NFL Team Honors II : Baltimore
C’est la deuxième année de suite que les Ravens ratent les playoffs, ce qui n’était plus arrivé depuis les saisons 2004 et 2005 ; à l’époque, Brian Billick était le Head Coach, Kyle Boller était le Quarterback… et on peut s’arrêter à Boller pour prouver que c’était exactement comme les deux dernières saisons à Baltimore : une défense qui continue de faire le travail (même si elle a eu ses ratés) et une attaque qui n’arrive pas du tout à suivre le rythme.
A lire en revoyant une réception improbable du #89 (n’importe laquelle).
BALTIMORE RAVENS
2e AFC North ~ 8-8
Les prévisions de Madame Soleil 2016
Une IR moins fournie que l’année dernière pour commencer. On savait que les Ravens avaient largement le talent pour participer à la lutte aux playoffs, mais c’était plus difficile avec un tiers de l’effectif blessé pour le reste de la saison. La preuve, il n’y avait eu qu’une seule grosse acquisition de la part d’Ozzie Newsome (mais quelle acquisition) : l’ex-Charger Safety Eric Weddle pour redorer le blason de la dernière ligne de défense ; l’unité avait vu le départ de l’excellent Will Hill. L’arrière-garde avait en effet souffert l’année dernière avec un Jimmy Smith fantomatique ; l’équipe espérait qu’il allait se reprendre, que Kyle Arrington ferait le boulot à l’opposé, que l’ex-Cardinal Jerraud Powers s’acclimate rapidement et que Lardarius Webb confirme à son nouveau poste de Safety. Dans le reste de l’escouade défensive, l’équipe avait fait du jeunisme avec les départs des Linebackers Daryl Smith et Courtney Upshaw, sélectionnant le rookie Kamalei Correa au deuxième tour de la draft. Cela faisait quelques modifications dans le back-7 autour de C.J. Mosley, Terrell Suggs, Elvis Dumervil et J.Smith.
En attaque, il y avait aussi eu un changement majeur avec le démantèlement du côté gauche de la ligne offensive : exit le Guard Kelechi Osemele et le Tackle Eugene Monroe. Le Tackle Ronnie Stanley avait été choisi à la draft en #6 et on pouvait se demander ce que cela allait donner. L’équipe avait rajouté aux cibles de passe avec l’ex-Saint Tight End Benjamin Watson et l’ex-Viking receveur Mike Wallace ; c’était logique avec les soucis physiques de Steve Smith et Breshad Perriman, malheureusement Watson n’avait pas fait long feu avec une mise sur IR en présaison. Pour le reste, on savait que Joe Flacco allait revenir de son ACL, mais que pensait faire l’équipe pour remplacer Justin Forsett, une des libérations surprises du passage à 53 joueurs ?
Aucune raison de douter que Baltimore puisse revenir dans la course en AFC North, même s’il est vrai que les modifications sur la ligne offensive et en défense demandaient confirmation sur le terrain.
La saison
- Week 1 : Buffalo, 13-7
- Week 2 : @Cleveland, 25-20
- Week 3 : @Jacksonville, 19-17
- Week 4 : Oakland, 27-28
- Week 5 : Washington, 10-16
- Week 6 : @NY Giants, 23-27
- Week 7 : @NY Jets, 16-24
- Week 8 : BYE
- Week 9 : Pittsburgh, 21-14
- Week 10 : Cleveland, 28-7
- Week 11 : @Dallas, 17-27
- Week 12 : Cincinnati, 19-14
- Week 13 : Miami, 38-6
- Week 14 : @New England, 23-30
- Week 15 : Philadelphia, 27-26
- Week 16 : @Pittsburgh, 27-31
- Week 17 : @Cincinnati, 10-27
Le bilan
- Global : 8-8.
- Dans la division : 4-2.
- Dans la conférence : 7-5.
- Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 2-6.
- Contre les équipes qualifiées en playoffs : 2-5.
- Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 124-132 (0.484, 19e).
- Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 126-127-3 (0.498, 18e).
- Écart entre les deux : 0.014 (14e).
Les présences de Washington et Cincinnati, qui ont fait match nul entre eux, constituent la seule vraie différence entre le record projeté et réel. Un calendrier qui était abordable pour Baltimore, mais déjà dans le démarrage à 3-0 on a senti que c’était fragile ; ce que la série de quatre défaites a confirmé.
La réalité
La défense des Ravens n’était pas totalement partie en 2015 (elle était toujours compétente en yards ou big plays encaissés), mais elle avait souffert. Elle est revenue à de meilleures dispositions en 2016 : 321 points encaissés (9e), 39 TDs (12e), 322.1 yards par match (7e), 65 big plays (6e), un taux de conversion de 3e tentative autorisée de 35% (2e), 28.3% de drives adverses marquant des points (2e) ou 28 ballons volés (6e). Dans le lot, c’est surtout la défense contre la course qui a été redoutable (10 TDs – 6e et 89.4 yards – 5e), car la couverture a tout de même lâché 28 TDs (24e) et le pass-rush a été moins efficace (taux de sack réussi par action de passe de 5.1% – 24e).
Mais c’est l’attaque qui porte la plus grosse partie du blâme de cette saison avec aucune amélioration par rapport à 2015 : 32 TDs (28e), 347.7 yards par match (17e), 67 big plays (24e), un taux de conversion de 3e tentative de 36.9% (24e) ou 46 voyages en redzone (26e) dont 52.2% terminant en TD (20e). Enfin, le problème de pénalités a empiré : non seulement les Ravens en causent (125 – 28e), mais ils n’en subissent pas beaucoup (95 – 29e).
Voici les récompenses de la saison :
Il pourrait probablement remporter trois récompenses à lui tout seul, mais il va devoir se contenter d’une seule… et même la partager : le Safety Eric Weddle et le Kicker Justin Tucker ont été les meilleurs joueurs de Baltimore cette saison.
Most Valuable Player, Defensive Player Of The Year et FA Signing Of The Year, voilà toute la ferraille que Weddle pourrait ramener chez lui à tel point il a étincelé dans la défense de Baltimore. Non seulement il a eu un rendement « à la Weddle » avec 89 plaquages, 1 sack, 13 passes défendues, 4 INTs et 1 fumble forcé, mais il a joué tous les matchs et il a été le leader indispensable pour organiser l’arrière-garde afin de la faire revenir au premier plan ; il est indéniable que les jeunes (et même les moins jeunes) ont bénéficié de son expérience. Pour information, 13 passes défendues et 4 INTs sont les meilleures marques de l’équipe ; et on parle bien d’un SAFETY.
Quant à Tucker, le bonhomme a sauvé des drives et gagné des matchs par sa botte magistrale : il termine en tête de la ligue avec 97.4% de réussite sur Field Goal ; un seul raté à 38/39 en plus de son 27/27 sur transformation. Il a notamment réussi 24/24 à 40+ yards et 10/10 à 50+ yards, dont 3 rien qu’en une mi-temps contre Cincinnati en Week 12. De fait, cette saison, Tucker a :
- établi un record NFL avec 3 FGs de 50+ yards en une mi-temps contre Cincy ;
- égalé un record NFL avec 3 FGs de 50+ yards dans un match ;
- égalé un record NFL avec 10 FGs de 50+ yards en une saison ;
- établi un record de franchise avec 141 points marqués ;
- égalé son propre record de franchise avec 38 FGs réussis dans une saison ;
- solidifié sa place de Kicker le plus précis de l’histoire (100 tentatives minimum).
Bref, sans Weddle ni Tucker, les Ravens n’auraient jamais terminé à l’équilibre cette saison.
Difficile de dire qu’il est sous-côté quand il a été élu au Pro-Bowl, mais avouons-le : le poste de Fullback est souvent rabaissé au rang de reliquat d’une autre époque. Kyle Juszczyk vous fait comprendre ce que vous pouvez faire avec vos préjugés : il a démontré sans cesse être une pièce vitale de l’attaque, que ce soit pour aider les coureurs ou pour protéger son Quarterback. Autant dire qu’il a eu du travail car la ligne offensive devant lui n’a pas toujours été idéale (euphémisme de l’année).
C’est d’ailleurs ce qui rend l’évaluation de la performance des coureurs assez compliquée ; surtout si on ajoute le fait que, comme on pouvait s’y attendre, Marty Morhninweg a encore passé des pans de matchs entiers à oublier qu’ils existaient. De plus, il y a eu la libération de Justin Forsett et la « disparition » de Javorius Allen, si prometteur en 2015. Terrance West a mené la charge avec 193 courses pour 774 yards et 5 TDs, mais le nombre de portés devrait suffire à vous renseigner sur l’utilisation du jeu au sol cette année. Le rookie de quatrième tour Kenneth Dixon a fait de belles apparitions avec 88 courses pour 382 yards et 2 TDs ; le duo a également réussi 64 réceptions pour 398 yards et 2 TDs. Il gagnerait à avoir plus de stabilité devant, point sur lequel nous revenons tout de suite présentement.
Le Guard Marshal Yanda continue d’être un des meilleurs de la ligue, ayant même changé de côté pendant la saison. Mais le problème pour Baltimore, c’est qu’on se retrouve avec un meilleur joueur offensif qui évolue à un des postes les plus obscurs du sport, et qui en plus a raté quasiment un quart de l’exercice ! Les blessures ont d’ailleurs été le problème de l’unité : le rookie du premier tour Left Tackle Ronnie Stanley a lui aussi dû quitter ses partenaires pendant un moment, ce qui est dommage ; si on enlève cela et la période de remise en route qui a suivi, il a fait une saison vraiment intéressante pour le futur.
A l’opposé, Ricky Wagner continue d’assurer en protection, alors que le Centre Jeremy Zuttah n’a pas fait une mauvaise saison en général (loin de là), mais il a connu quelques baisses de tension ici ou là. Cependant, le poste qui a fait le plus mal a été celui de l’autre Guard : le départ de Kelechi Osemele à Oakland n’a pas été du tout comblé entre Vladimir Ducasse et le rookie de quatrième tour Alex Lewis. Ce dernier a été jeté au feu probablement plus tôt que prévu, donc il a le bénéfice du doute pour 2017, mais cela prouve bien que l’unité a été trop instable dans son alignement et dans ses performances.
Désolé Weddle, mais tu devras rentrer chez toi après la remise des récompenses et tu ne passeras jamais le portique de l’aéroport si tu repars avec toutes celles que tu mérites. Tes parents ne t’ont jamais appris à partager, non ? Bref, une fois Weddle écarté, le titre de meilleur défenseur ne peut revenir qu’au Linebacker C.J. Mosley. Encore une fois, il aura été omniprésent avec 92 plaquages dont 5 à perte et 1 fumble forcé, mais il a connu une amélioration notable en couverture avec 8 passes défendues et 4 INTs (top team). Il est vrai qu’il a baissé de pied à la fin de la saison, comme toute la défense, mais il reste au-dessus du lot.
La véritable surprise cette saison sera venue de son partenaire à l’intérieur, Zachary Orr. L’ancien non-drafté a été partout avec 132 plaquages dont 7 à perte, 5 passes défendues, 3 INTs, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés. Lui aussi a bien démarré contre la course avant d’avoir un coup de pompe, mais il a percé cette saison ; il va terriblement manquer suite à cette retraite forcée pour une malformation congénitale au cou. Cela va rajouter aux gros problèmes de Baltimore dans l’unité, car il y a également le sujet épineux du pass-rush : les meilleurs Outside Linebackers des Ravens ont 34 et 33 ans avec Terrell Suggs (8 sacks + 14 hurries) et Elvis Dumervil (3 sacks + 8 hurries). Albert McClellan (1 sack) ? Za’Darius Smith (1 sack + 12 hurries) ? A eux deux ils ont réussi moins de sacks que le rookie de cinquième tour Matt Judon (4 sacks) avec plus de snaps. Yikes.
Comme vous l’avez probablement remarqué, les Ravens ont vu pas mal d’action de la part de leurs rookies (c’est souvent le cas à Baltimore), mais nous n’avons pas encore évoqué celui qui s’en est probablement le mieux sorti, surtout quand on prend en compte les circonstances : le quatrième tour Cornerback Tavon Young. La première circonstance est sa titularisation immédiate, la deuxième vient d’être évoquée juste au-dessus (le manque de pass-rush) et la troisième est la blessure de Jimmy Smith qui l’a forcé à rater des matchs.
Si on fait le total, pour un rookie pris au dernier jour de la draft, on s’aperçoit que Young a fait plus que bien se comporter malgré un apprentissage qui a été difficile. Avec 53 plaquages, 8 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble récupéré, il a fait une saison tout à fait respectable qui doit lui permettre de grandir. Dans le reste des arrières, nous avons vu l’importance de Smith en son absence : la couverture ne peut pas se passer de lui ; il termine avec 4 passes défendues et aucune INT. Lardarius Webb a été sympathique (73 plaquages, 1 sack, 5 passes défendues, 1 INT). Jerraud Powers ? Shareece Wright ? Très… blah (11 passes défendues, 2 INTs). Si vous avez bien lu, vous avez dû remarquer le principal problème des Cornerbacks cette saison : la majorité des INTs ont été réalisées par des Linebackers ou Weddle, ce qui veut dire qu’ils n’ont toujours pas réglé ce souci depuis l’année dernière. Mosley et Orr ont 8 INTs à eux deux, soit 44% de l’équipe (!).
Trop de Flaccnouille, pas assez de Flaccash. On sait que le Quarterback Joe Flacco peut prendre feu à tout moment, surtout en playoffs, mais il faut déjà y arriver, et pour cela il aurait fallu qu’il joue bien mieux que cette saison. Certes, il a des circonstances atténuantes : la protection n’a pas toujours été excellente devant lui, et le playcall a fait son oeuvre puisqu’il a lancé 672 passes, soit une de moins que le #1 dans la catégorie, Drew Brees ; sans manquer de respect à l’ami Flacco, il n’est pas Brees.
Vous allez voir de suite pourquoi : 64.9%, 4317 yards (6.4), 20 TDs, 15 INTs, 3 fumbles, 33 sacks et 83.5 de QB Rating. Ce qu’il faut regarder (outre le ratio TD-INT), c’est la moyenne de 6.4 yards par passe tentée qui vous révèle tout : Flacco a envoyé quelques bombes pour faire illusion, mais il a vraiment passé son temps à viser court (et parfois mal), ce qui est bizarre quand vous allez voir la liste des cibles qu’il avait sous la main. Si la protection est fautive et qu’il ne faut pas oublier la rupture d’ACL dont il revenait, Flacco porte aussi une partie de la responsabilité. Est-ce une régression inéluctable ou juste une année sans ? 2017 devra confirmer que son nouveau contrat n’est pas usurpé.
C’est là que nous arrivons à un problème : aucune unité offensive ne peut être citée, et nous pouvons trouver des failles dans toutes les unités défensives qui ont disparu à des moments différents dans la saison. Les Inside Linebackers méritent probablement la récompense sur leur constance et leur progrès en couverture, mais ils ont suivi la courbe de forme de la ligne défensive contre le jeu de course.
Cette dernière a permis aux Ravens d’avoir la meilleure défense au sol de la ligue pendant un moment, mais cela a disparu sur le dernier mois. Brandon Williams reste un maousse redoutable avec 51 plaquages dont 3 à perte, 1 sack, 7 hurries, 1 fumble forcé et 1 Field Goal bloqué. Timmy Jernigan a été le plus visible dans le pass-rush avec 5 sacks et 8 hurries, mais il a disparu à la fin (surtout contre la course) et a perdu du temps de jeu. Lawrence Guy et le rookie non-drafté Michael Pierce ont complété la rotation de manière plutôt sympathique, mais encore une fois cela s’est étiolé avec le temps. Il faudra plus de constance la saison prochaine.
Sans surprise, nous allons regarder du côté de l’attaque pour trouver les coupables. Si plusieurs unités ont été insuffisantes cette saison, ce sont les Tight Ends qui ont le plus déçu. Certes, Dennis Pitta est enfin revenu et a terminé meilleur receveur avec 86 réceptions (pour 729 yards et 2 TDs), mais comme vous le voyez la moyenne est faible à 8.5 yards par réception ; il peut faire bien mieux (autre preuve du manque de verticalité du jeu aérien). Et derrière lui, c’est le néant.
Bien évidemment Eric Weddle mérite la récompense dans l’absolu, mais cela n’est pas une énorme surprise car il n’a fait que jouer à son niveau habituel. Braquons plutôt le projecteur sur la belle surprise en attaque, car celui qui a failli sponsoriser le FA Bust Of The Year a fait mentir l’histoire : le receveur Mike Wallace s’est bien intégré à l’attaque des Ravens et a connu une saison faste comme il n’en avait plus connu depuis longtemps. Avec 72 réceptions pour 1017 yards et 4 TDs à 14.1 yards par réception, c’est la première fois qu’il dépasse 1000+ yards depuis 2011 ; ce n’est pas une surprise car on a cru revoir le Mike Wallace de Pittsburgh.
Il a été accompagné par l’increvable Steve Smith Sr qui ne voulait pas finir sa carrière sur une blessure, et qui a joué son rôle habituel de cible sûre : 70 réceptions pour 799 yards et 5 TDs (top team). Mais une fois qu’on a gratté derrière eux (et Pitta)… il y a toujours des questions sur Breshad Perriman ; il a montré son explosivité avec 33 réceptions pour 499 yards et 3 TDs mais il a fait 5 drops. Kamar Aiken et Michael Campanaro ont récupéré les miettes, ce qui est vraiment dommageable pour Aiken qui doit être plus utilisé (ce qui devrait arriver avec la retraite de Steve Smith).
Le Tight End Benjamin Watson a rapidement terminé sur IR et Jerraud Powers n’a pas eu un impact phénoménal, mais il est difficile de les qualifier de bust quand les contrats ne dépassent même pas 5M$.
La victoire 38-6 contre Miami en Week 13. Un instant, nous avons cru que l’attaque des Ravens était enfin revenue avec un équilibre retrouvé et un Flacco des beaux jours ; pendant ce temps la défense encaissait moins de 300 yards.
La défaite 31-27 contre Pittsburgh en Week 16. Non seulement Baltimore a perdu contre Pittsburgh, mais en plus c’était à la dernière seconde d’une finale de division alors que, pour une fois, l’attaque avait répondu présente au meilleur moment ; avant que ce soit la défense qui craque. Pour un fan des Ravens, c’est pire que tout et cela va piquer pendant un moment.
Le premier quart-temps contre Cleveland en Week 2. Les Ravens ont pris 20 points par les Browns en oubliant où ils habitaient… jusqu’à la transformation retournée pour deux points qui a signifié le réveil de Baltimore : 25 points d’affilée et une victoire 25-20.
Les besoins
Sans surprise ils sont plutôt côté offensif… mais pas seulement. Un Guard pour remplacer Kelechi Osemele serait bienvenu, comme un receveur et un coureur. En défense, il fallait déjà améliorer la profondeur au poste de pass-rusher et de Cornerback, mais la retraite surprise de Orr crée un besoin supplémentaire au coeur de la défense. Le besoin le plus pressant devient quasiment Linebacker, qu’il soit Inside ou Outside.
Le futur
Domicile : Cincinnati, Cleveland, Pittsburgh, Houston, Indianapolis, Miami, Chicago, Detroit.
Extérieur : Cincinnati, Cleveland, Pittsburgh, Jacksonville (Londres), Tennessee, Oakland, Green Bay, Minnesota.
Record cumulé en 2016 : 117-137-2 (0.461, 24e).
La route hors du Maryland est un peu plus brutale avec Tennessee, Oakland, Green Bay et Minnesota au programme, mais la chute de qualité de l’AFC North et la qualité globale de l’AFC South donnent quand même un calendrier à priori abordable… mais cette dernière pourrait changer si jamais Jacksonville et Indianapolis touchent le jackpot avec leurs nouveaux hommes forts dans l’organisation.