Gameday : Matchs du Dimanche Week 1
Sommaire
Buffalo Bills @ Baltimore Ravens
Jacksonville Jaguars @ New York Giants
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
Houston Texans @ New England Patriots
San Francisco 49ers @ Minnesota Vikings
Tennessee Titans @ Miami Dolphins
Cincinnati Bengals @ Indianapolis Colts
Pittsburgh Steelers @ Cleveland Browns
Kansas City Chiefs @ Los Angeles Chargers
Seattle Seahawks @ Denver Broncos
Dallas Cowboys @ Carolina Panthers
Washington Redskins @ Arizona Cardinals
Chicago Bears @ Green Bay Packers
Buffalo Bills @ Baltimore Ravens
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | M&T Bank Stadium |
Titre | Peterman au révélateur Raven |
Prévision Météo | Pluie fine |
Félicitations pour ton poste de titulaire, Nathan Peterman. Ta récompense est… d’affronter la défense des Ravens à Baltimore pour démarrer la saison. Bonne chance !
L’attaque va-t-elle survivre contre cette défense ? : certes Jimmy Smith ne sera pas là en face, mais les Ravens ont prouvé l’année dernière que cela ne leur posait pas tant de problèmes, mais surtout les Bills vont devoir regarder moins loin que ça dans le terrain pour espérer l’emporter : la ligne offensive a subi plusieurs pertes notables (Eric Wood, Richie Incognito…) et ce qu’on a vu en présaison n’était pas rassurant. Avec Michael Pierce, Brandon Williams, Terrell Suggs ou Matt Judon en face, tout va se jouer dans les tranchées pour les visiteurs, que ce soit pour protéger Peterman ou ouvrir les voies à LeSean McCoy, avant même de rire sous cape en prévision d’une faille que Baltimore n’a pas réellement. Le jeu au sol risque d’être déjà crucial dès le début de la saison.
Est-ce que ce n’est pas aussi un peu le cas pour les Ravens, d’ailleurs ? : cela s’appelle une transition. Quand on regarde ce qu’il se passe dans le duel aérien de l’autre côté, cela promet aussi des étincelles : Baltimore a remodelé son corps de cibles avec la moitié des Browns Bros (John), le Crab, Willie Snead et Nick Boyle face au trio terrible Tre’Davious White, Micah Hyde, Jordan Poyer et l’aide du vétéran Vontae Davis. L’alchimie offensive pourrait demander un peu de temps, donc la question est plutôt de savoir si la ligne offensive va gagner ses duels et si Alex Collins peut aider Joe Flacco. Le front-4 des Bills a déçu en présaison, manquant de mordant, ce qui pourrait aider une ligne avec quelques points d’interrogation à trouver son rythme.
Un match qui risque de se jouer dans les tranchées principalement, et ce sont les Ravens qui ont (légèrement) la main. McCoy semble le seul avantage décisif des Bills, donc à moins que la défense fasse un gros match, Baltimore part logiquement favori.
Jacksonville Jaguars @ New York Giants
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | MetLife Stadium |
Titre | The Tom Coughlin Bowl |
Prévision Météo | Nuageux |
Jacksonville ne vise rien d’autre que le Super Bowl, mais l’ancienne équipe de Coughlin espère bien rebondir après une des pires saisons de son histoire en 2017. Cela devrait donner un affrontement plus qu’intéressant pour cette Week 1.
La défense au sol est-elle assez solide pour contrer Fournette ? : vu les saisons dernières des Jaguars et des Giants, les questions sont logiquement orientées vers les locaux. La nouvelle 3-4 doit faire mieux contre la course, notamment au niveau de la ligne des Linebackers, longtemps parent pauvre de l’escouade : l’arrivée d’Alec Ogletree doit aider à cela, mais surtout il va falloir mettre la pression sur une ligne offensive de Jacksonville qui s’est renforcée avec l’arrivée du Guard Andrew Norwell et qui va chercher à imposer sa volonté de suite ; l’absence d’Olivier Vernon ne va pas aider. La blessure de Marqise Lee devrait pousser un peu plus Doug Marrone à atteindre son équilibre habituel entre course et passe, même si la couverture en face pose quelques questions.
La ligne offensive va-t-elle pouvoir résister à la furia des visiteurs ? : il y a une grosse liste de duels alléchants : Saquon Barkley & Evan Engram vs. les Linebackers, OBJ & Shepard vs Ramsey & Bouye… mais rien de tout ça n’aura lieu si la ligne offensive des Giants continue dans son marasme face à un front-4 monstrueux qui risque de faire des dégâts cette saison. Dave Gettleman l’a bien senti et a redistribué les cartes chez les gros avec un nouveau quintet Solder – Hernandez – Halapio – Omameh – Flowers qui va démarrer par un sacré test avec Calais Campbell & Cie en face. N’importe quel groupe aurait du mal, alors imaginez un groupe où TOUS les postes ont changé. Pour construire un succès, cela passera avant tout par le travail devant.
Encore un match qui va se jouer dans les tranchées avant tout : avantage à Jacksonville. Il va falloir que les deux lignes new look des Giants fassent un gros match (ou qu’Eli vise souvent court – cf. Barkley) pour espérer l’emporter.
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
Titre | Highlander en Louisiane |
Prévision Météo | Stade couvert |
Ryan Fitzpatrick a encore trouvé le moyen de devenir titulaire, et il va se déplacer chez des Saints qui espèrent avoir guéri de la fin de saison cruelle en 2017… et avoir pris les bonnes décisions afin de retourner en finale.
Les Bucs peuvent-ils rebondir après cette fin de saison 2017 ? : Tampa Bay avait terminé sur un terrible 1-6 (la dernière victoire était contre les Saints à domicile). Cette fois, Jameis Winston va manquer tout le match (il était sorti blessé l’année dernière), et Highlander va espérer que la ligne offensive avec Ryan Jensen le protègera mieux qu’en 2017 ; il va aussi compter sur un jeu au sol plus efficace pour l’aider, même si l’ajout de Demario Davis en face ne va pas faciliter la tâche de Peyton Barber qui avait été bon en Week 17. On salive potentiellement du duel des receveurs des Buccaneers et leur explosivité contre l’arrière-garde jeune et talentueuse des Saints, mais pour cela il faudra que Fitz soit bien protégé contre Cameron Jordan et compagnie.
Les Saints peuvent-ils rebondir après cette fin de saison 2017 (aussi) ? : la qualité de l’effectif n’a pas disparu comme par enchantement, c’est simplement que New Orleans doit être un poil plus constant dans sa production (notamment défensive), et cela commence par une victoire à domicile. Le principal danger pour Drew Brees et ses partenaires va se trouver dans la transformation du pass-rush des Bucs : Vinny Curry et Jason Pierre-Paul sont arrivés pour booster un secteur trop souvent déficient autour du McMaousse Gerald McCoy. Certes, la ligne offensive des Saints est de fort belle facture et revient dans son intégralité, mais il sera quand même très intéressant de voir ce duel, surtout que celui dans les airs avantage les receveurs des locaux (et encore plus à domicile). Autre point à surveiller : l’absence de Mark Ingram sur suspension qui crée un trou ; l’équipe a signé Mike Gillislee, mais ce n’est pas tout à fait la même chose, bien que Alvin Kamara soit toujours là.
Les Saints sont logiquement favoris, mais les Bucs aiment bien créer la surprise en Week 1 à l’extérieur dans leur division (il y a deux ans ils avaient battu Atlanta).
Houston Texans @ New England Patriots
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | Gillette Stadium |
Titre | Attention, danger ? |
Prévision Météo | Nuageux |
Certes, Bill O’Brien a perdu les quatre matchs contre son mentor Bill Belichick depuis qu’il est Head Coach des Texans, mais le dernier en date – Week 3 2017 – était une défaite 36-33 au bout du suspense. Avec les forces en présence en ce début de saison, rien ne dit que Houston ne peut pas tenter un exploit.
Peut-on craindre pour la ligne offensive de Houston ? : en général, oui ; en particulier pour ce match… un peu aussi. Les Patriots ont boosté leur pass-rush avec la signature d’Adrian Clayborn qui doit venir épauler Trey Flowers ; pas le duo le plus terrifiant du monde, mais on sait que la ligne offensive est un point faible de l’attaque texane. Les « remplaçants ailleurs » Zach Fulton et Senio Kelemete vont essayer de (re)devenir des titulaires indiscutables, alors que le duo de Tackles Julie’n Davenport – Seantrel Henderson est un saut dans le quasi-inconnu. Autant dire que le jeu au sol mené par Lamar Miller va avoir du travail pour avancer face au retour de Dont’a Hightower, tout comme Deshaun Watson qui va retrouver peu ou prou les mêmes cibles avec lui, et les mêmes arrières en face mais avec probablement plus de coordination qu’en 2017. Il y a donc en même temps des motifs d’espoir et d’inquiétude pour les visiteurs en attaque, mais ce qui est sûr c’est qu’il faudra finir dans l’en-but plus souvent.
La défense des Pats a-t-elle répondu pendant l’intersaison ? : rappelons une chose, c’est que le match de 2017 avait eu lieu tôt dans la saison, et que l’armada complète était encore présente dans le front-7 des Texans : Watt, Mercilus, le Clown, etc. Et Tom Brady leur avait quand même passé 36 points… littéralement : il avait lancé 5 TDs et la conversion à deux points. Certes Brandin Cooks est parti entre-temps et Julian Edelman ne sera toujours pas de la partie (suspendu), mais Chris Hogan et le Gronk’ sont toujours présents, sans oublier l’ajout de Cordarrelle Patterson. La couverture new look avec Tyrann Mathieu va être testée quoi qu’il arrive, et le duo Cunningham – McKinney devra contenir le jeu au sol mené par Rex Burkhead. Le duel le plus intéressant va évidemment se trouver dans les tranchées avec le départ du Left Tackle Nate Solder remplacé par Trent Brown ; il va de suite avoir fort à faire avec les énergumènes d’en face.
Pour refaire le coup de Kansas City, Houston doit harasser Brady en défense et marquer le plus de TDs possible en attaque, quitte à prendre des risques.
San Francisco 49ers @ Minnesota Vikings
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | U.S. Bank Stadium |
Titre | Un des outsiders vs. un des favoris en NFC |
Prévision Météo | Stade couvert |
Sur les talons d’une fin de saison en boulet de canon, les 49ers sont présentés comme des outsiders de la conférence, mais ils ont un premier test plus que compliqué : se déplacer chez des finalistes NFC qui comptent bien effacer cette fin de parcours assez incompréhensible et mettre tout le monde d’accord dans la conférence (ils auront de la concurrence).
La manière sera-t-elle plus importante que le résultat pour les 49ers ? : oui ; perdre contre Minnesota à l’extérieur ne sera pas une honte, sauf si l’équipe est démantelée de A à Z. La tâche vient de se compliquer encore un peu avec la blessure de l’ex-Viking Jerick McKinnon, affaiblissant le jeu au sol dont Jimmy Garoppollo aura besoin pour freiner le rush de la ligne défensive. La ligne offensive a été un peu remaniée et la cohésion de l’unité sera testée ; on pourra notamment surveiller un duel intéressant de « jeunes » entre le rookie Mike McGlinchey et Danielle Hunter à droite. Garrett Celek aura un rôle important pour aider Garo face à un corps de Linebacker dont Ben Gedeon est l’inconnue, alors que le duel aérien semble plutôt priviléger la défense des locaux vu leur quatuor d’enfer.
Ce match sent-il le piège à plein nez pour Minnesota ? : oui ; les Vikes doivent mettre cette finale NFC derrière une bonne fois pour toutes, sachant qu’une défaite à la maison ne ferait que prolonger la déception qui traîne depuis sept mois, et l’adversaire qui se présente était comme eux il y a peu : de jeunes loups qui veulent réussir un coup pour montrer qu’ils sont là. La défense a des choses à se faire pardonner bien sûr, mais c’est l’attaque avec Kirk Cousins et Dalvin Cook qui va être la plus scrutée : est-ce que Cousins va faire parler la poudre ? Que va donner Richard Sherman dans sa nouvelle équipe et qui va-t-il marquer ? Est-ce que l’absence du Linebacker Reuben Foster (sur suspension) va représenter le même problème contre la course que l’année dernière, ce qui pourrait bénéficier à Cook ? Est-ce que la ligne offensive des Vikes, touchée par les blessures, pourra résister à DeForest Buckner et compagnie ? Autant de questions qui demandent des réponses.
Minnesota est devant suite à la saison dernière. On attend une confirmation du talent de San Francisco, et elle pourrait venir sur ce match, mais sans que cela passe par une victoire pour autant.
Tennessee Titans @ Miami Dolphins
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | Hard Rock Stadium |
Titre | Mike Vrabel, première |
Prévision Météo | Pluie fine |
La première est allée en playoffs et a changé de Head Coach, la seconde y est allée il y a deux ans et a récupéré son Quarterback titulaire, les deux veulent y retourner et cela passe par une victoire dans ce match en AFC.
Marcus Mariota va-t-il pouvoir repartir sur un meilleur rythme ? : il faut lui souhaiter, mais la tâche ne sera pas forcément très simple, et cela commence dans un duel qui devrait être très intéressant entre les deux lignes : avec Jack Conklin absent, cela risque de ne pas être une partie de plaisir contre Cameron Wake, sachant que Taylor Lewan sera, lui, contre la nouvelle acquisition Robert Quinn. Rajoutez Davon Godchaux – Jordan Phillips au milieu, et la ligne des Titans va avoir du travail malgré sa qualité. Au niveau aérien, il y a du jeune, beaucoup de jeune dans l’affrontement, mais c’est bien Delanie Walker qui pourrait faire la différence et qui devra être surveillé par les deux Safeties Reshad Jones – T.J. McDonald. Et il faudra que Miami stoppe Derrick Henry et l’attaque terrestre, un exercice dans lequel Raekwon McMillan doit apporter plus.
Welcome back, Ryan Tannehill : le premier test pour le #17 est assez intrigant. L’intérieur remodelé de la ligne offensive Kilgore – Davis – Sitton va avoir du travail contre Jurrell Casey et ses partenaires alors que les Tackles vont devoir contenir le duo Orakpo – Morgan. DeVante Parker risque fort de ne pas être disponible et MarQueis Gray est parti sur IR, mais le QB a encore Kenny Stills et Danny Amendola – Albert Wilson sont arrivés ; de l’autre côté, l’équipe a tenté de renforcer l’arrière-garde avec l’arrivée de Malcolm Butler. De fait, on se demande un peu ce que cela peut donner dans le jeu aérien : il n’est pas sûr que Tannehill soit souvent tranquille pendant ce match. C’est à ce moment que Papy Gore et Kenyan Drake peuvent tenter d’exploiter le départ d’Avery Williamson et les absences chez les Linebackers de Tennessee.
Dans l’absolu, les Titans sont censés être les plus solides, même s’il y a des additions intéressantes des deux côtés. Tennessee ne peut pas se permettre de chuter sachant qu’il y a Houston, Jacksonville et Philly au programme derrière.
Cincinnati Bengals @ Indianapolis Colts
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | Lucas Oil Stadium |
Titre | Andrew vs Andrew |
Prévision Météo | Stade couvert |
Le retour de Luck va proposer un beau duel avec Dalton entre deux équipes qui veulent enfin rebondir après une paire d’années compliquées, mais cela va être ardu dans leurs divisions respectives ; raison de plus pour commencer par un succès.
L’attaque des Bengals a-t-elle réglé ses deux problèmes de 2017 ? : chez la ligne offensive, la titulaire a montré des choses intéressante en présaison. Pour la redzone, tout dépendra de l’état de santé de Tyler Eifert, mais comme il est disponible en Week 1, on peut penser que l’offensive des visiteurs va pouvoir en profiter. Cela serait une mauvaise nouvelle pour une défense des Colts qui a vu du changement, que ce soit dans le système ou les joueurs : A.J. Green pourrait faire la misère à l’expérimentation au poste de Cornerback d’Indy si Jabaal Sheard ne parvient pas à mettre la pression sur Andy Dalton. Il y a aussi eu des modifications chez les Linebackers qui devront tenter de stopper le duo Giovani Bernard – Joe Mixon, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Cette escouade défensive des locaux est un point d’interrogation et on attend de voir comment elle va réagir.
Andreeeeeew Luuuuuuuuuuuck !!!!!!!! : oui, oui, on se calme, c’est bien sûr très sympathique de le voir enfin de retour. Mais, comme toujours, ça démarre devant : la draft de Quenton Nelson et la signature de Matt Slauson doivent stabiliser l’unité, mais Denzelle Good va rater le match et Anthony Castonzo est incertain ; avec Geno Atkins, Carlos Dunlap & Cie en face, on craint déjà pour la santé du #12. Il est possible d’exploiter l’absence de Vontaze Burfict au sol, mais Frank Gore est parti, Marlon Mack est touché à l’ischio et Robert Turbin est suspendu ; le gardien du parking de Lucas Oil s’est proposé de porter la balle une ou deux fois. Voilà qui ne va pas enlever du poids des épaules (fragiles) de Luck : le Quarterback va devoir trouver T.Y. Hilton, Ryan Grant, Jack Doyle, Eric Ebron au milieu d’une couverture qui s’est séparée de George Iloka. Pas évident, pas impossible… mais cela va avant tout dépendre des gros et de leur protection.
Indy est à domicile et le Luck Factor est ré-enclenché, mais les Bengals semblent être l’équipe la plus complète à cet instant de la saison. Ce pourrait être un match qui se joue au couteau.
Pittsburgh Steelers @ Cleveland Browns
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 19:00 |
Lieu | FirstEnergy Stadium |
Titre | Première chance de faire mieux qu’en 2017 |
Prévision Météo | Pluie et vent |
Cleveland a bien changé depuis la passe tombée par Corey Coleman qui a scellé le bilan de 0-16 ; c’est une nouvelle saison qui commence et la franchise de l’Ohio va essayer de faire un petit exploit en faisant tomber des Steelers à qui il arrive de se laisser aller contre plus faible qu’eux.
L’imbroglio Le’Veon Bell pourrait-il déconcentrer Pittsburgh ? : probablement pas plus que cela ; comme dit dans l’introduction, ce serait surtout la tendance des visiteurs à sous-jouer contre un adversaire supposé plus faible qui est leur pire ennemi. Ils ont les capacités de remporter ce match, mais ils vont devoir se méfier : la défense des Browns n’était pas ridicule au sol l’année dernière, et ils ont fait des modifications pour améliorer la couverture même si E.J. Gaines ne sera pas disponible. Antonio Brown reste une arme terrifiante, mais la ligne devra faire son travail habituel et solide pour contenir Myles Garrett et ses partenaires. L’avantage est logiquement aux Steelers, mais même si Cleveland perd, il faudra surveiller la performance défensive globale pour voir s’il y a des améliorations.
Oublie-t-on un peu vite le jeu au sol des Browns ? : en attaque comme en défense, oui. L’arrivée de Tyrod Taylor, la draft de Baker Mayfield, le retour de Josh Gordon, le mélodrame Dez-va-t-il-ou-ne-va-t-il-pas… pendant ce temps, Carlos Hyde est arrivé pour former une paire vraiment intéressante avec Duke Johnson ; rajoutez Taylor par-dessus et il y a de quoi faire au sol pour les locaux. La défense de Pittsburgh a eu une intersaison pour apprendre la vie sans Ryan Shazier, signant Jon Bostic pour aller avec Vince Williams, mais il ne faudra pas sous-estimer la puissance terrestre des Browns. Sauf que bien entendu… cela va dépendre de la performance du rookie non-drafté Desmond Harrison qui remplace Joe Thomas, laissant Joel Bitonio en Guard ; on va forcément regarder ce que cela va donner face à T.J. Watt – Bud Dupree. Ajoutons enfin que l’arrière-garde a reçu le renfort de Morgan Burnett, ce qui va corser l’affaire pour les locaux.
Bien entendu, Pittsburgh est favori pour ce match, mais s’il y a un moment idéal pour créer une surprise, c’est maintenant Cleveland : en début de saison, à domicile, dans des conditions météo qui pourraient s’avérer compliquées voire dantesques.
Kansas City Chiefs @ Los Angeles Chargers
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 22:05 |
Lieu | StubHub Center |
Titre | Les Bolts doivent stopper la série |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
On sait que les Chiefs ont connu des changements cette intersaison, on sait que les Chargers peuvent faire mieux s’ils le veulent… mais la vérité c’est que Kansas City est sur une série de HUIT victoires consécutives dans les affrontements directs (les quatre dernières saisons). Si les Bolts veulent taper du poing sur la table de l’AFC West, cela commence par mettre fin à cette spirale négative.
Que doit faire la défense des Bolts pour stopper la série ? : cela démarre au sol, et on sait que les locaux ont eu des soucis de ce côté ; le retour de Denzel Perryman va faire du bien, mais il faut que le front-7 tout entier fronce les sourcils pour stopper le remuant Kareem Hunt, à commencer par Brandon Mebane qui aura fort à faire contre l’intérieur de la ligne mené par Mitch Morse. Il faudra également pallier l’absence de Joey Bosa à l’opposé de Melvin Ingram, ce qui ne va pas aider à mettre la pression sur Pat Mahomes et le forcer à faire des erreurs. Même si le trio Casey Hayward – Trevor Williams – Desmond King est capable, l’ajout de Sammy Watkins en menace profonde va permettre à Mahomes de lâcher le bras, et il faut toujours un plan pour stopper Travis Kelce et Tyreek Hill… bref, il est possible que ce soit le groupe le plus explosif que Andy Reid ait eu en attaque.
Que doit faire l’attaque des Bolts pour stopper la série ? : ce qu’elle sait faire de mieux, surtout contre une défense qui a perdu pas mal de pièces et qui pose une multitude de questions, de la défense au sol à la couverture en passant par le pass-rush. S’il ne faut pas négliger l’arrivée de Kendall Fuller dans l’échange d’Alex Smith et le fait qu’il sera moins « aventureux » dans sa façon de jouer que Marcus Peters, il n’aura pas la même production non plus ; en face, Philip Rivers arrive avec Keenan Allen, Tyrell Williams, Travis Benjamin et avec un peu de chance Mike Williams. Dee Ford doit vraiment monter d’un cran dans le pass-rush sinon Rivers va distribuer. Les Chiefs auront également besoin que le corps de Linebackers new look mené par Anthony Hitchens – Reggie Ragland s’occupe de Melvin Gordon pour éviter qu’il mange les espaces comme il est capable de le faire. On a plutôt tendance à donner l’avantage à l’attaque, si elle peut éviter les erreurs mentales.
Seulement trois des huit matchs précités se sont joués à une possession, dont un en prolongation. Les incertitudes sont plus nombreuses chez les Chiefs, donc les Bolts sont légèrement favoris, mais avec eux il faut s’attendre à tout, donc on ne peut pas les mettre largement devant non plus.
Seattle Seahawks @ Denver Broncos
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 22:25 |
Lieu | Broncos Stadium at Mile High |
Titre | Peyton Manning en fait encore des cauchemars |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les deux équipes ne ressemblent que de loin à celles qui ont disputé le Super Bowl XLVIII il y a un peu moins de cinq ans : Seattle a démonté la Legion Of Boom et les Broncos ont rapidement perdu leur attaque explosive et n’en ont jamais retrouvé une ne serait-ce que potable ; de fait, il est un peu difficile de prédire le résultat de ce match.
Bonjour, Mr Carroll, inspection surprise de ligne offensive : cela n’étonnera personne, on va d’abord regarder ce qu’il va se passer sur les lignes. C’est d’autant plus vrai en ce qui concerne les Seahawks qu’il y a Von Miller et, pêle-même, Shaq Barrett, Shelby Harris, le rookie Bradley Chubb et avec un peu de chance Shane Ray en face. Autant dire que, si Duane Brown aura du travail mais peut s’en tirer, de l’autre côté on tremble pour Germain Ifedi face à Miller. Derek Wolfe et le duo de Linebackers Davis – Marshall va mettre la pression pour stopper le jeu au sol, alors que le corps de receveurs de Seattle a été modifié ; Nick Vannett et Brandon Marshall vont devoir boucher les trous face à une couverture qui a perdu Aqib Talib et qui va tester Bradley Roby à l’extérieur. Russell Wilson pourrait encore avoir beaucoup de travail dans ce match.
Bonjour, Mr Joseph, inspection surprise de ligne offensive : même question de l’autre côté, sachant néanmoins que les Hawks ont perdu Cliff Avril et Michael Bennett. Certes Frank Clark est là, et il est possible que Dion Jordan – Barkevious Mingo fassent des piges, mais c’est quand même plus solide en face avec Garett Bolles et la signature de Jared Veldheer pour aider enfin à droite ; il sera néanmoins intéressant de voir Jarran Reed face à l’intérieur de la ligne des Broncos. Le reste de la défense a subi le démantèlement que vous savez, mais il faut rajouter K.J. Wright absent et Dontae Johnson sur IR, ce qui laisse Bobby Wagner un peu seul même si les frangins Griffin sont là. Case Keenum pourrait avoir la possibilité d’utiliser Royce Freeman au sol ou le duo Thomas – Sanders à la passe contre cette défense remaniée.
Il est logique de voir Denver favori par une petite marge, car les Broncos arrivent avec plus de certitudes, surtout en défense. Seattle va tenter de suite d’éteindre l’incendie avec une bonne performance à l’extérieur, mais il y a des endroits plus faciles pour le faire.
Dallas Cowboys @ Carolina Panthers
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 22:25 |
Lieu | Bank Of America Stadium |
Titre | Un gros test d’entrée |
Prévision Météo | Pluie fine |
Ironiquement, les deux équipes ont connu des problèmes de blessures sur la ligne offensive pendant l’intersaison, mais celles des locaux ont été bien plus rédhibitoires que celles des visiteurs. De fait, ce choc de la NFC dans l’optique d’une future place de playoffs devient encore plus intéressant.
On va encore parler de ligne offensive, n’est-ce pas ? : avec toutes les blessures en présaison et l’absence de Travis Frederick, c’est un peu obligé. Tout le monde sait qu’en temps normal, Ezekiel Elliott peut faire de grandes performances, suivi par Dak Prescott, grâce à elle, mais l’unité a connu pas mal de pépins et n’aura pas son Centre pour une période indéterminée. De fait, on peut se demander si l’attaque de Dallas va pouvoir tourner face à un front-7 redoutable qui a vu arriver Dontari Poe aux côtés de Kawann Short, Mario Addison, Julius Peppers et Luke Kuechly ; il y a néanmoins quelque chose à exploiter avec l’absence de Thomas Davis… si un Tight End peut émerger à Dallas. Si le jeu au sol patine, les tâtonnements en couverture de Carolina pourront être exploités par Cole Beasley, Terrance Williams et les ajouts Allen Hurns et Michael Gallup ; c’est un matchup qui semble bien favorable aux visiteurs.
Norv Turner va-t-il lâcher Run CMC ? : ce serait bien, mais n’oublions pas pour autant Cam Newton et l’ajout de C.J. Anderson. Mais il est sûr que cela enlèverait du poids au #1 et surtout à son nouveau Left Tackle Tyler Moton qui sera contre DeMarcus Lawrence ; de plus, à l’opposé, Daryl Williams va pousser pour jouer malgré sa blessure en présaison et il n’est pas sûr qu’il soit à 100%. Il est clair que, si on rajoute la perte d’Andrew Norwell en Free Agency, la ligne des Panthers est un peu dans le flou ; si les Boys vont manquer David Irving suspendu, ce ne sera pas une partie de plaisir pour autant. Sean Lee et le rookie Leighton Vander Esch vont chercher à limiter un maximum Christian McCaffrey dans son nouveau rôle de cheval de travail. On surveillera également le niveau de la couverture de Dallas, jeune mais prometteuse, contre Torrey Smith, Devin Funchess, D.J. Moore et Greg Olsen. Les Cats vont vouloir courir, mais ils ont aussi les moyens d’avancer par les airs.
Au final, on se retrouve avec deux équipes assez similaires : ligne offensive en point d’interrogation, jeu au sol qui peut dominer, jeu aérien qui peut en faire de même, front-7 puissant, couverture douteuse. Les deux attaques terrestres vont être testées, les deux attaques aériennes ont l’avantage, mais le front-7 des Cats peut faire la différence… sauf si celui des Boys prouve qu’il peut jouer au même niveau.
Washington Redskins @ Arizona Cardinals
Date et Heure Française | Dimanche 9 Septembre, 22:25 |
Lieu | State Farm Stadium |
Titre | Deux Quarterbacks dans une nouvelle situation |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Cardinals ont été agités de nombreux changements cette intersaison, et on ne sait pas vraiment vers où ils se dirigent avec Steve Wilks et Sam Bradford à leur tête ; pour l’instant, ils devront être sur le terrain contre des Redskins avec leur nouveau Quarterback Alex Smith pour commencer la saison.
L’ère Alex Smith est ouverte : l’ex-Chief entame un nouveau pan de sa carrière dans la capitale, et son premier match sera contre une défense des locaux qui sera sous un nouveau système et sans quelques éléments (Tyrann Mathieu – Tyvon Branch partis, Markus Golden out). Il pourrait y avoir des situations à exploiter : le front-7 demande à être testé, et si Derrius Guice ne pourra pas le faire, c’est un ancien de la maison Cardinal, Adrian Peterson, qui revient avec l’intention de faire des dégâts. Si la ligne offensive tient le coup (un sacré duel se prépare entre Trent Williams et Chandler Jones), alors AP et Smith peuvent faire du grabuge : Jamar Taylor est le dernier essai en date au poste de CB#2, et le trident Doctson – Crowder – Richardson peut mettre à mal la couverture. La défense new look est une quantité un peu inconnue, et on pourra la tester contre une attaque qui possède des armes.
Nouveau nom de stade, nouveau Head Coach… mais quelle attaque ? : le retour de David Johnson va faire beaucoup de bien, et il va être très intéressant de voir si la refonte du front-7 des Reds suite à la mauvaise saison 2017 contre la course va réussir : Da’Ron Payne et Zach Brown sont venus pour renforcer ce secteur aux côtés de Jonathan Allen et Mason Foster ; il faut des résultats, et le remuant coureur Cardinal est un bon mètre-étalon. Bradford, de son côté, va pouvoir expérimenter la couverture sans Kendall Fuller… mais on a un peu l’impression que Larry Fitzgerald est le seul élément fiable du groupe de cibles. Il faut espérer que quelqu’un décide d’émerger pour aider Bradford et Fitz, sinon la reconstruction de la ligne offensive des Cardinals va être mise à mal par Ryan Kerrigan et ses partenaires.
Sur le papier, les Reds ont connu le moins de changements ; il y a trop d’éléments changeant à Arizona pour prédire son efficacité. Ce qui est sûr c’est que David Johnson sera l’atout #1 pour les locaux, et s’il est stoppé ils auront du mal.
Chicago Bears @ Green Bay Packers
Date et Heure Française | Lundi 10 Septembre, 02:20 |
Lieu | Lambeau Field |
Titre | La rivalité historique reçoit un peu de piment |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Le 197e affrontement entre Packers et Bears vient de voir un sacré rebondissement avec l’acquisition de Khalil Mack par Chicago ; quelque soit son niveau de préparation, le match vient de prendre une saveur particulière.
OK, Mack… mais l’attaque dans tout ça ? : il est sûr que cette arrivée est un choc, mais on ne sait pas en quelle capacité il sera performant, et l’escouade défensive possède assez de talents (majoritairement reconduits) pour faire un bon travail même sans lui. La question va plutôt être de savoir ce que va donner Mitch Trubisky dans une attaque dont les receveurs ont connu un bon chambardement : avec Taylor Gabriel, Allen Robinson, Trey Burton et l’espoir de voir Kevin White enfin se montrer, le Quarterback pourrait disposer d’une belle pallette afin de tester pour la première fois la défense made in Mike Pettine et sa valise de Defensive Backs. Il sera intéressant de voir si la ligne tient le coup, elle qui n’a pas connu d’énormes modifications, face au front-7 de Green Bay qui accueille Muhammad Wilkerson.
La vie sans Jordy : Aaron Rodgers sait ce qu’est le ballet incessant des cibles de passe (il en a déjà perdu plusieurs de très grande qualité), mais la libération de Jordy Nelson a créé son effet. Davante Adams mène la troupe qui s’est considérablement rajeunie derrière Randall Cobb ; l’arrière-garde très prometteuse des Bears devra leur couper l’espace. Bien évidemment, cela démarrera par mettre la pression sur le #12, ce qui ramène à… qui-vous-savez, mais attention : le duo Bakhtiari – Bulaga est un des meilleurs quand ils sont en bonne santé. Il sera surtout intéressant de voir l’impact du retour du Coordinateur Tom Philbin, et comment l’hydre au sol va s’agencer ; le front-7 de Chicago n’est pas aisé à déplacer avec Akiem Hicks, et on pourra peut-être voir le premier tour Roquan Smith dans ses oeuvres.
Les constructeurs du calendrier n’avaient pas prévu l’arrivée de Mack en mettant ce match en décalé, mais ils doivent être contents de leur choix. Entre la progression possible de la défense de Chicago contre l’attaque des Packers qui retrouve son meneur, et les inconnues dans les deux autres escouades à cause des changements (de joueurs et/ou de Coordinateur), c’est une rencontre assez incertaine. Les Packers sont sans doute encore un peu favoris même avec Mack dans l’équation, car ils sont à domicile et en début de saison sans gros absents, mais c’est le moment idéal pour que les Bears envoient un message à la division.