Football Kombat : Carolina

500-Panthers

Après Arizona, voici leurs tombeurs du Wild Card Round, le deuxième champion de division de l’histoire avec un record négatif. Comme leurs adversaires du premier tour des playoffs, les Panthers ont souffert d’absences (blessures/suspensions) qui ont totalement miné leur saison, mais eux ont eu la progression inverse : on les donnait morts et enterrés après une série de 6 défaites d’affilée, mais la mauvaise qualité de la division leur a permis de faire un retour de dernière minute pour arracher le titre après 4 victoires consécutives. Très bel exemple de combativité, mais on ne peut pas oublier que c’était une saison très moyenne.

A ne PAS lire en conduisant, svp.

 

CAROLINA PANTHERS
1er NFC South ~ 7-8-1 / 1-1

 

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Les prévisions de Madame Soleil 2014

 

Une attaque avec un look bien différent de 2013, ça c’était sûr. L’escouade offensive de Carolina avait vu une métamorphose impressionnante semblable à un déstockage massif : tout (ou presque) doit disparaître ! Les Offensive Lineman Geoff Hangartner, Travelle Wharton et l’historique Jordan Gross avaient pris leur retraite, alors qu’il y avait eu la désintégration complète du corps des receveurs : libérations de Ted Ginn, Brandon LaFell, Domenik Hixon et surtout celle de Mr Panther, Steve Smith. Ca faisait donc deux icônes de la franchise en moins autour du Quarterback Cam Newton qui risquait de se demander s’il n’avait pas été échangé sans le savoir. Au niveau des armes offensives, il restait quand même le coureur DeAngelo Williams et le Tight End Greg Olsen, en espérant que l’autre coureur Jonathan Stewart arrive à faire une saison complète; du coup, il y avait un peu moins de poids sur les épaules du rookie de premier tour receveur Kelvin Benjamin, assisté des arrivées de Jerricho Cotchery et Jason Avant. Par contre, l’état de l’Offensive Line pouvait faire très peur pour la suite.

Du côté de la défense, l’unité forte de la saison dernière, on ne change pas une équipe qui gagne : la Defensive Line menée par le quatuor Star Lotulelei – Kawann Short – Greg Hardy – Charles Johnson promettait encore de mettre une pression d’enfer sur le Quarterback adverse, alors que la ligne des Linebackers de Luke Kuechly et Thomas Davis complétait un front-7 parmi les meilleurs de la ligue. Tellement bon d’ailleurs, qu’il parvenait à cacher l’unité la plus faible : les arrières. Carolina avait principalement modifié la dernière ligne de défense avec les libérations du Cornerback Captain Munnerlyn et du Safety Mike Mitchell, pour les remplacer par le Cornerback Antoine Cason et les Safeties Thomas DeCoud et Roman Harper.

Cette défense permettait aux Panthers de pouvoir espérer doubler le titre de la division, mais c’est surtout l’attaque qui inquiétait à Carolina, avec un Newton qui devait composer avec beaucoup de nouveaux éléments. Les Cats avaient enfin réussi à inverser leur propension à perdre les matchs serrés l’année dernière (grâce aussi au changement de mentalité de Ron Rivera), mais si la défense avait eu sa part de responsabilité en cela, sans une attaque potable Carolina aurait beaucoup de mal à refaire la même chose.

 

La saison

 

@Tampa Bay 20-14, Detroit 24-7, Pittsburgh 19-37, @Baltimore 10-38, Chicago 31-24, @Cincinnati 37-37 (OT), @Green Bay 17-38, Seattle 9-13, New Orleans 10-28, @Philadelphie 21-45, Atlanta 17-19, @Minnesota 13-31, @New Orleans 41-10, Tampa Bay 19-17, Cleveland 17-13, @Atlanta 34-3.

Record cumulé projeté (avec les records de 2013) : 120-134-2 (0.473, 22e).
Record cumulé réel (avec les records de 2014) : 125-130-1 (0.490, 19e).
Écart entre les deux records : 0.017 (8e).

Quand le réveil de la NFC North et la qualité de l’AFC North ne remontent votre record réel que de 5 victoires, vous savez que vous êtes dans une division qui a piqué du nez.

 

Les playoffs

 

Arizona 27-16, @Seattle 17-31.

 

La réalité

 

Cela a vraiment été une saison bizarre en Caroline du Nord : un espèce de mélange entre le bon, le mauvais, l’excusable suite aux blessures, l’inexcusable parce qu’on l’a vu venir à des kilomètres sans réaction de l’organisation, et l’inconstance. On ne peut pas dire que le record soit surprenant, surtout avec ce lifting quasi-total de l’attaque, même si la suspension d’un des meilleurs joueurs de la défense a vraiment déréglé cette belle mécanique qui a mis du temps à revenir. Ce qui est surprenant c’est bien évidemment le fait que toute la NFC South ait décidé de s’écrouler en même temps (ou au moins New Orleans, car Tampa Bay et Atlanta partaient de plus loin). Les mauvaises langues diront que les Panthers ont eu un bol phénoménal de gagner le titre de la division puis de tomber sur une équipe des Cardinals sur les rotules en Wild Card, avant que le voyage à Seattle ne les remette « à leur place ». Certes c’est la vérité, mais cela ne veut pas dire que les Cats ne peuvent pas revenir à un niveau supérieur l’année prochaine, surtout avec les jeunes talents qu’ils ont un peu partout.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Cam+Newton+Chicago+Bears+v+Carolina+Panthers+9nDmO2fepuFl.jpgL’un d’entre eux est bien entendu le Quarterback Cam Newton qui a connu une saison plus que mouvementée : d’abord maltraité par le patchwork qui lui a servi de ligne offensive (croyez-moi, on va y revenir), il a ensuite fait une belle frayeur à tout le monde lors de son accident de voiture… avant de revenir sur les terrains deux semaines après (normal). On a également bien vu au début de la saison qu’il n’était pas le Cam explosif à la course qu’on connaissait avant son opération de la cheville, mais cela s’est amélioré au fur et à mesure. Au niveau de son jeu de passe, il a dû composer avec une OL changeante et un corps de receveurs amoindri, ce qui donne une ligne de stats pas forcément excellente : 58.5%, 3127 yards, 7 yards par passe tentée, 18 TDs, 12 INTs, 38 sacks et 82.1 de QB Rating, à quoi il faut ajouter 103 courses pour 539 yards et 5 TDs. Le taux de complétion trahit une précision inconstante et il perd encore trop de ballons (12 INTs + 5 fumbles) en forçant des passes, ce qui est probablement le prochain problème qu’il doit régler; néanmoins il continue de progresser dans la lecture de défense, et l’organisation doit améliorer sa protection et son éventail de cibles. Honnêtement, quand on voit le nombre d’obstacles auxquels il a eu droit cette année, il a prouvé que sa résilience était assez remarquable. Notons que le vétéran Derek Anderson, en remplacement de Newton après son accident, a été très compétent avec 67%, 7.2 yards par passe tentée et 5 TDs pour aucune INT; il a été très précieux quand on a dû faire appel à lui.

Parlons-en de la protection. Tout le monde et son voisin savait que les Panthers avaient subi une hémorragie sur la ligne offensive, et pourtant le General Manager Dave Gettleman n’avait rien fait pour l’endiguer. La plus grosse crainte se focalisait clairement sur les postes de Tackles où Byron Bell et Nate Chandler n’avaient pas donné de garanties suffisantes pour qu’on croit au miracle; ça n’a pas raté : 83 pressions dont 16 sacks à eux deux. Mike Remmers a joué à la fin de la saison et a alterné le bon et le moins bon, mais il a quand même été bien meilleur que les deux autres. Ryan Kalil a été un roc comme souvent, même s’il a été pris dans la tourmente du début de saison (24 pressions dont 3 sacks). C’est le poste de Guard qui a vu le plus de remplacements entre Fernando Velasco, Amini Silatolu et les rookies Trai Turner et Andrew Norwell. Ces derniers ont été une des raisons pour lesquelles l’unité a enfin trouvé une stabilité en deuxième partie de saison; une fois qu’on était sur la formule Bell-Norwell-Kalil-Turner-Remmers, c’est allé bien mieux, ce qui est une bonne nouvelle pour 2015… il manque juste le Left Tackle.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Jonathan+Stewart+Wild+Card+Playoffs+Arizona+XVqewRdpA77l.jpgCes problèmes en protection se sont également répercutés sur le jeu de course qui a sorti les rames pendant la première partie de l’année. Ne vous fiez pas aux 127.2 yards au sol par match (7e), parce qu’au début il n’y avait pas grand-chose à voir, entre une OL qui n’ouvre pas de brèches, un Newton diminué par sa cheville, un DeAngelo Williams cramé + blessé et un Jonathan Stewart indécis. Et puis l’OL s’est améliorée, Newton s’est de moins en moins ressenti de son opération, et surtout Stewart (photo) est redevenu ce feu follet qu’on connaissait tant il y a quelques années, prenant les commandes du jeu au sol : le #28 a explosé pour terminer à 175 course, 809 yards (4.6 yards de moyenne !) et 3 TDs, en forçant la bagatelle de 56 plaquages ratés. Avec lui, on a toujours su que c’était une question de disponibilité plus que de talent, et il l’a prouvé cette saison. C’est d’autant plus important que DeAngelo Williams n’a plus le coffre pour être le coureur #1, ce qui explique sa libération avec en plus un salaire trop élevé (3.5 yards par course seulement pour lui et aucun TD). On a été un peu déçu de la saison de Mike Tolbert (aucun TD), alors que Fozzy Whittaker (37 touches, 205 yards, 1 TD) va probablement voir plus de snaps avec le départ de Williams.

Du côté des cibles de passe, vous surprendrais-je en vous disant que Greg Olsen devrait avoir sa statue devant le Bank Of America Stadium ? D’ailleurs, il a été rejoint de manière amusante cette année par le rookie du premier tour Kelvin Benjamin (photo); dans une belle preuve d’osmose, les deux ont fini à 1008 yards. Blague à part, le vote Pro Bowl pour Olsen est tout à fait mérité car sa place dans l’attaque des Panthers est vitale : il a été la cible privilégiée de Newton avec 84 réceptions pour 6 TDs, le tout en droppant très peu (3 fois). Il est le seul Tight End avec Rob Gronkowski à avoir dépassé les 1000 yards cette saison, et fait partie des 5 TE à avoir été ciblé plus de 100 fois (Gronk’, Martellus Bennett, Jimmy Graham et Delanie Walker étant les autres). De plus, quand il bloque c’est efficace, que ce soit pour les coureurs ou pour son QB (aucune pression lâchée).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Kelvin+Benjamin+Carolina+Panthers+v+Philadelphia+EhME1lkE4E-l.jpgA ses côtés, on a donc eu un Benjamin mis de suite dans le bain de la NFL, et le rookie a fait une saison un peu inconstante, capable d’exploits à un moment et de passer complètement à travers ensuite. A sa décharge, on lui a demandé d’être le sauveur : il a été le plus ciblé des rookies, et le 5e receveur le plus ciblé de la NFL (142); pas étonnant qu’il ne s’en tire qu’avec une réception sur 2 environ. Il doit encore travailler ses routes et surtout ses mains (11 drops c’est trop), mais le talent est là. Et pour le reste… euh… joker. Le rookie non-drafté Philly Brown a fait des choses intéressantes cette saison avec son explosivité (14.1 yards par réception + 11.9 yards par course) et il faudra le surveiller, mais on en attendait sûrement un peu plus du duo Jason Avant / Jerricho Cotchery qui n’a jamais vraiment réussi à détourner la concentration des arrières sur Benjamin. Enfin, Ed Dickson a été transparent en backup d’Olsen.

Donc c’est surtout grâce à Benjamin et Olsen que les Cats sont à 219.4 yards à la passe (19e) pour un total de 346.7 (16e); l’attaque a cependant trop calé en redzone (48.2% de TDs, 26e), ce qui peut expliquer les 21.2 points (19e). Et la défense n’ayant pas été là pour sauver l’équipe pendant une bonne partie de la saison, vous avez la cause de ce passage terrible avec 8 matchs sans succès. Et comme par hasard, quand l’OL et la défense se sont sentis mieux, les Cats ont enchaîné les victoires.

Alors pourquoi ce malaise en défense ? C’est principalement la combinaison de deux choses : la suspension de Greg Hardy, et une arrière-garde problématique. Une fois que la défense a compris comment vivre sans le « Kraken » devant et a séparé le bon grain de l’ivraie derrière (un peu comme dans l’OL), tout d’un coup la défense dominatrice est ressortie de sa boîte. Car la ligne défensive a vraiment souffert de l’absence de Hardy, qui est un Defensive End complet : il peut rusher le QB, mais également stopper le jeu de course et même redescendre en couverture. Charles Johnson s’est donc retrouvé un peu orphelin de son camarade, ce qui explique son début de saison très compliqué; il a néanmoins réussi à passer la vitesse supérieure au fil de la saison pour finir avec 72 pressions dont 8.5 sacks et 3 fumbles forcés. Le trio de Mario Addison, Wes Horton et Kony Ealy a profité de l’absence de Hardy pour évoluer plus souvent : Horton a le plus joué et s’il a été un peu transparent dans le pass-rush il a été présent au sol. Addison a démarré tambour battant avant de disparaître un peu (6.5 sacks) alors que le rookie Ealy a logiquement fait l’inverse, semblant s’acclimater à la NFL en fin de saison. Aucun n’a bien évidemment remplacé Hardy : à eux trois ils ont accumulé moins de sacks (13.5) que lui l’année dernière (15); néanmoins Horton (2e année) et Ealy (rookie) sont jeunes, donc c’est prometteur. Au centre de la ligne, Kawann Short a encore fait une saison complète que ce soit au sol (9% de run stops) ou dans le pass-rush (3.5 sacks), mais Star Lotulelei a été moins efficace et a même dû lutter contre les blessures; il n’a pas eu sa domination habituelle.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Thomas+Davis+Luke+Kuechly+Atlanta+Falcons+5M--0IshyKsl.jpgCela explique en partie les problèmes de la défense au début de la saison, notamment dans le jeu au sol. Mais s’il y a bien une unité qui ne souffre aucune contestation… ou du moins une paire de joueurs, c’est bien celle formée par Luke Kuechly (photo, #59) et Thomas Davis (photo, #58). Les deux Linebackers ont encore patrouillé avec impact et efficacité au sein de la défense, repoussant toutes les attaques que ce soit au sol ou dans les airs. Kuechly est toujours le plus gros plaqueur de la ligue et avec 12.3% de run stops, les attaques ont du mal à avancer au sol quand il est dans les parages (seul Rolando McClain a été plus efficace cette saison contre la course chez les Inside LB). Il a également fait des apparitions remarquées dans le pass-rush (3 sacks), et a été bon en couverture, avec moins de 9 yards par réception, 3 TDs, 1 INT et 6 passes défendues. Son coéquipier Davis a été présent aussi dans les trois domaines, rajoutant 2.5 sacks et 2 fumbles forcés au compteur. Les Panthers ayant beaucoup joué en nickel, on a bien moins vu A.J. Klein (photo, #56) et Adarius Glanton (à peine 400 snaps à eux deux sur les 1100+ de la défense), mais les deux ont fait des assistants sympathiques au duo terrible quand ils ont été sur le terrain, ce qui donne un corps de Linebackers très performant.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Norman+Pittsburgh+Steelers+v+Carolina+hP28L1vo3jwl.jpgChez les arrières, j’ai parlé un peu plus tôt du fait que les Panthers ont commencé à aller mieux quand ils ont séparé le bon grain de l’ivraie, et ce n’est pas peu dire. Comme ça ne marchait décidément pas avec Antoine Cason, Charles Godfrey ou Thomas DeCoud, la franchise a décidé de libérer les deux premiers et de remplacer le troisième par les rookies Tre Boston et Bené Benwikere. Après avoir démarré la saison dans le slot et s’être blessé, Benwikere est revenu et a pris la place à l’extérieur pour ne plus la lâcher : 66% et moins de 9 yards par passe autorisée, aucun TD encaissé en 53 ciblages, 1 INT et 5 passes défendues. Pour info, en juste 17 ciblages de plus, Cason a réussi à autoriser 80% de passes (!) et 6 TDs (!!) malgré ses 2 INTs. Boston a été un peu moins souverain que son camarade de promotion 2014, mais il a tout de même apporté un coup de pouce salvateur au poste de Safety avec notamment 1 INT retournée pour un TD. Les deux jeunots ont été aidés par deux autres éléments, l’un lui aussi jeune et l’autre un peu moins : le vétéran Roman Harper a été le patron des arrières, réussissant 4 INTs dont 1 pour un TD, autorisant la moitié des passes dans sa direction et venant assister efficacement au sol. Mais c’est surtout le développement de Josh Norman (photo) qui a été spectaculaire : le 3e année a été phénoménal cette saison avec 46.6% de passes autorisées, 1 TD, 2 INTs et 8 passes défendues; on l’a vu éteindre quelques grands noms cette saison, et s’il continue il va être un très grand atout pour la défense des Cats.

Enfin, au niveau des équipes spéciales, ce match contre Minnesota avec deux punts des Panthers bloqués remontés pour un TD n’est pas si loin du niveau général des unités, ce qui est un peu inquiétant.

Pour 2015, les Panthers devront donc espérer récupérer toutes leurs pièces en bonne forme physique; vu le ménage opéré à certains postes, il y a l’espoir que la prochaine édition soit d’un autre calibre que celle-là. La classe des rookies est vraiment très prometteuse à tous les niveaux, même s’il faudra surveiller qu’ils ne se prennent pas le mur des sophomores. De plus, Carolina peut enfin profiter d’un Salary Cap à peu près potable, ce qui n’est pas peu dire après la période Marty Hurney. Mais il reste quand même ce sale arrière-goût d’un Franchise Tag bousillé sur Greg Hardy et la question de savoir s’il va revenir à Carolina.

 

Les besoins

 

Mettre Byron Bell sur le banc une fois pour toutes… en voilà une idée novatrice ! Carolina doit absolument trouver un franchise Left Tackle, et l’attaque ira de suite beaucoup mieux. Un receveur potable sera également la priorité. Ensuite, la question Hardy pourrait pousser à regarder du côté des Defensive Ends… mais clairement cette offseason c’est attaque, attaque, attaque.

 

Le futur

 

Domicile : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Philadelphie, Washington, Green Bay, Houston, Indianapolis.
Extérieur : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Dallas, NY Giants, Seattle, Jacksonville, Tennessee.
Record cumulé en 2014 : 111-145 (0.434, 27e).

Avec les deux South au programme, pas étonnant d’avoir un calendrier projeté aussi bas, et ce même si on prend les deux finalistes NFC de cette année.