NFL Team Honors VIII : New York Giants

500-Giants

Après la belle surprise en AFC, la belle surprise en NFC. L’approche a été un peu la même : un changement de Head Coach et une Free Agency active pour faire un peu l’état des lieux ; il y a néanmoins deux différences entre Jags et Giants : la Grosse Pomme a donné des contrats moins onéreux, et surtout un retour de blessure a fait un bien fou. Mais quoi qu’il en soit, la question est la même : les G-men peuvent-ils continuer sur cette voie et redevenir une force constante en NFC sous l’égide du NFL Coach Of The Year Brian Daboll… et ne pas replonger de suite comme en 2016-2017 sous Ben McAdoo ?

À lire en se disant que New York est passée de 8 à 16 victoires en un an.

 

NEW YORK GIANTS
3e NFC East ~ 9-7-1 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2022

 

Depuis 2012, la Grosse Pomme Bleue avait aligné 7 saisons à 10+ défaites sur 9 avec 4 Head Coaches (+ un intérim en 2017). L’année dernière avait provoqué un autre nettoyage, et la franchise de New York (mais basée dans le New Jersey) avait décidé de faire appel à un duo de Buffalo (donc basé dans l’état de New York) : Joe Schoen et Brian Daboll.

En attaque, la question était simple : le Quarterback Daniel Jones allait-il enfin passer la vitesse supérieure ? Dixit le co-propriétaire George Mara : « nous avons fait notre maximum pour lui pourrir la vie » ; il avait bien commencé en 2021 avant que les absences et le manque de talent autour de lui ne l’entraînent au fond du lac. L’organisation avait donc décidé d’agir en démarrant avec la ligne offensive : bonjour à l’ex-Bill Jon Feliciano et à l’ex-Colt Mark Glowinski pour intégrer l’intérieur de l’unité aux côté du troisième tour Joshua Ezeudu qui remplaçait un Shane Lemieux parti sur IR trop rapidement ; The Glow était un bon choix mais Feliciano devait se bouger. Sur les ailes, bonjour au premier tour Offensive Tackle Evan Neal qui délogeait la déception Nate Solder et s’installait à l’opposé d’un Andrew Thomas ayant explosé la saison précédente. Max Garcia et Nick Gates étaient là pour aider, mais il faudrait moins de blessures.

Cela nous amenait tout naturellement à Saquon Barkley qui était en train de devenir la énième preuve qu’on ne prenait pas un coureur aussi haut dans la draft. Il avait réussi à se faire voler la vedette par Devontae Booker qui était parti ailleurs ; l’ex-Bill Matt Breida serait le supersub si jamais Saquon finissait encore à l’infirmerie. Et que dire des cibles : Kenny Golladay n’avait pas scoré un touchdown depuis le 4 octobre 2020 (mais au moins il avait fini top team en yards et il avait été blessé), Sterling Shepard avait fini sur IR, Kadarius Toney avait fait ce qu’il pouvait (mais avait été blessé lui aussi), Darius Slayton avait été assez invisible… le deuxième tour Wen’Dale Robinson venait pour compléter l’ensemble mais il fallait remettre de la disponibilité et de l’explosivité dans le jeu aérien. Les Tight Ends avaient vu les départs d’Evan Engram et Kyle Rudolph contre les arrivées de l’ex-Cardinal Ricky Seals-Jones et du quatrième tour Daniel Bellinger ; bref, il faudrait tempérer les attentes.

La défense avait également acté plusieurs départs : le Defensive Tackle Austin Johnson, le Linebacker Blake Martinez, le Cornerback James Bradberry ou les Safeties Jabrill Peppers et Logan Ryan. Au coeur de l’ensemble, les Defensive Linemen Leonard Williams et Dexter Lawrence avaient été rejoints par un ex-Raven Justin Ellis revanchard, alors que le cinquième tour Linebacker Micah McFadden se retrouvait bombardé pièce centrale de l’escouade. Le pass-rush devait être massivement boosté par l’ajout du premier tour Kayvon Thibodeaux ; si le sophomore Azeez Ojulari pouvait continuer sur sa surprenante première année, cela formait un jeune duo prometteur. Il pourrait probablement compter sur de l’aide des blitzers vu l’embauche de l’ex-Raven Coordinateur Défensif Don « Wink » Martindale qui aimait être agressif à ce niveau.

Problème : blitz = couverture exposée, et Bradberry était donc parti voir ailleurs. L’arrière-garde devenait un gros point d’interrogation : Adoree’ Jackson avait tenu la baraque mais il avait été blessé, alors que Aaron Robinson et Darnay Holmes étaient les candidats à la titularisation avec le troisième tour Cor’Dale Flott… on espérait ne pas être forcés de faire des jeux mots avec Flott et le naufrage. Les Safeties avaient un bon duo avec l’important Xavier McKinney et le sous-coté Julian Love, mais ce dernier pourrait-il tenir le temps de jeu d’un titulaire ?

Enfin, le solide Kicker Graham Gano était fiable, mais les Giants avaient signé le Punter Jamie Gillan à la place de Riley Dixon pour avoir un peu plus de peps ; ils avaient également amené l’ex-49er Richie James pour aider Slayton sur les retours.

Le manque d’espace sur le Salary Cap (surtout par rapport au rendement avec toutes les blessures) avait empêché Big Blue de se gaver en Free Agency comme un top-5 pouvait y prétendre ; mais la draft avait amené du talent sur chacune des lignes, ce qui était positif. Hormis les blessures, l’arrière-garde était probablement le vrai point de contention, ce qui risquait d’augmenter la charge sur le front-7… et sur l’attaque. Cette équipe POUVAIT faire mieux avec le talent qu’elle avait, mais elle devait probablement d’abord le prouver avant de viser plus haut en 2023. Le calendrier était abordable, tout comme le fait d’atteindre 7 victoires et de redevenir une équipe emm…nuyante à jouer ; un bon premier pas vers la guérison (même si, oui, ce serait encore une saison à 10+ défaites).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Tennessee W 21-20 1-0 o/W
2 vs. Carolina (0-1) W 19-16 2-0 co/W
3 vs. Dallas (1-1) L 16-23 2-1 dwpo/L
4 vs. Chicago (2-1) W 20-12 3-1 co
5 @ Green Bay (3-1) W 27-22 4-1 co/W
6 vs. Baltimore (3-2) W 24-20 5-1 wpo/W
7 @ Jacksonville (2-4) W 23-17 6-1 wpo/W
8 @ Seattle (4-3) L 13-27 6-2 cwp
9 BYE
10 vs. Houston (1-6-1) W 24-16 7-2 o
11 vs. Detroit (3-6) L 18-31 7-3 cw
12 @ Dallas (7-3) L 20-28 7-4 dwpo
13 vs. Washington (7-5) T 20-20 (OT) 7-4-1 do/TL
14 vs. Philadelphia (11-1) L 22-48 7-5-1 dwp
15 @ Washington (7-5-1) W 20-12 8-5-1 do
16 @ Minnesota (11-3) L 24-27 8-6-1 cwpo/L
17 vs. Indianapolis (4-10-1) W 38-10 9-6-1
18 @ Philadelphia (13-3) L 16-22 9-7-1 dwpo
PLAYOFFS
WC @ #3 Minnesota (13-4) W 31-24
DR @ #1 Philadelphia (14-3) L 7-38

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 9-7-1
Demi-saison 7-2 2-5-1
Quart-saison 4-1 3-1 0-3-1 2-2
Détail Bilans
Domicile 5-3-1
Extérieur 4-4
Division (d) 1-4-1
Conférence (d+c) 4-7-1
Équipes > .500 (w) 2-7
Équipes en playoffs (p) 2-6
Matchs à une possession (o) 8-4-1
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 5-2-0-1
Prolongations 0-0-1
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2021) 134-154-1 (0.465, 29e)
Calendrier réel (2022) 150-135-4 (0.526, 7e)
Écart entre les deux 0.057 (28e)

 

Autre grande différence entre Jacksonville et les Giants : les premiers ont mal démarré avant de se réveiller alors que les deuxièmes ont bien démarré avant de souffrir sur la fin. Mais la progression est évidemment notable (+5.5 victoires), d’autant plus qu’elle n’a sûrement pas eu lieu dans une division démoniaque où, encore une fois, New York n’a pas eu beaucoup de succès… ni dans la conférence visiblement… ni vraiment contre les meilleurs vu les bilans contre équipes positives et équipes allant en playoffs… ah, oui, bien sûr, 4-0 contre l’AFC South, ça aide. Bien entendu, le calendrier a été plus compliqué que prévu avec la NFC East, ce qui a amené énormément de matchs à une possession avec 13 (top NFL) ; la spécialité de Giants qui ont été efficaces avec notamment 5 victoires en dernier quart-temps (top aussi).

 

La réalité

 

Attaque Giants Rang Adversaire Rang
Points par match 21.5 15 21.8 17
TDs 40 16 37 9
Yards par match 333.9 18 358.2 25
First Downs par match 20.7 7 21.8 30
Third Down % 36.792 22 35.122 5
Redzone Drive % 30.303 21 40.120 30
Redzone TD % 63.265 7 49.206 5
Big plays 44 32 70 26
Pass/Run ratio 1.094 8 1.299 18
QB/Cover Rating 91.1 14 89.9 18
Turnovers 16 2 19 25
Défense Giants Rang Adversaire Rang
Stuff % 2.636 23 3.495 25
Pressions 147 8 165 27
Sacks 41 13 49 27
Équipes Spéciales Giants Rang Adversaire Rang
Field Goal % 90.625 8 86.047 16
Extra Point % 94.118 22 94.444 15
Punt Net Yards 40.6 25 42.2 22
Autres Giants Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 6.2 25 6.5 2
TOP moyen 30:18 10
Extra Stat Giants Rang Adversaire Rang
Points 2e MT % 58.630 1 51.213 22

 

Les parallèles entre Jags et Giants continuent car c’est également l’attaque qui a porté la progression du bilan : +6.3 points par match, +15 TDs, +46.6 yards par match, +3.1 first downs par match, +9 voyages en redzone dont +18.5% terminant en TD et -14 turnovers amenant -76 points consécutifs. Il y a cependant plus à redire qu’à Jacksonville : comme le démontre l’Extra Stat, l’offensive de New York a surtout émergé en deuxième mi-temps. Les débuts de matchs ont été catastrophiques avec 2.3 points dans le premier quart-temps (pire) dont 17 points sur premier drive (29e), alors que les fins de matchs ont été dantesques avec 46 points dans les deux dernières minutes (top) ; un peu plus d’équilibre sera le bienvenu.

La défense a vu une petite amélioration mais il y a toujours des secteurs qui fâchent ; elle a été un peu plus « régulière » que l’attaque dans le sens où elle a, par mi-temps, un bon quart-temps et un moins bon. Elle a posté -2.7 points par match dont +10 sur premier drive à 37 (19e) mais -58 dans les deux dernières minutes des mi-temps à 43 (4e) – cela aide pour les fins de matchs au couteau, -5 TDs, -4.7% de 3e tentatives ou -3 turnovers mais +22 points consécutifs à 57 (14e). Elle a fait un gros effort sur les plaquages manqués avec -46 à 49 (top NFL), mais elle a été largement plus exposée dans la profondeur avec +23 big plays dont +7 homeruns.

Voici les récompenses de la saison :

 


(2020 : James Bradberry)
(2021 : Xavier McKinney)

Saquon Barkley – RB
Course 295 courses (4e), 1312 yards (4e), 10 TDs (9e), 9 big plays (5e), 12 BTKs
Réception 57 réceptions, 338 yards, 2 big plays, 3 BTKs
Avancé 75%, 6 drops, 77.6 de Target Rating
Cumulé 352 touches (3e), 1650 yards (6e), 10 TDs, 11 big plays, 15 BTKs
Moyennes 4.4 yards par course
5.9 yards par réception
4.4 yards par occasion
Fumbles Off. 1 commis

 

Si vous voulez mettre un certain Offensive Tackle ici et « rétrograder » Saquon en Offensive Player Of The Year, cela se conçoit. Ce qui fait la différence pour nous, c’est que ledit Offensive Tackle était déjà à un haut niveau l’année dernière, et forcément son impact reste limité par rapport à un playmaker.

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Or, il est impossible d’expliquer le rebond offensif sans commencer par parler du retour de Barkley et du fait qu’il totalise 40.6% des touches (3e), 27.7% des yards (5e) et 26.3% des TDs (8e) de l’attaque avec une moyenne de 103.1 yards par match (7e) ; tout cela en protégeant bien le cuir. Le deuxième offensif est loin à 724 yards (!), c’est dire à quel point il a été indispensable.

 


(2020 : Blake Martinez)
(2021 : Julian Love)

Julian Love – S
Plaquages 124, avec 79 solo, 5 stuffs, 5 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé, 1 récupéré
Pass-Rush 2 pressions, 1 sack
Couverture 50 ciblages, 68%, 333 yards, 3 TDs, 5 PDs, 2 INTs
Cover Rating 89.8
Moyennes 6.7 yards par ciblage
9.8 yards par complétion
Pénalités Aucune

 

Un peu que Love a tenu avec le temps de jeu d’un titulaire : il est un élément essentiel de la défense (pas seulement de l’arrière-garde), se retrouvant à mener les Giants en snaps (1229) et en plaquages (124)… à 36 du deuxième (!).

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La première stat n’est pas anodine car l’unité a perdu des plumes, ce qui donne une autre saveur aux stats de la couverture : 61.4% (8e), 214.0 yards par match (14e), 6.4 yards par passe tentée (13e), 21 TDs (9e), 6 INTs (pire), un QB Rating adverse de 89.9 (18e), 47 big plays (22e) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (9e).

En effet, Xavier McKinney n’a joué qu’une moitié de saison comme Adoree’ Jackson ou Tony Jefferson, et Aaron Robinson n’a joué que deux matchs ; cela a permis de revoir Landon Collins (1 pick-6), mais ce n’est évidemment pas idéal. C’est l’ex-Falcon Fabian Moreau qui a été le plus visé avec des résultats mitigés : 81 ciblages, 59.3%, 5 TDs, 10 passes défendues et 100.5 de Cover Rating. Derrière lui, Darnay Holmes a un peu souffert de jouer davantage (61.2%, 1 TD et 85.1 de Cover Rating) alors que Jackson a limité la casse (51.7%, 2 TDs, 7 passes défendues et 83.9 de Cover Rating).

Love compte pour un tiers des maigres 6 INTs et le rookie Dane Belton prend un autre tiers (!) ; il va sans dire que c’est largement insuffisant. Nick McCloud, Cor’Dale Flott et Jason Pinnock complètent le groupe des arrières : les deux premiers ont plutôt été sympathiques vu qu’ils étaient remplaçants en début de saison.

 


(2020 : Sterling Shepard)
(2021 : Andrew Thomas)

Andrew Thomas – OT
Pénalités Aucune

 

Doublé pour Thomas qui a fait encore plus fort que l’année dernière, devenant un des meilleurs Offensive Tackles de NFL.

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Il est d’autant plus important que nous reviendrons plus tard sur le reste de l’unité… disons que ce n’était pas du même niveau.

 


(2020 : Leonard Williams)
(2021 : Leonard Williams)

Dexter Lawrence – DT
Plaquages 68, avec 35 solo, 0.5 stuff, 1 manqué
Fumbles Déf. 2 forcés
Pass-Rush 35.5 pressions (10e), 7.5 sacks
Couverture 3 PDs
Pénalités 4 total, 4 acceptées, 35 yards

 

Après une année un peu moins réussie en 2021, Lawrence a explosé et détrôné son camarade Leonard Williams comme le meilleur défenseur de l’équipe.

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Il a été présent à tous les niveaux même si les stats contre la course sont loin de raconter tout son impact (que ce soit les siennes ou celle de l’équipe en général).

 


(2020 : Andrew Thomas)
(2021 : Kadarius Toney)

Kayvon Thibodeaux – DE
Plaquages 49, avec 33 solo, 2 stuffs
Fumbles Déf. 2 forcés, 2 récupérés, 1 TD
Pass-Rush 17 pressions, 4 sacks
Couverture 5 PDs
Pénalités 3 total, 3 acceptées, 21 yards

 

Thibodeaux a démarré la saison à l’infirmerie, puis il a mis un peu de temps à se chauffer, mais au fur et à mesure de l’exercice il a semblé de plus en plus à l’aise ; on a vu contre Washington au retour ce qu’il est capable de causer comme bazar quand il est définitivement lâché. S’il construit sur ce qu’il a appris, il va devenir une force sur la première ligne de défense.

 


(2020 : La ligne offensive)
(2021 : La production offensive générale)

La défense contre la course
Stats 144.2 yards par match (27e), 5.2 yards par course (31e), 16 TDs (20e)
Explosivité 23 big plays (20e) dont 6 homeruns (18e)
Stuffs 32 (23e) soit 2.6% des plaquages (23e)
Matchs marquants 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (24e)

 

Malgré la présence de Lawrence et de Williams qui a encore fait une saison pleine (2.5 stuffs, 14.5 pressions dont 2.5 sacks, 2 fumbles récupérés), les Giants ont eu toutes les peines du monde à stopper les coureurs adverses. Il faut dire que Leonard a raté quelques matchs pour des problèmes de cou, et que la rotation à l’intérieur de la ligne défensive a été exposée : que ce soit Justin Ellis, Nick Williams, Henry Mondeaux ou Ryder Anderson, personne n’a soutenu. Du coup Lawrence n’est pas souvent sorti du terrain, jouant 76.4% des snaps ; c’est élevé pour un Nose Tackle.

Par ailleurs, Oshane Ximines est plus un Superpétarmouillé qu’un Supervillain (1 stuff et 10 pressions dont 2 sacks) alors que ni Jihad Ward ni Azeez Ojulari ni Tomon Fox n’ont pesé ; au moins les deux premiers se sont un peu montrés dans le pass-rush (28.5 pressions dont 8.5 sacks en cumulé).

Derrière eux, le duo Jaylon Smith – Micah McFadden a des circonstances : Smith a été resitué au milieu comme capitaine de défense à la place d’un Tae Crowder perdu puis échangé en cours de saison, alors que McFadden est un rookie. Difficile d’attendre des miracles, même si Smith a réussi le plus de plaquages sans en manquer un seul (88) : ils ont particulièrement souffert en couverture avec respectivement 82.1% et 87.0% de complétion sur 51 ciblages en cumulé.

Au passage, les stats du pass-rush n’ont rien de fabuleuses à la base, mais elles prennent un coup dans les dents quand on sait que Don « Wink » Martindale a encore frappé : personne n’a blitzé davantage que les G-men (253 soit 41.1% des snaps).

 


(2020 : La ligne défensive)
(2021 : La couverture)

L’attaque terrestre
Stats 148.2 yards par match (4e), 4.8 yards par course (5e), 21 TDs (4e)
Explosivité 17 big plays (22e) dont 3 homeruns (26e)
Stuffs 44 (24e) soit 3.5% des plaquages (25e)
BTK 18 (23e) soit un toutes les 28.9 courses (26e)
Matchs marquants 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (7e)

 

C’est à se demander comment l’attaque au sol n’a pas pu être plus explosive avec Barkley… vous avez une partie de la réponse en troisième ligne, le reste arrive juste derrière. Barkley a évidemment mené la charge avec Daniel Jones dans son sillage : le Quarterback a ajouté 120 courses pour 708 yards, 5.9 yards par course et 7 TDs.

Ce qui nous amène à l’unité censée les protéger tous les deux…

 


(2020 : L’attaque aérienne)
(2021 : L’attaque terrestre)

La ligne offensive
Stuffs 44 (24e) soit 3.5% des plaquages (25e)
Pressions 165 pressions (27e) soit 31.7% par action de passe (28e)
Sacks 49 sacks (27e) soit 8.6% par action de passe (27e)
Taux de conversion 29.7% (15e)

 

… et autant Thomas a brillé, autant le reste a eu beaucoup de mal à s’en sortir, que ce soit en protection ou au sol. Dans l’ensemble, les ajouts n’ont pas convaincu ; si nous parlerons un peu plus tard de deux Free Agents, nous pouvons déjà évoquer le premier tour Evan Neal qui a souffert sur l’ensemble de l’exercice. Certes, il a eu des moments un peu plus encourageants en deuxième partie de saison après son passage à l’infirmerie, la transition en Right Tackle n’est pas toujours évidente et jouer dans la NFC East n’aide pas avec les pass-rushs en face, mais les G-men vont avoir besoin qu’il apprenne rapidement de cette expérience compliquée.

L’unité a été touchée par les blessures avec 10 joueurs à 100+ snaps : en plus de Thomas, Neal et des deux Free Agents, Nick Gates, Ben Bredeson, Tyre Phillips, Jack Anderson, Joshua Ezeudu et Matt Peart ont tous passé du temps sur le terrain ; Gates a fait un retour plutôt sympathique, mais pour le reste c’était bien trop limité entre indisponibilité et médiocrité.

 


(2020 : Graham Gano)
(2021 : Adoree’ Jackson)

Isaiah Hodgins – WR
Réception 33 réceptions, 351 yards, 4 TDs, 3 big plays, 2 BTKs
Avancé 78.6%, aucun drop (top), 123.3 de Target Rating (8e)
Cumulé 33 touches, 351 yards, 4 TDs, 3 big plays, 2 BTKs
Moyennes 10.6 yards par réception
Fumbles Off. 1 commis, 1 perdu

 

Le transfuge de Buffalo pendant la saison n’a pas perdu de temps pour prendre sa place dans le groupe des cibles, jusqu’à briller dans le Wild Card Round avec 8 réceptions pour 105 yards et 1 TD. Et quand on voit les soucis des autres à se démarquer, il a sa carte à jouer en 2023.

Cela nous amène à parler de l’attaque aérienne : 66.5% (6e), 185.7 yards par match (26e), 6.6 yards par passe tentée (25e), 17 TDs (24e), 6 INTs (top), un QB Rating de 91.1 (14e), 27 big plays (pire) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (17e).

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Daniel Jones n’a pas de récompense personnelle, mais sa progression n’est pas passée inaperçue : 67.2% (6e), 3205 yards, 6.8 yards par passe tentée, 15 TDs, 5 INTs, 3 fumbles, 44 sacks et 92.5 de QB Rating ; sans oublier sa participation au sol précitée. Il protège bien mieux le cuir qu’au début de sa carrière malgré la pression qu’il a prise, et il a prouvé qu’il pouvait devenir une menace double même s’il ne le sera jamais au niveau d’autres dans sa propre division.

Maintenant ce serait une bonne chose de lui donner des cibles qui tiennent debout et qui tiennent la route : ses 6.3 air yards par tentative (pire marque) ne sont pas forcément de son fait. Darius Slayton est « le meilleur d’entre eux » en yards avec 46 réceptions pour 724 yards et 2 TDs, mais il a passé un peu de temps sur le banc. Richie James est « le meilleur d’entre eux » en réceptions avec 57 réceptions pour 569 yards et 4 TDs. Wen’Dale Robinson et Sterling Shepard ont fini sur IR. Kadarius Toney a été échangé, parti gagner un titre avec Kansas City. Si vous traînez le soir au MetLife vous croiserez peut-être le fantôme de Kenny Golladay. Le Tight End Daniel Bellinger a ajouté 268 yards et 2 TDs.

 


(2020 : Cameron Fleming)
(2021 : Aucun)

John Feliciano & Mark Glowinski – OL
Pénalités 8 total, 8 acceptées, 70 yards

 

On en attendait un peu plus des deux vétérans, même si The Glow a été probablement le moins pire de tous derrière Thomas.

 


(2020 : La victoire 19-17 à Seattle en Week 13)
(2021 : La victoire 27-21 à New Orleans en Week 4)

La victoire 31-24 à Minnesota en Wild Card. Cela faisait 11 ans que les Giants attendaient une victoire en playoffs – depuis Super Bowl XLIV. Les fans comptaient sans doute attendre encore un peu plus que cela, mais New York a su profiter de la défense poreuse des Vikes avec un Daniel Jones diablement efficace, un Saquon motivé, un playcall équilibré et une défense qui a tenu bon.

 


(2020 : La tôle 36-9 contre San Francisco en Week 3)
(2021 : La vie sans Daniel Jones)

La défaite 38-7 à Philly en Divisional Round. Il n’y a pas eu de match : même si le rêve a logiquement pris fin, c’est le genre de claque qui pique un peu, surtout quand c’est la plus grosse défaite de la franchise de la saison, et chez un rival de division.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 SNF vs. Dallas 12-5 Playoffs 0
2 @ Arizona 4-13 Négatif 0
3 TNF @ San Francisco 13-4 DivChamp 0
4 MNF vs. Seattle 9-8 Playoffs 3
5 @ Miami 9-8 Playoffs -1
6 SNF @ Buffalo 13-3 DivChamp 0
7 vs. Washington 8-8-1 Équilibre 0
8 vs. NY Jets 7-10 Négatif -7
9 @ Las Vegas 6-11 Négatif 1
10 @ Dallas 12-5 Playoffs 0
11 @ Washington 8-8-1 Équilibre 0
12 vs. New England 8-9 Négatif -7
13 BYE
14 MNF vs. Green Bay 8-9 Négatif 7
15 @ New Orleans 7-10 Négatif -1
16 SNF @ Philadelphia 14-3 DivChamp 0
17 vs. LA Rams 5-12 Négatif -4
18 vs. Philadelphia 14-3 DivChamp 0

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 8 16
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 8 10
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 157-129-2 (0.549) 3
Cumulé à domicile 71-64-1 (0.526) 11
Cumulé à l’extérieur 86-65-1 (0.569) 4
Écart domicile/extérieur -0.043 23
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 17916 22
Total jours nets de repos entre les matchs -9 28

 

Sans être champion de division, voici un calendrier bien relevé, surtout à l’extérieur. Les deux premiers mois sont bien costauds (notamment avec ce duel fraternel contre les Jets pour finir), dans la foulée vous avez un triple déplacement (bien piégeux), la bye week est tardive (un problème quand vous entassez rapidement les blessures), et le finish vous réserve la double confrontation avec le champion NFC (East) en trois semaines. Yikes.