa blessure au Super Bowl n’a pas aidé, mais la première ligne dans son ensemble a été insuffisante, que ce soit Maliek Collins, Jordan Elliott, Evan Anderson ou les faux frères Khalil & Kalia Davis (aucun lien de parenté). La perte rapide de Javon Hargrave a fait du grabuge.
(2022 : Charvarius Ward & Tashaun Gipson Sr.)
(2023 : Aucun)
Leonard Floyd – DE | |
Plaquages | 42, avec 25 solo, 6 manqués |
Stops | 25 dont 15 contre la course |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Pass-Rush | 355 snaps, 41.5 pressions dont 8.5 sacks, 7 hits et 26 hurries |
Pénalités | Aucune |
Floyd n’a pas forcément brillé au sol mais il a été le Free Agent le plus constant dans son apport : le pass-rush en avait bien besoin, sinon Nick Bosa aurait dû faire la majorité du travail lui-même.
Petit Bosa a dû rater quelques matchs, mais il a encore été le leader du secteur, accumulant 32 stops dont 18 run stops, 68 pressions (7e) dont 9 sacks, 1 fumble forcé, 1 fumble récupéré et 1 INT. Collins s’est au moins montré avec 44 pressions dont 5 sacks, mais son manque d’impact au sol a été dommageable. Sam Okuayinonu a fait des apparitions (3 sacks) et Yetur Gross-Matos a aussi visité l’infirmerie (4 sacks).
(2022 : Aucun)
(2023 : Isaiah Oliver)
De’Vondre Campbell – LB | |
Plaquages | 79, avec 44 solo, 8 manqués |
Stops | 28 dont 19 contre la course |
Pass-Rush | 21 snaps, 3 pressions et 3 hurries |
Couverture | 46 ciblages, 82.6%, 311 yards, 1 TD, 2 PDs |
Cover Rating | 102.1 |
Moyennes | 6.8 yards par ciblage 8.2 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Il a confirmé que la saison 2022 à Green Bay était une exception, a participé aux soucis au sol, a été un problème en couverture, et surtout il y a eu cette fin de saison en queue de poisson.
(2022 : Les Sidérantes Aventures De Mr Purdy)
(2023 : La tôle 42-19 à Philly en Week 13)
Autour de la bye week. Les succès à Dallas et Tampa Bay ont permis d’arrêter l’hémorragie, surtout avec le retour de plusieurs absents.
(2022 : La fracture de la cheville de Trey Lance)
(2023 : 0-3)
La défaite 12-6 face aux Rams en Week 15. San Francisco était éliminé avant le match de Week 16 à cause de cette performance putride à domicile contre les Rams.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | – | @ | Seattle | 10-7 | Positif | 0 |
2 | – | @ | New Orleans | 5-12 | Négatif | 0 |
3 | – | vs. | Arizona | 8-9 | Négatif | 0 |
4 | – | vs. | Jacksonville | 4-13 | Négatif | 0 |
5 | TNF | @ | LA Rams | 10-7 | DivChamp | 0 |
6 | – | @ | Tampa Bay | 10-7 | DivChamp | 3 |
7 | SNF | vs. | Atlanta | 8-9 | Négatif | 1 |
8 | – | @ | Houston | 10-7 | DivChamp | 1 |
9 | – | @ | NY Giants | 3-14 | Négatif | 0 |
10 | – | vs. | LA Rams | 10-7 | DivChamp | 0 |
11 | – | @ | Arizona | 8-9 | Négatif | 0 |
12 | MNF | vs. | Carolina | 5-12 | Négatif | 0 |
13 | – | @ | Cleveland | 3-14 | Négatif | -1 |
14 | BYE | |||||
15 | – | vs. | Tennessee | 3-14 | Négatif | 7 |
16 | MNF | @ | Indianapolis | 8-9 | Négatif | 0 |
17 | SNF | vs. | Chicago | 5-12 | Négatif | -2 |
18 | – | vs. | Seattle | 10-7 | Positif | 0 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2024 | 6 | 28 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2024 | 4 | 31 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 120-169 (0.415) | 32 |
Cumulé à domicile | 53-83 (0.390) | 30 |
Cumulé à l’extérieur | 67-86 (0.438) | 23 |
Écart domicile/extérieur | -0.048 | 18 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 45645 | 28 |
Total jours nets de repos entre les matchs | +9 | 4 |
Comme nous disions tout en haut, les 49ers ne peuvent pas se reposer exclusivement sur l’excuse des blessures et il faudra surveiller tous ces changements, mais il y a des calendriers pire à prendre. Le fait d’être sur la côte ouest reste un désavantage pour les déplacements, mais les jours de repos sont plutôt à leur avantage et la seule série un peu infernale verra une mini-bye week le temps de faire le pays en largeur.