Gameday : Matchs du Dimanche Week 3
Sommaire
New Orleans Saints @ Atlanta Falcons
Green Bay Packers @ Washington Redskins
Indianapolis Colts @ Philadelphia Eagles
Buffalo Bills @ Minnesota Vikings
Oakland Raiders @ Miami Dolphins
Denver Broncos @ Baltimore Ravens
Cincinnati Bengals @ Carolina Panthers
New York Giants @ Houston Texans
Tennessee Titans @ Jacksonville Jaguars
San Francisco 49ers @ Kansas City Chiefs
Los Angeles Chargers @ Los Angeles Rams
Dallas Cowboys @ Seattle Seahawks
Chicago Bears @ Arizona Cardinals
New England Patriots @ Detroit Lions
New Orleans Saints (1-1) @ Atlanta Falcons (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Continuer de redresser la tête |
| Prévision Météo | Stade couvert |
New Orleans et Atlanta ont bien réagi en l’emportant en Week 2, mais les Saints ont eu une belle frayeur ; il n’est pas sûr qu’un déplacement chez des Falcons retrouvés soit la meilleure façon de se rassurer.
Quelqu’un a-t-il vu le jeu au sol des Saints ? : la suspension de Mark Ingram a visiblement fait plus de dégâts que prévu, car il a disparu ; Mike Gillislee n’arrive pas à donner le change et Alvin Kamara est plus utilisé comme receveur. Il est possible que cela change : la défense au sol des Falcons paye les blessures de Deion Jones et Keanu Neal, même si Grady Jarrett fait son maximum ; le front-7 d’Atlanta a des failles. La ligne offensive de Louisiane a connu des heures plus glorieuses, mais elle fait quand même le travail ; cela aide également Drew Brees à trouver ses cibles, et on se prépare un duel savoureux : Thomas – Ginn vs. Trufant – Alford. Tout se passera au niveau de la pression sur Brees : s’il a le temps, il pourra continuer à aligner un taux de complétion ridicule de 81.25% et dépasser de suite Brett Favre pour établir le record NFL de complétions dans une carrière (6300).
Les Falcons ont retrouvé leur attaque au bon moment… : il est clair que quand on voit le début de saison de la défense des visiteurs, il y a de quoi ne pas être optimiste. Atlanta n’a peut-être pas autant d’armes explosives que les Bucs, mais ils en ont bien plus que les Browns : entre Houlio, Calvin Ridley, Mohamed Sanu, Tevin Coleman et même sans Devonta Freeman, que ce soit au sol ou dans les airs, l’offensive des locaux peut faire des dégâts. Il y a néanmoins un point à surveiller : la ligne offensive n’est plus aussi solide car attaquée par les blessures, et même si le pass-rush des Saints manque de peps autour de Cameron Jordan, cela pourrait être une opportunité pour que le front-7 mette plus de pression dans tous les compartiments. La défense ne peut permettre à Matt Ryan d’avoir le temps de mener l’attaque à sa guise ; à Sheldon Rankins, Demario Davis & Co. de faire le nécessaire.
Les Falcons sont à domicile et se sont repris avec la manière, contrairement aux Saints. Ils sont donc favoris.
Green Bay Packers (1-0-1) @ Washington Redskins (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Mr. Rodgers goes to Washington |
| Prévision Météo | Pluie |
Les Reds sont retombés sur terre dans un match raté contre Indianapolis et vont chercher à se reprendre face à des Packers revanchards suite à un match de Week 2 qu’ils auraient dû gagner.
Le retour d’Aaron Jones peut-il renforcer le jeu au sol ? : si l’attaque des Reds a quelques ratés, la défense fait un bon début de saison dans l’ensemble, surtout la couverture ; la défense au sol est un peu plus suspecte à cause d’un manque de pression de la ligne défensive. En fait, c’est presque le front-7 entier qui ne parvient pas à plaquer suffisamment à perte, que ce soit les coureurs ou les Quarterbacks ; non seulement Jamaal Williams et le retour d’Aaron Jones pourraient en profiter, mais on sait ce qu’un Aaron Rodgers avec le temps de lancer peut faire, même sur une jambe et demi et même si Quinton Dunbar a répondu au challenge : avec Adams, Cobb, Allison ou Graham qui s’installe de plus en plus, il faut qu’un Ryan Kerrigan plutôt discret passe la troisième, sinon la capacité des receveurs des Packers à gagner du terrain après la réception pourrait faire mal.
L’attaque des Reds va-t-elle enfin décoller ? : elle gagne des first downs et des yards, ce qui donne le meilleur temps de possession (35:44 de moyenne)… mais tout ça pour 33 points en deux matchs, à cause entre autres de la pire position de départ sur le terrain (ce qui donne plus de chemin à faire). Bref, il faut que les Reds volent plus de ballons, ou que les retourneurs fassent un meilleur travail. Bonne nouvelle : la défense des Packers est toujours susceptible de craquer et de lâcher des yards, même si elle a fait trois bons QTs face à Minnesota ; la couverture reste suspecte et un Jamison Crowder ou un Jordan Reed peuvent causer le chaos, sans oublier Chris Thompson ou Adrian Peterson au sol. Mauvaise nouvelle : la ligne offensive est plus poreuse qu’on ne l’imaginait en autorisant plaquages à perte et pressions ; avec la ligne défensive de maousses menée par Mike Daniels, cela peut possiblement être encore le cas et empêcher Alex Smith de conduire une attaque prolifique.
Les fans des Packers vont devoir prier que la pelouse de FedExField, habituellement critiquable, ne transforme pas Rodgers en RGIII (vous vous rappelez ce match de playoffs 2012 contre Seattle ?), et les fans des Reds vont devoir espérer que l’attaque des locaux trouve une vitesse supérieure.
Indianapolis Colts (1-1) @ Philadelphia Eagles (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Le retour de Carson Wentz |
| Prévision Météo | Pluie |
Le Quarterback titulaire des Eagles reprend sa place à la tête d’une attaque qui a perdu de sa superbe et qui va affronter une défense des Colts qui semble monter en puissance en ce début de saison.
Luck va-t-il encore devoir sauver la patrie à lui tout seul ? : étant donné le début de saison de la défense au sol des Eagles, c’est bien probable. Philly n’encaisse que 2.9 yards par course et 58.5 yards par match ; même si le jeu de course d’Indy s’est un peu réveillé contre Washington, cela ne va pas être la même histoire contre Fletcher Cox, Jordan Hicks et la compagnie. De plus, si les Bucs ont exposé quelques manques au niveau de la couverture, nous n’allons même pas essayer de comparer les deux corps de cibles : si Andrew Luck est meilleur que Ryan Fitzpatrick, pour tout ce qui va autour le premier est en déficit par rapport au second. Et est-ce que nous avons précisé que les Eagles de Brandon Graham mènent la ligue avec 26 pressions ? Même face à une OL qui est meilleure qu’attendue (ce qui n’est pas beaucoup dire il est vrai), cela risque d’être très compliqué. Il y a moyen de percer cette couverture, mais il faut que Luck ait le temps de lancer.
Wentz suffit-il à revigorer l’attaque ? : de ce côté du ballon, tout est un peu flou – il y a l’impact du retour de Carson Wentz sur la qualité de l’attaque, et la véritable valeur de la défense d’Indy qui fait un début de saison prometteur. Le questionnement sur le niveau offensif entraîne le questionnement sur la valeur défensive, et vice-versa. Si Wentz est rouillé derrière une ligne offensive qui a montré quelques petits problèmes et avec un corps de receveurs frappé par les blessures, il n’est pas sûr que l’attaque puisse retrouver de l’allant. La couverture des Colts n’est pas parfaite, mais le front-7 pousse de plus en plus avec Jabaal Sheard et Margus Hunt, donc il faudrait que le jeu au sol fasse le travail ; c’est là qu’arrive le rookie plaqueur fou Darius Leonard. Philly ne doit surtout pas sous-estimer cette escouade.
Indy ne vient pas en victime expiatoire, mais le duel entre le front-7 des Eagles et l’OL des Colts fait très peur et place les Eagles comme titulaires.
Buffalo Bills (0-2) @ Minnesota Vikings (1-0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | U.S. Bank Stadium |
| Titre | Buffalo continue son cauchemar |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Vous avez dû vous déplacer à Baltimore sous le déluge, vous avez accueilli des Chargers à l’attaque de feu, et désormais il faut se déplacer chez des Vikings qui doivent pester suite à la fin du match face à Green Bay. Et un de vos joueurs a pris sa retraite en plein match. Et votre community manager a posté une image plaçant les Vikes dans le Wisconsin. Il y a plus facile qu’être membre des Bills en ce début de saison.
Le jeu de la semaine est de trouver un point d’attaque pour les Bills : votre OL lâche pression sur plaquage à perte. Votre meilleur coureur peine ne serait-ce que pour respirer. Votre QB est un rookie dans son troisième match. Vos cibles ne font pas peur à grand-monde. Tout cela peut s’améliorer, et Josh Allen est dangereux quand il utilise ses jambes… mais pas à l’extérieur contre une défense pareille. Pas contre Everson Griffen, Sheldon Richardson, Anthony Barr, Harrison Smith, Xavier Rhodes. Sans Shady, il n’est pas dit que le meilleur joueur offensif titulaire des Bills soit meilleur que le plus mauvais défenseur titulaire des Vikes… ou alors, la marge est faible. Ce match arrive trop tôt pour ces Bills-là ; d’aucuns diraient qu’il arriverait trop tôt cette saison entière.
Bon alors… quel piège Minnesota doit éviter ? : en défense, il ne faudra pas s’endormir, mais une performance normale devrait suffire. En attaque, comme toujours, c’est une question de ligne offensive : le front-7 de Buffalo redresse légèrement la tête et il ne faudra pas le sous-estimer (John Hughes en tête). Laquon Treadwell doit arrêter les drops, mais Kirk Cousins a les armes pour faire très mal, et Dalvin Cook devrait pouvoir trouver l’espace pour avancer.
Parfois il n’y a pas de mystère : il faudrait que les Vikes se lèvent du mauvais pied pour perdre car ils sont largement supérieurs.
Oakland Raiders (0-2) @ Miami Dolphins (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Miami pour la passe de trois |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Raiders ont laissé deux victoires leur échapper des mains en deuxième mi-temps ; ils se déplacent chez une des sept équipes sans défaite – mais pas sans problèmes – Miami.
Est-ce que les Raiders vont parvenir à garder une victoire ? : évidemment, il est aussi possible qu’ils soient menés de A à Z. Cela ne va pas être évident contre une défense des Fins dont on ne parle pas trop, mais qui fait un début de saison vraiment intéressant ; le front-7 est solide contre la course et les arrières forment un ensemble plutôt cohérent avec Reshad Jones en tête de gondole. Si on peut penser que Marshawn Lynch aura du mal à avancer, la couverture va être sacrément testée avec l’arrivée d’un David Carr qui s’est remis la tête à l’endroit et qui profite d’une sélection de cibles compétentes avec Cooper, Nelson, Roberts et Cook. La meilleure solution pour stopper tout cela est de mettre la pression sur le lanceur via Cameron Wake, Robert Quinn et leurs amis ; si la ligne des Raiders a montré quelques failles, elle reste solide et le combat ne sera pas gagné d’avance.
On aimerait un peu plus d’explosivité de cette attaque… : même si on ne peut pas la taxer de ne pas faire le travail nécessaire, c’est juste qu’avec Kenny Stills, Albert Wilson, Kenyan Drake, on veut que ça explose un peu plus. Miami vit surtout par le sol en ce début de saison ; Ryan Tannehill a la plus faible moyenne de passes tentées (25.5) mais un excellent taux de complétion (72.5%), se transformant en Alex Smith Jr. Drake et Frank Gore portent le cuir et le font bien, ce qui n’est pas bon signe du tout pour un front-7 des visiteurs qui paye les blessures et les hésitations mentales. Cela se répercute aussi sur le pass-rush anémique qui abandonne des arrières pourtant actifs mais qui ne peuvent pas faire de miracles.
Les Fins ont volé 6 ballons (3e) et scoré 17 points grâce à eux (2e), les Raiders ont perdu seulement 3 ballons (13e) mais ont encaissé 13 points à cause d’eux (28e) ; bref, non seulement le front-7 des Raiders va devoir se réveiller, mais l’attaque devra bien protéger la balle pour espérer inscrire sa première victoire.
Denver Broncos (2-0) @ Baltimore Ravens (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Denver au révélateur Baltimore |
| Prévision Météo | Pluie |
Joe Flacco se rappellera de bons souvenirs (Divisional Round 2012), mais les Broncos font, cahin-caha, un début de saison intéressant qui demande d’être magnifié par une victoire à l’extérieur chez des Ravens qui font le yo-yo.
Case Keenum va-t-il réussir à faire un match sans turnover ? : pourquoi pas, après tout les Ravens n’ont volé que 2 ballons cette saison. Le souci c’est surtout la qualité générale de la défense… même si on va mettre un petit bémol vu qu’elle a affronté les Bills ; il faudra attendre une opposition un peu plus forte pour la juger vraiment. Cette opposition pourrait être cette attaque des Broncos revigorée : comme souvent, cela commence par les gros qui font un travail d’ensemble remarquable, de Garett Bolles à Jared Veldheer en passant par le toujours excellent Matt Paradis ou le rookie Connor McGovern. Cela permet d’ouvrir des brèches au duo de rookies Freeman – Lindsay, et on s’attend à un fameux duel contre le front-7 mené par Brandon Williams ; il reste à voir s’il va récupérer C.J. Mosley. Ce sera probablement plus facile que d’avancer par les airs avec l’inconstance de Keenum et un Demaryius Thomas toujours sur courant alternatif face à une couverture redoutable.
Flaccash ou Flaccnouille ? : ce qui est sûr, c’est que ce début de saison a prouvé que, contre un Quarterback adroit, la No Fly Zone n’est plus exactement la même ; si les Ravens de 2017 étaient là, on ne serait pas très optimiste sur leur chance de battre Denver, mais ceux de 2018 sont mieux armés. Néanmoins, cela commencera par Flacco himself, et surtout sa ligne offensive qui a du mal à former un ensemble cohésif ; on vous a dit que Von Miller jouait à Denver ? Ajoutez à cela Bradley Chubb qui s’installe, Shelby Harris, Derek Wolfe… la tâche va être ardue pour Marshal Yanda et ses partenaires. S’ils craquent, cela va plomber Alex Collins et le jeu aérien malgré les armes à la réception.
Si la défense des Ravens est à son niveau habituel, elle devrait avoir les armes pour fermer la porte à l’attaque, et Flacco a les armes pour avancer… mais cette ligne offensive fait un peu peur. Baltimore est peut-être légèrement favori, mais ce n’est pas énorme.
Cincinnati Bengals (2-0) @ Carolina Panthers (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Le Big Cat Bowl |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Cincinnati continue son bon début de saison avec une attaque retrouvée mais va se heurter à une défense des Panthers qui va vouloir se racheter de sa mauvaise performance à Atlanta.
Cincy peut-il exploiter les mêmes failles qu’Atlanta ? : si les Bengals peuvent activer tous les propulseurs en attaque, pourquoi pas ? Mais encore faut-il le faire, ce qui va être le souci : Joe Mixon ne sera pas là alors que John Ross et Tyler Eifert ne sont encore pas suffisamment utilisés dans le jeu aérien ; on devine la puissance offensive de Cincinnati, mais on en est encore un peu loin. En face, la défense compte bien se refaire après un mauvais match chez les Falcons, et cela commence devant : Mario Addison, Julius Peppers et leurs camarades vont tester cette ligne offensive sur la pente ascendante mais qui n’aura pas son Centre titulaire Billy Price. Si cette dernière peut tenir, la couverture est largement attaquable pour Andy Dalton, A.J. Green & Co. Si Cincy se met dans le rythme, cela peut faire mal.
Les Cats vont-ils parvenir à étirer le terrain ? : il est clair que les big plays ne sont pas le fort de Carolina en ce début de saison, la faute à un jeu aérien qui manque d’emphase ; cela vient à la fois de la ligne offensive minée par les blessures qui ne laisse pas le temps à Cam Newton de lancer, et des cibles elles-mêmes. Les Bengals peuvent amener la pression via Geno Atkins ou Carlos Dunlap, donc il n’est pas sûr que le #1 soit tranquille dans ce match ; de plus, Dre Kirkpatrick et William Jackson forment un bon duo de Cornerbacks, et l’absence de Greg Olsen devrait encore se faire sentir. Le jeu au sol semble encore la meilleure solution, les Cats menant la ligue avec 5.4 yards par course via Cam et Run CMC, mais Cincy est redoutable dans la défense contre la course en étant 2e avec 3.2 yards encaissés par course ; une bonne partie du match va se jouer là.
Le momentum est du côté des Bengals qui tiennent la corde, mais l’écart n’est pas significatif car les visiteurs n’ont pas fait un match complet jusque là ; ils en auront besoin.
New York Giants (0-2) @ Houston Texans (0-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | De l’importance d’une ligne offensive |
| Prévision Météo | Stade couvert |
C’est le seul duel entre équipe sans victoire : des Giants trop neutres offensivement malgré toutes leurs armes vont tenter d’exploiter les failles exposées par les adversaires des Texans ces deux premières semaines… et on se demande quelle ligne offensive va être pire que l’autre.
Est-ce le match qui va réveiller le front-7 des Texans ? : cela peut paraître une question un peu incongrue car la défense de Houston fait un bon début de saison, même si lui arrive toujours de prendre le big play ici ou là. C’est juste qu’on s’attend à encore plus de la part de Watt, Mercilus, Cunningham, McKinney, Reader, Covington et le Clown. 3 run stuffs ? 6 plaquages à perte ? 3 sacks ? C’est insuffisant. Ils vont avoir la possibilité de faire des dégâts contre une ligne aux abois qui vient de perdre son Centre titulaire Jon Halapio. Pour le reste, que tous les défenseurs restants plaquent Saquon Barkley sur chaque action vu le playcall et l’exécution d’Eli Manning. Mais ils devront aussi se prémunir de leur tendance à encaisser des homeruns face à un corps de receveurs qui comprend un des spécialistes en la matière, OBJ.
Est-ce le match qui va réveiller le front-7 des Giants ? : pour le coup, celui des G-Men est vraiment endormi. Mais avant, évitons de parler de la ligne des Texans en faisant notre détour habituel par un peu d’histoire ; vous n’allez pas le regretter. Louis « Week » III (863/865-882), fils aîné de Louis « Week » II et d‘Ansgarde de Bourgogne, n’a régné que trois ans et a péri jeune dans des circonstances improbables ; étant à cheval, il a poursuivi une fille de ses avances jusque chez elle (!), a mal calculé la hauteur de la porte (!!) et s’est fracassé le crâne contre le linteau de la porte (!!!). Fans des Texans, quand vous verrez Deshaun Watson courir pour sa vie, dites-vous qu’il y a des situations plus stupides. Quoique… ce n’est pas dit, car il existe un manque de pénétration du front-7 avec Olivier Vernon toujours indisponible, que ce soit contre la course ou la passe. Et cela pourrait être problématique : les Texans ont pour l’instant le plus de yards au sol via Lamar Miller et Watson lui-même. Par les airs, cela pourrait être plus compliqué même avec le réveil de Will Fuller.
Avec deux défenses qui peuvent verrouiller le match, c’est la capacité des attaques à avancer qui fera la différence. Il est possible de faire un poil plus confiance à celle de Houston, surtout au sol, mais la marge n’est pas énorme.
Tennessee Titans (1-1) @ Jacksonville Jaguars (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | TIAA Bank Field |
| Titre | Jacksonville en patron de la division ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Avec inventivité et sérieux, les Titans ont décroché leur première victoire, mais la tâche va être autrement plus ardue chez des Jaguars qui sont en pleine bourre après leur victoire contre New England.
Les Titans ont gagné les deux matchs en 2017… : sous-entendu, est-ce qu’ils peuvent le refaire, profitant de Jags sur leur nuage après la victoire contre New England ? Le souci c’est que l’équipe entière est une sorte de point d’interrogation avec les blessures. Le playcall intelligent peut marcher contre Houston, mais contre Jacksonville c’est autre chose. Il va falloir que le duo Dion Lewis – Derrick Henry avance au sol, car Blaine Gabbert est encore titulaire, ce qui complique la tâche du jeu aérien déjà sans Delanie Walker. De plus, la santé de la ligne offensive pose question face à Calais Campbell, Yannick Ngakoue et leurs amis. Yikes.
La ligne offensive des Jags peut-elle faire capoter l’affaire ? : on ne pourra jamais s’empêcher de surveiller Blake Bortles du coin de l’oeil, même après sa performance contre les Pats ; on sait qu’avec lui, les hauts sont hauts, les bas sont bas, et les deux alternent rapidement. Mais, en effet, avec la blessure de Cam Robinson, l’unité des locaux est aussi touchée et devra gérer un front-4 actif mené par Jurrell Casey. Cependant, la défense des Titans est largement exploitable dans différents compartiments : avec Leonard Fournette, T.J. Yeldon, Keelan Cole, Dede Westbrook, Austin Seferian-Jenkins, et si même Donte Moncrief s’y met, alors Bortles n’a aucune excuse pour ne pas mener à la victoire malgré Wesley Woodyard et Kevin Byard en face.
Il faut que la défense des visiteurs hausse un peu le ton et mette la pression sur Bortles pour le faire douter ; ensuite il faut avancer au sol pour manger le chrono. Plus facile à dire qu’à faire.
San Francisco 49ers (1-1) @ Kansas City Chiefs (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | The Joe Montana Bowl |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Joe Cool lui-même ne doit pas renier ce que fait une attaque des Chiefs explosive en ce début de saison, et les californiens de San Francisco ont une sacrée tâche qui les attend s’ils veulent les faire chuter.
Quel Jimmy Garoppolo va-t-on voir ? : il serait tentant de dire qu’au vu de la défense des Chiefs, on devrait voir plus celui des Lions que celui des Vikes… mais il faut préciser une chose : en taux de pression par action de passe, on a la pire ligne offensive de la ligue (SF – 44.1%) contre le pire pass-rush de la ligue (KC – 9%) ; de fait, l’un des deux peut prendre l’ascendant à tout moment, et si ce sont Justin Houston et ses partenaires, le match pourrait ne pas être si facile pour Garo. Cependant, si la ligne offensive tient, c’est portes ouvertes : la défense des locaux lâche le maximum de first downs (32) et de yards (508) ; elle parvient à avoir le 3e meilleur taux de conversion de 3e tentative autorisé (27.3%), mais c’est parce que les adversaires convertissent en général AVANT d’y arriver. Avec la confirmation Matt Breida, Pierre Garçon, Dante Pettis, Trent Taylor, George Kittle, Garrett Celek… les californiens ont largement la possibilité de faire mal à Kansas City.
Jusqu’où Patrick Mahomes va-t-il aller ? : la performance du sophomore est à la fois phénoménale mais nécessaire vu la défense qu’il a avec lui, et cela va bien finir par jouer des tours aux joueurs du Missouri. Les 49ers vont récupérer Reuben Foster et il a intérêt à s’être bien échauffé les ischios car il pourrait cavaler comme jamais face à Kareem Hunt ; on a néanmoins hâte de le voir former un tandem avec la sensation rookie Fred Warner, et ils ne seront pas assez de deux pour contenir les assauts des locaux. Richard Sherman devrait éteindre Sammy Watkins, ce qui va placer le poids de l’attaque aérienne sur Tyreek Hill, Chris Conley, mais surtout Travis Kelce qui s’est réveillé contre Pittsburgh ; or les 49ers ont un peu de mal face aux TEs, ce qui n’est pas bon signe. La ligne offensive fait un travail tout à fait convenable et elle va avoir de l’opposition avec DeForest Buckner, mais ce dernier est un poil seul, ce qui pourrait être à l’avantage des locaux.
Difficile de trouver un point que la défense des visiteurs peut attaquer pour freiner ce juggernaut, mais cela commence avant tout par stopper Hunt au sol et presser Mahomes. Sans cela, même si Garo domine de l’autre côté, les Chiefs se sortiront d’un autre feu d’artifice.
Los Angeles Chargers (1-1) @ Los Angeles Rams (2-0)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Los Angeles Memorial Coliseum |
| Titre | The LA Bowl |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Quoi de mieux pour un dimanche que de le passer devant la première rencontre officielle (hors pré-saison) entre les deux équipes de Los Angeles, les Chargers et les Rams ? Chaque équipe a montré de très bonnes choses, mais il est encore difficile de savoir où elles se trouvent en terme de puissance NFL. Ce qui est certain, c’est que ces deux équipes auront à coeur de sortir vainqueur et de s’auto-nommer « la vraie et unique équipe de Los Angeles ».
Les Chargers sont typiquement l’équipe difficile à jauger : une défaite contre d’excellents Kansas City Chiefs, et une victoire contre de très mauvais Buffalo Bills. Les Chargers pourront compter sur un Philip Rivers parti sur les chapeaux de roue (73%, 6 TDs, 1 INT) et qui peut se reposer sur une O-Line enfin protectrice. Cette dernière sera mise à rude épreuve face au pass-rush des Rams qui, bien qu’ayant du mal à sacker le QB (2 sacks), met une pression considérable grâce notamment à Aaron Donald.
On connait déjà les cibles préférées de Rivers, avec notamment un Keenan Allen toujours aussi excellent et précieux. Mais derrière lui, ce sont bien les 2 RBs de l’équipe, Melvin Gordon et Austin Ekeler qui attrapent le plus de ballons (248y et 3 TDs à eux deux). Forcément, cela ouvre des brèches pour les receveurs, et Mike Williams pourrait se montrer de plus en plus. Mais pour le faire, il faudra pouvoir passer le duo Aqib Talib-Marcus Peters, tout aussi bon que dangereux.
Au sol, Gordon et Ekeler continuent de se partager les ballons, ayant déjà engrangé plus de 200y à eux deux. Sûrement un des meilleurs duos de RBs de NFL, les joueurs sont les vraies pièces tournantes de l’équipe. Les Rams devront être prêts, que ce soit sur la ligne défensive avec Michael Brockers, ou en renfort derrière avec John Johnson III. Les Chargers semblent avoir une puissance offensive sûre, mais la défense des Rams a impressionné, notamment lors de leur dernier match (aucun point encaissé même si c’était face à Arizona).
Les Rams semblent avoir la combinaison parfaite entre attaque efficace et défense féroce, mais les Chargers devraient leur donner du fil à retordre. Jared Goff semble être reparti sur les mêmes bases que l’an passé, en évitant les erreurs et en lançant des TDs quand le jeu au sol ne suffit pas. Il faut dire que son O-Line continue d’être une des meilleures de NFL, bien que sous-estimée par moment. Mais les Chargers savent mettre la pression, et en l’absence de Joey Bosa, le danger viendra principalement de Melvin Ingram (1,5 sacks).
La force (ou peut-être la faiblesse plus tard dans la saison) des Rams, c’est qu’ils ont à leur disposition un trio de WRs qui, bien qu’apportant des qualités différentes, ont un niveau assez similaire. Brandin Cooks (246y) semble être la cible favorite de Goff, mais Cooper Kupp et Robert Woods jouent également un rôle important dans cette attaque aérienne. À eux trois, ils semblent être capables d’étirer et malmener les défenses adverses. Les Chargers ont une défense aérienne très intéressante, et le rookie Derwin James semble s’être parfaitement adapté à la vie en NFL (3 passes défendues, 2 sacks).
Le jeu au sol reste la force principale des Rams, avec un Todd Gurley toujours aussi excellent. Le joueur peut tout faire (3 TDs à la course, 1 à la réception) et continue d’être le danger #1 surveillé au plus près par les défenses adverses. Le front-7 des Chargers devra donc faire bien attention à lui, et Denzel Perryman pourrait connaître une journée pleine (ou longue). La défense des Chargers semblait s’annoncer comme une des meilleures de NFL, mais les derniers matchs mettent un peu en doute cette présomption ; les Rams pourraient profiter de cela avec leur attaque bien équilibrée.
Les Rams sortent d’une victoire incontestable sans laisser la moindre miette à leur adversaire, tandis que les Chargers alternent le bon et le moins bon. Malgré tout, les « visiteurs » semblent avoir des playmakers de chaque côté du ballon, ce qui devrait donner quelques sueurs aux Rams. S’il est difficile de savoir qui sortira vainqueur de ce match, il semblerait qu’une rivalité pourrait voir le jour, bien que les équipes semblent destinées à se rencontrer seulement tous les 4 ans (AFC vs NFC oblige).
Dallas Cowboys (1-1) @ Seattle Seahawks (0-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | The Earl Thomas Bowl |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Le Safety a été au centre de discussions entre les deux équipes pour un échange qui n’a pas eu lieu… ou, en tout cas, pas encore.
Deux escouades en progrès, mais qui restent fragiles… : entre l’attaque des Boys et la défense des Hawks, on a subi les blessures de plein fouet et on tente de faire avec pour revenir au niveau. Cela est visible dans le duel des lignes qui va opposer deux unités ayant perdu des talents, que ce soit à l’infirmerie ou sur départs : entre une ligne offensive qui s’améliore lentement mais friable et un front-4 des Hawks qui n’arrive plus vraiment à mettre le souk dans le backfield adverse, c’est à l’unité qui se réveillera le plus. Bobby Wagner revient, ce qui est une bonne idée pour stopper Ezekiel Elliott, mais il faudra surtout contenir un Dak Prescott qui a du mal à se faire à son nouveau corps de cibles, d’où une attaque moins explosive. La couverture des Hawks n’est plus si bonne, mais pas mauvaise pour autant.
Il était temps de retourner au CenturyLink… : la saison dernière nous a appris que le stade n’était plus cette forteresse imprenable instillant la peur dans les adversaires ; au passage, devinez qui a gagné son dernier match à Seattle ? Dallas, en 2014. Certes, les deux équipes ont changé entre-temps… quoique, Russell Wilson continue de courir pour se sauver, mais il a perdu son jeu au sol et il n’aura pas Doug Baldwin. Contre une défense de Dallas qui montre les dents, la tâche sera encore compliquée pour l’attaque des locaux ; une seule stat devrait vous suffire : 14.8% des actions de passe de Seattle finissent en sack encaissé (pire taux NFL), 11.4% des actions de passe adverse finissent en sack réussi pour Dallas (3e taux NFL). DeMarcus Lawrence s’en lèche les babines. Que ce soit au sol ou en couverture, la défense a le dessus avec une marge plus ou moins grande.
Vous voulez une autre stat choquante sur Seattle ? Repensez à Beast Mode, et lisez ceci : les Hawks sont la pire équipe en conversion de 3e&short (1-3 yards) à 14.3%. Cette équipe a totalement oublié son identité.
Chicago Bears (1-1) @ Arizona Cardinals (0-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Septembre, 22:25 |
| Lieu | State Farm Stadium |
| Titre | The Dennis Green Bowl |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Par obligation contractuelle basée sur le fait que cette tirade mémorable ne doit jamais être oubliée, quand Chicago se déplace à Arizona, il faut citer le regretté Dennis Green ; de plus, revoir cette conférence de presse lunaire a des chances d’être plus fun que le match (en tout cas pour les fans des Cardinals).
Quel est le plus grand danger pour l’attaque des Bears ? : le pass-rush mené par Chandler Jones. La ligne offensive fait un début de saison qui n’est pas mauvais mais qui demande à être amélioré ; face au Sackmaster ™ 2017 et à la pression non négligeable des Cards, il faudra faire attention. Le jeu au sol va être encore bien utilisé avec Howard – Cohen, mais franchement c’est le moment de lâcher le Biscuit : la couverture des Cards est percluse de problèmes (hors PP) et quand on a Allen Robinson, Taylor Gabriel, Trey Burton, on veut voir Mitch Trubisky envoyer un peu (et surtout Matt Nagy le lui permettre).
Donc, après la défense des Rams, c’est celle des Bears ? : pas besoin d’épiloguer 107 ans, cela va encore être un match compliqué pour l’attaque des locaux contre une escouade en nette progression. La ligne offensive, déjà en souffrance, va avoir du mal à contrôler Akiem Hicks, Khalil Mack et les autres ; certes, David Johnson a la possibilité de faire un peu de grabuge, comme Larry Fitzgerald, mais il faudrait un playcall très créatif et des erreurs défensives en face pour rétablir l’équilibre. Il n’est pas impossible de voir Mike Glennon remplacer Sam Bradford pendant le match (d’ici à voir Josh Rosen, c’est peut-être un peu fort).
The Bears are who we think they are, donc les visiteurs devraient l’emporter.
New England Patriots (1-1) @ Detroit Lions (0-2)
| Date et Heure Française | Lundi 24 Septembre, 02:20 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Matt Patricia vs. Bill Belichick |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Detroit fait un mauvais début de saison, et cela ne risque pas de s’arranger quand Matt Patricia va se retrouver face à son mentor, Bill Belichick, qui vient de prendre une défaite contre Jacksonville.
Donc, les Lions vont affronter un Brady revanchard… : …et le pire c’est qu’il n’est pas la menace #1 pour eux – ce serait plutôt le duo Rex Burkhead – Sony Michel au sol vu la passoire absolue de la défense contre la course. La ligne offensive pourrait sans doute être un peu meilleure dans l’exercice, mais vu le front-7 en face, cela risque d’être suffisant pour manger le chrono et avancer. Si on ajoute que Darius Slay pourrait manquer dans la couverture, cela ouvre encore plus les choses pour Tom Brady à la passe… oh, et les TEs peuvent faire de gros matchs contre Detroit ; donc même si Matt Patricia prépare un plan anti-Gronk’, les autres – dont Josh Gordon – pourront en profiter. Il va falloir que Ziggy Ansah se démultiplie.
Matthew Stafford peut-il exploiter une défense loin d’être idéale ? : la question n’est pas dénuée de sens, mais il faut la compléter – Matthew Stafford peut-il exploiter une défense loin d’être idéale avec une moitié d’attaque qui a déjà perdu 6 ballons ? La défense au sol des Pats n’est pas exempte de tout reproche, mais on se demande si cela peut ressusciter le cadavre du jeu de course de Detroit ; il est plutôt possible que le QB doive encore faire tout le travail lui-même. Il y a un peu d’espoir puisque les Texans et les Jags ont prouvé que ce n’était pas impossible d’avancer contre cette couverture ; avec Golden Tate, Marvin Jones, Kenny Golladay, Staffie a les armes, mais on peut douter du fait que cela va suffire.
Cette équipe de New England ressemble à celles des débuts de saison des années passées : manquant de rodage. Une équipe complète des Lions aurait ses chances, mais on sait que ce n’est pas le cas, donc l’élève risque d’être trop court face au maître.