Gameday : Matchs du Dimanche Week 13
Sommaire
Kansas City Chiefs @ Atlanta Falcons
Detroit Lions @ New Orleans Saints
Los Angeles Rams @ New England Patriots
Denver Broncos @ Jacksonville Jaguars
Houston Texans @ Green Bay Packers
Philadelphia Eagles @ Cincinnati Bengals
Miami Dolphins @ Baltimore Ravens
San Francisco 49ers @ Chicago Bears
Buffalo Bills @ Oakland Raiders
New York Giants @ Pittsburgh Steelers
Washington Redskins @ Arizona Cardinals
Tampa Bay Buccaneers @ San Diego Chargers
Carolina Panthers @ Seattle Seahawks
Kansas City Chiefs (8-3) @ Atlanta Falcons (7-4)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Georgia Dome |
Titre | Qui va marquer le pas ? |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Chiefs et les Falcons sont lancés dans la course aux playoffs, mais un faux de pas de l’une des deux équipes peut tout remettre en question car les poursuivants sont à l’affût ; à moins de faire match nul ce sera le cas à l’issue de cette rencontre. Kansas City doit bonifier cette victoire contre Denver en poursuivant Oakland, et Atlanta voit Tampa revenir tout en poursuivant Seattle pour un éventuel seed #2.
Les visiteurs vont arriver avec une attaque qui, avant tout, adore courir balle en main. Spencer Ware et Charcandrick West seront les habituels chevaux de travail en l’absence de Jamaal Charles, et c’est là que se situe le plus gros test pour la défense des Falcons : ils n’ont pas encore la solidité nécessaire pour affronter une équipe telle que les Chiefs avec une OL compétente au sol et des coureurs efficaces. Grady Jarrett, Deion Jones et leurs partenaires du front-7 vont devoir mettre les bouchées doubles pour colmater les trous et empêcher leurs adversaires d’avancer au sol, sinon ces derniers vont appliquer leur gameplan favori : manger le chrono en laissant l’attaque adverse sur le banc (ce qui serait particulièrement inspiré pour CE match).
Au niveau du jeu aérien, les Chiefs n’auront pas leur receveur #1 Jeremy Maclin ; cela tombe « bien », les Falcons n’auront pas leur CB#1 Desmond Trufant… mais Alex Smith ne devra pas faire l’erreur de dénigrer la couverture d’Atlanta pour autant. Bien entendu la perte d’un talent comme Trufant est un gros coup dur, mais Robert Alford confirme sa bonne saison 2015 et l’infusion de jeunes talents prend plutôt bien avec le CB Jalen Collins et le Safety Keanu Neal. Néanmoins, même si Kansas City est loin de faire peur à la passe une fois qu’on retire le Tight End Travis Kelce, la défense d’Atlanta sera inspirée de se rappeler ce que les Chiefs ont fait aux Broncos (à l’arrière-garde autrement plus relevée) et aura besoin d’un gros match du pass-rush, à commencer par Vic Beasley (5e NFL avec 9.5 sacks).
De l’autre côté, les Falcons continuent d’arroser la ligue avec 41 TDs marqués (top NFL)… mais ils vont tomber sur une défense qui n’en a encaissé que 24 (6e) dans LE duel du match. Bien que protégé efficacement par son OL, Matt Ryan va devoir utiliser toutes ses armes à la course et en passes rapides pour freiner le pass-rush des Chiefs ; ce dernier vient de récupérer un Justin Houston qui sort d’un match ahurissant contre Denver, et le Right Tackle Ryan Schraeder va être largement testé par le vétéran. Pendant ce temps, Jake Matthews devra contrer Tamba Hali. On peut être sûr que l’excellent CB Marcus Peters va s’occuper de Julio Jones, probablement avec l’aide du Safety Ron Parker… mais l’importance du pass-rush arrive quand on regarde autour. Le CB#2 Phillip Gaines est incertain, mais qu’il joue ou non Mohamed Sanu reste dangereux pour la couverture.
Cependant, le principal problème pour les visiteurs pourrait bien se situer au sol. La DL a perdu Allen Bailey ET Jaye Howard, deux joueurs dont vous n’entendez pas souvent les noms mais qui abattent un boulot considérable autour de Dontari Poe. Malgré la présence de Poe ou du patron Middle Linebacker Derrick Johnson, cela pourrait affaiblir le front-7 face aux feux follets Devonta Freeman et Tevin Coleman ; dans un renversement, ce sont les Falcons qui pourraient bien dominer au sol comme ils l’ont fait contre Arizona, scorant trois fois. Pour les visiteurs, cela aurait le désavantage de 1) contrôler l’horloge et 2) limiter l’exposition de Ryan au pass-rush.
Enfin, les deux équipes ont leur playmaker personnel : Tyreek Hill vs Taylor Gabrel. Cela promet dans un match où les deux équipes auront besoin d’un jeu au sol solide, pour des raisons différentes (freiner le pass-rush à Atlanta vs. manque de cibles à la passe à KC) ; ils ont les moyens d’y arriver pour des raisons différentes aussi (inconstance défensive à Atlanta vs. blessures défensives à KC). Les locaux sont favoris car leur attaque est explosive à domicile, mais il ne faut jamais sous-estimer une équipe d’Andy Reid.
Detroit Lions (7-4) @ New Orleans Saints (5-6)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
Titre | Rêves de playoffs |
Prévision Météo | Stade couvert |
Les Lions ont leur destin en main pour remporter leur première division depuis 1993 (à l’époque c’était encore la NFC Central avec Tampa Bay !) ; ils se déplacent chez des Saints qui viennent de passer une rouste aux Rams pour rappeler qu’ils n’abandonnent pas. Le match en trois duels :
- Theo Riddick (DET) vs les Linebackers (NO) : il va sans dire qu’une partie du match reposera sur les épaules de Matthew Stafford (ne serait-ce que pour l’habituel comeback au 4e QT). Mais les Lions ont quand même besoin d’empêcher la défense de cibler uniquement le QB, et pour cela il faut établir un jeu au sol. Cela a été le problème des visiteurs toute la saison et ils risquent de le payer à un moment ou à un autre.
- Le pass-rush (DET) vs l’OL (NO) : c’est surtout du point de vue défensif que ce duel est important – on sait que l’OL des Saints est très capable en protection (elle l’a encore prouvé contre les Rams), mais le pass-rush des Lions continue d’être insuffisant. Si cela peut passer contre des Quarterbacks moins bons qui feront des mauvais lancers ou une interception quoi qu’il arrive, c’est fatal quand on a Drew Brees en face. Detroit risque de ne pas devoir s’en remettre à une INT cruciale pour sceller le match.
- Quelle défense saura continuer sa progression ? : on peut faire un parallèle entre les deux escouades défensives qui étaient un problème récurrent en début de saison mais qui semblent s’améliorer au fur et à mesure de l’année. Il reste à voir laquelle des deux saura freiner le mieux l’attaque adverse ; on imagine quand même un bon vieux feu d’artifice entre Staffie et Brees.
L’année dernière les Lions étaient venus l’emporter 35-27 chez les Saints lors du Monday Night Football, et il faut probablement attendre le même genre de score.
Los Angeles Rams (4-7) @ New England Patriots (9-2)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Foxboro Stadium |
Titre | Nouvelle saison non-positive pour les Rams ? |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Avec les neuf victoires d’Oakland garantissant une saison positive des Raiders, les Rams ont désormais l’honneur douteux de posséder deux « records » en cours : série de saisons non-positives (13) et série de saisons négatives (10). Si Tom Brady établit lui aussi un record avec sa 201e victoire en carrière, il rajoutera une saison non-positive de plus pour les Rams. Le match en trois duels :
- Jared Goff (LA) vs Matt Patricia (NE) : les Patriots et leur Coordinateur Défensif adorent festoyer sur les QBs rookies en leur envoyant tout un tas de schémas tordus qui leur retournent la cervelle. Malheureusement pour Jared Goff, on ne peut pas dire qu’il soit particulièrement bien entouré, si on excepte Kenny Britt. Il y a eu du mieux pour le #1 de la draft contre les Saints… mais c’est une autre bestiole qu’il va affronter…
- Todd Gurley (LA) vs le front-7 (NE) : …et il y a un certain risque que Gurley ne puisse pas l’aider et le laisser respirer. Non seulement les Rams ont du mal à avancer de base au sol, mais la défense contre la course des Patriots fait le travail avec Dont’a Hightower en tête de file et peut forcer Los Angeles à être unidimensionnel. Après quoi je vous renvoie au début du duel précédent.
- Le pass-rush (LA) vs Tom Brady (NE) : bien entendu la défense contre la course sera très importante pour bloquer les Patriots, mais Brady a déjà démontré qu’il n’avait pas peur de lancer 50 passes dans un match s’il le fallait. Le pass-rush est donc la composante la plus importante en défense pour LA ; Aaron Donald & Co devront perturber le nouveau riche Marcus Cannon et ses partenaires pour mettre la pression sur le #12 qui n’aura pas Rob Gronkowski perdu pour le reste de la saison.
Les Rams arrivent en position défavorable à Foxboro, et ils ne pourront pas s’en sortir sans mettre la pression sur celui qui les avait pris de court lors de Super Bowl XXXVI.
Denver Broncos (7-4) @ Jacksonville Jaguars (2-9)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | EverBank Field |
Titre | Malik Jackson retrouve son ancienne équipe |
Prévision Météo | Nuageux |
Le Defensive Lineman a été un des artisans du titre de Denver, et un joueur convoité de l’offseason qui a traversé le pays pour rejoindre Jacksonville ; cela doit le changer, car bien que les Broncos soient tombés hors des playoffs après leur défaite contre les Chiefs, leur situation reste bien plus enviable que celle de Jaguars qui sont (encore) au fond du trou. Le match en trois duels :
- L’OL (DEN) vs la DL (JAX) : les Jaguars ne sont pas les Chiefs, mais ils ont prouvé (entre autres contre Buffalo) qu’ils pouvaient venir mettre la pression si l’OL d’en face a des hésitations. L’unité des Broncos continue de patiner sévèrement sur les ailes, ce que les locaux vont chercher à exploiter ; surtout s’ils peuvent profiter du fait que Paxton Lynch remplace Trevor Siemian au poste de QB.
- Le pass-rush (DEN) vs l’OL (JAX) : la ligne offensive de Jacksonville est plutôt efficace en protection d’un Blake Bortles qui n’a été sacké que 23 fois cette saison (c’est pourquoi on est parfois tellement frustré des performances du QB). Mais l’unité va devoir stopper un des meilleurs pass-rushs de la ligue mené par le monstrueux Von Miller qui a, en plus, récupéré son compère Demarcus Ware (sans oublier Shane Ray). Les Jags n’ont aucune chance s’ils n’arrivent pas au moins à freiner Miller.
- Le front-7 (DEN) vs le jeu au sol (JAX) : voici le deuxième gros problème pour Bortles – il n’a en général aucun jeu de course pour l’aider, et pourtant il va bien falloir qu’il avance. Bortles n’aura peut-être ni Chris Ivory, ni le Tight End et autre ex-Bronco Julius Thomas pour qu’il joue son Travis Kelce personnel… ce qui veut dire que ce sera majoritairement les Allen Receveurs contre Chris Harris et Aqib Talib.
Denver est logiquement favori car il serait déjà un exploit pour Bortles de finir le match sans turnovers face à une telle défense ; c’est juste que la marge s’est (un peu) réduite avec l’absence de Siemian.
Houston Texans (6-5) @ Green Bay Packers (5-6)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Lambeau Field |
Titre | Vrai comeback ou feu de paille ? |
Prévision Météo | Légère neige, 0°C |
Les Packers se sont réveillés contre les Eagles, stoppant une série de quatre défaites consécutives ; l’équipe reste néanmoins convalescente et va vouloir confirmer contre des Texans qui sont sur deux défaites et voient les Titans se rapprocher dangereusement. Le match en trois duels :
- L’OL (HOU) vs le pass-rush (GB) : le pass-rush des Packers peut parfois tomber dans un trou noir, mais cela risque de ne pas être le cas contre l’OL des Texans qui paye cher les départs et les blessures chez ses titulaires. De plus, Dom Capers devrait préparer sa liste de blitz en tout genre pour mettre la confusion dans l’esprit de Brock Osweiler et le forcer à lancer ces INTs qui sont le plus gros problème du jeune QB cette saison.
- Lamar Miller (HOU) vs le front-7 (GB) : bien entendu, le duel entre les receveurs et les arrières seront importants car Dédédé à lui tout seul vaut deux receveurs des Eagles (surtout ceux qui ont joué une fois Jordan Matthews blessé). Mais pour rassurer Osweiler, la meilleure manière est d’avancer au sol par un Lamar Miller compétent. La défense contre la course de Green Bay doit composer avec des blessures en Inside Linebackers, donc les Texans ont quelque chose à faire de ce côté.
- A.J. Bouye (HOU) vs Davante Adams (GB) : vous voulez voir deux stars montantes en NFL se lancer dans un duel homérique pour la victoire ? Davante Adams a définitivement mis la saison 2015 et ses multiples blessures derrière lui, et il rappelle pourquoi les Packers avaient vu tant de promesses en lui en 2014. Il va se retrouver contre A.J. Bouye qui a pleinement pris sa chance avec les blessures parmi les fameux J³ ; il confirme ce qu’il montre depuis son arrivée comme non-drafté en 2013.
Si on excepte le match contre Detroit, à chaque fois qu’Osweiler a posté un meilleur QB rating que le QB adverse, les Texans ont gagné. La défense des Texans a donc le plus gros travail, freiner un Aaron Rodgers qui a retrouvé sa verve, mais qui pourrait payer le manque de jeu au sol avec la température basse et le risque de neige.
Philadelphia Eagles (5-6) @ Cincinnati Bengals (3-7-1)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Paul Brown Stadium |
Titre | Le match des espoirs déçus |
Prévision Météo | Couvert |
Comme tous les ans, on plaçait les Bengals parmi les favoris d’AFC North avant la saison, alors que les Eagles ont étonné pendant le premier mois ; quelques semaines plus tard, les premiers vivent une année noire et les seconds ont été rattrapés par les blessures. Le match en trois duels :
- La présence des Mat(t)hews (PHI) : on a vu contre Green Bay ce que donne une attaque des Eagles privée de ses deux Mat(t)hews, Ryan à la course et Jordan à la réception ; le jeu de Carson Wentz et de l’OL s’est délité au fur et à mesure du match pour finir par caler un peu trop souvent. On sait que Ryan ne sera pas là, Jordan est questionable ; la défense des Bengals est loin d’être exceptionnelle, mais si le receveur ne revient pas elle a de quoi fermer la boutique.
- La DL (PHI) vs l’OL (CIN) : la DL des Eagles a été bien trop discrète lors du MNF et va devoir corriger le tir, profitant du manque d’armes offensives et de la porosité d’une ligne offensive des Bengals qui est résidente permanente des Gamedays (pour les mauvaises raisons). Étant donné le carnage créé par les Ravens la semaine dernière, il serait surprenant que les Eagles n’en fassent pas autant.
- Zach Ertz (PHI) vs Tyler Eifert (CIN) : Philly a une couverture plutôt efficace sur les Tight Ends, ce qui tombe bien car avec l’absence d’A.J. Green, Tyler Eifert devrait encore être la cible favorite d’Andy Dalton. De l’autre côté, les Bengals sont moins aptes à défendre sur les TEs, et Zach Ertz est une des cibles préférées de Carson Wentz. Les deux joueurs pourraient avoir un impact sur le match, mais il est vrai que ce matchup est plus à l’avantage des visiteurs.
C’est quasiment déjà la tête à 2017 que Cincinnati va aborder ce match, alors que Philadelphie peut encore avoir sa chance ; les deux attaques risquent de manquer de playmakers, même si Jeremy Hill et Darren Sproles voudront rappeler qu’ils sont là.
Miami Dolphins (7-4) @ Baltimore Ravens (6-5)
Auteur | Supychou |
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | M&T Bank Stadium |
Titre | Playoffs en vue |
Prévision Météo | Nuageux |
Voici une rencontre cette semaine qui vaut le coup d’oeil entre deux prétendants aux playoffs virtuellement qualifiés. Mais la route est encore longue pour des Miami Dolphins qui ne s’arrêtent plus de gagner et des Baltimore Ravens qui continuent d’être imprévisibles. Autant dire que le combat sera acharné pour repartir vainqueur.
L’acharnement, les Dolphins connaissent bien car après avoir fait quatre défaites en cinq matchs, ils viennent d’aligner six victoires de suite. Ryan Tannehill est rarement étranger aux résultats de son équipe ; après un début de saison ayant fait douter grand nombre de personnes, le voilà qui offre des matchs d’une grande qualité. Le QB est un peu irrégulier (15 TDs, 8 INTs) mais sa forme du moment pourrait le porter un peu plus, surtout que son O-Line revient petit à petit en forme (niveau blessure), ce qui ne devrait pas faire de mal quand on a un joueur comme Terrell Suggs (8 sacks) à contrer.
L’autre joueur en forme côté Dolphins, c’est le WR DeVante Parker (549y, 2 TDs) qui montre de plus en plus qu’il est un vrai premier tour de draft. Le souci, c’est qu’il pourrait être absent, ce qui laisserait l’excellent Jarvis Landry (733y, 2 TDs) et le danger sur passes longues Kenny Stills (5 TDs) pour appuyer là où ça fait mal. Ils devront composer face à une secondary améliorée cette année grâce notamment à l’excellent Eric Weddle (8 passes défendues, 2 INTs). Si on ajoute le probable retour de Jimmy Smith, les Ravens pourraient se sentir pousser des ailes.
Et comme jamais deux sans trois, voilà le troisième homme fort du moment chez les Dolphins, l’impressionnant RB Jay Ajayi (847y, 7 TDs). Cependant, il y a un petit doute chez le RB car sa production diminue de semaine en semaine et cela pourrait ne pas s’arranger face à la meilleure défense contre la course de NFL menée par l’excellent duo d’ILB C.J. Mosley – Zachary Orr. Cela sera moins dommageable si Tannehill est suffisamment protégé et que Smith n’est pas à 100%, car les receveurs pourraient se faire plaisir.
Pour les Ravens, rien de bien nouveau : entre l’excellence et la médiocrité, il n’y a qu’un pas. A commencer par le QB Joe Flacco qui, au lieu d’être irrégulier comme souvent, a décidé de simplement être mauvais et faire tout ce qu’il peut pour aider ses adversaires (11 TDs, 10 INTs). Certes, son OL n’est pas la meilleure qui soit mais il n’est pas non plus à courir partout pour sa vie. Et vu que la D-Line des Dolphins fait froid dans le dos, cela ne serait pas étonnant de voir Cameron Wake (8,5 sacks) mettre la pression sur le QB.
Pourtant, le corps de receveurs de Baltimore est très intéressant, surtout en comparaison des années passées. Mike Wallace revit (792y, 4 TDs) et aimerait montrer à Miami qu’il n’est pas un bust. Steve Smith Sr ne veut pas ralentir (536y, 3 TDs) et Breshad Perriman commence à se montrer petit à petit (2 TDs lors des trois derniers matchs) ; ce ne sont pas les armes qui manquent à Flacco. La bonne nouvelle, c’est que les Dolphins n’excellent pas spécialement contre la passe même si on n’est jamais à l’abri avec Byron Maxwell (13 passes défendues, 1 INT) ; mais sans Reshad Jones, cela pourrait faire mal sur la durée.
Côté jeu au sol, les Ravens semblent avoir compris comment faire : donner autant de snaps à Terrance West qu’au rookie Kenneth Dixon, ce dernier montrant de plus en plus qu’il a tout pour exceller en NFL. Mais Miami ne se laissera pas faire et ni Ndamukong Suh ni Kiko Alonso ne se laisseront marcher sur les pieds (peut-être même l’inverse pour Suh). Les Ravens ont les armes pour faire mal aux Dolphins mais ont aussi Flacco pour « aider » la défense adverse.
Si on se réfère à la forme du moment, les Dolphins semblent en feu, mais entre les possibles absences de leur côté et les retours côté Ravens, cela pourrait tourner en la faveur de ces derniers, surtout si la défense continue d’exceller. Au final, cela pourrait (comme souvent) se jouer sur un FG de Justin Tucker.
San Francisco 49ers (1-10) @ Chicago Bears (2-9)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 19:00 |
Lieu | Soldier Field |
Titre | Qui sera la pire équipe de NFC ? |
Prévision Météo | Légère pluie, 0°C |
Duel au fond de la Conférence Nationale entre des 49ers et des Bears qui se sont battus jusqu’au bout la semaine précédente, mais qui ont fini par buter contre leurs propres manques. Le match en trois duels :
- Hyde/Kaep (SF) vs le front-7 (CHI) : contre Miami, Colin Kaepernick a retrouvé les qualités qui ont fait de lui un QB redouté au début des années 2010. Si on ajoute Carlos Hyde, les 49ers se retrouvent avec une double menace au sol qui force le respect de la part de la défense des locaux… qui vient de perdre ses deux Inside Linebackers en quelques jours (l’un suspendu, l’autre sur IR). Autant dire que le duo improbable Christian Jones (non-drafté 2014) – Nick Kwiatkowski (4e tour 2016) va être mis à rude épreuve.
- La défense (SF) vs Jordan Howard (CHI) : la gestion des coureurs à Chicago a été bizarre cette saison, mais apparemment les Bears ont fini par comprendre que le rookie devait avoir la balle dans les mains pour faire des belles choses sur le terrain. Face à une défense générale qui peine, Howard devrait voir beaucoup de touches, que ce soit au sol ou en réception, pour créer le chaos chez les californiens.
- La couverture (SF) vs Matt Barkley (CHI) : Jay Cutler est sur IR et sa carrière à Chicago pourrait bien se terminer… même s’il va falloir que les Bears regardent ce qu’ils ont à disposition pour le remplacer. Il faudra donc surveiller Matt Barkley qui va devoir confirmer que sa belle deuxième période contre Tennessee n’était pas aussi le fait d’une défense la jouant trop safe. Le pass-rush des 49ers n’est pas au beau fixe et la couverture n’est pas foudroyante… encore faut-il que les receveurs attrapent les passes.
Les deux victoires des Bears ont été à domicile, ce qui donne un petit avantage à Chicago, mais ils vont devoir contenir Kaep.
Buffalo Bills (6-5) @ Oakland Raiders (9-2)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 22:05 |
Lieu | Oakland Alameda Coliseum |
Titre | Continuer à rêver |
Prévision Météo | Nuageux |
Les Bills ont très peu de chances de rattraper une des deux équipes AFC à neuf victoires (celle dans leur division), ils vont donc essayer de rester en vie dans la course en playoffs en battant l’autre. Le match en trois duels :
- Jordan Mills (BUF) vs Khalil Mack (OAK) : Mack n’a peut-être plus les mêmes stats exorbitantes que l’année dernière, mais c’est parce qu’il a eu un début de saison un peu compliqué ; il est reparti sur des meilleures bases depuis, comme l’a montré le match contre Carolina où il est devenu le premier joueur à cumuler sack, INT, TD, FF et FR dans la même rencontre depuis Charles Woodson (GB) en 2009. Alors qu’on peut penser que le Left Tackle Tarik Glenn a les armes pour lutter contre Bruce Irvin, quand on regarde à droite avec Mills contre Mack, ce n’est pas la même chose. Nul doute que Rex Ryan va venir avec une flopée d’aides pour son Right Tackle (TEs, coureurs…).
- Le pass-rush (BUF) vs l’OL (OAK) : attention, grosse collision entre le boulet inarrêtable et le mur indestructible. Meilleure OL en taux de sack concédé par action (2.98%) contre meilleur pass-rush en taux de sack réussi par action (8.46%). La DL bénéficierait néanmoins grandement de la présence de Marcell Dareus car elle va avoir besoin de toutes ses forces pour outrepasser Donald Penn, Kelechi Osemele, Rodney Hudson et les autres.
- La couverture (BUF) vs Derek Carr (OAK) : le QB va jouer avec le gant protégeant son doigt blessé, et il faudra quand même voir si cela ne le dérange pas. Mis à part cela, s’il est à 100% et si son OL le protège, alors il a les armes pour avancer à la passe : l’un des deux receveurs principaux aura probablement un match compliqué, mais on imagine mal les deux en même temps, surtout si on rajoute Seth Roberts dans le slot. Et Clive Walford a son mot à dire en Tight End.
Les Bills ont les moyens de poser des problèmes aux Raiders, notamment avec leur jeu au sol… mais Buffalo va absolument devoir freiner l’attaque des locaux car on voit mal les visiteurs armés pour suivre Carr & Co dans un tir aux pigeons.
New York Giants (8-3) @ Pittsburgh Steelers (6-5)
Auteur | Supychou |
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 22:25 |
Lieu | Heinz Field |
Titre | Garder espoir |
Prévision Météo | Nuageux |
Plusieurs matchs peuvent avoir un impact dans la course aux playoffs cette semaine. Si ce match n’a pas d’énorme impact direct du fait que les Pittsburgh Steelers jouent en AFC et les New York Giants en NFC, la victoire reste primordiale si ces deux équipes veulent rester au contact de leur leader respectif dans leur division.
Si les Giants ont eu un coup de moins bien fin septembre, on peut dire que depuis, ils impressionnent avec six victoires d’affilée. Pour en arriver là, les Giants peuvent compter sur un Eli Manning égal à lui-même : capable de sortir autant de gros matchs que de matchs horribles (20 TDs, 10 INTs). Son O-Line lui fait le plus grand bien mais l’absence de leur meilleur OL pourrait leur faire mal. Enfin, « pourrait » si les Steelers avaient un semblant de pass-rush ; à moins que James Harrison (meilleur sackeur avec 4) ne fasse le show, Manning devrait être assez serein.
Surtout qu’il a de son côté un des meilleurs et plus intenses WRs de NFL avec Odell Beckham Jr (915y, 8 TDs), capable de faire gagner à lui seul son équipe. Il est tout de même plus que bien épaulé par le rookie Sterling Shepard, aussi surprenant qu’important (476y, 5 TDs). Et si jamais Victor Cruz se décidait à remarquer des TDs, cela pourrait donner un corps de receveurs incroyable. Malheureusement pour les Steelers, la défense contre la passe n’est pas leur point fort et il faudra plus que le duo Artie Burns – Ross Cockrell (19 passes défendues, 2 INTst) pour limiter les WRs adverses.
C’est d’ailleurs une bonne chose que les Giants aient des receveurs de folie, parce que du côté du jeu au sol, c’est loin de faire rêver. Sur un malentendu, de temps en temps, Rashad Jennings parvient à sortir un gros gain ou à marquer, mais le plus souvent il reste inefficace au possible (395y, 3,4y par course). Le front-7 des Steelers est encore loin de son passé glorieux mais il reste plus qu’intéressant et sera sûrement apte à annihiler la course grâce à Stephon Tuitt et Ryan Shazier. Sauf cataclysme, on peut prédire que ce match se jouera surtout dans les airs.
Pour les Steelers, l’espoir d’aller en playoffs est toujours là mais la moindre erreur pourrait leur être fatale. Ben Roethlisberger fait lui aussi du Big Ben, ne faisant que rarement d’erreurs et n’hésitant à prendre des risques bien souvent payants (23 TDs, 7 INTs). IL peut également se vanter d’avoir une OL le protégeant plus que bien ; face au féroce duo JPP – Olivier Vernon (13 sacks à eux deux), il faudra bien une excellente OL pour permettre au QB de briller encore.
Comme son adversaire du jour, Big Ben peut se reposer sur un des meilleurs WRs de NFL avec Antonio Brown, toujours aussi impressionnant et meurtrier pour les défenses adverses (998y, 10 TDs). Le souci se situe derrière lui : avec Markus Wheaton sur IR et Martavis Brown suspendu, ce sont les jeunes Sammy Coates et Eli Rogers qui glanent du temps de jeu. Face au duo Janoris Jenkins – Dominique Rodgers-Cromartie (27 passes défenses et 4 INTs à eux deux !!), l’attaque aérienne des Steelers sera mise à l’épreuve.
Mais les Steelers ont une autre arme à faire valoir : l’omniprésent Le’Veon Bell. Et heureusement qu’il est là car sa simple présence fait douter les adversaires, et à juste titre puisque le RB est le joueur ayant apporté le plus de yards à l’équipe (1136y cumulés !). C’est là qu’un des meilleurs matchups devrait survenir car le RB devra faire face à Landon Collins, tellement incroyable (87 plaquages, 5 INTs, 1 FF) que son nom résonne de plus en plus comme possible MVP défensif. Rien qu’en pensant à ces face-à-face, on devine déjà le genre de match auquel on aura à faire.
Une bien jolie rencontre qui nous attend avec deux équipes qui ont les moyens d’aller en playoffs. Les Giants semblent un cran au-dessus quand on regarde leur forme du moment et les forces en présences, mais c’est en sous-estimant les Steelers que ces derniers peuvent se rebeller, et reprendre les rênes de l’AFC North.
Washington Redskins (6-4-1) @ Arizona Cardinals (4-6-1)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 22:25 |
Lieu | University of Phoenix Stadium |
Titre | Match nul en vue ? |
Prévision Météo | Stade couvert |
Fait particulier, voici une rencontre entre deux équipes qui ont fait match nul… mais pas entre elles ; les Reds doivent continuer à conserver leur Wild Card en repoussant des Cardinals dont le seul espoir serait justement de rattraper leur adversaire du jour. Le match en trois duels :
- Su’a Cravens (WAS) vs Deone Bucannon (ARI) : pourquoi ne pas les mettre en duel à distance après tout ? Le joueur d’Arizona représente ce nouveau type de défenseur hybride baladé sur le front de la défense, capable de jouer arrière et Linebacker ; les Reds ont choisi Cravens pour jouer le même rôle. Les deux vont avoir du boulot : Bucannon va devoir stopper le coureur Robert Kelley pour forcer le match sur le bras de Kirk Cousins, alors que Cravens va devoir suivre l’arme #1 offensive des Cards, David Johnson, qui va viser un gros match face à une défense au sol insuffisante.
- Pierre Garçon (WAS) vs Marcus Cooper (ARI) : l’absence de Jordan Reed pour ce match est un souci pour l’attaque des Redskins ; bien que les Cardinals n’aient pas coutume de laisser les TEs adverses faire ce qu’ils veulent, on parle d’un des meilleurs de la ligue. Vernon Davis devra être surveillé, mais même s’il a trouvé sa place, il n’est pas Reed. Néanmoins, il y a une faiblesse dans la couverture des Cards, elle est toujours plus ou moins présente au poste de CB#2 ; pendant que Patrick Peterson sera aux prises avec DeSean Jackson et Tyrann Mathieu face à Davis et/ou Jamison Crowder, Pierre Garçon a les moyens de faire un gros match contre Marcus Cooper… surtout avec une OL qui protège bien Cousins.
- Kerrigan/Smith (WAS) vs les Tackles (ARI) : les Reds devront surveiller de près Larry Fitzgerald, mais on a compris que les Cards n’avaient plus la même attaque que l’année dernière. Si les locaux veulent atteindre la victoire, ils devront espérer un bon match de David Johnson et une bonne protection pour Carson Palmer ; le poste de Tackle n’est pas du tout rassurant, et un vétéran comme Ryan Kerrigan va essayer d’en profiter.
David Johnson et Kirk Cousins sont les clés offensives de chaque côté. L’attaque de Washington a les armes nécessaires pour répliquer le succès des Falcons contre Arizona… sauf le jeu au sol, ce qui pourrait être leur principale limitation, surtout en redzone sans Reed.
Tampa Bay Buccaneers (6-5) @ San Diego Chargers (5-6)
Date et Heure Française | Dimanche 4 Décembre, 22:25 |
Lieu | Qualcomm Stadium |
Titre | Tampa Bay n’a pas dit son dernier mot |
Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Buccaneers sont sur une série de trois victoires, les deux dernières contre Kansas City et Seattle ; les Bolts sont prévenus alors qu’ils vont eux-mêmes chercher à construire sur une victoire contre les Texans. Le match en trois duels :
- Brent Grimes (TB) vs Casey Hayward (SD) : un duel à distance qui va être crucial pour ce match. Hayward va avoir la lourde tâche de marquer un Mike Evans stratosphérique et difficile à couvrir. Grimes n’aura pas d’adversaire du niveau d’Evans (même si Tyrell Williams se défend), et il a souvent intercepté Philip Rivers quand il était à Miami ces dernières saisons ; le vétéran QB devra faire attention à sa « bête noire ».
- Doug Martin (TB) vs Melvin Gordon (SD) : l’un est en train de remettre la machine en route après sa blessure, l’autre continue sa saison efficace. Les deux QBs voudront avoir une assise au sol pour manger le chrono et avancer sur le terrain ; les Bolts ont peut-être un léger avantage offensif quand on compare les front-7, mais il n’est vraiment pas énorme.
- Noah Spence (TB) vs Joey Bosa (SD) : c’est l’un des duels les plus intrigants de ce match, même s’il est lui aussi à distance – les deux rookies ont fait les beaux jours de la défense d’Ohio State ensemble en 2013 (#8 et #97). Ils ont également remporté un trophée de meilleur joueur du mois chacun (Bosa en octobre, Spence en novembre) ; Bosa est à 4.5 sacks et Spence à 5.5 sacks. Les deux ont également un pendant efficace avec Melvin Ingram et Robert Ayers respectivement. Bref, les deux QBs vont devoir faire attention à la pression.
Un autre duel qui sera à surveiller est celui des turnovers. Les deux équipes sont excellentes pour voler le ballon : 23 pour San Diego (2e) et 20 pour Tampa (5e) ; néanmoins elles n’ont pas de bon turnover differential parce qu’elles en perdent quasiment autant : 23 pour San Diego (pire équipe de la ligue) et 18 pour Tampa (23e). Ce serait le comble s’il n’y avait pas quelques possessions changeant de main dans ce match.
Carolina Panthers (4-7) @ Seattle Seahawks (7-3-1)
Date et Heure Française | Lundi 5 Décembre, 02:30 |
Lieu | CenturyLink Field |
Titre | Bien loin du Divisional Round 2015 |
Prévision Météo | Bruine |
Au début de l’année (civile), les Panthers et les Seahawks se battaient pour une place en finale NFC, un match que ces derniers avaient perdu dès la première mi-temps ; nul doute qu’ils s’en rappellent à l’heure de venger leur défaite à Tampa en recevant Carolina. Le match en trois duels :
- Greg Olsen (CAR) vs Jimmy Graham (SEA) : vous pouvez être sûrs que les Seahawks ont entouré en rouge le numéro #88 dans le depth chart des Panthers ; Greg Olsen est non seulement la cible préférée de Cam Newton mais il a fait des misères à Seattle dans les deux matchs de la saison dernière. Cependant, ce n’est pas comme si les locaux n’avaient pas le même à la maison : Jimmy Graham retrouve sa place dans l’attaque des Hawks et peu aussi faire un gros match.
- L’OL (CAR) vs l’OL (SEA) : ce match pourrait tourner en gros carnage de sacks et de coups sur les deux QBs. L’OL des Hawks est toujours aussi indéfinissable (ce n’est pas que les mots manquent mais on évite les gros mots sur Latest), alors que celle des Panthers vient de perdre deux Centres et son Right Tackle remplaçant. Si on résume, le Left Guard des Cats Andrew Norwell est à peu près le seul OL compétent et à son poste qui jouera. Les DLs auront l’avantage, surtout quand on prend en compte le potentiel retour à Seattle de Michael Bennett.
- Jonathan Stewart (CAR) vs Thomas Rawls (SEA) : l’avantage pour Cam Newton dans ce « duel » d’OL, c’est qu’il a un jeu au sol intéressant pour l’assister ; la mauvaise nouvelle, c’est que la défense de Seattle est toujours aussi brutale pour arrêter la course. Les Hawks pourraient essayer d’utiliser l’absence de Luke Kuechly pour avancer, mais les problèmes d’OL reviennent dans l’équation ; de plus le duo Thomas Davis – Shaq Thompson a oublié d’être mauvais. Si jamais une équipe parvient à avancer au sol, ce sera un gros avantage, mais on peut en douter.
On devrait de nouveau avoir un duel de frappadingues entre les deux équipes… mais ce ne sont pas exactement les mêmes Panthers qu’en 2015, surtout en protection (bien qu’ils aient Kelvin Benjamin en plus). Il n’est pas sûr que les visiteurs parviennent à réussir un nouvel exploit au CenturyLink.