Gameday : Matchs du Dimanche Week 14
Sommaire
Indianapolis Colts @ Buffalo Bills
Detroit Lions @ Tampa Bay Buccaneers
Oakland Raiders @ Kansas City Chiefs
San Francisco 49ers @ Houston Texans
Green Bay Packers @ Cleveland Browns
Chicago Bears @ Cincinnati Bengals
Minnesota Vikings @ Carolina Panthers
Dallas Cowboys @ New York Giants
Washington Redskins @ Los Angeles Chargers
New York Jets @ Denver Broncos
Tennessee Titans @ Arizona Cardinals
Philadelphia Eagles @ Los Angeles Rams
Seattle Seahawks @ Jacksonville Jaguars
Baltimore Ravens @ Pittsburgh Steelers
Indianapolis Colts (3-9) @ Buffalo Bills (6-6)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | New Era Stadium |
Titre | Y croire encore un peu |
Prévision Météo | Neige, vent, 0°C |
Les Bills ne peuvent que gagner leurs matchs et espérer que ça tombe devant eux, mais ils n’ont plus le droit à l’erreur, à commencer par la réception de Colts déjà tournés vers 2018.
Est-ce plus un match pour Frank Gore et Marlon Mack ? : pas si le pass-rush des Bills reste aussi anémique que d’habitude. Certes Jacoby Brissett a pris 51 sacks, mais plusieurs sont de son fait et non celui de la protection ; le souci c’est qu’on voit mal T.Y. Hilton sans Donte Moncrief se réveiller avec Tre’Davious White, E.J. Gaines ou Micah Hyde en face. Cela devrait donc être plus un match pour les coureurs car la défense au sol de Buffalo a de gros soucis… surtout s’il neige à gros flocons.
Nathan Peterman, Second Experiment : avec le travail respectable fait par le front-7 des Colts (OK, disons plutôt la ligne défensive) contre la course, il n’est pas dit que LeSean McCoy parvienne à avancer suffisamment au sol pour faire le travail. Si on ajoute le fait que les locaux viennent de mettre Jordan Matthews sur IR et n’ont pas Kelvin Benjamin, cela laisse… tout un tas de sympathiques receveurs peu connus face à… tout un tas de sympathiques Cornerbacks peu connus chez les Colts. Bonne chance Nathan.
Compte tenu de toutes ces blessures à droite et à gauche, il était déjà difficile d’avoir une lecture sur ce match avec Tyrod Taylor… alors avec Peterman, autant s’asseoir dans le fauteuil, rester simple spectateur des événements et advienne que pourra.
Detroit Lions (6-6) @ Tampa Bay Buccaneers (4-8)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | Raymond James Stadium |
Titre | Saisons insuffisantes |
Prévision Météo | Beau |
Des deux côtés on attendait un peu plus de cette saison, même si les Lions ne sont pas encore hors du coup mais vont avoir besoin d’aide ; ils doivent d’abord battre des Buccaneers qui ont encore payé leur errements la semaine dernière.
Il faut aider le soldat Staffie ! : si jamais les Lions ne parviennent pas à enclencher leur jeu de course contre la défense poreuse des Bucs, il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume du Michigan. Malgré la présence de Gerald McCoy, la ligne défensive est souvent concassée, et malgré celle de Lavonte David, les Linebackers ne ferment pas bien les extérieurs. Il y a des choses à faire au sol pour Detroit, ce qui permettra de ne pas surcharger la main de Matthew Stafford ; même si, avec le pass-rush absent et la couverture en difficulté, le Quarterback devrait facilement trouver la Firme Jones, Jones, Golladay & Tate. Tampa autorise le plus gros taux de conversion en 3e tentative de la ligue (48.8%).
Qu’est-ce qui manque à l’attaque de Tampa Bay ? : un jeu au sol plus fiable mieux aidé par la ligne offensive. Il est clair que les mises sur IR ont été très visibles chez les gros contre Green Bay, mais l’attaque a fait son match habituel – elle a bien avancé ; elle a juste fait trop d’erreurs dans la zone de vérité. Jameis Winston n’est pas dépourvu de talent, il a pléthore d’armes avec le quintet fou Evans – Jackson – Humphries – Brate – Howard, et la défense au sol de Detroit n’est plus aussi solide… le duel aérien sera très intéressant contre la couverture des Lions, avec Ansah et Zettel qui vont essayer d’utiliser les soucis de protection pour mettre la pression sur Winston.
Les deux équipes aimeraient profiter un peu plus du jeu au sol, et elles pourraient y arriver dans ce match.
Oakland Raiders (6-6) @ Kansas City Chiefs (6-6)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | Arrowhead Stadium |
Titre | Au « sommet » de la division |
Prévision Météo | Beau |
Match aller | Oakland, 31-30 (Week 7) |
Resserrement improbable en tête de la division quand on se rappelle le début de saison, mais les Chiefs se sont mis en danger tous seuls ; ils doivent battre les Raiders pour ne pas les laisser prendre l’avantage.
Les Raiders vont-ils pouvoir profiter de la suspension de Marcus Peters ? : oui, si Amari Cooper retrouve la forme de 2016. Cependant, quand on prend les gros problèmes de couverture à Kansas City, le risque que Darrelle Revis ne soit pas encore à 100% et la mise sur IR de Dee Ford qui enlève un poids dans le pass-rush (même si la présence de Tamba Hali est une bonne nouvelle)… il y aura des possibilités pour Derek Carr avec le Crab’, le Cuistot, Cordarrelle Patterson ou Seth Roberts ; il faudra quand même garder un oeil sur Justin Houston contre le côté droit de la ligne. Au sol, les Chiefs sont attaquables, et l’apport du Marshawn Lynch boule de bowling retrouvé contre les Giants sera appréciable.
Faut-il plus s’en faire pour l’attaque ou la défense de Kansas City ? : en général, la défense, et spécifiquement pour ce match, la défense aussi. Les Raiders postent le pire taux de complétion autorisé (70%!) et le pire QB Rating autorisé (108.2) donc Alex Smith devrait pouvoir poursuivre la résurgence vue contre les Jets avec Tyreek Hill, Albert Wilson ou Travis Kelce ; on peut également rajouter le fait que ce match oppose l’attaque perdant le moins de ballons (8) contre la défense volant le moins de ballons (9). C’est un peu mieux côté Oakland contre la course, et Kareem Hunt a un peu de mal à trouver les brèches avec une ligne qui manque parfois d’impact, mais il aura son mot à dire face à NaVorro Bowman & Cie.
On devrait avoir un autre match serré comme à l’aller avec les attaques prenant le pas sur les défenses.
San Francisco 49ers (2-10) @ Houston Texans (4-8)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | NRG Stadium |
Titre | Vivement 2018 |
Prévision Météo | Stade couvert |
49ers et Texans attendent la fin de la saison avec impatience pour se tourner vers l’année prochaine avec l’espoir d’avoir le Quarterback du futur en place ; c’est déjà sûr pour Houston, cela demande confirmation pour San Francisco.
Jimmy G au révélateur Houston ? : ce n’est plus forcément la couverture de l’année passée ; il suffit de voir les 23 TDs (27e) ou les 7.4 yards par passe tentée (29e) que les adversaires parviennent à réussir contre elle. Rajoutons que la ligne offensive des 49ers semble avoir repris un peu du poil de la bête ces derniers temps, ce qui devrait donner quelque fil à retordre à Jadeveon Clowney et ses amis… mais c’est toujours un peu le problème : les cibles laissent à désirer à San Francisco. Carlos Hyde devrait avoir un peu de mal à avancer contre ce front-7, mais ce n’est pas complètement exclu avec les blessures qu’il a subies.
Il est temps que la saison se termine à Houston : en effet, l’équipe continue de perdre des joueurs – les derniers en date Bruce Ellington et C.J. Fiedorowicz (ce dernier étant en danger de devoir stopper sa carrière suite aux commotions). Cela ne va pas faciliter la tâche de Tom Savage, même si la couverture des 49ers est loin d’être terrifiante ; notons quand même les apparitions plutôt sympathiques du rookie Ahkello Witherspoon. On va surveiller ce que DeForest Buckner va faire subir à la ligne à problèmes des Texans, et Lamar Miller pourrait trouver à qui parler face à un autre rookie, Reuben Foster, qui fait une bonne saison. Néanmoins, SF est l’équipe qui laisse le plus souvent les adversaires jouer dans sa redzone (3.8 actions par match), donc Houston aura des occasions… si Tom Savage peut éviter sa sempiternelle perte de balle.
Houston est logiquement favori, car la défense conserve une avance sur celle des 49ers… mais l’écart n’est plus si grand qu’on pourrait le croire.
Green Bay Packers (6-6) @ Cleveland Browns (0-12)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | FirstEnergy Stadium |
Titre | Green Bay sur un fil |
Prévision Météo | Couvert, risque de vent, 0°C |
Les Packers se sont donnés la possibilité d’espérer encore un peu en battant de justesse Tampa Bay, et ils visent le retour du messie local potentiellement la semaine prochaine ; mais il faudra d’abord battre les Browns, sinon cela ne servira pas à grand-chose.
Le bon jeu de course des Packers va-t-il pouvoir s’exprimer ? : que la saison se termine fin décembre ou non, il est sûr que Green Bay pourra tirer du positif de son jeu au sol des deux côtés ; en attaque, les rookies Jamaal Williams et Aaron Jones ont pris la charge de travail derrière une ligne offensive qui déplace de la masse. Ils vont avoir un sacré boulot contre la meilleure défense au sol avec 3.3 yards encaissés par course, mais les Browns vont devoir faire sans Danny Shelton ce qui est un coup dur. Si on rajoute l’absence du Cornerback Breian Boddy-Calhoun, cela commence à faire beaucoup : Jason McCourty risque de se trouver un peu seul… à condition que Brett Hundley parvienne à viser juste un peu plus loin qu’à 3-4 yards.
DeShone Kizer va-t-il enfin pouvoir souffler un peu ? : si la question signifie que la couverture des Packers a toujours autant de problèmes et vient de perdre Kevin King, alors oui il aura l’opportunité de faire des dégâts, surtout avec le retour de Josh Gordon et Corey Coleman à l’opposé ; les Browns sont derniers en taux de complétion (53.7%), les Packers 31e en taux de complétion autorisé (68.5%). Néanmoins, attention quand même au pass-rush mené par Clay Matthews qui pourrait profiter des extérieurs sans Joe Thomas ; l’intérieur va donner un sacré duel entre Bitonio – Tretter l’ex-GB – Zeitler et Clark – Daniels. C’est un duel qui sera aussi important pour le jeu au sol mené par Isaiah Crowell que pour la protection d’ailleurs.
Les deux équipes auront intérêt à installer le jeu au sol, mais les deux défenses sont redoutables dans l’exercice. De fait, ce match pourrait se jouer au jeune Quarterback qui fait le moins d’erreurs (jeune au niveau de l’expérience de vrais matchs s’entend).
Chicago Bears (3-9) @ Cincinnati Bengals (5-7)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | Paul Brown Stadium |
Titre | Un dernier mois en forme d’évaluation |
Prévision Météo | Quelques nuages, risque de vent, 0°C |
Cincinnati est retombé dans ses travers contre Pittsburgh et n’a plus beaucoup d’espoir de voir les playoffs ; à Chicago, Mitchell Trubisky doit continuer d’engranger de l’expérience.
L’initiation de Mitchell Trubisky continue avec un test ardu : en effet, la défense des Bengals a forcé les Steelers à un réveil express tout en payant quelques absences, car elle reste très dangereuse. Mais sans Vontaze Burfict ce n’est pas tout à fait la même escouade, ce qui est une bonne nouvelle pour le duo Jordan Howard – Tarik Cohen. Le pass-rush est monté en puissance cette saison avec Carl Lawson et Carlos Dunlap, et si les Tackles des Bears font plutôt un bon travail en protection il faudra être vigilant. Au niveau du jeu aérien, le rookie pourrait tenter de viser Dre Kirkpatrick qui connaît une année très compliquée et profiter de l’absence d’Adam Jones parti sur IR.
Un nouvel effondrement en deuxième mi-temps pour Cincinnati ? : au cas où le match contre Pittsburgh n’a pas été clair, c’est une vérité et pas seulement une tendance – Cincinnati est la pire équipe en points marqués en 2e mi-temps avec 5.7. Ce n’est pas étonnant quand on voit la difficulté chronique de l’attaque à maintenir des drives : 55.8 actions en moyenne par match (32e), 35% de conversion de 3e tentative (27e), 5.27 actions par drive (32e), 27:17 de temps de possession (32e). Malgré Joe Mixon (qui en plus sera absent) et A.J. Green, le reste de l’attaque ne réussit pas suffisamment d’actions importantes. Pourra-t-elle faire plus contre une défense des Bears qui sera sans Eddie Goldman, Pernell McPhee et Adrian Amos ?
Cincinnati est devant d’une tête mais il ne va pas être évident d’avancer contre Chicago.
Minnesota Vikings (10-2) @ Carolina Panthers (8-4)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | Bank Of America Stadium |
Titre | The Captain Munnerlyn Bowl |
Prévision Météo | Beau |
Nous sommes définitivement gâtés cette semaine avec plusieurs cartons énormes, surtout en NFC ; celui-ci met aux prises des Vikings menant la conférence contre des Panthers qui ne veulent pas décrocher du bon wagon.
Où est la faille dans la défense de Carolina ? : si on doit choisir entre le jeu au sol et le jeu aérien, il est possible que ce soit plutôt au niveau des airs, mais avec un bémol. Avec Thomas Davis et Luke Kuechly qui patrouillent au sol, sans compter le maousse Kawann Short au centre de la ligne, il n’est pas évident de courir contre Carolina, et Jerick McKinnon pourrait lutter pour gratter des yards. Le bémol dans les airs est l’absence de Pat Elflein et Mike Remmers sur la ligne face à l’excellent pass-rush avec Mario Addison et l’increvable Julius Peppers (34 sacks, 5e). Case Keenum va devoir s’échapper de la poche le cas échéant pour trouver ses cibles (ce qu’il sait faire).
S’il peut trouver le temps, alors avec le trio Diggs – Thielen – Rudolph, on n’est pas forcément très confiant pour James Bradberry, Daryl Worley ou l’ex-Vike Captain Munnerlyn ; Mike Adams va avoir du boulot. Si Keenum continue sur sa lancée, il a les armes pour faire mal à Carolina, surtout s’il continue son efficacité sur 3e tentative : Minnesota est la meilleure attaque en conversion (46%) ; les Cats la 8e défense (35.9%).
Où est la faille dans la défense de Minnesota ? : probablement par les airs aussi, mais la différence est plus ténue que pour la défense de Carolina. La défense au sol des Vikes maintient les coureurs adverses à 3.5 yards par course, mais il est vrai que Cam Newton est un autre animal ; il pourrait cependant prendre quelques cartons bien sentis d’Eric Kendricks et Anthony Barr s’il décide de vadrouiller. Avec un Jonathan Stewart en fin de carrière et un Christian McCaffrey pas encore totalement rodé, le jeu au sol pourrait être coupé pour les locaux.
Cela mettrait donc la pression sur le jeu aérien, ce qui permettrait à Everson Griffen d’essayer de faire tourner en bourrique Matt Kalil ; ce duel risque de ne pas être en faveur de ce dernier, alors que la ligne fait plutôt un bon boulot en général. Le retour de Greg Olsen va faire du bien, mais Minnesota est bon en couverture en règle générale, ce qui risque d’être un souci contre un corps de receveurs qui manque d’une vraie cible #1.
Les Cats semblent partir avec un léger retard par rapport à Minnesota à cause des deux attaques : il ne serait pas surprenant que cela tourne en duel de QBs, avec celui faisant le meilleur match aidant son équipe à l’emporter. Les pertes de balle vont être cruciales, ainsi que n’importe quelle possibilité de scorer des points.
Dallas Cowboys (6-6) @ New York Giants (2-10)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 19:00 |
Lieu | MetLife Stadium |
Titre | Coucou le revoilou |
Prévision Météo | Beau |
Match aller | Dallas, 19-3 (Week 1) |
Quel intérêt de mettre Eli Manning sur le banc pour le remplacer par Geno Smith la semaine dernière, il aurait mieux valu mettre le jeunot directement sur le terrain ! Mais les Giants ont fini par comprendre, et c’est Eli Man… attendez c’est lui qui revient en fait ? Ah. Euh donc Eli revient pour affronter des Cowboys qui cherchent à rester dans la course aux playoffs.
Les Boys peuvent-ils s’en sortir même sans Zeke ? : les Giants semblent s’être repris défensivement ces derniers temps, et cela commence chez les gros menés par Damon Harrison, donc gardons-nous de tout optimisme pour le jeu au sol de Dallas même s’il a fait de bonnes performances récemment. La ligne offensive texane a repris du poil de la bête aussi, ce qui nous promet un sacré duel. C’est au niveau du jeu aérien que le bât va un peu plus blesser, parce qu’avec les atermoiements d’Eli Apple et la mise sur IR de Janoris Jenkins, il y a des espaces qui se sont créés dans la couverture. Quand vous avez Dez, Cole Beasley et Jason Witten en face, avec un Dak Prescott bien protégé, c’est dangereux ; le Quarterback devrait pouvoir trouver les solutions.
Spags aux commandes et un petit nouveau en Quarterback, qu’attendre de New York ? : on ne peut pas dire que le jeune Eli Manning soit tombé dans la meilleure des situations vu que l’attaque des Giants est une des pires de la ligue en points (31e), first downs (31e), yards (28e), taux de conversion 3e tentative (31e) ou temps de possession (28e). Sean Lee fait son retour dans la défense des Boys, ce qui veut dire que le jeu de course, qui a eu quelques soubresauts, risque d’être moins efficace. Sterling Shepard est incertain, et DeMarcus Lawrence pourrait profiter de la faiblesse au poste de Right Tackle, ce qui veut dire que même avec une couverture douteuse, Manning n’est pas sûr de pouvoir avancer par les airs. Bref, le jeune Eli a peut-être un brillant futur dans la ligue, mais il va avoir du travail.
A moins d’un électrochoc suite au ménage fait dans l’organisation des G-men, le match semble se diriger vers le même scénario qu’à l’aller ; Dallas aura du mal, mais devrait s’en sortir pour maintenir leurs minces espoirs de playoffs en vie. Aux Giants de se bouger pour les achever définitivement (les espoirs, par les Boys).
Washington Redskins (5-7) @ Los Angeles Chargers (6-6)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 22:05 |
Lieu | StubHub Center |
Titre | Un match qui pourrait être fun |
Prévision Météo | Beau |
Les Chargers font tout par série (4 défaites, 3 victoires, 2 défaites, 3 victoires) et ne veulent pas retomber dans une mauvaise spirale ; ils doivent donc continuer à foncer à toute vapeur face à des Redskins quasiment hors des playoffs, mais jamais hors des matchs.
Les Reds vont-ils pouvoir trouver un jeu au sol ? : tant qu’à faire, ce serait important contre une défense des Chargers qui est absolument redoutable contre la passe, du pass-rush mené par le duo Ingram/Bosa aux arrières menés par Hayward, Williams et King. L’ensemble de la DCA fonctionne de concert, mais ce n’est pas comme si Washington arrivait sans armes : certes on aurait aimé voir l’attaque des Reds de 2016 contre cette défense des Bolts, mais celle de 2017 n’est pas mal non plus… c’est juste qu’on en attend toujours un peu plus. Au niveau de la ligne c’est une question de blessure : Trent Williams et Morgan Moses ont le talent pour contrer le duo terrible d’en face. Au niveau des cibles, Josh Doctson est en train de grandir, Jamison Crowder est toujours dangereux mais inconstant cette saison et Ryan Grant est un peu oublié mais peut faire du dégât. Est-ce que ça suffira ? Samaje Perine aura donc un rôle forcément important pour aider Kirk Cousins face à une défense au sol attaquable.
Les Bolts doivent-ils se méfier de quelque chose en particulier ? : on aimerait les voir un peu plus prolifiques au sol (ce qui pourrait arriver face à un front-7 miné par les blessures), et il faudra surveiller ce qu’il va se passer à droite face à Ryan Kerrigan, mais rappelons que les Chargers encaissent le plus petit nombre de sacks (13), ce qui permet à Philip Rivers de faire le travail. La couverture de Washington est intéressante mais parfois un peu inconstante malgré le talent présent avec Josh Norman, Bashaud Breeland, Kendall Fuller et Quinton Dunbar ; en face on va retrouver un Keenan Allen en pleine forme, un Travis Benjamin explosif et un Hunter Henry qui prend plus en plus de place, même si Tyrell Williams a un peu disparu. Sacré duel en perspective. Si Melvin Gordon pouvait dépasser 100 yards au sol, les locaux ne diraient pas non.
Le mot d’ordre pour Washington est de protéger la balle : 20 possessions perdues (26e) dont 12 fumbles (pire marque NFL) alors que les Bolts ont volé 21 ballons (4e).
New York Jets (5-7) @ Denver Broncos (3-9)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 22:05 |
Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
Titre | C’est une chose étrange à la fin que la NFL |
Prévision Météo | Beau |
Des Broncos à la défense féroce, des Jets bons pour la casse ? La NFL n’est jamais aussi simple, et la plus mauvaise attaque des deux n’est pas celle qu’on croit.
Josh McCown, prêt à éviscérer la No Fly Zone ! : OK, on se calme. Pour commencer, elle va récupérer Aqib Talib, ce qui va compliquer la tâche de l’excellent Robby Anderson et de Jermaine Kearse ; avec Chris Harris et Bradley Roby, le trio terrible va se reformer et le vétéran QB va en avoir pour son argent. Surtout qu’il pourrait ne pas pouvoir se baser sur le jeu au sol vu la défense en face menée par Todd Davis. Avec une protection moyenne face à Von Miller, McCown va avoir du souci à se faire.
Les Broncos seraient-ils contents d’avoir Josh McCown ? : très probablement, même si ce ne serait qu’une solution temporaire, car l’indigence actuelle du poste de Quarterback plombe complètement l’équipe. Avec des QBs à 57.5% de complétion (31e) contre une couverture qui n’autorise que 59.1% (5e) cela promet ; attention quand même au duo Thomas – Sanders qui pourrait causer des misères. Le front-7 des Jets est un peu inconstant au sol, et le duel va être intéressant contre une ligne des Broncos meilleure pour ouvrir les brèches que pour protéger.
Le fait que Denver ne soit même pas favori à la maison contre les JETS que tout le monde enterrait avant la saison vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir.
Tennessee Titans (8-4) @ Arizona Cardinals (5-7)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 22:05 |
Lieu | University of Phoenix Stadium |
Titre | Les playoffs auront-ils quelque chose de Tennessee ? |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Titans ont beau ne pas casser la baraque comme d’autres leaders de division, ils font leur saison et vont tenter de la continuer contre des Cardinals inconstants.
Est-ce qu’on sous-estime la valeur de cette équipe des Titans ? : disons plutôt qu’on oppose, à la qualité de jeu au sol des deux côtés du ballon, certaines insuffisances qu’il peut exister dans le jeu aérien, ce qui noircit un peu le tableau. Et c’est pour cela que Tennessee pourrait tomber sur un os dans le désert : la défense au sol des Cards vient d’éteindre Leonard Fournette et elle compte bien faire la même chose avec le duo Murray – Henry. Le duel entre la ligne offensive des visiteurs et la ligne défensive des locaux va être redoutable car il y a de la qualité des deux côtés. Si jamais Frostee Rucker, Corey Peters et leurs partenaires soutiennent l’assaut terrestre, alors Marcus Mariota devra passer par les airs, et il va devoir se méfier : l’arrière-garde fait du bon (voire très bon travail) à tous les niveaux ; elle sera néanmoins testée contre Delanie Walker.
Arizona peut-il faire coup double aux favoris de l’AFC South ? : la défense des Cards a les moyens de stopper l’attaque des Titans, même s’il faudra être très solide. La défense de Tennessee n’est pas exactement celle de Jacksonville… en fait c’est même tout l’inverse : elle est excellente contre la course et friable par les airs. Blaine Gabbert risque donc de devoir compter plus sur son bras que sur les jambes de ses coureurs pour avancer face au front-7 de Jurrell Casey, Avery Williamson & Cie. Mais il va pour cela falloir que sa protection tienne aussi face à Brian Orakpo et Derrick Morgan, ce qui n’est pas gagné. Du côté de la couverture, Logan Ryan et Kevin Byard sont toujours dangereux, mais avec Fitz, Jaron Brown et J.J. Nelson, il y a clairement de l’espace à exploiter.
Ce que les Cards ont « donné » à Tennessee en battant Jacksonville la semaine dernière (la tête de la division), ils peuvent aussi bien le reprendre en battant les Titans.
Philadelphia Eagles (10-2) @ Los Angeles Rams (9-3)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 22:25 |
Lieu | Los Angeles Memorial Coliseum |
Titre | The 2016 Draft Special |
Prévision Météo | Beau |
#1, #2, Jared Goff, Carson Wentz, deux Quarterbacks, deux équipes osant le trade up massif et coûteux à la draft pour aller les chercher, et deux équipes commençant à récupérer les dividendes de cet investissement avec une stat : Philly et les Rams sont en tête de la NFL à égalité avec 30.1 points marqués par match.
Carson Wentz, 18 mois après ? : il continue sur ce qu’on a vu l’année dernière, ce qui explique qu’il en fasse un peu plus que Goff en général (sans que cela ne soit une critique de ce dernier). Il est en contrôle de ce qui se passe avant, pendant, et après le snap avec notament une capacité d’évitement des sacks qui rappelle forcément ses illustres prédécesseurs à Philly : Randall Cunningham ou Donovan McNabb. 3000+ yards, 29 TDs et 6 INTs, c’est une vraie saison de candidat de MVP, même si son taux de complétion flirte toujours un peu trop avec les 60% (60.8%).
Il officie derrière une ligne offensive excellente qui va devoir continuer à l’être avec Aaron Donald et Michael Brockers en face ; elle a notamment une vraie possibilité de faire du dégât au sol, car la défense des Rams a un peu de mal à limiter les gains adverses. Avec l’hydre Blount – Ajayi – Clements qui arrive, ce n’est pas forcément bon signe, et cela pourrait détourner le pass-rush de Wentz ; ce dernier aurait donc le temps de trouver Jeffery, Agholor et Ertz. Les Rams doivent fermer les portes au sol avant tout.
Jared Goff, 18 mois après ? : après un bout de saison rookie où on avait bien dit qu’on ne pouvait pas tirer de grandes conclusions vu le « talent » autour, il a totalement bénéficié des arrivées de Sean McVay, Andrew Whitworth et John Sullivan ; connexion sans faille avec le Head Coach et solidification de la ligne offensive. 3100+ yards, 20 TDs et 6 INTs, il semble désormais, lui aussi, bien plus en contrôle de l’attaque, sachant qu’il se repose en fait MOINS sur le jeu au sol que Wentz (46.5% de playcall au sol pour les Eagles, 45.1% pour les Rams).
C’est peut-être aussi parce que Todd Gurley s’est découvert des talents de receveur, et il sera le joueur #1 à surveiller pour l’excellente défense de Philly qui ne concède que 3.5 yards par course ; il va être compliqué de bouger Fletcher Cox et Brandon Graham. Dans les airs, on a un gros duel entre la ligne des Rams et le pass-rush des Eagles, tous les deux 7e en sacks (20 concédés, 33 réussis). La couverture est également redoutable avec le retour de Ronald Darby aux côtés de Jalen Mills et Patrick Robinson ; le duel de ce dernier avec Cooper Kupp dans le slot promet des étincelles.
Alors, à qui l’avantage ? Il ne faut pas oublier que les Rams ont d’excellentes équipes spéciales avec Zuerlein, Hekker et les retourneurs, ce qui pourrait faire pencher la balance. Mais si on reste sur le duel attaque/défense, il y a une faille qui saute plus aux yeux que les autres : la défense au sol des Rams. Tout pourrait se jouer sur ce point, ce qui donne une très légère avance à Philly. Et si on pouvait avoir une rivalité naissante avec un remake de ce match en playoffs, on ne dit pas non !
Seattle Seahawks (8-4) @ Jacksonville Jaguars (8-4)
Date et Heure Française | Dimanche 10 Décembre, 22:25 |
Lieu | EverBank Field |
Titre | Cross-over de Wild Cards |
Prévision Météo | Beau |
Décidément, on ne sait plus où donner de la tête : quand la NFC ne propose pas un autre gros match, c’est une rencontre inter-conférence entre deux équipes positionnées en Wild Card ; Seattle et Jacksonville ne peuvent ralentir sous peine de voir le leader de division s’éloigner, et les poursuivants se rapprocher.
Russell Wilson va-t-il tomber à court de miracles contre cette défense ? : 45 sacks, 167.1 yards, 5.1 yards par passe tentée et 65.6 de QB Rating ; les meilleurs marques de NFL – voilà le monstre auquel le remuant Quarterback va devoir faire face. Certes il pourrait être sauvé par le fait que son alter-ego n’aura pas la partie plus facile, mais la tâche de Wilson va être très compliquée : d’abord il va devoir courir pour sauver sa vie face à Sacksonville et Calais Campbell, mais en plus il va devoir espérer que Doug Baldwin, Paul Richardson, Tyler Lockett et Jimmy Graham sèment Jalen Ramsey, A.J. Bouye et Tashaun Gipson. Il est possible que Baldwin trouve quelques ouvertures dans le slot, et Graham face à une couverture des Tight Ends moins féroce, mais sans jeu au sol cela ne sera pas une partie de plaisir quoi qu’il arrive.
Blake Bortles peut-il finir sans perte de balle face à cette défense ? : la défense des Hawks n’est pas revenue au top du top (elle est en face contre la passe, à Denver contre la course), mais elle reste d’une redoutable qualité, et Leonard Fournette n’est pas assuré de trouver les espaces nécessaires face à Bobby Wagner et K.J. Wright. Cela risque de forcer le match sur le bras de Bortles, et même sans Richard Sherman ou Kam Chancellor, la capacité de Seattle à sortir des Cornerbacks de qualité peut leur permettre de poser des problèmes ; surtout sans les Allen Receveurs à disposition. Ce match pourrait tourner en duel de Quarterbacks auquel cas Bortles devra protéger la balle, mais un bon point pour lui : il n’a encaissé aucun pick-6 ni strip-6 cette saison.
Si l’un des deux Quarterbacks doit gagner le match à lui tout seul, on a plus confiance en Wilson qu’en Bortles… mais la défense des Jags est au complet, contrairement à celle des Hawks.
Baltimore Ravens (7-5) @ Pittsburgh Steelers (10-2)
Auteur | K.C. |
Date et Heure Française | Lundi 11 Décembre, 02:30 |
Lieu | Heinz Field |
Titre | Avant-goût de Playoffs |
Prévision Météo | Nuageux, < 0°C |
Match aller | Pittsburgh, 26-9 (Week 4) |
Quoi de mieux qu’une bonne vieille rivalité d’AFC North pour un SNF ? Surtout que cette rivalité entre les Baltimore Ravens et les Pittsburgh Steelers s’annonce déjà palpitante. Les Ravens reviennent de loin et semblent bien partis pour accrocher une place en playoffs, tandis que les Steelers voudront asseoir un peu plus leur autorité sur la division, et en AFC.
Alors qu’on se demandait comment les Ravens pourraient prétendre à une place en playoffs, les voilà les mieux placés pour avoir ce seed #6. S’ils ont eu du mal à démarrer, Joe Flacco n’était pas étranger à ce problème (11 TDs, 11 INTs). Mais le QB semble apprécier le mois de décembre et vient de réaliser sa meilleure performance depuis longtemps contre une bonne défense ; attention néanmoins à ce qu’il ne retrouve pas son niveau « normal ». Son OL, malgré de nombreux remaniements, le protège vraiment bien et lui évite d’aller au sol trop souvent. Il faudra donc qu’elle tienne bon, surtout que Cameron Heyward est toujours aussi excellent (9 sacks).
Si Flacco n’est pas au mieux, son corps de receveurs ne l’aide pas non plus à flamber. Jeremy Maclin est clairement le meilleur receveur de l’équipe (391y, 3 TDs), mais sa complicité avec le QB tarde à arriver. Du coup, c’est Mike Wallace qui reprend du poil de la bête, étant le WR en forme du moment (487y, 3 TDs). Malheureusement, derrière eux, c’est le vide sidéral. Benjamin Watson peut jouer son rôle (3 TDs), avec irrégularité, et le duo de RBs Javorius Allen – Danny Woodhead reste une solution de secours utile. La défense aérienne des Steelers s’est améliorée mais peut encore connaître quelques soucis par moment. Il faudra donc qu’Artie Burns et Sean Davis réalisent un bon match pour limiter leurs adversaires.
Au sol, les Ravens revivent grâce à un Alex Collins que les équipes ont du mal à arrêter (4,9y par course, 3e de NFL parmi les RBs avec 100+ courses). Le joueur impressionne surtout par sa capacité à gagner des yards là où il n’y en a pas, et le front-7 des Steelers pourrait connaître quelques soucis suite à la blessure inquiétante de Ryan Shazier. Il faudra alors que Vince Williams et ses collègues soient au top. Les Ravens n’ont pas la meilleure attaque de NFL, mais cela tombe bien puisqu’on peut se demander comment la défense des Steelers va réagir aux absences.
Pittsburgh n’a aucun match facile ces derniers temps, mais la franchise enchaine les victoires, ce qui est parfait pour continuer de viser la semaine de repos en Wild Card Round. S’ils ont dans leur rang certains des meilleurs joueurs à leur position, ce n’est plus forcément le cas au poste de QB où Ben Roethlisberger alterne le bon et le moins bon. Cependant le vétéran reste dangereux et sait offrir la victoire à son équipe lorsque cela est nécessaire (22 TDs, 13 INTs). Son OL est parmi les meilleures de NFL, ce qui explique bien des choses ; le pass-rush des Ravens est en forme et le duo Terrell Suggs – Matthew Judon (16,5 sacks à deux) va chercher à faire très mal à tout moment.
Le meilleur WR de NFL (selon les stats au moins) continue sa marche en avant sur les équipes qu’il rencontre. Mais si Antonio Brown est bien un WR hors norme (1296y, 9 TDs), il a souvent eu du mal face à une équipe des Ravens habituée à lui. Malheureusement pour les Steelers, l’excellent rookie Juju Smith-Schuster sera suspendu, ce qui pourrait redonner un peu plus de temps de jeu à Martavis Bryant (386y). A part lui, il n’y aura pas grand monde, sauf si Jesse James marque (3 TDs). Et ce sera d’ailleurs un match des absents, puisque la couverture des Ravens est excellente mais l’absence du shutdown CB Jimmy Smith pourrait faire très très mal ; il va falloir que le rookie Marlon Humphrey soit prêt, et qu’Eric Weddle continue son excellente 2eme partie de saison (5 INTs).
Le jeu au sol fait aussi partie des meilleurs de NFL côté Pittsburgh, et Le’Veon Bell en est la raison. Le RB peut tout faire, et il le fait de façon extraordinaire (1000+y au sol et 500+y à la réception). Le front-7 mené par CJ Mosley et Brandon Williams semble prêt à le stopper, ce qui n’est pas une mince affaire. L’attaque de feu des Steelers pourrait rencontrer quelques soucis si la défense des Ravens continue à ce niveau.
Beaucoup d’interrogations pour ce match : comment les Steelers réagiront-ils suite au choc psychologique de la blessure de Ryan Shazier ? Comment les Ravens feront-ils sans Jimmy Smith ? Est-ce que Flacco sera élite ou bidon ? Difficile de savoir, puisque tout peut arriver dans ce match entre rivaux. Les Steelers pourraient assurer un peu plus leur main-mise sur la division et la conférence avec une victoire, tandis que les Ravens se rapprocheraient des playoffs en allant chercher une victoire à l’extérieur.