Gameday : Matchs du Dimanche Week 6
Sommaire
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
Carolina Panthers @ Washington Redskins
Seattle Seahawks @ Oakland Raiders
Indianapolis Colts @ New York Jets
Arizona Cardinals @ Minnesota Vikings
Pittsburgh Steelers @ Cincinnati Bengals
Los Angeles Chargers @ Cleveland Browns
Buffalo Bills @ Houston Texans
Chicago Bears @ Miami Dolphins
Los Angeles Rams @ Denver Broncos
Baltimore Ravens @ Tennessee Titans
Jacksonville Jaguars @ Dallas Cowboys
Kansas City Chiefs @ New England Patriots
Tampa Bay Buccaneers (2-2) @ Atlanta Falcons (1-4)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
Titre | Black Falcon Down |
Prévision Météo | Stade couvert |
Atlanta continue son début de saison cauchemar au fond de la NFC South en recevant des Bucs qui sortent de leur bye week.
Un duel qui ne risque pas d’être défensif : allez, faisons quelque chose d’un peu différent. Voici les stats pour lesquelles les deux défenses sont dernières de NFL : 34.8 points par match (TB), 28.5 points après 3 QTs (TB), 24.8 points en 1e MT (TB), 17.2 points en 2e QT (TB), 11.8 points en 4e QT (ATL), 3 TDs sur premier drive adverse (ATL), 6.0 actions en Goal-To-Go concédées par match (ATL), 92.3% de voyages adverses en redzone terminant en TD (TB), 7 yards par action (TB), 5.9 yards à faire sur 3e tentative adverse (ATL), 55.4% de conversion de 3e tentative autorisée (ATL), 13 TDs à la passe / 30.2 complétions par match / 77.1% de taux de complétion / 358.0 yards à la passe / 9.1 yards par passe tentée / 130.5 de QB Rating adverse / et tout un tas d’autres stats à la passe (TB), 3 joueurs avec au moins un demi-sack (ATL), 1 INT (TB), 8 TDs à la course (ATL) et 2.98 points par drive adverse (ATL). Bref… vous avez compris.
Alors qui va s’en sortir le mieux en attaque ? : les Bucs ont intérêt à sévèrement remettre les pendules à l’heure en couverture avec Matt Ryan et sa puissance offensive, mais ils vont avoir également l’opportunité d’avancer ; voire même, ils peuvent enfin lancer leur jeu au sol vu les blessures en face. Les deux attaques ont largement le dessus sur les défenses, et cela risque de devenir un duel entre Ryan et Jameis Winston, surtout si on ajoute le fait que les deux équipes ont du mal dans le pass-rush.
Atlanta est toujours difficile à jouer à domicile, mais c’est un match presque miroir. Ce qui peut donner un peu confiance aux locaux, c’est que leur jeu au sol peut mieux marcher.
Carolina Panthers (3-1) @ Washington Redskins (2-2)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | FedEx Field |
Titre | Avec New Orleans dans un coin de la tête |
Prévision Météo | Nuageux |
Carolina a eu besoin d’un Field Goal de 63 yards pour continuer à suivre le rythme des Saints dans la NFC South ; ces mêmes Saints qui ont atomisé Washington lors du MNF.
Que peut faire Carolina de plus pour éviter des sueurs comme face aux Giants ? : le match face à New Orleans peut donner une mauvaise impression – la défense des Reds n’est pas une atrocité sans nom… au contraire. Par exemple, le front-7 n’a toujours pas permis un coureur à 100+ yards et lâche 4 yards par course (cela pourrait être pire). Autant dire que Cam Newton et Run CMC vont avoir du travail s’ils veulent passer par le sol, surtout avec Ryan Kalil blessé sur la touche ; Da’Ron Payne, Zach Brown et les autres vont les attendre et savent qu’ils auront un rôle essentiel. Le jeu aérien devrait récupérer Greg Olsen, et on a vu à quel point il a manqué : il sera important car Quinton Dunbar émerge comme un playmaker à l’opposé de Josh Norman en couverture, même si le manque de pass-rush (29 pressions dont 7 sacks) est un peu gênant dans la capitale. Les Reds doivent trouver le moyen de mettre plus de pression… ou alors, le cas échéant, d’interdire au QB de quitter la poche.
Que faudra-t-il pour casser la série négative face aux Cats ? : en effet, cela fait cinq défaites de suite pour Washington face à Carolina, par une marge moyenne de 12.6 points ; il faut remonter à 2006 pour retrouver la dernière victoire des Reds. Et pour y arriver, il faudra comprendre ce qu’il se passe à la mi-temps pour qu’une équipe qui score 16.2 points en 1e MT tombe à 4.5 en 2e (pire moyenne de NFL). La défense des Panthers n’est pas royale, mais elle limite les 3e tentatives (30.8% – 5e) et les accès à la redzone (9 voyages adverses – 2e), des secteurs dans lesquels les Reds ne sont pas assez efficaces. Adrian Peterson ne sera peut-être pas à 100% avec son épaule, Chris Thompson et Jamison Crowder seront probablement absents, alors que Thomas Davis revient de suspension aux côtés de Luke Kuechly, sans parler de Kawann Short contre un intérieur de ligne friable ; Alex Smith devra probablement passer par les airs où Carolina souffle le chaud et le froid en ce début de saison.
Entre une équipe qui va courir et une autre qui va passer, le contraste sera intéressant. Les Reds jouant un match sur deux, ils devraient donc se montrer sur leur meilleur jour ; attention pour les visiteurs.
Seattle Seahawks (2-3) @ Oakland Raiders (1-4)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | Wembley Stadium, Angleterre |
Titre | London Lynch Bowl |
Prévision Météo | Risque de pluie fine |
Les Seahawks commencent à reprendre des couleurs malgré la défaite, et ils se rendent à Londres « chez » des Raiders qui n’arrivent pas à trouver la bonne formule.
Une ligne qui ne bloque pas contre un pass-rush qui ne met pas de pression : d’un côté, 33.1% des actions de passe qui finissent en pression (30e) dont 11.25% qui finissent en sack (31e) contre 13.1% des actions de passe adverses qui finissent en pression (32e) dont 3.6% qui finissent en sack (30e) ; oubliez les allégories entre boulets inarrêtables et poteaux indestructibles, qu’est-ce qui arrive quand un marshmallow heurte un escargot ? Russell Wilson va-t-il, par habitude, courir pour sa vie pendant 3/4 secondes en se rendant finalement compte que personne n’est à moins de 10 yards de lui ? Ah, au fait, la couverture des Raiders a lâché 23 big plays (29e) ce qui devrait donner des idées à Wilson et Doug Baldwin ou Tyler Lockett. Sinon, comme Oakland encaisse 4.9 yards par course, il est possible aussi que le jeu au sol ressuscité du duo Chris Carson – Mike Davis fasse un carton. Les Hawks auront les opportunités d’avancer, sauf si Bruce Irvin décide de dire bonjour à son ancien partenaire (pendant le match).
Pourquoi cette attaque des Raiders est-elle aussi inconstante ? : elle n’arrive pas vraiment à établir le jeu au sol, même si Marshawn Lynch fait son maximum, la ligne offensive new look connaît quelques irrégularités (ce qui ne va pas être aidé par Donald Penn mis sur IR), et en résultat Derek Carr essaie d’en faire trop et commet des erreurs ; il mène la ligue avec 8 INTs. Autre souci, si l’attaque avance (411.2 yards – 6e), elle ne convertit pas suffisamment de 3e tentative (39.3% – 18e) ; de même, si elle arrive en redzone (21 voyages – 5e), elle en convertit trop peu en TDs (47.4% – 25e), ce qui est assez fou quand on a Amari Cooper, Jordy Nelson et Jared Cook comme cibles. Les Hawks ont un peu de mal à mettre la pression même si ça s’améliore, donc Carr devrait pouvoir trouver ses cibles, mais il faudra que Lynch fasse mal à ses anciens partenaires pour que l’attaque soit vraiment équilibrée et puisse manger l’horloge.
Le match ayant lieu à Londres, tout idée d’avantage du terrain est nul, donc Seattle est légèrement favori.
Indianapolis Colts (1-4) @ New York Jets (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | MetLife Stadium |
Titre | Faites vos jeux |
Prévision Météo | Nuageux |
Entre les rois de la défaite encourageante et les rois de l’inconstance (avec Buffalo), ce match risque d’être indécis jusqu’au bout.
Il faut sauver le capitaine Andrew Luck : Indy est sur une série de 3 défaites consécutives, et pour la stopper il va falloir que l’attaque se bouge… ce qui est mal parti avec une ligne qui a perdu Matt Slauson et qui a vraiment besoin qu’Anthony Castonzo revienne. Récupérer Marlon Mack serait aussi une bonne chose pour avancer au sol, car actuellement Indy est l’équipe au playcall le plus déséquilibré (71.7% de passes) ; le fait que les Colts mènent la ligue en conversion de 3e tentative (50.7%) est un vrai miracle. Les Jets ne finissent pas toujours le travail au pass-rush, ce qui se voit dans la couverture qui peut être dépassée, mais pour cela il faudrait que les receveurs enlèvent leurs moufles parce que T.Y. Hilton ne sera pas là. La défense des locaux n’est pas mauvaise, mais elle a des failles exploitables ; Luck peut le faire… et ses équipiers ?
Les Jets vont-ils réussir à vaincre la troupe des Invalides ? : les Colts sont décimés non seulement en attaque mais en défense ; l’équipe a eu 10 jours pour se remettre du TNF, donc la défense devrait récupérer des éléments mais clairement ils ne seront pas tous là ; il sera peut-être dur de confirmer les bonnes choses vues depuis ce début de saison. Il faudra contrer un jeu au sol des Jets qui avance à grands pas grâce au duo Well Well Powell – Crowell, à hauteur de 135 yards par match et 4.9 yards par course ; il sera important pour les visiteurs de récupérer Darius Leonard la machine à plaquer. Pour le reste, l’attaque des Jets est assez boom-or-bust, surtout par les airs ; cela tombe bien, la couverture d’Indy (si elle a ses titulaires) limite plutôt bien les gros gains adverses. Et surtout, le pass-rush peut être assez intimidant quand il s’y met (48 pressions dont 17 sacks), ce qui est le meilleur moyen de mettre la pression sur le rookie. Mais c’est avant tout au sol que les locaux sont dangereux.
Les Jets volent beaucoup de ballons (11 – 2e), donc Luck et les coureurs devront faire attention. Difficile de voir un vrai favori dans ce match.
Arizona Cardinals (1-4) @ Minnesota Vikings (2-2-1)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | U.S. Bank Stadium |
Titre | Un autre faux pas de Minnesota ? |
Prévision Météo | Stade couvert |
Buffalo a probablement servi de leçon à Minnesota qui ne va pas vouloir commettre un nouvel impair contre une équipe d’Arizona qui vient juste de remporter son premier succès.
Donc, ici, c’est le jeu au sol qui souffre : non, sérieusement, regardez ce massacre quand on a David Johnson et Dalvin Cook – aucun TD marqué (MIN), 19.2 courses par match (MIN), 64.6 yards par match (ARI), aucun coureur à 100+ yards sur un match (MIN&ARI) et la meilleure marque d’un coureur à 42 yards sur un match (MIN). OK, Cook a été blessé un bon moment, mais quand même… à ce point ? Les deux défenses au sol ne sont pas stratosphériques ; la seule différence est que celle d’Arizona menée par Josh Bynes voit bien plus de tentatives que celle de Minnesota menée par Eric Kendricks, sinon c’est 4.0/4.1 yards lâchés par course. Cook devrait revenir (mais peut-être limité), DJ est toujours dangereux, donc il sera intéressant de voir si l’un des deux peut allumer les feux du jeu au sol… mais on peut en douter.
La différence se ferait donc par les airs… avantage Minnesota. : oui mais… les deux protections ne sont pas bonnes en général, et les deux pass-rushs peuvent faire des dégâts ; certes Everson Griffen n’est plus là à Minnesota, mais Stephen Weatherly est une découverte à l’opposé de Danielle Hunter – en face, Chandler Jones est toujours un vrai danger. De fait, les deux QBs pourraient être pressés dans leurs décisions, et si c’est une manière de faire imploser un rookie comme Josh Rosen, on sait aussi que c’est une manière de faire imploser Kirk Cousins. Les deux auront une opposition qui n’est pas à prendre à la légère en couverture, ce qui risque de placer la différence dans le talents des cibles et là, c’est en effet avantage Minnesota avec Thielen – Diggs – Rudolph pour seulement Fitz et possiblement DJ en face.
Ne comptez pas sur Mike Zimmer pour faire la même erreur deux fois ; les Vikes devraient faire le boulot.
Pittsburgh Steelers (2-2-1) @ Cincinnati Bengals (4-1)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | Paul Brown Stadium |
Titre | Cincinnati face à sa bête noire |
Prévision Météo | Nuageux |
Cela fait cinq matchs (six si vous comptez ce fameux Wild Card Game en 2015) que les Bengals n’ont plus battu les Steelers ; il est temps pour eux de casser la série s’ils veulent laisser Pittsburgh dans la poussière de l’AFC North.
Le scénario du match : Cincinnati va terminer en tête 7-3 à la fin du 1er QT, Pittsburgh va faire un retour du diable en 2e QT pour mener 17-16 à la mi-temps, va tenir bon 24-19 à la fin du 3e QT, mais un retour de folie de Cincinnati va donner la victoire 30-28 aux Bengals ; voilà ce que disent les moyennes de points marqués. Cela prouve bien que les deux équipes ont leurs temps forts et leurs temps faibles et qu’on pourrait connaître un match avec des rebondissements. Autre chose que l’on sait : il serait curieux qu’il n’y ait aucun ballon perdu (10 pour Pitt, 8 pour Cincy) car les défenses aiment les voler (8 chacune), et des points seront marqués grâce à eux, que ce soit directement par la défense ou par l’attaque ensuite (31 pour Pittsburgh, 27 pour Cincy). Bref, comme dit plus haut : un match avec des rebondissements à prévoir.
Bon, et les forces en présence ? : au niveau des lignes, les deux ont leurs absences, et les deux pass-rushs peuvent amener la pression (56 pour Pittsburgh, 46 pour Cincinnati), donc il faudra bien surveiller cela. Le jeu au sol des Steelers est un peu inconstant, mais quand James Conner se lance il est difficilement arrêtable ; le retour de Vontaze Burfict va faire du bien – en face, Joe Mixon est bien plus fiable et devrait poser des problèmes à Jon Bostic et ses partenaires. Reste le jeu aérien : les deux QBs, Big Ben et Andy Dalton, ont largement les armes pour faire mal, allant de Antonio Brown à A.J. Green en passant par J2S2, Tyler Boyd ou Vance McDonald ; c’est pourquoi les pass-rushs seront d’autant plus importants pour les forcer à faire ces erreurs qu’ils peuvent commettre sous pression.
Ce match pourrait très bien se jouer à qui aura la balle en dernier, ou qui la perdra en dernier. Cincinnati a peut-être un léger avantage vu les bilans et le fait de jouer à domicile, mais on sait aussi que les Steelers jouent souvent au niveau de leur adversaire : ils seront donc bien présents.
Los Angeles Chargers (3-2) @ Cleveland Browns (2-2-1)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | FirstEnergy Stadium |
Titre | Remember 2016 |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
La dernière fois que les Chargers sont venus à Cleveland, ils ont subi la seule victoire des Browns en deux saisons (1-31) ; il est à parier qu’ils ne voudront pas refaire cela, même si ce ne sont plus les anciens Browns.
Cela devrait être un beau duel de ce côté : en effet, l’attaque des Bolts contre la défense des Browns ; deux unités qui font parler la poudre. Il sera intéressant de voir l’évolution du score pour les visiteurs : ils marquent bien plus en 1e MT, mais Cleveland défend bien mieux sur la même période. Néanmoins, pour une offensive prolifique (405.2 yards), la défense des locaux a des défauts : elle survit surtout par un pass-rush redoutable mené par Myles Garrett – Genard Avery, une couverture où Denzel Ward – Jabrill Peppers forment un duo de zébulons polyvalents et, bien sûr, les vols de ballon (15 – top NFL). On va avoir un beau duel entre le front-7 et la ligne des Bolts, sympathique voire solide, et l’atout majeur des Chargers risque d’être le duo Melvin Gordon – Austin Ekeler : la défense au sol des Browns peut plier parfois, et la couverture n’est pas totalement au fait contre les coureurs. Par contre elle est bonne partout ailleurs, ce qui promet contre la firme Allen, Williams & Williams.
Cleveland va-t-il enfin réussir un bon début de match ? : il est sûr que le Mayfield Of Dreams Hype Express ou Modhex est un train diesel – les Browns ont un différentiel de points de +9.4 en moyenne entre la 1e MT (6.4) et la 2e MT (15.8), soit tout l’inverse de L.A. Mais ils ont une vraie opportunité d’améliorer les stats offensives, car la défense des visiteurs est loin d’être impressionnante : elle lâche 6.2 yards par action (26e), 28 big plays (30e), 44.8% de 3e tentatives (28e) ou 8.1 yards par passe tentée (28e) par exemple. Le pass-rush paye toujours l’absence de Joey Bosa mais il peut éventuellement se refaire la main avec une protection très loin d’être idéale ; Baker Mayfield risque d’avoir encore à bouger dans et hors de la poche. Le jeu au sol devrait être encore une arme intéressante avec le trio Hyde – Johnson – Chubb, même si la défense n’est pas totalement mauvaise dans l’exercice.
Comme toujours avec Cleveland, entraîner l’adversaire dans un match défensif est le meilleur moyen de l’emporter. Les Bolts voudront avant tout utiliser leurs coureurs et protéger le cuir.
Buffalo Bills (2-3) @ Houston Texans (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | NRG Stadium |
Titre | Houston, série en cours |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Texans sont lancés dans une remontée avec deux victoires consécutives, et ils reçoivent des Bills qui sortent d’une victoire étriquée contre Tennessee.
Ne jamais sous-estimer cette équipe de Buffalo : c’est comme si les Bills étaient les petits frères des Titans avec cette capacité à gagner de manière moche, ce qui est ironique quand on sait que Buffalo vient juste de battre Tennessee. La défense des Texans est en train de relever un peu la tête grâce au retour de Justin James Watt, et cela pourrait bien suffire à créer le chaos dans l’ensemble de la ligne offensive de Josh Allen qui a autorisé 56 pressions dont 21 sacks. Sans une ligne qui contrôle l’ensemble des zigotos en face (Watt, le Clown etc), l’attaque risque d’avoir du mal à avancer. Si Ezekiel Elliott a été bien contenu la semaine dernière, il y a un risque que le jeu au sol des visiteurs ne fasse pas mieux, surtout si LeSean McCoy est toujours gêné par ses côtes (voire absent). La couverture de Houston est friable, mais encore faut-il parvenir à lancer et avoir des cibles.
Les Texans remontent lentement mais sûrement malgré leurs problèmes : on est puni par où on a pêché, comme Louis « Week » VI, dit le Gros (1081-1137), fils de Philippe Ier et Berthe de Hollande, arrière-arrière-petit-fils de Hughes Capet, le premier roi de la dynastie des capétiens ; aimant la bonne chère (d’où son surnom), il est un des premiers « grands » rois, depuis Charlemagne, à avoir une aura nationale, mais il meurt de dysenterie suite à son obésité… un peu comme l’attaque des Texans qui meurt de soif dans la redzone avec 36.4% des voyages terminant en TD (31e). Houston a peut-être trouvé la solution : les Bills encaissent 80% de TDs quand l’adversaire entre dans sa redzone (29e), donc si jamais Deshaun Watson peut mener l’offensive jusque là, il faut finir. Pour autant, attention : l’escouade défensive des visiteurs ne se laisse pas faire et permet à l’équipe de ne pas être 0-5 ; la couverture est plutôt sa spécialité avec Tre’Davious White en chef de file, mais il est vrai aussi que le trio Dédédé – Will Fuller – KKQT prend de plus en plus forme. Il faudra néanmoins pour cela que Jerry Hughes, Lorenzo Alexander et leurs partenaires ne profitent pas de la non-protection pour cogner Watson encore un peu plus.
Avantage à la défense de Houston qui, en plus, est à domicile.
Chicago Bears (3-1) @ Miami Dolphins (3-2)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 19:00 |
Lieu | Hard Rock Stadium |
Titre | Chicago doit tenir le rythme |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Miami s’est endormi contre Cincinnati et l’a payé cher ; désormais les Dolphins doivent rester en positif en accueillant des Bears motivés et reposés par leur bye week.
Va-t-on revoir l’explosion face à Tampa Bay ? : avec deux semaines pour préparer le match, on va attendre un gameplan spécial de Matt Nagy, mais il faut bien comprendre que la défense des Fins n’est pas celle des Bucs, surtout en couverture ; Miami mène la ligue avec 10 INTs, Xavien Howard fait une bonne saison et Reshad Jones patrouille à l’arrière. Néanmoins, il n’est pas sûr que Chicago puisse avancer au sol non plus car les locaux ne lâchent que 3.7 yards par course ; en fait, il est possible que Jordan Howard – Tarik Cohen fassent plus de dégâts à la réception. C’est un peu pareil pour le TE Anthony Miller, une autre faille de la couverture des floridiens, ce qui sera utile à Mitch Trubisky pour faire avancer le ballon.
Que peuvent faire les Fins pour vaincre cette défense ? : déjà, avoir son QB titulaire car le status de Ryan Tannehill est incertain ; sinon, ce sera le Brocksweiler Show. Et, de toute façon, ce sera compliqué : Miami est l’attaque qui passe le moins de temps dans la moitié de terrain adverse, Chicago la défense qui passe le moins de temps dans sa propre moitié de terrain ; à partir de là, il n’est pas surprenant de voir Miami peiner à convertir des 3e tentatives, à marquer et/ou à aller dans la redzone. Tout va bien sûr démarrer devant avec une ligne qui va devoir contrôler le duo terrible Akiem Hicks – Khalil Mack ; la protection va avoir une tâche très compliquée, et elle n’a pas toujours été solide. La couverture n’est pas totalement inattaquable, et il y a des cibles comme Kenny Stills – Albert Wilson, mais il faut avoir le temps de lancer. Quant au jeu au sol, c’est 64 yards par match et 3.4 yards par course en face avec Roquan Smith – Danny Trevathan qui mènent la charge.
Les deux équipes volent beaucoup de ballons (11 – 2e), ce qui explique qu’elles marquent toutes les deux beaucoup grâce à eux (Chicago – 37, Miami – 31). Chicago part avec un avantage à cause de cette défense, et encore plus si Tannehill joue diminué… ou pas du tout.
Los Angeles Rams (5-0) @ Denver Broncos (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 22:05 |
Lieu | Broncos Stadium at Mile High |
Titre | Les Rams dans les Rocheuses |
Prévision Météo | Neige, < 0°C |
Les Rams se sont sortis du piège de Seattle et n’ont pas voyagé très loin pour se rendre à Denver où les Broncos alternent le bon et le moins bon.
Quel est le plus grand obstacle pour l’attaque des Rams ? : avec Cooper Kupp et Brandin Cooks autorisés à jouer, cela va devenir… le temps. On parle de froid et de neige à Denver pour la rencontre, ce qui veut dire que l’explosivité des californiens sera probablement un peu refroidie. Néanmoins, ils ont ce qu’il faut pour survivre même dans ces conditions : une ligne offensive puissante et Todd Gurley pour porter le cuir jusqu’à plus soif. D’autant plus que, si Von Miller et Derek Wolfe restent toujours des joueurs dangereux à bloquer, les Broncos ont explosé contre le duo Well Well des Jets, donc L.A. a les moyens de faire des dégâts aussi. Selon les conditions atmosphériques, Jared Goff pourra utiliser la play-action pour compléter à la passe face à une couverture inconstante.
Les conditions risquent de bien avantager Denver en attaque, non ? : oui, dans le sens où elles devraient pousser les locaux à faire ce qu’ils font de mieux – courir – face à une défense au sol qui lâche trop de terrain (5 yards par course). Seattle a montré qu’un duo dynamique peut contourner le problème Donald – Suh ; cela tombe bien, Royce Freeman – Phillip Lindsay ont l’avantage d’être deux aussi, ce qui veut dire qu’on risque d’assister à un sacré duel de jeu au sol. Quand on regarde du côté aérien, Case Keenum ne parvient pas à être constant, et la défense aérienne des Rams fait un travail sympathique dans l’ensemble ; il n’est pas sûr que ce soit la route préférentielle pour les locaux.
Ce genre de match peut toujours être piégeux pour une équipe favorite, donc les Rams devront être sérieux et surtout régler leurs soucis contre le jeu au sol.
Baltimore Ravens (3-2) @ Tennessee Titans (3-2)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 22:25 |
Lieu | Nissan Stadium |
Titre | Rester en positif |
Prévision Météo | Risque de pluie fine |
Si Ravens et Titans n’ont pas perdu espoir d’accrocher la division, les défaites subies en Week 5 sont mal tombées (surtout pour Baltimore) ; l’une des deux équipes pourra continuer d’espérer, l’autre prendra un coup au moral.
Quelle attaque risque de se réveiller le plus ? : celle de Baltimore, pour deux raisons – c’est la plus explosive de base, et elle aura la « moins bonne » défense en face d’elle. Remarquez les guillemets : les Titans se défendent plutôt bien, mais c’est juste que la défense des Ravens est sur sa lancée habituelle avec 15.4 points encaissés (1er), 303.8 yards (3e) ou 28.8% de conversion de 3e tentative autorisée (1er) ; et elle n’a toujours pas pris de TD en 2e MT. Cela risque d’être un problème pour une attaque des Titans qui score le moins de points en moyenne en 1e MT (5.8) et qui s’en sort surtout grâce à sa défense et à de potentiels retours. De manière surprenante, les DEUX jeux au sol ne sont pas vraiment bons, donc il est possible que cela se joue par les airs ; encore une fois, dans cette situation, il vaut mieux avoir John Brown – le Crab’ – Willie Snead face à une couverture des locaux sympathique que Corey Davis – Taywan Taylor – Tajae Sharpe face avec à une couverture des visiteurs redoutable.
Donc, défense, défense, défense ? : les Titans aiment gagner les matchs de ce genre, donc ils devront probablement entraîner Baltimore dans ce genre de combat. La ligne de Tennessee a probablement un peu plus de chance de tenir contre un pass-rush des Ravs qui est parfois un peu léger, même si certaines promesses apparaissent ; la ligne de Baltimore donne parfois des signes de fragilité dont pourrait profiter Brian Orakpo et les autres. Concernant la défense au sol, comme déjà dit, C.J. Mosley et ses partenaires sont intraitables, alors que l’escouade de Tennessee est un peu plus perméable. En couverture, il arrive encore à Malcolm Butler d’avoir des oublis, et c’est cela qui pourrait être utilisé par Joe Flacco, surtout s’il est sur le dragster John Brown.
Baltimore est logiquement favori, mais la marge n’est pas énorme.
Jacksonville Jaguars (3-2) @ Dallas Cowboys (2-3)
Date et Heure Française | Dimanche 14 Octobre, 22:25 |
Lieu | AT&T Stadium |
Titre | Nécessité de rebondir |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Jags ont subi un coup d’arrêt contre Kansas City, mais comme le reste de la division a aussi perdu, ce n’est pas si grave ; il faut cependant rebondir de suite contre une équipe de Dallas qui sort d’une défaite frustrante.
Les Jaguars arrivent à Dallas avec quelques soucis de blessure en attaque : en effet, notamment sur la ligne offensive et dans le jeu au sol ; sans Leonard Fournette ni Corey Grant, l’équipe a été obligée de signer Jamaal Charles pour aller avec T.J. Yeldon. Cela pourrait plomber le jeu au sol des visiteurs contre un front-7 mené par Jaylon Smith et Leighton Vander Esch qui monte en puissance. De fait, il est possible que le match bascule sur le bras de Blake Bortles qui continue d’osciller entre le meilleur et le pire dernièrement avec 5 ballons perdus face à Kansas City. La couverture possède des failles, mais le pass-rush est très intéressant avec DeMarcus Lawrence à sa tête, ce qui veut dire de la pression sur Bortles et, possiblement, des erreurs. Soit il parvient à trouver son trio Cole – Moncrief – Westbrook facilement, soit on peut revoir le mauvais côté du #3.
Comment Dallas peut se dépêtrer de cette défense ? : par un Allen Hurns qui fait le match de sa vie contre son ancienne équipe ? Sinon, les Boys n’ont pas le problème de Jacksonville puisque Ezekiel Elliott est bien là et il est le cheval de travail habituel. Il va être très important de suivre le duel entre les deux lignes qui sont puissantes pour/contre la course… c’est en protection que cela se complique. Si Telvin Smith et ses partenaires parviennent à enfermer Zeke et forcer le match sur les capacités de Dak Prescott alors il est possible que Calais Campbell et Yannick Ngakoue le poussent à tenter des choses compliquées contre une couverture qui ne lâche que 191 yards par match. On sent bien que le QB n’est pas à l’aise avec ses cibles hormis Cole Beasley, et cela peut être inquiétant face à Jalen Ramsey et A.J. Bouye.
Les deux équipes vont vouloir installer le jeu au sol dans cette rencontre. Si jamais elle n’y arrivent pas, il y a une attaque qui semble avoir les armes aériennes pour avancer ; c’est juste que son QB est tellement inconstant qu’on ne peut jamais vraiment lui faire confiance.
Kansas City Chiefs (5-0) @ New England Patriots (3-2)
Auteur | K.C. |
Date et Heure Française | Lundi 15 Octobre, 02:20 |
Lieu | Gillette Stadium |
Titre | Tombera ou tombera pas ? |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Ce SNF nous promet un spectacle intéressant. D’un côté, on retrouve des Kansas City Chiefs toujours invaincus et qui ne semblent pas (ou peu) souffrir contre quiconque, et de l’autre, les New England Patriots qui auront l’occasion de confirmer leur regain de forme tout en infligeant aux Chiefs leur première défaite de la saison. Mais pour y parvenir, les Patriots vont devoir sortir le grand jeu à tous les niveaux.
L’an passé, les Chiefs avaient aussi commencé la saison à 5-0 avant de se retrouver à 6-6, mais cette saison semble différente. Tout d’abord parce que Patrick Mahomes continue de faire le show : même s’il vient de se faire intercepter pour la première fois de la saison, il continue d’enchainer les jeux impressionnants (14 TDs à la passe, 2 INTs, 2 TDs à la course). Plutôt précis et n’hésitant pas à prendre des risques (payants), le QB est sur un petit nuage. Son OL produit un super travail puisqu’elle fait partie des meilleures de NFL en protection ; le pass-rush des Patriots n’étant pas forcément leur point fort, les Chiefs ont une chance de continuer à attaquer fort, sauf si Trey Flowers et Deatrich Wise parviennent à sacker le QB un peu plus.
Pour aider Mahomes dans son excellent début de saison, les Chiefs peuvent compter sur le joueur le plus explosif de NFL, Tyreek Hill (425y, 3 TDs), et sur le meilleur TE actuel de NFL, Travis Kelce (407y, 3 TDs). A eux deux, ils font tourner l’attaque aérienne des Chiefs, avec un Sammy Watkins un peu en deçà mais toujours dangereux si l’opportunité se présente. Pour les Patriots, la tâche s’annonce rude mais la défense aérienne a des playmakers pour contenir les attaquants, avec notamment les excellents Stephon Gilmore et Devin McCourty.
Le jeu au sol n’est pas en reste du côté des Chiefs, avec un Kareem Hunt peut-être moins efficace que l’an passé, mais tout aussi important et dangereux (376y, 4 TDs). Le souci, c’est que les Patriots ont beaucoup de mal niveau défense contre la course, et cela pourrait leur poser des problèmes. Il faudra donc que Dont’a Hightower et compagnie se réveillent. La défense des Patriots est loin d’être leur point fort cette saison, et vu l’attaque qu’ils vont rencontrer, cela risque de ne pas s’améliorer.
Après avoir commencé la saison en négatif (1-2), voilà les Patriots de retour avec 2 victoires assez convaincantes. Bien sûr, Tom Brady n’est pas étranger à cette réussite, même si le QB semble se faire intercepter plus souvent qu’à l’accoutumée (12 TDs, 6 INTs). Cela n’enlève cependant rien à son talent et au danger constant qu’il apporte. Son OL fait du très bon travail pour le protéger, et les Chiefs pourraient avoir du mal à mettre une pression rapide sur le QB, surtout sans Justin Houston. Il faudra donc que Dee Ford et Allen Bailey (4 sacks chacun) soient au meilleur de leur forme.
Si Julian Edelman fait un retour timide, il sera tout de même à surveiller de près, comme le nouveau venu Josh Gordon (1 TD) qui semble prendre une part plus important à chaque rencontre. Mais les vrais dangers aériens des Patriots se nomment Rob Gronkowski et James White : si on sait que le premier est la cible favorite de Brady (308y, 1 TD), le RB (270y, 4 TDs) semble s’affirmer un peu plus chaque saison dans ce rôle de soupape de sécurité pour Brady. La défense des Chiefs n’est pas non plus leur point fort, et cela pourrait se voir rapidement : à moins que Kendall Fuller et Ron Parker ne parviennent à limiter leur vis-à-vis.
Au sol, les Patriots semblent enfin avoir trouvé leur RB de confiance qui peut jouer sur les 3 tentatives en la personne du rookie Sony Michel (294y à 4.4y par course et 2 TDs). Le RB semble avoir le profil parfait pour l’attaque des Patriots et pourrait faire mal aux Chiefs, surtout si Anthony Hitchens et ses coéquipiers ne défendent pas mieux la course. Les Patriots ont eux aussi les armes pour marcher sur la défense adverse, et les Chiefs devront encore marquer beaucoup pour s’en sortir.
Et justement, le mot d’ordre des Patriots est d’arrêter l’hémorragie contre KC ; ils ont pris 40+ points lors des deux derniers matchs de saison régulière contre les Chiefs (41-14 en 2014 et 42-27 l’année dernière) ; il faudra plus s’inspirer du Divisional Round 2015 avec une victoire 27-20. Mais cette rencontre a tous les ingrédients nécessaires pour offrir un spectacle offensif tant les défenses ne semblent pas être prêtes pour affronter des attaques adverses si puissantes.
Cependant, on sait très bien que la NFL est pleine de surprises et ce match pourrait se jouer à peu de choses. Dans tous les cas, le vainqueur frappera encore un grand coup en NFL, et pourra affirmer un peu plus sa main-mise sur l’AFC.