NFL Team Honors VIII : New England

500-Patriots

La dernière fois que les Patriots ont aligné deux saisons négatives en trois ans, c’était en 1993 et 1995… juste avant d’atteindre le Super Bowl XXXI perdu contre les Packers en 1996. On ne peut que souhaiter à la franchise qu’il lui arrive la même chose… OK, OK, rangez les cageots de tomates trop mûres et de poissons pourris. Plus sérieusement, s’il faudrait un véritable cataclysme pour voir les Patriots plonger dans les abîmes de la NFL, on a vu que même Bill Belichick peut se prendre les pieds dans le tapis quand il décide de faire des choix bizarres concernant ses assistants ou la draft. Ajoutez d’autres régressions et la franchise n’a pu viser plus haut. Le tout est de savoir si une inversion de cette tendance est possible.

À lire en évitant les passes en arrière.

 

NEW ENGLAND PATRIOTS
3e AFC East ~ 8-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2022

 

Après une première saison encourageante, Mac Jones allait devoir prendre davantage de volume et s’affirmer comme le vrai leader qui pouvait ramener la franchise aux sommets qu’elle connaissait bien. Il y avait eu quelques modifications sur et en dehors du terrain, mais c’était avant tout sur ses épaules que reposait la réussite de New England.

L’une de ces modifications était bien évidemment le départ du Coordinateur Offensif Josh McDaniels à Las Vegas : personne ne l’avait vraiment remplacé en titre, et ce serait visiblement un effort conjoint entre Matt Patricia et l’ex-Giant Joe Judge ; il était à parier que, de toute façon, Bill Belichick mettrait le veto sur un Quarterback sneak en 3e&9 sur ses propres 4 yards. Pour ce qui était du jeu aérien, le Quarterback allait pouvoir s’appuyer sur sa nouvelle cible #1, l’ex-Dolphin receveur DeVante Parker venu dans un échange. On savait que le joueur pouvait dominer s’il était laissé tranquille par les blessures, ce qui soulagerait Jakobi Meyers et Kendrick Bourne ; Nelson Agholor devait faire plus et le deuxième tour Tyquan Thornton était arrivé alors que la déception N’Keal Harry s’en était allé. La connexion avec Hunter Henry devait continuer de tourner, mais celle avec Jonnu Smith devait aussi décoller.

Le groupe des coureurs n’avait pas changé : Damien Harris avait répondu aux attentes avec Rhamondre Stevenson en soutien ; James White allait revenir de blessure pour apporter sa polyvalence essentielle sans oublier le quatrième tour Pierre Strong. La ligne offensive continuait de perdre des membres mais de les remplacer : cette fois c’étaient les Guards qui étaient partis, l’excellent Shaq Mason et le sous-coté Ted Karras ; Michael Onwenu devait poursuivre une bonne fin de saison dernière et le surprenant premier tour Cole Strange allait concentrer tous les regards. David Andrews était un pilier sûr au Centre, alors que les Tackles Trent Brown et Isaiah Wynn pouvaient faire de bonnes choses mais avaient chacun leur point faible : les blessures pour Brown, la constance pour Wynn.

De son côté, la défense avait très bien démarré la saison avant de plier puis d’exploser complètement en Wild Card ; elle avait trop souffert au sol, notamment en manquant de vitesse contre les Quarterbacks mobiles. Des joueurs comme les Linebackers Cameron McGrone – blessé en 2021 – ou l’ex-Brown Mack Wilson – arrivé dans un échange contre Chase Winovich – devaient apporter cette rapidité autour de Ja’Whaun Bentley. Mais cela démarrait aussi devant dans un groupe relativement inchangé, même si Henry Anderson avait été mis sur IR : l’expérience emmagasinée par le sophomore Christian Barmore devait faire la différence avec les ajouts derrière. Davon Godchaux, Deatrich Wise et Lawrence Guy complétaient une rotation qui avait du talent mais qui n’avait pas toujours su le mettre bout à bout. Le Linebacker Matt Judon, lui, devait intensifier un pass-rush toujours un peu frêle, avec Raekwon McMillan (blessé en 2021 aussi) et Josh Uche comme lieutenants.

La couverture avait des choses à se faire pardonner, et elle devrait le faire sans sa nouvelle star, le Cornerback J.C. Jackson parti en Free Agency, ou le retour de Malcolm Butler qui s’était terminé sur IR. Cela créait un jeu des chaises musicales entre Jonathan Jones, Jalen Mills, Myles Bryant et les deux rookies homophones Marcus Jones & Jack Jones (aucune affiliation entre aucun des Jones) ; mais sans l’ex-Texan Terrance Mitchell, signé puis libéré. Chez les Safeties, Devin McCourty n’avait pas fait comme son jumeau et poursuivait sa route, chapeautant un excellent trio formé de Kyle Dugger, Adrian Phillips et de l’ex-Giant Jabrill Peppers.

Au niveau des équipes spéciales, les deux botteurs reprenaient du service – Nick Folk et Jake Bailey – mais c’était surtout les départs du retourneur Gunner Olszewski et du gunner Brandon Bolden qu’il fallait surveiller ; les deux rookies Jones avaient leur rôle à jouer.

La défense des Pats parvenait toujours à évoluer à un haut niveau malgré les parties mouvantes ; nonobstant la perte de Jackson, a priori cela pouvait continuer, même si le pass-rush restait toujours un point sensible (et il faudrait être plus alerte contre la course). Le souci c’était l’attaque : Jones avait les armes pour faire plus de dégâts que la saison précédente, mais l’état actuel de l’escouade était (très) inquiétant. Les années précédentes, New England finissait toujours par trouver la solution, mais là on pouvait en douter. Pendant ce temps Miami avait les dents rayant le parquet et Buffalo pétait des tables à tour de bras, sans parler d’une fin de calendrier compliquée. Toujours dur de parier contre Billou, mais s’il y avait une année où ça pouvait tomber en négatif, vous l’aviez devant vous.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Miami L 7-20 0-1 dwp
2 @ Pittsburgh (1-0) W 17-14 1-1 cwo
3 vs. Baltimore (1-1) L 26-37 1-2 cwp
4 @ Green Bay (2-1) L 24-27 (OT) 1-3 o
5 vs. Detroit (1-3) W 29-0 2-3 w
6 @ Cleveland (2-3) W 38-15 3-3 c
7 vs. Chicago (2-4) L 14-33 3-4
8 @ NY Jets (5-2) W 22-17 4-4 do
9 vs. Indianapolis (3-4-1) W 26-3 5-4 c
10 BYE
11 vs. NY Jets (6-3) W 10-3 6-4 do/W
12 @ Minnesota (8-2) L 26-33 6-5 wpo/L
13 vs. Buffalo (8-3) L 10-24 6-6 dwp
14 @ Arizona (4-8) W 27-13 7-6
15 @ Las Vegas (5-8) L 24-30 7-7 co
16 vs. Cincinnati (10-4) L 18-22 7-8 cwpo
17 vs. Miami (8-7) W 23-21 8-8 dwpo
18 @ Buffalo (12-3) L 23-35 8-9 dwp

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 8-9
Demi-saison 5-4 3-5
Quart-saison 2-3 3-1 2-2 1-3
Détail Bilans
Domicile 4-4
Extérieur 4-5
Division (d) 3-3
Conférence (d+c) 6-6
Équipes > .500 (w) 3-6
Équipes en playoffs (p) 1-6
Matchs à une possession (o) 4-4
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 1-1-0-0
Prolongations 0-1
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2021) 143-144-2 (0.498, 16e)
Calendrier réel (2022) 143-142-1 (0.502, 20e)
Écart entre les deux 0.006 (18e)

 

La vraie chute a eu lieu à l’extérieur où les Patriots sont passés en négatif ; ils ont été aussi mauvais que l’année dernière contre les équipes terminant en positif et pire contre les équipes qualifiées en playoffs avec plus de matchs (7 vs 5). Il est intéressant de voir que la franchise s’est souvent retrouvée dans des matchs à une possession (presque la moitié), mais le résultat s’est très rarement joué dans le dernier quart-temps. Elle n’a remporté aucun match une fois menée de 7+ points (pire marque), ce qui veut dire qu’une fois que vous mettiez New England à plus d’une possession d’écart, c’était plié ; ces Pats-là n’étaient pas armés offensivement pour faire la course derrière.

 

La réalité

 

Attaque Patriots Rang Adversaire Rang
Points par match 21.4 17 20.4 11
TDs 39 17 40 14
Yards par match 314.6 26 322.0 8
First Downs par match 16.9 28 18.5 5
Third Down % 34.884 27 40.249 21
Redzone Drive % 25.434 30 29.545 8
Redzone TD % 42.222 32 58.000 22
Big plays 69 9 67 20
Pass/Run ratio 1.367 16 1.474 7
QB/Cover Rating 87.7 18 83.5 8
Turnovers 23 17 30 2
Défense Patriots Rang Adversaire Rang
Stuff % 1.389 32 3.350 20
Pressions 146 10 115 12
Sacks 54 3 41 18
Équipes Spéciales Patriots Rang Adversaire Rang
Field Goal % 86.487 13 82.759 11
Extra Point % 91.429 26 91.667 8
Punt Net Yards 36.3 32 38.7 1
Autres Patriots Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 6.1 23 5.2 25
TOP moyen 28:52 28
Extra Stat Patriots Rang Adversaire Rang
Points Sur Turnovers Par Turnover 3.3 6 1.6 4

 

Et comment ne pas être armé pour faire la course derrière ? Quand votre attaque est moins efficace et que la défense plie un peu plus. De fait la marge de manoeuvre s’est drastiquement réduite, voyez plutôt la liste des différences attaque / défense entre 2021 et 2022 : -5.8 points marqués / +2.6 points encaissés, -17 TDs marqués / +5 TDs encaissés, -38.8 yards gagnés / +11.2 yards concédés, -4.4 first downs gagnés / +0.4 first down concédé, -2 big plays réussis / +16 big plays concédés, -26 voyages en redzone adverse avec -19.7% de TDs / même nombre de voyages adverses en redzone avec +10.1% de TDs, -8.7% de 3e tentatives converties / +3.8% de 3e tentatives concédées.

Au moins, la défense est redevenue une machine à marquer par elle-même avec 7 TDs (top), ce qui permis de donner une belle Extra Stat sur les points consécutifs aux turnovers ; mais les équipes spéciales ont gâché avec 3 TDs encaissés. L’équipe a été bien moins en réussite sur premier drive avec -22 points à 26 (22e), mais ce n’est rien à côté de la baisse de régime générale en fin de mi-temps avec 39 points marqués (30e) et 74 points encaissés (28e) dans les deux dernières minutes de chaque ; c’est équitablement réparti entre deuxième et quatrième quart-temps.

Voici les récompenses de la saison :

 


(2020 : Jake Bailey)
(2021 : J.C. Jackson)

Rhamondre Stevenson – RB
Course 210 courses, 1040 yards, 5 TDs, 7 big plays, 24 BTKs (5e)
Réception 69 réceptions, 421 yards, 1 TD, 3 big plays, 11 BTKs (4e)
Avancé 78.4%, 7 drops, 90.4 de Target Rating
Cumulé 279 touches (9e), 1461 yards, 6 TDs, 10 big plays, 35 BTKs (2e)
Moyennes 5.0 yards par course
6.1 yards par réception
4.9 yards par occasion
Fumbles Off. 4 commis, 1 perdu

 

Quand on hésite entre plusieurs joueurs, c’est toujours tentant de donner la récompense supérieure à celui qui a évolué dans la moins bonne escouade ; après tout c’est un peu le sens du mot Valuable. C’est pourquoi Stevenson mérite d’être nommé Most Valuable Player car il a été le playmaker offensif le plus important, et on a vu que l’attaque en a clairement manqué : il a accumulé 35.6% des touches (6e) et 26% des yards (7e). Il a été une sacrée machine à casser des plaquages, mais il doit faire un peu attention aux drops.

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Il a été d’autant plus important que Damien Harris a été ralenti par les blessures et n’a pas pu continuer sur ses belles lancées précédentes (regardez les anciens récipiendaires, il est un peu partout) ; il a quand même eu le temps de poster 123 touches pour 559 yards, 4.3 yards par course et 3 TDs. Sa perte combinée à une baisse de maîtrise dans les matchs ont quand même impacté le jeu au sol en général : 106.6 yards par match (24e), 4.3 yards par course (21e), 12 TDs (22e) et 18 big plays (16e).

 


(2020 : Damien Harris)
(2021 : Adrian Phillips)

Kyle Dugger – S
Plaquages 78, avec 50 solo, 4 stuffs, 7 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé, 1 récupéré, 1 TD (2e)
Pass-Rush 3 pressions, 1 sack
Couverture 55 ciblages, 69.1%, 369 yards, 5 TDs, 8 PDs, 3 INTs, 2 picks-6
Cover Rating 95.2
Moyennes 6.7 yards par ciblage
9.7 yards par complétion
Pénalités Aucune

 

À l’instar d’un rival de division, l’arrière-garde des Patriots va aussi déborder de récompenses. Il y a une petite liste de défenseurs sous-cotés : Dugger a été choisi parce que l’un de ses compères Safeties lui a piqué la place l’année dernière, et parce qu’il est jeune (c’est seulement sa troisième saison). Mais ce n’est pas une surprise car il a déjà été bon en 2021, il n’a fait que répéter peu ou prou la même performance : il a été encore solide contre la course, il a lâché un peu plus de TDs en couverture mais il a contrebalancé en réussissant DEUX picks-6.

 


(2020 : Jakobi Meyers)
(2021 : Damien Harris)

Michael Onwenu – OT
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 15 yards

 

Il serait facile de donner la ferraille à Stevenson, mais c’est également bien de montrer qu’Onwenu a continué de progresser ; il est actuellement le meilleur Offensive Lineman de New England et aussi le Patriot le plus utilisé avec 1118 snaps.

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Néanmoins, contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, l’unité a eu des difficultés cette saison ; à la fois en disponibilité et en qualité. Le Centre David Andrews continue d’être solide sans être au niveau d’Onwenu, mais les deux ont été les seuls à tenir la distance. À gauche, le Tackle Trent Brown a été pénalisé 13 fois (9 acceptées), marquant le pas ; le rookie Guard Cole Strange a été un choix bizarre et un vrai souci au début de la saison, faisant plusieurs passages sur le banc au début, mais il s’est amélioré au fur et à mesure de l’exercice. À droite, Isaiah Wynn a raté la moitié de la saison, démarrant un tourniquet infernal entre Marcus Cannon (qui a fini sur IR aussi), Yodny Cajuste (qui est passé par l’IR) et Conor McDermott (arrivé au milieu). Difficile d’avoir de la continuité dans ces conditions.

 


(2020 : Jerald Christopher Jackson)
(2021 : Matthew Judon)

Matthew Judon – LB
Plaquages 60, avec 36 solo, 1.5 stuffs, 1 manqué
Fumbles Déf. 2 forcés, 1 récupéré
Pass-Rush 43.5 pressions (4e), 15.5 sacks (4e)
Couverture 10 ciblages, 60%, 48 yards, 3 PDs
Cover Rating 72.1
Moyennes 4.8 yards par ciblage
8.0 yards par complétion
Pénalités 4 total, 3 acceptées, 24 yards

 

Judon a encore été la force #1 dans le pass-rush, accumulant 29.8% des pressions (4e) et 28.7% des sacks (7e) de l’équipe ; son abattement général a été supérieur à la saison précédente.

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Et surtout, la vraie surprise, vous la voyez dans le tableau des stats : un pass-rush enfin potable à New England, même s’il faut noter qu’il a surtout été incroyablement efficace avec 37% de conversion de pressions en sacks (top NFL). C’est grâce à un autre joueur qui aurait mérité une récompense : Josh Uche continue de gagner du temps de jeu au compte-gouttes (373 snaps défensifs), mais il a été une tornade en 2022 avec 25.5 pressions dont 11.5 sacks. Rajoutez Deatrich Wise Jr. et ses 18.5 pressions dont 7.5 sacks, et cela donne un trio qui a reboosté le secteur ; tout cela sans pour autant envoyer la maison plus souvent que d’habitude (-1.4% de blitz à 23.3% – 19e).

Pour rester sur le front-7, la défense des Patriots est une bonne preuve que les run stuffs ne veulent pas tout dire : 105.5 yards par match (6e), 4.1 yards par course (4e), 7 TDs (top NFL) et 20 big plays (15e).

La ligne défensive a été sympathique mais on pourrait en attendre encore un peu plus : Christian Barmore a été blessé alors que Daniel Ekuale, Lawrence Guy et Davon Godchaux ont fait le job ; ils ont de plus été présents dans le pass-rush avec 25 pressions dont 8 sacks. Ce sont les Linebackers derrière, Ja’Whuan Bentley et Jahlani Tavai, qui ont su être encore plus polyvalents : ils ont été partout contre la course, ils ont su apporter la menace avec 14.5 pressions dont 4.5 sacks, et ils ont limité la casse en couverture.

 


(2020 : Michael Onwenu)
(2021 : Mac Jones)

Marcus Jones – CB
Plaquages 39, avec 34 solo, 2 stuffs, 2 manqués
Fumbles Déf. 1 récupéré
Couverture 40 ciblages, 60%, 361 yards, 1 TD, 7 PDs, 2 INTs, 1 pick-6 (3e)
Cover Rating 77.2
Pénalités 4 total, 4 acceptées, 45 yards
Réception 4 réceptions, 78 yards, 1 TD, 1 big play, 2 BTKs
Kick Return 27 retours (6e), 645 yards (5e)
Punt Return 29 retours (8e), 362 yards (top), 1 TD
Moyennes 9.0 yards par ciblage
15.0 yards par complétion
19.5 yards par réception
23.9 yards par retour de kick
12.5 yards par retour de punt (6e)

 

Les deux rookies Jones ont brillé, mais le troisième tour Marcus remporte la récompense pour sa capacité à jouer dans les trois (!) escouades, et son comportement ne lui a pas valu d’être suspendu par l’équipe. Il s’est installé dans le slot et a fait d’excellentes performances, il a scoré sur un retour de punt, et il a fait quelques apparitions en attaque où son explosivité a été remarquée.

 


(2020 : Cam Newton… or is it ?)
(2021 : La chute de tension en Wild Card)

Un Coordinateur Offensif, pourquoi faire ? Au bout d’un moment, c’est aussi une bonne chose de prendre une baffe quand on la mérite ; faut-il revenir sur la décision de nommer un spécialiste défensif comme consultant offensif ?

Du coup, que penser de la saison de Mac Jones, du moins quand il était sur le terrain ? Une ligne offensive en flux, pas de vraies cibles #1 malgré Jakobi Meyers et ses 67 réceptions pour 804 yards et 6 TDs qui finit en plus par péter un boulon au pire moment, DeVante Parker qui se blesse malgré des promesses avec 539 yards à 17.4 yards par réception (4e) et 3 TDs, Kendrick Bourne qui mériterait de plus jouer (434 yards et 1 TD), ainsi que les Tight Ends avec le demi-four Hunter Henry (509 yards et 2 TDs) et le four total Jonnu Smith.

Mac poste 65.2%, 2997 yards, 6.8 yards par passe tentée, 14 TDs, 11 INTs, 1 fumble, 34 sacks et 84.8 de QB Rating. Pendant sa blessure, les folles aventures de Bailey Zappe ont enchanté la NFL avec 70.7%, 8.5 yards par passe tentée (!), 5 TDs et 3 INTs, et Jones devrait faire attention : on en connaît d’autres qui se font voler la vedette par des choix du septième tour…

 


(2020 : Les équipes spéciales)
(2021 : La couverture)

La couverture
Stats 61.1% (5e), 216.5 yards (16e), 28 TDs (27e), 19 INTs (3e)
Moyennes 6.2 yards par passe tentée (8e)
10.1 yards par complétion (15e)
YAC 47.0% (8e)
QB Rating 83.5 (8e)
Explosivité 47 big plays (22e) dont 2 homeruns (top)
Matchs marquants 2 matchs d’un QB à 300+ yards (9e)
5 matchs d’une cible à 100+ yards (9e)

 

Une troisième récompense attend un arrière, donc il est logique que l’ensemble soit nominé… même s’il y a eu quelques big plays et un peu trop de TDs. Mais cela peut s’expliquer : avec la blessure de Jalen Mills, Jonathan Jones s’est retrouvé à jouer à l’aile, lui qui était plutôt spécialiste du slot, et cela se remarque dans ses stats finales avec 90 ciblages, 53.3%, 6.5 yards par ciblage, 5 TDs, 4 INTs dont 1 pick-6, 11 passes défendues et 73.7 de Cover Rating ; le total de TDs est un peu élevé mais quand on regarde le reste, c’est tout de même très bon.

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Nous avons déjà mentionné Marcus Jones ; son collègue de draft le quatrième tour Jack Jones a lui aussi été remarquable avec 54.1%, 2 INTs dont 1 pick-6, 6 passes défendues et 64.8 de Cover Rating, mais comme dit plus tôt il a été limité par sa blessure et une suspension. Myles Bryant complète les Cornerbacks avec plus de difficulté : 67.1%, 4 TDs, 1 INT, 6 passes défendues et 101.4 de Cover Rating.

Chez les Safeties, Papy Devin McCourty se retire comme meilleur plaqueur de l’histoire de la franchise (1234) après une dernière saison à 97.2% de snaps (top team en défense) et 51.4%, 4 TDs, 4 INTs, 8 passes défendues et 72.1 de Cover Rating. Adrian Phillips a été bon dans son rôle hybride de Linebacker/Safety.

 


(2020 : Le pass-rush)
(2021 : La défense contre la course)

Les équipes spéciales
FG 32/37 soit 86.5% (13e)
XP 32/35 soit 91.4% (26e)
Touchback 36.5% (30e)
Punt 42.3 yards bruts (pire) et 36.3 yards nets (pire)
Taux dans les 20y adverses 27.8% (28e)
Moyenne sur retours 23.8 yards par retour de kick (12e)
25.6 yards par retour adverse de kick (26e)
10.7 yards par retour de punt (6e)
7.9 yards par retour adverse de punt (9e)
TD marqués aucun TD sur retour de kick
1 TD sur retour de punt
TD encaissés 3 TDs (pire) sur retour de kick
aucun TD sur retour de punt

 

Ce n’était pas génial l’année dernière, c’est une catastrophe cette saison avec les TDs encaissés, des faibles taux dans les coups de botte, des stats de punt horribles (la blessure de Jake Bailey n’a pas aidé), des couvertures incertaines… bref merci à Marcus Jones d’avoir marqué un TD sur retour.

 


(2020 : Adrian Phillips)
(2021 : Hunter Henry)

Jabrill Peppers – S
Plaquages 60, avec 35 solo, 2 stuffs, 1 manqué
Fumbles Déf. 1 récupéré
Couverture 24 ciblages, 83.3%, 157 yards, 1 TD
Cover Rating 107.8
Moyennes 6.5 yards par ciblage
7.9 yards par complétion
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 18 yards

 

Et une dernière pour la route : Peppers a été solide dans son rôle de facteur-X même si les stats ne sont pas ronflantes.

 


(2020 : Beau Allen)
(2021 : Jonnu Smith)

Aucun.

 


(2020 : La victoire 23-17 contre Baltimore en Week 10)
(2021 : La victoire 36-13 contre Tennessee en Week 12)

La victoire 23-21 contre Miami en Week 17. Dans la course aux playoffs, c’est le match qui a préservé l’espoir avant ce qui sera l’élimination aux mains de Buffalo. Mais cela aurait pu être plus facile sans…

 


(2020 : La tôle 33-6 contre San Francisco en Week 7)
(2021 : La baffe 47-17 en Wild Card)

La défaite 30-24 à Las Vegas en Week 15. Un match important pour les playoffs, contre l’ancien Coordinateur Offensif. Les Patriots tombent dans un trou de -14 en première mi-temps, mais reviennent et prennent la tête 24-17 à 3:43 de la fin… et ce qui suit est tellement non-Belichesque que c’est forcément le Lowlight Of The Year avec ce TD controversé et cette passe arrière lunaire… martienne… neptunienne… de Meyers.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 vs. Philadelphia 14-3 DivChamp 0
2 SNF vs. Miami 9-8 Playoffs 0
3 @ NY Jets 7-10 Négatif 0
4 @ Dallas 12-5 Playoffs 0
5 vs. New Orleans 7-10 Négatif 0
6 @ Las Vegas 6-11 Négatif 1
7 vs. Buffalo 13-3 DivChamp 0
8 @ Miami 9-8 Playoffs 0
9 vs. Washington 8-8-1 Équilibre 0
10 FK vs. Indianapolis 4-12-1 Négatif 0
11 BYE
12 @ NY Giants 9-7-1 Playoffs 7
13 vs. LA Chargers 10-7 Playoffs 0
14 TNF @ Pittsburgh 9-8 Positif 0
15 MNF vs. Kansas City 14-3 Champ 3
16 SNF @ Denver 5-12 Négatif -1
17 @ Buffalo 13-3 DivChamp -1
18 vs. NY Jets 7-10 Négatif -3

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 10 1
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 9 5
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 156-128-3 (0.549) 3
Cumulé à domicile 86-64-2 (0.572) 4
Cumulé à l’extérieur 70-64-1 (0.522) 12
Écart domicile/extérieur 0.050 12
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 18974 23
Total jours nets de repos entre les matchs +6 9

 

Si on prend en compte l’arrivée d’un certain Quarterback dans la division, le début de calendrier devient encore plus périlleux qu’il ne l’est déjà ; difficile de trouver un vrai moment de répit, car même le match contre Indy sera à Francfort, donc il y aura un long déplacement. Après la bye week cela se calme à peine. Ce n’est pas vraiment le genre de calendrier pour tenter de se relancer après une année compliquée.