Gameday : Matchs du Dimanche Week 3
Sommaire
Cleveland Browns @ Indianapolis Colts
New York Giants @ Philadelphia Eagles
Miami Dolphins @ New York Jets
Denver Broncos @ Buffalo Bills
New Orleans Saints @ Carolina Panthers
Pittsburgh Steelers @ Chicago Bears
Atlanta Falcons @ Detroit Lions
Tampa Bay Buccaneers @ Minnesota Vikings
Houston Texans @ New England Patriots
Seattle Seahawks @ Tennessee Titans
Cincinnati Bengals @ Green Bay Packers
Kansas City Chiefs @ Los Angeles Chargers
Oakland Raiders @ Washington Redskins
Cleveland Browns (0-2) @ Indianapolis Colts (0-2)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Lucas Oil Stadium |
Titre | Le match de la peur |
Prévision Météo | Stade couvert |
Cela paraît un peu prématuré avec seulement deux matchs joués cette saison, mais c’est également la seule rencontre qui oppose deux équipes sans victoire ; les Browns ont réalisé deux performances plutôt sympathiques vu les circonstances, alors que les Colts se sont repris mais ont quand même perdu face à Arizona.
Pourquoi les Browns sont-ils favoris à l’extérieur ? : c’est la première fois depuis octobre 2014, contre Jacksonville (défaite 24-10), et cela en dit plus long sur les Colts que sur les Browns. Néanmoins, il faut admettre que Cleveland n’a pas été aidé par le calendrier, démarrant face à Pittsburgh et Baltimore, deux défenses terribles. Tout bien considéré, cela aurait pu être bien pire (malgré les 5 pertes de balle face aux Ravens), et il sera intéressant de regarder le duel entre DeShone Kizer et Jacoby Brissett en Quarterbacks. Le rookie, derrière une ligne offensive talentueuse, pourrait profiter d’une couverture d’Indy qui va encore manquer Vontae Davis.
Quels points positifs peut utiliser Indy pour construire cette saison ? : il faut tempérer car la ligne offensive d’Arizona semble en difficulté, mais le front-7 des Colts a donné des signes de vie plutôt intéressants. Malheureusement pour lui, il va affronter une ligne des Browns qui fait le travail, et il devra passer la surmultipliée pour stopper Isaiah Crowell et mettre la pression sur Kizer. En attaque, tout commence et finit par la ligne offensive ; elle n’est pas au point (même Anthony Castonzo semble lâcher prise), mais le front-7 en face n’est vraiment pas folichon. Frank Gore a les moyens de faire un bon match pour aider Brissett qui pourrait se heurter à un duo de Cornerbacks sympathiques en Jason McCourty et Breian Boddy-Calhoun.
Malheur aux vaincus dans une rencontre qui pourrait être serrée. Les Browns ont besoin de gagner pour justifier l’entassement de choix de draft, et les Colts ont besoin de gagner pour sauver la peau de Chuck Pagano (en sachant que cela ne suffira peut-être même pas).
New York Giants (0-2) @ Philadelphia Eagles (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Lincoln Financial Field |
Titre | Recherche attaque désespérément |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Giants ont un énorme problème à être efficace offensivement, et on ne peut pas dire que cela risque de s’améliorer en se déplaçant chez des Eagles au front-7 féroce qui vont vouloir rebasculer dans le positif.
Quelles chances que l’attaque des Giants trouve son rythme ? : cela va être très compliqué, voir quasi-impossible vu l’état des Tackles sur la ligne offensive. Quand vous avez Brandon Graham, Fletcher Cox, Timmy Jernigan, Vinny Curry, Derek Barnett en face… les Giants ne sont pas équipés du tout pour contenir tout cela, ouvrir des brèches à un jeu de course anémique et permettre à Eli Manning de trouver ses receveurs. Il va falloir trouver des solutions ; cela va passer par un play-call plus intelligent, appelant des diversions et des passes plus rapides. Odell Beckham devrait revenir à plein potentiel contre une couverture qui manque Ronald Darby ; il y a quelque chose à faire si les autres receveurs veulent bien se réveiller. Le rookie Tight End Evan Engram, prometteur, doit être 1) présent et 2) prendre encore un peu plus de place.
Carson Wentz ne risque-t-il pas la même chose qu’Eli de son côté ? : à moindre mesure certes, mais si. La ligne offensive n’est pas aussi terrible qu’en face, mais elle a ses petites faiblesses ici ou là et la ligne défensive quasi-digne de 2011 des G-men pourrait en profiter avec l’On-slaught – Damon Harrison, (Devlin) Tomlinson, Jason (Pierre-Paul) et (Olivier) Vernon. Rappelons également que le jeu de course reste insuffisant, ce qui pourrait mettre plus de poids sur les épaules de Carson Wentz. Le Quarterback doit trop souvent faire le travail lui-même, même s’il est vrai qu’il commence à avoir un rapport intéressant avec ses receveurs ; entre Torrey Smith et Alshon Jeffery, celui qui s’alignera contre Eli Apple aura la meilleure chance avec Zach Ertz de faire du dégât.
C’est assez simple : l’équipe qui trouvera un rythme au sol pour détourner la pression adverse de son Quarterback (ou qui, le cas échéant, le protègera le mieux), l’emportera. Les Eagles ont un temps d’avance dans cette catégorie.
Miami Dolphins (1-0) @ New York Jets (0-2)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | MetLife Stadium |
Titre | Soupe de Grosse Pomme à la grimace |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
L’autre équipe de New York ne va pas mieux, même si on s’y attendait un peu plus ; les Jets vont essayer d’ouvrir leur capital victoire contre des Dolphins qui s’en sont bien sortis la semaine dernière, mais qui manquent un peu de constance.
Le Jay&Jay Show va-t-il débarquer sans opposition ? : pour ce qui est de Jay Ajayi, il devrait pouvoir accumuler les yards sans trop de difficultés – les Jets ont lâché 370 yards sur 69 courses depuis le début de la saison, soit une moyenne délirante de 5.36 yards par course. Pour Jay Cutler, il a fait son match habituel avec une inconstance notoire, des beaux lancers (notamment sur son TD) et d’autres à s’arracher les cheveux, bien rattrapés par ses receveurs. Ces derniers devraient avoir toute latitude de dominer une arrière-garde peu rassurante ; le trio Stills-Parker-Landry a largement de quoi faire mal. Il va falloir que Kony Ealy et Jordan Jenkins fassent un gros travail pour mettre la pression sur le #6.
Quelle est le meilleur angle d’attaque offensif pour New York ? : souvent contre Miami, c’est par le sol avec un corps de Linebackers toujours un peu douteux qui a perdu Lawrence Timmons suite à sa nébuleuse absence inopinée (et qui a dû échanger pour Stephone Anthony). La ligne offensive est moins pire que prévue, mais elle a quand même Cameron Wake et Ndamukong Suh à gérer, ce qui ne va pas être évident (surtout qu’ils sont du côté droit de la ligne – le moins fort à l’opposé de Kelvin Beachum et James Carpenter). Il va falloir un sacré effort collectif pour s’en sortir, mais n’oublions pas que Jermaine Kearse et Jeremy Kerley aussi peuvent faire quelque chose en réception… si Josh McCown a le temps de lancer.
Il sera difficile de voir les Jets favoris dans un match cette saison. A domicile contre une équipe des Dolphins pas encore totalement rodée, c’est possible, mais il faudra élever le niveau des deux côtés du ballon.
Denver Broncos (2-0) @ Buffalo Bills (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | New Era Stadium |
Titre | L’épouvantail de l’AFC sort de ses bases |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
En effet, en ce début de saison, les Broncos ont averti la ligue : ils sont toujours excellents défensivement, mais ils comptent bien être plus efficaces offensivement ; les Bills vont essayer de les freiner bien qu’ils soient un peu trop unidimensionnels.
Est-ce l’année d’un Quarterback AFC autre que « BMB » au Super Bowl ? : la question est volontairement provocante (personne n’enterre Brady, Manning ou Big Ben), mais rappelle que, depuis 2001, seul Joe Flacco en 2012 a représenté l’AFC au Super Bowl. Et si jamais les Broncos ont véritablement trouvé une attaque comme le début de saison semble l’indiquer, alors Trevor Siemian pourrait s’inviter dans la liste. Sans pour autant aller jusque là, c’est ce qu’on va vérifier cette semaine, surtout sur la tenue de sa nouvelle ligne offensive qui va devoir affronter la ligne défensive redoutable de Buffalo menée par Jerry Hughes et Kyle Williams ; attention à la protection, et ce même si Garett Bolles est présent après sa grosse frayeur. La défense des Bills semble avoir repris du poil de la bête cette saison, et il ne sera facile ni de courir ni de passer ; ce sera donc un bon premier test pour l’offensive de Denver.
Buffalo a-t-il une autre chance de l’emporter que par le sol ? : il est toujours compliqué d’être définitif, mais… non ; et même là cela risque d’être difficile. Face à une couverture pareille et même si Tyrod Taylor fait son maximum pour avancer par les airs, comment espérer qu’il arrive à faire quoi que ce soit. Une victoire de Buffalo passera donc par une défense féroce et un jeu de course passe-muraille mené par LeSean McCoy… ou plutôt passe-forteresse ; il semble que la volonté de Denver de remobiliser sa défense contre la course a fonctionné – demandez à Dallas.
Les Broncos ont retrouvé une défense complète et ont peut-être trouvé leur attaque, mais tout le monde ne parle que des Chiefs, des Patriots et des Raiders en AFC. Il serait peut-être temps qu’on regarde du côté de Denver aussi, surtout s’ils refont une nouvelle performance à Buffalo.
New Orleans Saints (0-2) @ Carolina Panthers (2-0)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Bank Of America Stadium |
Titre | Aux antipodes de la NFC South |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Panthers sont loin d’avoir convaincu en ce début de saison, mais ils ont accumulé les victoires et vont essayer de réaliser la passe de trois contre des Saints dont la défense continue d’être un vrai problème.
Drew Brees devrait-il recevoir les payes des défenseurs des Saints ? : c’est assez étonnant, mais pour une attaque de New Orleans qui ne semble pas encore à 100%, elle est quand même dans le top-3 en yards ; malgré une ligne offensive minée par les blessures, l’absence du receveur #1 de l’année dernière et avec un jeu au sol qui n’avance pas, Drew Brees continue d’être une vraie machine. Mais cela risque de ne pas suffire contre une défense des Panthers dans laquelle il faut gratter loin pour trouver une faiblesse ; l’idée de la ligne défensive contre la ligne offensive de New Orleans… Brees va devoir lâcher la balle rapidement, mais si quelqu’un peut exposer des failles dans la muraille adverse, c’est lui.
Où est passée l’attaque des Panthers ? : le moins qu’on puisse dire est que l’explosion offensive promise n’est pas encore là. Entre un Cam Newton rouillé par le manque d’entraînement (ce dont il n’avait pas du tout besoin après une deuxième partie de saison 2016 catastrophique dans sa mécanique), l’ajout de Matt Kalil qui se déroule peu ou prou comme on l’attendait (pas convaincant), l’absence de son frère Ryan au centre, la future absence du si précieux Greg Olsen, un Christian McCaffrey pas assez efficace (en étant aussi impacté par la ligne offensive)… il y a plusieurs motifs d’inquiétudes pour la franchise de Caroline. Affronter une défense des Saints passoire peut être un bon remède, mais on a l’impression que c’est perdant-perdant : soit l’attaque accumule les yards et on dira que c’est en trompe-l’oeil vu l’adversaire, soit elle lutte et on dira que c’est vraiment la catastrophe.
Carolina est-elle partie pour être la Minnesota de l’année dernière, restant invaincue malgré ses défauts offensifs ? En tout cas, il est toujours dangereux de sous-estimer Brees.
Pittsburgh Steelers (2-0) @ Chicago Bears (0-2)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Soldier Field |
Titre | The Markus Wheaton Bowl |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Steelers invaincus continuent leur chemin dans la « division soeur » de NFC avec un déplacement chez des Bears qui courent toujours derrière leur première victoire et sortent d’un match totalement raté à Tampa Bay.
Lequel des 3B a la meilleure chance de dominer ? : si le pass-rush des Bears reste en l’état, c’est-à-dire assez inactif, c’est Ben Roethlisberger. Il est vrai que les blessures successives de Jerrell Freeman et Nick Kwiatkowski poussent Chris Jones aux côtés de Danny Trevathan, et que cela pourrait faire les affaires d’un Le’Veon Bell moribond. Mais sa ligne offensive est bonne en ce début de saison et seul Akiem Hicks impressionne en face ; il faut que Leonard Floyd, Pernell McPhee et Willie Young passent la surmultipliée. Le retour de Martavis Bryant pourrait faire mal, surtout avec Kyle Fuller en face. Antonio Brown. Jesse James. Il y a de quoi faire pour Big Ben si les Bears ne parviennent à mettre la pression sur lui.
Quel retour d’absence fera le plus de bien à Chicago ? : chacune aura son importance dans leurs escouades respectives, mais Markus Wheaton apporte quelque chose de nouveau que l’équipe des Bears n’a pas sans lui – le jeu long. Certes, on ne tombe pas forcément par terre à l’idée de voir Mike Glennon lâcher le bras (osera-t-il le faire – rien n’est moins sûr), mais c’est toujours bon à prendre quand Kendall Wright est votre meilleure cible. Le retour de Kevin Long sera royal pour une ligne offensive qui a une statue derrière elle et qui en aura bien besoin contre une pression active des Steelers avec Cameron Heyward, Stephon Tuitt (mais sans T.J. Watt), et Prince Amukamara ne peut pas faire de mal pour contrôler Martavis Bryant et Antonio Brown, ce qui sera compliqué. Jordan Howard et Tarik Cohen seront très importants pour aider le Quarterback.
Les Bears ont beaucoup de mal à gagner à la maison (4-13 depuis l’arrivée de John Fox), mais ils ont également perdu des matchs de peu. Attention à ce que Pittsburgh ne la joue pas un peu trop facile à Soldier Field.
Atlanta Falcons (2-0) @ Detroit Lions (2-0)
Auteur | K.C. |
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Ford Field |
Titre | Duel d’invaincus |
Prévision Météo | Stade couvert |
La notion d’invaincu est à prendre avec des pincettes lorsqu’on arrive au 3e match de la saison, mais ces deux équipes ont vraiment montré de belles choses qui auraient pu leur permettre de rester invaincus plus longtemps, sans cet affrontement… Les Atlanta Falcons ont montré que leur attaque était toujours en feu et que leur défense pouvait aussi marquer des points, tandis que les Detroit Lions ont impressionné lors de leurs 2 premiers matchs avec notamment un QB et une défense au meilleur de leur forme.
Les Falcons sortent d’une nouvelle leçon donnée à un rival certain, et voudront continuer dans cette voie face à un autre concurrent de NFC North. On ne peut pas dire que Matt Ryan ait commencé cette saison en feu (2 TDs en 2 matchs), mais il est présent dans les moments importants, il joue proprement (69% de précision) et il fait avancer son équipe suffisamment pour faire gagner des matchs. Son O-Line a montré de bonnes choses mais devra faire sans un de ses meilleurs joueurs (le RT Ryan Schraeder). Et en face, les Lions ont ré-appris à mettre la pression après une saison décevante, avec un Ezekiel Ansah qui est parti sur les chapeaux de roue (3 sacks) et dont il faudra se méfier.
Le jeu aérien est principalement porté par le trio Julio Jones – Mohamed Sanu – Austin Hooper (+ de 130y chacun) et, même si Julio n’a toujours pas marqué de TD, cela ne devrait pas tarder. Si cela devait se prolonger un peu plus, les Falcons peuvent compter sur Hooper (2 TDs) et sur Tevin Coleman (1 TD) pour apporter le danger en redzone. Mais il faudra avant tout se défaire d’une belle défense toujours menée par le duo Darius Slay – Glover Quin (5 passes défendues, 1 INT, 1 FF), qui montre qu’on peut avoir un des meilleurs duos de NFL sans faire de bruit.
Au sol, les Falcons peuvent toujours compter sur Devonta Freeman pour marquer (3 TDs) mais ils auront besoin que le joueur fasse plus dans le jeu (3.9y par course) s’ils ne veulent pas que l’attaque soit un peu trop stéréotypée. Heureusement pour eux, et malheureusement pour les Lions, le meilleur plaqueur de Detroit Jarrad Davis devrait manquer le match. Il faudra alors que Tahir Whitehead et A’Shawn Robinson continuent leur bon début de saison pour limiter l’attaque adverse. Les Falcons ont rencontré des défenses intéressantes, mais cet affrontement face aux Lions devrait leur donner plus de fil à retordre.
Pour les Lions, la vie est belle. Après 2 victoires pour commencer la saison (chose qui ne leur était plus arrivée depuis 6 ans), ils ont l’occasion d’asseoir un peu plus leur mainmise (bon, après 3 matchs seulement) sur la NFC North. Après avoir signé le plus gros contrat de NFL, Matthew Stafford a décidé de rendre la confiance aux Lions en ce début de saison avec un niveau de jeu proche de la perfection (6 TDs, 1 INT, 71% de précision). Alors certes, être bien protégé aide, mais il semblerait que ce contrat ait fait prendre un peu plus confiance à Stafford qui tente plus, et réussit plus. Son O-Line fait du bon boulot pour le moment, et cela pourrait continuer puisque le meilleur pass-rusher des Falcons (Vic Beasley) sera absent. Malgré tout, il faudra surveiller Brooks Reed qui fait un début de saison intéressant.
Si Stafford s’épanouit, c’est aussi parce que son corps de receveurs s’améliore d’année en année. Golden Tate reste le WR1 qui voit le plus de balles arriver vers lui, mais c’est bien le duo Marvin Jones – Kenny Golladay qu’il faut surveiller de près à l’approche de la redzone (2 TDs chacun). Et comme si cela n’était pas suffisant, Eric Ebron semble enfin montrer pourquoi il avait été choisi au premier round tandis que Theo Riddick reste un des meilleurs RBs-receveurs de NFL (1 TD de chaque). Bonne nouvelle pour les Falcons, entre Desmond Trufant, Robert Alford et Brian Poole (5 passes défendues, 1 INT, 1 TD), leur défense aérienne a de quoi inquiéter plus d’une équipe.
Le jeu de course des Lions semble toujours avoir du mal et, même si Ameer Abdullah réalise le meilleur début de saison de sa carrière (116y), cela reste poussif (3,6y par course). C’est trop léger, même si le front-7 des Falcons n’étant pas imperméable, le RB pourrait sortir son match référence en NFL. Deion Jones et De’Vondre Campbell feront leur possible pour limiter un jeu au sol qui doute toujours un peu trop.
Au final, les 2 meilleures escouades s’affrontent (attaque aérienne Lions vs défense aérienne Falcons) et cela pourrait reposer sur les épaules des RBs. Deux équipes offensives, avec une défense intéressante et en pleine confiance ? Ce match a tout pour être le match serré par excellence où les équipes se rendent coup pour coup. Au vu des forces offensives présentes, cela devrait nous donner un match plaisant, où le vainqueur (qui serait à 3-0) commencerait déjà à inquiéter les autres équipes de NFC.
Tampa Bay Buccaneers (1-0) @ Minnesota Vikings (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | U.S. Bank Stadium |
Titre | Duel d’outsiders en NFC |
Prévision Météo | Stade couvert |
Affrontement très intriguant entre des Buccaneers qui veulent passer un palier cette saison, et des Vikings qui vont devoir passer une semaine de plus sans Sam Bradford.
Quelle la plus grosse faiblesse des Bucs en ce début de saison ? : la qualité de la ligne offensive ; contre la ligne défensive des Vikings, cela pourrait freiner l’avancée de Tampa Bay dans un match où ils sont favoris. On continue d’avoir quelques doutes sur le niveau de l’unité, notamment à gauche avec le duo Donovan Smith – Kevin Pamphile ; or il va devoir contenir un Everson Griffen qui n’a aucune intention de baisser de niveau par rapport à sa production habituelle. Cela pourrait s’avérer problématique à la fois pour un jeu de course trop peu efficace la semaine dernière, et pour protéger Jameis Winston ; ce dernier devrait pouvoir faire du dégât avec ses cibles, même si Mike Evans devrait être surveillé de près par Xavier Rhodes, via DeSean Jackson et les Tight Ends.
La vie sans Bradford ne va-t-elle pas commencer à sembler longue aux locaux ? : la défense des Bucs va manquer son Middle Linebacker, Kwon Alexander, mais elle conserve quand même beaucoup de qualités, donc il est possible que Case Keenum soit encore un frein trop grand. Un front-7 avec Lavonte David et Gerald McCoy est suffisant pour mettre à mal la ligne offensive new look même avec Dalvin Cook derrière, mais il y a une possibilité à la passe avec les feux follets Stefon Diggs, Adam Thielen et le solide Kyle Rudolph. Le plus compliqué va être pour Minnesota d’avoir une attaque équilibrée, et il est possible que les Bucs chargent la boîte pour forcer Keenum à prendre le match à son compte. Le peut-il ? Difficile de le dire.
Avec Bradford, les Vikes seraient probablement légèrement favoris, mais sans lui les Bucs sont logiquement devant même si la marge n’est pas énorme. Le jeu de course va être crucial des deux côtes : à Tampa pour calmer le pass-rush, à Minnesota pour supporter Keenum.
Houston Texans (1-1) @ New England Patriots (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 19:00 |
Lieu | Gillette Stadium |
Titre | La revanche du Divisional Round |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Texans retrouvent leurs bourreaux dans les playoffs 2016 pour une revanche du Divisional Round contre des Patriots qui vont vouloir continuer d’effacer la défaite inaugurale.
Est-ce qu’il y a une quelconque raison de penser que le résultat ne sera pas le même pour Houston ? : la défense fait le travail et met la pression sur Tom Brady, mais l’attaque est trop limitée pour en profiter, et au final New England l’emporte. C’était l’histoire du Divisional Round… et il n’y a pas vraiment d’indices laissant penser que ce match sera différent. Certes les Texans ont récupéré J.J. Watt, mais ils seront sans A.J. Bouye (parti) et Kevin Johnson (blessé), ce qui risque de poser problème avec Danny Amendola de retour en face. En attaque, la ligne offensive est encore moins bonne que l’année dernière, et si le rookie Deatrich Wise continue de percer à l’opposé de Trey Flowers, DeShaun Watson aura quelques problèmes.
Quel est le plus gros danger pour les Patriots ? : Pour la défense, Lamar Miller et les jambes de Watson ; Dont’a Hightower est toujours absent et elle devra faire le nécessaire pour stopper toute possibilité de courir pour l’adversaire. Dédédé sera comme toujours à surveiller, mais il manque sérieusement d’aide. Pour l’attaque, attention à la ligne qui craque parfois en protection ou dans le jeu au sol, ce dernier risquant de manquer d’élan contre le puissant front-7 des Texans. Même avec le retour du Gronk’, cela pourrait presser Brady plus que d’ordinaire.
Pour l’emporter, Houston va devoir jouer parfaitement et surtout ne pas perdre la balle, contrairement au match de playoffs. Il va falloir aussi que le jeu aérien décolle, et cela risque d’être le plus difficile.
Seattle Seahawks (1-1) @ Tennessee Titans (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 22:05 |
Lieu | Nissan Stadium |
Titre | Choc inter-conférence |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Voici un match qui promet d’être sacrément intéressant entre des Titans qui ont redressé la barre la semaine dernière et veulent être les trublions d’AFC, et des Seahawks qui sont toujours au bord de payer cher les errances de leur ligne offensive.
Saviez-vous que Seattle, dans l’état de Washington, s’est originellement appelée New York ? : quelle imagination fertile ces fondateurs américains n’est-ce pas ? Remarquez, les créateurs de franchises de football professionnel ne sont pas beaucoup mieux quand les premières franchises des grandes villes reprenaient le nom des équipes de baseball d’où par exemple 72 versions des New York Giants contrairement à celle des New York Jets qui a commencé comme les New York Titans mais rien à avoir avec l’équipe des Tennessee Titans qui était au début à Houston et qui s’appelait les Oilers dans l’état du Texas où Dallas a facilement vu 216 versions des Texans avant que la dernière ne soit finalement à Houston ayant remplacé les Oilers partis à Tennessee… c’est bon vous avez tout suivi ? Pardon pour la digression, mais c’était pour éviter de poser encore une fois une question sur la ligne offensive des Seahawks.
Plus sérieusement, quelle opposition directe sera la plus intéressante à suivre ? : l’attaque des Titans contre la défense des Seahawks, et plus particulièrement la ligne offensive contre la ligne défensive. Derrick Henry veut réaffirmer que c’est « son » attaque au sol désormais et détient la clef de la victoire pour Tennessee, permettant ainsi d’équilibrer la répartition passe/course ; Marcus Mariota se fera un plaisir d’ajouter quelques yards avec son bras et ses jambes, mais il est peut-être encore un peu tendre pour affronter la Legion Of Boom (et ce n’est pas une critique envers lui – beaucoup de vétérans le sont aussi). La ligne défensive des Hawks est redoutable dans le pass-rush, mais il est possible que la défense au sol soit pilée suffisamment pour manger le chronomètre et laisser Russell Wilson sur le banc. Sans oublier la pression qu’il va prendre par Derek Morgan et Brian Orakpo derrière sa « protection ».
C’est le genre de matchs que les Titans doivent gagner, même (et probablement) salement pour prouver qu’ils sont là et qu’ils peuvent se tirer de tous les types de rencontres. Pour Seattle, c’est toujours le même refrain : mieux protéger Wilson contre une arrière-garde toujours un peu suspecte.
Cincinnati Bengals (0-2) @ Green Bay Packers (1-1)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 22:25 |
Lieu | Lambeau Field |
Titre | Les tigres peuvent-ils ressortir les griffes ? |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Des Bengals moroses et ayant renvoyé leur Coordinateur Offensif ont eu 10 jours pour préparer ce déplacement à Lambeau ; ils vont y affronter des Packers qui veulent rebondir après la défaite contre Atlanta.
L’attaque des Bengals peut-elle se relancer à Lambeau ? : c’est le vrai point d’interrogation – quel sera l’impact de la nomination de Bill Lazor ? Le point principal qui fâche dans l’escouade est le jeu d’Andy Dalton et de la ligne offensive dont le démantèlement ces dernières intersaisons se paie cash. Néanmoins, le groupe n’aura presque pas d’excuses à Green Bay : Mike Daniels (le meilleur lineman défensif) et Nick Perry (le deuxième meilleur pass-rusher) ne devraient pas jouer, même si Clay Matthews est toujours là pour devenir le meilleur sackeur de l’histoire des Packers. L’absence de Daniels pourrait donner des solutions au sol avec un duo Hill – Bernard en difficulté, alors qu’A.J. Green peut profiter, comme Houlio, d’une arrière-garde manquant encore de mordant. Le seul souci c’est l’absence de Tyler Eifert au coeur du terrain, une zone régulièrement ouverte dans la défense des locaux qui n’est pas celle de Houston ou Baltimore.
Faut-il plus s’inquiéter pour l’attaque ou la défense de Green Bay avec les absents ? : les deux escouades vont manquer de titulaires importants ; l’attaque devrait manquer Randall Cobb et David Bakhtiari. La protection d’Aaron Rodgers (dont Cincy est la seule équipe qu’il n’a jamais battue hors GB) est un sujet inquiétant en ce début de saison à cause des absences, ce qui empêche le Quarterback d’être à pleine mesure. On parle peu de la défense de Cincy en ce début de saison, mais il est vrai qu’elle fait le travail : Geno Atkins et Carlos Dunlap doivent frétiller à l’idée de jouer contre une ligne offensive toujours gênée par les blessures. Cependant, les attaques de Baltimore et Houston sont loin d’être celles de Green Bay même sans Cobb, avec Jordy Nelson, Davante Adams, Martellus Bennett ou Ty Montgomery, donc ce sera probablement un test plus robuste. De fait, c’est plus la défense des locaux qui est sur le gril avant ce match.
Les Packers sont logiquement favoris vu le début de saison des Bengals, mais après 10 jours et un changement de Coordinateur Offensif, Cincinnati va vouloir faire peau neuve, et il n’y a jamais plus dangereux qu’une bête (tigre) blessée, surtout s’il manque des armes en face.
Kansas City Chiefs (2-0) @ Los Angeles Chargers (0-2)
Date et Heure Française | Dimanche 24 Septembre, 22:25 |
Lieu | StubHub Center |
Titre | Les Chiefs aux commandes |
Prévision Météo | Temps sec |
Les hommes d’Andy Reid font un début de saison quasi-parfait et vont essayer de poursuivre sur cette route en se rendant chez des Chargers qui continuent de trouver le moyen de perdre des matchs qu’ils ont en main.
Voit-on la franchise de Kansas City un peu plus belle qu’elle ne l’est réellement ? : c’est le souci avec les débuts de saison avec peu de matchs joués ; les Chiefs sont 2-0 mais il y a des failles ici ou là. Pas vraiment du côté offensif, où Alex Smith et ses coéquipiers font des étincelles, mais plutôt du côté défensif et surtout dans la défense contre la course. Pour toutes les actions positives que peuvent réaliser Marcus Peters, Justin Houston ou Chris Jones, c’est surtout en couverture que la défense a bien du mal à suivre le rythme. En attaque, c’est l’inverse au niveau de la ligne offensive : des problèmes en protection que le duo Joey Bosa – Melvin Ingram pourraient exploiter pour venir mettre la pression sur le Quarterback. Les Chiefs auront besoin de leur allant à la course pour contourner ce problème contre le front-7, mais un autre va arriver avec Corey Liuget et Brandon Mebane.
Les Bolts vont-ils enfin terminer un match ? : Younghoe Koo est-il toujours le Kicker ? Blague à part, il est facile de tirer sur lui quand l’attaque ne fait pas suffisamment pour gagner avant, mais c’est aussi sa responsabilité. Philip Rivers et ses amis ont les moyens d’avancer au sol, comme dit précédemment ; Melvin Gordon peut faire beaucoup de mal aux visiteurs. Au niveau de la passe, le souci va être la protection, surtout si Houston affronte un Joe Barksdale diminué. Mais si elle tient, alors il va falloir regarder de très près la performance de Keenan Allen, replacé dans le slot, car il pourrait faire un carnage avec Philip Gaines en face de lui ; n’oublions pas Antonio Gates et Hunter Henry qui vont profiter d’une couverture des Tight End qui manquera Eric Berry.
Encore une fois, ce qui est à la fois énervant et excitant avec les Bolts, c’est qu’ils peuvent perdre et gagner contre n’importe qui. Ils ne sont sûrement pas désarmés face à Kansas City, et ils pourraient bien créer la surprise… ou perdre à la dernière seconde… ou exploser.
Oakland Raiders (2-0) @ Washington Redskins (1-1)
Auteur | K.C. |
Date et Heure Française | Lundi 25 Septembre, 02:30 |
Lieu | FedEx Field |
Titre | Les attaques au pouvoir |
Prévision Météo | Quelques nuages |
Pour ce troisième SNF de l’année, le spectacle proposé pourrait s’avérer plus que divertissant tant ces 2 équipes ont des armes offensives claires, mais une défense bancale. Les Oakland Raiders ont une des meilleures attaques de NFL et l’ont démontré après 2 journées en étant toujours invaincus. Pour les Washington Redskins, la donne est un peu différente mais l’attaque a montré de bonnes choses contre une assez bonne défense la semaine passée.
Les Raiders sont repartis cette saison comme l’an passé, avec une puissance offensive inquiétante pour leurs adversaires. Après une grosse blessure, Derek Carr est revenu au meilleur de sa forme (5 TDs, 0 INT, 75%). Les doutes sur son état de forme étant effacés, le QB enchaine les lancers parfaits, excellemment bien protégé par une des meilleures O-Lines de la ligue. Les Redskins ayant quelques difficultés à mettre une grosse pression sur le QB adverse, il faudra que Ryan Kerrigan et Preston Smith soient encore plus performants afin de limiter Carr.
Le jeu aérien est bien évidemment la grosse force de cette équipe des Raiders, avec un duo Amari Cooper – Michael Crabtree (4 TDs pour eux deux) qui donne des sueurs froides aux défenses. L’arrivée de Jared Cook aide aussi grandement (9 réceptions) et voilà un trio qui peut tout faire. Le souci pour les Redskins, c’est que la défense contre la passe est loin d’apporter satisfaction, Josh Norman (3 passes défendues, 2 FF) étant un peu trop seul pour tout faire.
L’autre danger du côté Raiders, c’est le retour de Marshawn Lynch. Même s’il n’est pas utilisé tout au long du match, son nom est suffisant pour faire peur aux défenses et les obliger à se concentrer un peu plus sur la course. Les Redskins ont été assez bons pour contrer les RBs adverses avec un duo Zach Brown – Mason Foster qui excelle en ce début de saison. Sans surprise, le gros du jeu va se faire dans les airs, et la capacité des Redskins à mettre la pression sur Carr sera primordiale.
Washington a commencé la saison de la pire des façons, avec une défaite contre un rival, avant de bien se reprendre contre une équipe en confiance (les Rams). Kirk Cousins est clairement le moteur de l’équipe : lorsqu’il joue mal, l’équipe perd, lorsqu’il joue bien, elle gagne. C’est un peu le problème des Redskins depuis plusieurs saisons. Sur le papier, son O-Line pourrait faire partie des meilleures, mais elle a eu un peu de mal à démarrer (6 sacks concédés). Problème, les Raiders ont un joueur nommé Khalil Mack qui met une pression monstrueuse à tous les matchs, quelque soit l’adversaire. Et avec Mario Edwards Jr qui fait un bon début de saison (2 sacks), les Redskins pourraient souffrir.
A leur décharge, les Reds ont perdu leurs 2 titulaires au poste de receveur, et le duo Terrelle Pryor – Jamison Crowder éprouve des difficultés à se montrer (moins de 100y chacun). L’excellent Jordan Reed est là pour faire avancer l’attaque, mais en étant souvent blessé, cela ralentit un peu les choses. Les Raiders sont peut-être l’occasion parfaite pour les Redskins de parfaire l’entente entre le QB et les WRs, à condition d’éviter de trop croiser la route de Karl Joseph.
C’est sûrement au sol que les Redskins peuvent faire mal. Le duo Robert Kelley – Chris Thompson est parfaitement complémentaire (2 TDs, quasiment 200y et 9y par course pour eux deux !) et pourrait faire mal aux Raiders ; à condition de parvenir à se défaire du marquage de Mack (encore lui) et Reggie Nelson. Plus facile à dire qu’à faire.
Au final, on voit difficilement les Raiders perdre tant leur force offensive semble supérieure. Mais les Redskins ont montré de bonnes choses et s’ils venaient à mener grâce à un éclair de génie d’un de leurs RBs, cela pourrait destabiliser des Raiders qui n’en ont pas l’habitude. A priori, un SNF comme on les aime avec du beau jeu, et pas mal de points à prévoir.