NFL Team Honors VIII : Minnesota
Cela fait plusieurs saisons que les Vikings étaient présentés comme capables de détrôner les Packers en NFC North avec notamment la signature d’ex-Green Bay ; c’est réussi : ils ont tellement voulu être calife à la place du calife qu’ils sont devenus califes jusqu’au bout, décrochant une qualification facile en playoffs… pour être plombés par leur défense poreuse en Wild Card contre les Giants. Avec le départ d’un certain Quarterback, la division est plus ouverte que jamais, et c’est le moment pour Minnesota d’en profiter car d’autres ont les dents qui rayent le parquet.
À lire en essayant de réparer les avaries du drakkar.
MINNESOTA VIKINGS
1er NFC North ~ 13-4 / 0-1
Les prévisions de Madame Soleil 2022
Fin de l’ère Mike Zimmer après 8 saisons, 4 positives, 3 qualifications en playoffs, 2 titres de division, un bilan total de 74-59-1, mais aucune participation au Super Bowl. Deux saisons négatives, une certaine psychorigidité et la chute de sa spécialité, la défense, avaient eu raison de lui. Rick Spielman avait également pris la porte : c’était le duo inattendu Kwesi Adofo-Mensah – Kevin O’Connell qui devait trouver la formule magique.
Cette formule devait fonctionner avec un des punching balls (sinon LE punching ball) préférés des spécialistes, le Quarterback Kirk Cousins ; le choix de l’ancien Coordinateur Offensif des Rams n’était pas anodin puisqu’ils s’étaient connus à Washington en 2017. Bien évidemment, cela commençait par la conservation de la connexion avec un Justin Jefferson qui bouffait les ciblages à tel point que même Adam Thielen devait s’effacer… du moins jusqu’à la redzone où il était toujours redoutable. K.J. Osborn avait su se montrer avec l’absence sur blessure de Olabisi Johnson et il devrait le refaire car ce dernier était décidément maudit avec ses genoux ; le Tight End Tyler Conklin avait fait de même avec Irv Smith, mais il était parti en Free Agency, ce qui signifiait que Smith devait reprendre où il s’était arrêté en 2020. Le poste de Tight End restait un peu en question mais voilà un groupe de cibles qui avait de quoi faire trembler n’importe quelle couverture avec un disciple de Sean McVay aux commandes.
Cependant, pour passer, il fallait que la protection tienne, et il y avait des questions sur l’intérieur de la ligne offensive : Garrett Bradbury continuait de lutter alors que Ezra Cleveland devait être plus solide contre le pass-rush ; à droite, Minnesota avait rapidement abandonné la tentative Jesse Davis pour titulariser le deuxième tour Ed Ingram. Sur les ailes, le duo Brian O’Neill – Christian Darrisaw était en place, mais on sentait qu’il ne devait pas rester trop longtemps à l’infirmerie non plus. L’unité avait été impressionnante au sol l’année dernière, et cela devait encore être le cas avec le duo de coureurs Dalvin Cook – Alexander Mattison, surtout quand on rajoutait le Fullback C.J. Ham devant pour ouvrir la voie.
La défense changeait de schéma et passait à une 3-4 sous l’égide du tandem Ed Donatell – Mike Pettine. Ce dernier était un ancien Packer, le thème de l’intersaison : le pass-rusher Za’Darius Smith et le Cornerback Chandon Sullivan étaient arrivés. Le premier espérait être remis de sa blessure au dos pour aider un pass-rush trop dépendant du blitz l’année dernière ; le retour de Danielle Hunter serait important pour mener la charge avec D.J. Wonnum en renfort, mais il devait s’adapter au nouveau schéma. Au coeur de la ligne, l’ex-Bill Harrison Phillips venait pour occuper le poste de maousse central et Dalvin Tomlinson était toujours solide, mais Armon Watts devait avoir plus de poids. Derrière, Eric Kendricks patrouillait toujours, cependant il serait sans Anthony Barr ; l’ex-Cardinal Jordan Hicks (habitué à la 4-3) avait débarqué pour l’assister avec le troisième tour Brian Asamoah dans l’ombre.
Mais le principal souci défensif était du côté des Cornerbacks dont le renouvellement avait été manqué : pour preuve, Minnesota alignait Patrick Peterson, Cameron Dantzler et Sullivan comme titulaires ; deux Free Agents et un junior ancien troisième tour. Au moins l’ajout de PP avait été bien vu, mais un Dantzler un peu léger en couverture pouvait être en danger face aux rookies deuxième tour Andrew Booth Jr. et quatrième tour Akayleb Evans ; Sullivan allait prendre le slot. Du côté des Safeties, Xavier Woods était déjà reparti : l’organisation avait dépensé son premier tour sur Lewis Cine qui rejoignait l’intéressant sophomore Camryn Bynum et le vétéran Harrison Smith.
Du côté des équipes spéciales, le Kicker Greg Joseph et le Punter Jordan Berry rempilaient, alors que Kene Nwangwu offrait beaucoup de promesses sur les retours de kick ; il manquait néanmoins d’un vrai retourneur de punt.
C’était toujours compliqué de mettre en place un nouveau schéma défensif avec autant de jeunots dans un seul groupe, même si les ajouts étaient intelligents pour encaisser la transition ; du côté offensif, on continuait d’avoir des doutes sur l’intérieur de la ligne et l’effet que cela aurait sur le Quarterback. Sur le papier, Cousins avait de quoi mettre le feu à la ligue, mais il n’était pas Matthew Stafford. Il y avait du talent dans cette équipe, néanmoins il était légitime de penser que tout cela demandait encore un peu de maturation et le calendrier était faussement abordable ; en 2022 les Vikes devaient faire comme en 2021 : se battre pour une place de Wild Card en playoffs.
La saison
| Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
| 1 | vs. | Green Bay | W | 23-7 | 1-0 | d |
| 2 | @ | Philadelphia (1-0) | L | 7-24 | 1-1 | cwp |
| 3 | vs. | Detroit (1-1) | W | 28-24 | 2-1 | dwo/W |
| 4 | @ | New Orleans (1-2) | W | 28-25 | 3-1 | co |
| 5 | vs. | Chicago (2-2) | W | 29-22 | 4-1 | do |
| 6 | @ | Miami (3-2) | W | 24-16 | 5-1 | wpo |
| 7 | BYE | |||||
| 8 | vs. | Arizona (3-4) | W | 34-26 | 6-1 | co |
| 9 | @ | Washington (4-4) | W | 20-17 | 7-1 | co/W |
| 10 | @ | Buffalo (6-2) | W | 33-30 (OT) | 8-1 | wpo/TT |
| 11 | vs. | Dallas (6-3) | L | 3-40 | 8-2 | cwp |
| 12 | vs. | New England (6-4) | W | 33-26 | 9-2 | o/W |
| 13 | vs. | NY Jets (7-4) | W | 27-22 | 10-2 | o |
| 14 | @ | Detroit (5-7) | L | 23-34 | 10-3 | dw |
| 15 | vs. | Indianapolis (4-8-1) | W | 39-36 (OT) | 11-3 | o/TT |
| 16 | vs. | NY Giants (8-5-1) | W | 27-24 | 12-3 | cwpo/W |
| 17 | @ | Green Bay (7-8) | L | 17-41 | 12-4 | d |
| 18 | @ | Chicago (3-13) | W | 29-13 | 13-4 | d |
| PLAYOFFS | ||||||
| WC | vs. | #6 NY Giants (9-7-1) | L | 24-31 | – | – |
Le bilan de saison régulière
| Global | Bilans | |||
| Saison | 13-4 | |||
| Demi-saison | 8-1 | 5-3 | ||
| Quart-saison | 4-1 | 4-0 | 2-2 | 3-1 |
| Détail | Bilans | |||
| Domicile | 8-1 | |||
| Extérieur | 5-3 | |||
| Division (d) | 4-2 | |||
| Conférence (d+c) | 8-4 | |||
| Équipes > .500 (w) | 4-3 | |||
| Équipes en playoffs (p) | 3-2 | |||
| Matchs à une possession (o) | 11-0 | |||
| 4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 4-0-2-0 | |||
| Prolongations | 2-0 | |||
| Difficulté | Bilans | |||
| Calendrier projeté (2021) | 139-148-2 (0.484, 20e) | |||
| Calendrier réel (2022) | 135-150-3 (0.474, 23e) | |||
| Écart entre les deux | -0.002 (16e) | |||
Pointons de suite la stat qui prouve que rien n’a été facile pour les Vikings et qu’ils ont intérêt à se renforcer car cette réussite est rarement transférable d’une année sur l’autre : ce bilan dans les matchs à une possession, avec notamment le plus gros comeback de l’histoire contre Indy. Elle s’accompagne d’une autre stat révélatrice, les moyennes d’écarts de points de +6.6 dans les victoires (25e) et -22.2 dans les défaites (32e) ; les Vikes n’ont pas perdu souvent, mais ils ont pris de belles tôles. L’US Bank Stadium est d’ailleurs redevenu une forteresse, alors que la franchise a été plus solide que l’année dernière contre les meilleures équipes ; cependant il faut noter qu’il y a eu un peu moins de ces matchs car le calendrier a été plus facile qu’en 2021.
La réalité
| Attaque | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Points par match | 24.9 | 8 | 25.1 | 28 |
| TDs | 50 | 7 | 45 | 24 |
| Yards par match | 361.5 | 7 | 388.7 | 31 |
| First Downs par match | 22.5 | 4 | 21.1 | 26 |
| Third Down % | 41.150 | 12 | 38.139 | 12 |
| Redzone Drive % | 35.519 | 12 | 29.775 | 9 |
| Redzone TD % | 62.500 | 8 | 57.143 | 21 |
| Big plays | 56 | 21 | 72 | 27 |
| Pass/Run ratio | 1.780 | 30 | 1.415 | 10 |
| QB/Cover Rating | 93.1 | 12 | 91.6 | 21 |
| Turnovers | 23 | 17 | 25 | 8 |
| Défense | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Stuff % | 3.388 | 11 | 4.019 | 30 |
| Pressions | 126 | 21 | 183 | 30 |
| Sacks | 38 | 21 | 47 | 25 |
| Équipes Spéciales | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Field Goal % | 78.788 | 27 | 86.364 | 17 |
| Extra Point % | 86.957 | 30 | 100.000 | 29 |
| Punt Net Yards | 43.1 | 7 | 42.0 | 19 |
| Autres | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| Pénalités par match | 5.2 | 8 | 6.5 | 2 |
| TOP moyen | 28:47 | 30 | – | – |
| Extra Stat | Vikings | Rang | Adversaire | Rang |
| 3&Out % | 24.600 | 21 | 13.500 | 32 |
La défense n’a pas été complètement amorphe ; en fait, elle a même autorisé -3 TDs : si les Vikes postent à 0.1 point marqué près la même différence de points qu’en 2021, c’est parce que l’attaque a offert +2 TDs via des picks-6. Cherchons donc plutôt où se trouvent les principales disparités en 2022 : +3.0 first downs réussis / -1.9 first downs autorisés, -20 big plays réussis / +7 big plays autorisés, +6 voyages en redzone adverse / -10 voyages adverses en redzone, +4.7% de 3e tentatives converties, +10 ballons perdus / +1 ballon volé. Comme vous le voyez, c’est mi-figue mi-raisin côté défensif mais l’escouade peut être remerciée par l’attaque qui a moins protégé le cuir et qui ne l’a pas payé plus que cela (2.8 points encaissés par turnover – 14e).
Si nous rajoutons que, sans surprise, le dernier quart-temps a été le meilleur globalement avec 9.9 points marqués (top) et 5.4 points encaissés (10e), cela tend à prouver davantage que ce bilan de 11-0 dans les matchs à une possession est une question de pièce qui tombe du bon côté plutôt que d’une vraie amélioration. Les débuts de rencontre ont pourtant été bons avec 58 points marqués (2e) et 26 points encaissés (7e) sur premier drive, mais ça s’est gâté par la suite, avec par exemple une incapacité chronique de la défense de forcer des 3&out.
Voici les récompenses de la saison :
(2020 : Dalvin Cook)
(2021 : Justin Jefferson)
| Justin Jefferson – WR | |
| Course | 4 courses, 24 yards, 1 TD |
| Réception | 128 réceptions (top), 1809 yards (top), 8 TDs, 28 big plays (top), 6 BTKs |
| Avancé | 69.6%, 5 drops, 104.2 de Target Rating |
| Cumulé | 132 touches, 1833 yards (3e), 9 TDs, 28 big plays (top), 6 BTKs |
| Moyennes | 6.0 yards par course 14.1 yards par réception |
Top receveur NFL et recordman de franchise sur une saison en réceptions et yards, top receveur explosif, top receveur en matchs à 100+ yards avec 10, NFL Offensive Player Of The Year… que dire de plus sur Jefferson.
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Si quelqu’un peut effacer Megatron des tablettes sur une saison, c’est lui.
(2020 : Cameron Dantzler)
(2021 : Brian O’Neill)
| Brian O’Neill – OT | |
| Pénalités | 5 total, 5 acceptées, 35 yards |
Doubler la récompense sur O’Neill ne nous pose aucun problème, même si comme son alter-ego à gauche il a raté quelques snaps (90.1%). La constance du cinquième année dans la qualité et la disponibilité est exemplaire et largement passée sous silence, méritant mieux qu’un vote comme Pro-Bowl alternatif la saison dernière. Il faudra surveiller de près sa rupture du tendon d’Achille en fin de saison et voir si cela retardera son retour pour 2023.
(2020 : Adam Thielen)
(2021 : Dalvin Cook)
| Dalvin Cook – RB | |
| Course | 264 courses (6e), 1173 yards (6e), 8 TDs, 5 big plays, 12 BTKs |
| Réception | 39 réceptions, 295 yards, 2 TDs, 2 big plays, 4 BTKs |
| Avancé | 69.6%, 5 drops, 94.0 de Target Rating |
| Cumulé | 303 touches (7e), 1468 yards, 10 TDs, 7 big plays, 16 BTKs |
| Moyennes | 4.4 yards par course 7.6 yards par réception 4.6 yards par occasion |
| Fumbles Off. | 4 commis, 4 perdus |
Les Vikes ont décidé de passer la main au lieutenant Alexander Mattison pour 2023… il reste à voir s’il pourra endosser le costume : même si Cook n’est plus un monstre inarrêtable et continue d’avoir des soucis avec ses mains, il porte la charge avec sérieux. Il serait évidemment malhonnête de tenter de comparer les stats des deux vu la différence de volume, mais voici celles de Mattison pour information : 89 touches pour 374 yards, 3.8 yards par course, 6 TDs et 6 plaquages cassés.
Il n’est donc pas insultant de se poser la question sur les conséquences de cette décision, et de la répartition des ballons au sol, d’autant plus qu’au final, l’attaque terrestre a été loin d’être effarante : 97.7 yards par match (27e), 4.1 yards par course (26e), 18 TDs (7e) et 8 big plays (pire).
(2020 : Eric Kendricks)
(2021 : Harrison Smith)
| Patrick Peterson – CB | |
| Plaquages | 66, avec 56 solo, 3 stuffs, 3 manqués |
| Couverture | 89 ciblages, 59.6%, 696 yards, 5 TDs, 15 PDs (6e), 5 INTs (5e) |
| Cover Rating | 79.6 |
| Moyennes | 7.8 yards par ciblage 13.1 yards par complétion |
| Pénalités | 7 total, 6 acceptées, 62 yards |
Si on combine efficacité avec temps de jeu, alors PaPy Peterson décroche la timbale. Tout n’est pas parfait (cf. ce nombre de TDs autorisés), mais il a été l’arrière le plus ciblé, ce qui remet les choses en contexte.
Tout bien considéré il a fait une saison plus aboutie qu’en 2021, continuant d’apporter son expérience et son leadership dans un groupe qui en avait tellement besoin qu’on reparlera de lui un peu plus loin.
(2020 : Justin Jefferson)
(2021 : Christian Darrisaw)
| Ed Ingram – OG | |
| Pénalités | 4 total, 3 acceptées, 20 yards |
Ingram a joué tous les snaps de l’attaque (le seul Viking dans ce cas), ce qui prouve déjà qu’il est disponible. Il lui reste néanmoins à énormément travailler en protection où il a concédé trop de pressions et de sacks ; il est loin d’être parfait au sol mais il s’est mieux débrouillé. D’autres rookies mériteraient probablement plus la récompense sur leur impact, mais leur temps de jeu est bien trop réduit.
Cela nous permet de parler de la ligne offensive qui a ses forces et ses faiblesses, et elles sont simples à situer. Force : les Tackles ; nous avons déjà parlé d’O’Neill alors que le seul défaut qu’on peut trouver à Christian Darrisaw c’est de visiter l’infirmerie car le talent est indéniable. Force : le Centre ; Garrett Bradbury continue de s’améliorer pour devenir une base stable au coeur de la ligne, à tel point qu’on a vu la différence quand il a également été blessé.
Faiblesse : les Guards ; Ingram reste un chantier en construction et Ezra Cleveland continue d’afficher les mêmes tendances – difficulté en protection et qualité au sol. Faiblesse : la profondeur ; Chris Reed et Andre Schlottman ont ramé, tout comme Bobby Evans ou Blake Brandel. Eli Udoh, lui, a bénéficié de son utilisation comme supersub.
(2020 : Les équipes spéciales)
(2021 : Les gros problèmes de Minnesota avec les stuffs)
| La couverture | |
| Stats | 66.1% (24e), 265.6 yards (31e), 23 TDs (14e), 15 INTs (10e) |
| Moyennes | 7.3 yards par passe tentée (30e) 11.1 yards par complétion (28e) |
| YAC | 49.5% (14e) |
| QB Rating | 91.6 (21e) |
| Explosivité | 54 big plays (30e) dont 9 homeruns (24e) |
| Matchs marquants | 8 matchs d’un QB à 300+ yards (pire) 6 matchs d’une cible à 100+ yards (14e) |
Malgré la présence de Peterson, la défense aérienne a été un souci toute la saison ; certes elle a limité les TDs et a réussi quelques INTs pour avoir un ratio sympathique, mais elle a trop souvent permis aux attaques adverses de se mettre à portée de tir des poteaux ou de l’endzone.
Commençons par ceux qui, comme PP, méritent d’éviter l’échafaud : Duke Shelley a été intransigeant dans un temps de jeu réduit avec 46 ciblages, 45.7%, 1 INT, 8 passes défendues et 55.2 de Cover Rating (6e) ; visiblement le changement d’air a été bénéfique pour l’ex-Bear. L’autre « vieillard » de l’unité, Harrison Smith, a été une machine à voler le cuir : 79.5%, 1 TD, 5 INTs, 10 passes défendues et 73 de Cover Rating. Le premier tour Lewis Cine a malheureusement rapidement fini sur IR et il faudra attendre 2023 pour le voir à l’oeuvre.
Pour le reste, les Linebackers ont été visés sans pitié : Eric Kendricks et Jordan Hicks postent ensemble 148 ciblages, 75%, 3 TDs, 1 INT et 16 passes défendues ; le plus embêtant dans cette stat est le taux de réception autorisé pour un volume aussi grand de ciblages. Cameron Dantzler a été présent près de la ligne de scrimmage (3 stuffs), mais il a souffert par ailleurs via 77.4%, 2 TDs, 5 passes défendues et 111.1 de Cover Rating. Idem pour Chandon Sullivan (70.8%, 102.7 de Cover Rating), et que dire de Camryn Bynum : ses 2 INTs et 2 fumbles récupérés sont positifs, mais il a autorisé 10.9 yards par ciblage et 8 TDs (pire) pour 123 de Cover Rating.
(2020 : L’attaque terrestre)
(2021 : Le pass-rush)
| L’attaque aérienne | |
| Stats | 66.7% (5e), 263.8 yards (6e), 30 TDs (4e), 15 INTs (22e) |
| Moyennes | 7.2 yards par passe tentée (10e) 10.0 yards par complétion (20e) |
| YAC | 47.1% (23e) |
| QB Rating | 93.1 (12e) |
| Explosivité | 48 big plays (7e) dont 10 homeruns (5e) |
| Matchs marquants | 3 matchs d’un QB à 300+ yards (12e) 13 matchs d’une cible à 100+ yards (top) |
Kirk Cousins a raté de peu le triple record de franchise pour un Quarterback ; il se contentera donc du record de passes tentées sur une saison et du 2e record de passes complétées et de yards, ce qui n’est déjà pas mal. Alors pourquoi n’a-t-il pas le droit à une récompense ? Parce qu’il traîne toujours le Cousin Machin capable de ressortir à tout moment, d’où les 14 INTs dont 2 en redzone. De plus, les yards par complétion ne sont pas énormes, que ce soit en global ou côté air yards.
Néanmoins, il est évident que c’est le secteur ayant le mieux marché avec Jefferson comme chef de file. Adam Thielen a baissé encore d’un cran avec 70 réceptions pour 716 yards et 6 TDs, laissant encore un peu plus de place au double-J. K.J. Osborn confirme qu’il est prêt à prendre la suite via 60 réceptions pour 650 yards et 5 TDs, alors que l’arrivée de T.J. Hockenson a apporté le boost attendu au poste de Tight End avec 60 réceptions pour 519 yards et 3 TDs.
(2020 : La ligne défensive)
(2021 : La défense contre la course)
| Les équipes spéciales | |
| FG | 26/33 soit 78.8% (27e) |
| XP | 40/46 soit 87.0% (30e) |
| Touchback | 60.7% (16e) |
| Punt | 47.4 yards bruts (14e) et 43.1 yards nets (7e) |
| Taux dans les 20y adverses | 43.8% (8e) |
| Moyenne sur retours | 25.6 yards par retour de kick (4e) 26.2 yards par retour adverse de kick (31e) 6.4 yards par retour de punt (27e) 7.7 yards par retour adverse de punt (8e) |
| TD marqués | 1 TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
| TD encaissés | 1 TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
Les Vikes retombent dans leurs travers : après avoir redressé la barre en 2021, on retrouve les mêmes vieux soucis avec notamment un Greg Joseph trop imprécis. La protection n’a aidé aucune phase avec 3 blocks subis, même si de l’autre côté il y a eu 3 blocks réussis. Kene Ngwanwu a sauvé les retours de kick avec ce TD alors que Ryan Wright est venu remplacer Jordan Berry juste avant la saison pour un résultat plutôt sympathique. Mais pour le reste, c’est redevenu largement insuffisant.
(2020 : Aucun)
(2021 : Patrick Peterson)
| Za’Darius Smith – DE | |
| Plaquages | 44, avec 32 solo, 5 stuffs, 5 manqués |
| Fumbles Déf. | 1 forcé |
| Pass-Rush | 33 pressions, 10 sacks |
| Couverture | 5 PDs |
| Pénalités | 5 total, 5 acceptées, 32 yards |
L’arrivée de Z a fait du bien au pass-rush, ce qui était le but principal : il est parfaitement venu seconder Danielle Hunter et ses 33.5 pressions dont 10.5 sacks ; c’est plus derrière qu’il a manqué un vrai troisième larron, D.J. Wonnum suivant de loin avec 14 pressions dont 4 sacks.
Et il y a le cas du front-7, notamment contre la course : 123.1 yards par match (20e), 4.5 yards par course (22e), 18 TDs (23e) et 18 big plays (12e).
Quand on lit ces stats, on comprend le Wild Card contre les Giants. Mais quand on regarde les joueurs présents, on se demande où est le problème : Dalvin Tomlinson et Harrison Phillips sont de solides joueurs ayant leur spécialité (pass-rush et course respectivement), même s’il est vrai que Jonathan Bullard est un cran (voire deux) en-dessous. Hunter et Smith savent aider, même si Wonnum ou Patrick Jones sont un cran (voire deux) en-dessous. Derrière, Hicks et Kendricks n’ont pas démérité (avec notamment 8 stuffs) et ont apporté davantage de stabilité à ce niveau ; s’ils ont raté 20 plaquages à eux deux ce n’est pas si terrible quand on en réussit 266.
Et pourtant, au final, les stats sont moyennes bien qu’elles soient meilleures que l’année dernière. C’est assez surprenant.
(2020 : Les ajouts sur la ligne défensive)
(2021 : Chris Herndon)
Aucun.
(2020 : La victoire 28-22 à Green Bay en Week 7)
(2021 : La victoire 34-31 contre Green Bay en Week 11)
La victoire 33-30 à Buffalo en Week 10. Comment quoi-t-est-ce donc ? D’où ce que le Season Review ose ne pas choisir ZE COMEBACK OF ZE HISTORY ? Parce que c’était contre les Colts et que ces derniers ont monté une clinique sur comment prendre le comeback de l’histoire sur le paletot, en commençant par avoir un Head Coach avec zéro expérience à un quelconque niveau. Le comeback contre Buffalo dans ce match maboul a été bien plus rocambolesque, chargé en émotions et contre une meilleure équipe. Les deux matchs ont contribué à faire penser que c’était peut-être l’année de la destinée, mais ce résultat a bien plus de poids.
(2020 : Carpette devant Alvin Kamara en Week 16)
(2021 : La défaite 29-27 à Detroit en Week 13)
La défaite 41-17 à Green Bay en Week 17. Comment quoi-t-est-ce donc derechef ? D’où ce que le Season Review ose ne pas choisir la défaite en Wild Card contre une équipe des Giants censée se chercher ? Parce que cette défaite à Green Bay était inattendue vu l’état des Packers au lieu d’être une sorte de confirmation définitive d’un passage de bâton, et qu’elle contient tout ce qui annonce la défaite deux semaines plus tard en playoffs.
Le futur
| Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
| 1 | – | vs. | Tampa Bay | 8-9 | DivChamp | 0 |
| 2 | TNF | @ | Philadelphia | 14-3 | DivChamp | 0 |
| 3 | – | vs. | LA Chargers | 10-7 | Playoffs | 3 |
| 4 | – | @ | Carolina | 7-10 | Négatif | 0 |
| 5 | – | vs. | Kansas City | 14-3 | Champ | 0 |
| 6 | – | @ | Chicago | 3-14 | Négatif | -3 |
| 7 | MNF | vs. | San Francisco | 13-4 | DivChamp | 0 |
| 8 | – | @ | Green Bay | 8-9 | Négatif | -1 |
| 9 | – | @ | Atlanta | 7-10 | Négatif | 0 |
| 10 | – | vs. | New Orleans | 7-10 | Négatif | 0 |
| 11 | SNF | @ | Denver | 5-12 | Négatif | 1 |
| 12 | MNF | vs. | Chicago | 3-14 | Négatif | 0 |
| 13 | BYE | |||||
| 14 | – | @ | Las Vegas | 6-11 | Négatif | -1 |
| 15 | – | @ | Cincinnati | 12-4 | DivChamp | 0 |
| 16 | – | vs. | Detroit | 9-8 | Positif | 0 |
| 17 | SNF | vs. | Green Bay | 8-9 | Négatif | 0 |
| 18 | – | @ | Detroit | 9-8 | Positif | -1 |
| Matchs | Nombre | Rang |
| Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 | 7 | 22 |
| Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 | 6 | 24 |
| Bilans | Bilan | Rang |
| Cumulé total | 143-145 (0.497) | 18 |
| Cumulé à domicile | 72-64 (0.529) | 10 |
| Cumulé à l’extérieur | 71-81 (0.467) | 24 |
| Écart domicile/extérieur | 0.062 | 6 |
| Stats additionnelles | Valeur | Rang |
| Kilométrage total théorique | 10611 | 5 |
| Total jours nets de repos entre les matchs | -2 | 21 |
Holy mazette ce démarrage, même si les Bucs ont changé de Quarterback ; derrière c’est une courte semaine qui se finit dans un stade qui va rappeler de mauvais souvenirs, après quoi c’est la réception des Bolts et les champions en titre deux semaines plus tard puis San Francisco. Cela se calme « un peu » avant que la bye n’arrive, après quoi c’est encore bien costaud avec un finish full NFC North qui pourrait être piégeux dans une division ouverte.