NFL Team Honors VIII : Miami
Au XXIe siècle, les Dolphins sont allés en playoffs tous les cinq/six ans (2001, 2008, 2016, 2022) : 2001 a marqué la fin de la période dorée Dan Marino, 2008 a été un retournement improbable suivant la saison catastrophique à 1-15, 2016 était la première année d’Adam Gase (ce qui suffit à vous dire comment cela s’est terminé). Ce qui change avec cette qualification en 2022, c’est que c’est la troisième saison positive consécutive, confirmant que Brian Flores entraînait l’équipe sur la bonne voie avant d’être remplacé par Mike McDaniel. Tout serait encourageant… si le spectre des commotions ne venait pas planer sur un Quarterback qui a pourtant enfin pris son envol.
À lire en se disant qu’il y a encore du chemin à faire sur le sujet.
MIAMI DOLPHINS
2e AFC East ~ 9-8 / 0-1
Les prévisions de Madame Soleil 2022
Les Dolphins avaient connu une intersaison plus qu’agitée avec le renvoi de Brian Flores malgré le premier doublé de saisons positives depuis un bon moment, puis les accusations et sanctions qui s’en étaient suivi. Pour la saison qui nous occupait, c’était l’ex-49er Mike McDaniel qui était aux commandes et il avait supervisé une refonte de son secteur préféré : l’attaque.
En effet, l’organisation avait décidé de donner toutes les armes possibles à Tua Tagovailoa pour réussir cette saison ; à commencer par un remplaçant sérieux en Teddy Bridgewater qui supplantait Jacoby Brissett. L’inspection démarrait comme toujours devant : la ligne offensive avait vu arriver l’ex-Cowboy Offensive Lineman Connor Williams et l’ex-Saint Offensive Tackle Terron Armstead. L’espoir était que ce dernier ait mis ses soucis de blessure derrière lui, lui permettant de se poster en Left Tackle à l’opposé d’un Austin Jackson en difficulté ; cela devait décaler l’intéressant et scoreur fou Robert Hunt à l’intérieur. Williams était une bonne acquisition mais la question était de savoir s’il allait s’aligner comme Centre ou Guard : Michael Deiter et Liam Eichenberg n’avaient pas vraiment convaincu.
Les Fins avaient désormais de quoi monter leur propre Corbacdozer (Findozer ?) avec les signatures des coureurs ex-Cardinal Chase Edmonds et ex-49er Raheem Mostert (que McDaniel connaissait bien) ; tout cela avec Myles Gaskin toujours présent et Tua qui pouvait cavaler. Quant aux cibles, il y avait évidemment eu la signature de l’ex-Chief receveur Tyreek Hill qui remplaçait avantageusement Albert Wilson : à la fois menace courte et longue comme le Pingouin Jaylen Waddle, ils devaient permettre à Tua de confirmer qu’il était précis au près et qu’il savait aussi allonger si besoin. Malgré la perte de DeVante Parker échangé à New England, les ajouts de l’ex-Cowboy Cedrick Wilson et du Tight End Mike Gesicki donnaient un quatuor qui avait de la tronche.
Et la défense dans tout cela ? Elle avait redressé la tête en même temps que les résultats en 2021 (quelle coïncidence). Si elle n’avait vu aucune signature tapageuse comme l’attaque, elle avait néanmoins réussi à conserver le Defensive End Emmanuel Ogbah, spécialiste du sack et de la passe défendue, ce qui était une très bonne chose ; il serait intéressant de voir si, Flores étant parti, le nouveau Coordinateur Défensif Josh Boyer continuerait d’envoyer des blitz aussi fréquents pour aider le pass-rush. L’ex-Lion Defensive End Trey Flowers et les Linebackers Andrew Van Ginkel – Jaelan Phillips pouvaient apporter eux aussi, sans oublier le Defensive Tackle Christian Wilkins à l’activité redoutable dans tous les compartiments. Le Defensive Tackle Raekwon Davis et le Defensive Lineman Zach Sieler étaient bien ancrés dans une rotation solide.
Au niveau de l’arrière-garde, le vénérable Safety Jason McCourty avait tiré sa révérence, laissant la place au jeune Brandon Jones qui était justement un bon blitzeur mais qui devait s’améliorer pour le reste ; Jevon Holland sortait d’une première saison complète avec plus de hauts que de bas et devait encore s’améliorer. Le non-départ du Cornerback Xavien Howard était une bénédiction, et il allait derechef former le très bon trio avec Byron Jones (qui démarrerait néanmoins sur PUP) et Nik Needham dans le slot ; l’ancien premier tour Noah Igbinoghene risquait d’avoir encore du mal à se faire une place. Chez les Linebackers, on reconduisait le duo Jerome Baker – Elandon Roberts avec Duke Riley et le premier rookie choisi à la draft, le troisième tour Channing Tindall, en renfort.
Les équipes spéciales avaient été un gros souci à Miami en 2021, et si le Kicker Jason Sanders avait reçu un vote de confiance, le Punter Michael Palardy avait été remplacé par l’ex-Falcon Thomas Morstead. C’était sur les retours que le départ de Mack Hollins pouvait peser le plus, et il restait à voir si l’un des deux receveurs dragsters en réception allait prendre le relais.
L’équipe avait pratiquement tout fait pour mettre Tua dans les meilleures dispositions, à commencer par ne pas prendre de Quarterback à la draft. Les venues de Armstead et Hill étaient des atouts majeurs, mais tout le monde continuerait à claquer des genoux si l’intérieur de la ligne ne tenait pas la route. Sur le papier, tout cela paraissait intéressant, mais il ne fallait pas oublier que c’était aussi la première année de McDaniel comme Head Coach. Les Fins perdaient souvent leurs rêves de playoffs à la fin de la saison, et quand on voyait le calendrier ET la conférence, c’était vraiment tendu.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | vs. | New England | W | 20-7 | 1-0 | d |
2 | @ | Baltimore (1-0) | W | 42-38 | 2-0 | cwpo/W |
3 | vs. | Buffalo (2-0) | W | 21-19 | 3-0 | dwpo/W |
4 | @ | Cincinnati (1-2) | L | 15-27 | 3-1 | cwp/L |
5 | @ | NY Jets (2-2) | L | 17-40 | 3-2 | d |
6 | vs. | Minnesota (4-1) | L | 16-24 | 3-3 | wpo |
7 | vs. | Pittsburgh (2-4) | W | 16-10 | 4-3 | cwo |
8 | @ | Detroit (1-5) | W | 31-27 | 5-3 | wo |
9 | @ | Chicago (3-5) | W | 35-32 | 6-3 | o |
10 | vs. | Cleveland (3-5) | W | 39-17 | 7-3 | c |
11 | BYE | |||||
12 | vs. | Houston (1-8-1) | W | 30-15 | 8-3 | c |
13 | @ | San Francisco (7-4) | L | 17-33 | 8-4 | wp |
14 | @ | LA Chargers (6-6) | L | 17-23 | 8-5 | cwpo |
15 | @ | Buffalo (10-3) | L | 29-32 | 8-6 | dwpo/L |
16 | vs. | Green Bay (6-8) | L | 20-26 | 8-7 | o/L |
17 | @ | New England (7-8) | L | 21-23 | 8-8 | do |
18 | vs. | NY Jets (7-9) | W | 11-6 | 9-8 | do |
PLAYOFFS | ||||||
WC | @ | #2 Buffalo (13-3) | L | 31-34 | – | – |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 9-8 | |||
Demi-saison | 6-3 | 3-5 | ||
Quart-saison | 3-2 | 3-1 | 2-2 | 1-3 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 6-2 | |||
Extérieur | 3-6 | |||
Division (d) | 3-3 | |||
Conférence (d+c) | 7-5 | |||
Équipes > .500 (w) | 4-5 | |||
Équipes en playoffs (p) | 2-5 | |||
Matchs à une possession (o) | 6-5 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 2-3-0-0 | |||
Prolongations | 0-0 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2021) | 138-149-2 (0.481, 21e) | |||
Calendrier réel (2022) | 153-132-1 (0.537, 3e) | |||
Écart entre les deux | 0.060 (29e) |
Les bilans principaux ressemblent grandement à ceux de l’année dernière, avec une toute petite progression dans les matchs contre les équipes terminant en positif (4-5 vs. 3-6). On remarque de suite le bond de difficulté du calendrier causé par celui de la division, celui de l’AFC North, celui de Detroit qui a poussé la NFC North un peu plus haut et ceux de San Francisco ou les Chargers ; rien à avoir avec le calendrier le plus facile de 2021, ce qui explique aussi les +4 matchs à une possession. Enfin, Miami reste la franchise des séries de victoires / défaites, elles ont juste été un peu moins longues que celles de l’année dernière.
La réalité
Attaque | Dolphins | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 23.4 | 11 | 23.5 | 24 |
TDs | 46 | 9 | 45 | 24 |
Yards par match | 364.5 | 6 | 337.8 | 18 |
First Downs par match | 20.1 | 17 | 19.8 | 18 |
Third Down % | 36.224 | 24 | 41.631 | 24 |
Redzone Drive % | 33.533 | 17 | 37.195 | 25 |
Redzone TD % | 60.000 | 10 | 59.322 | 23 |
Big plays | 68 | 10 | 61 | 13 |
Pass/Run ratio | 1.587 | 25 | 1.573 | 6 |
QB/Cover Rating | 95.0 | 8 | 95.3 | 28 |
Turnovers | 21 | 8 | 14 | 30 |
Défense | Dolphins | Rang | Adversaire | Rang |
Stuff % | 2.909 | 16 | 2.804 | 14 |
Pressions | 140 | 14 | 133 | 17 |
Sacks | 40 | 14 | 35 | 9 |
Équipes Spéciales | Dolphins | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 81.250 | 24 | 93.103 | 29 |
Extra Point % | 93.182 | 24 | 95.000 | 18 |
Punt Net Yards | 40.6 | 26 | 42.0 | 20 |
Autres | Dolphins | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 6.5 | 26 | 4.9 | 29 |
TOP moyen | 28:57 | 27 | – | – |
Extra Stat | Dolphins | Rang | Adversaire | Rang |
Points Sur Turnovers Par Turnover | 2.9 | 15 | 3.8 | 31 |
La bonne nouvelle de 2022, c’est que l’attaque a été un peu plus inspirée : +3.3 points par match, +9 TDs, +57.5 yards par match, +1.3 yards par action, +18 big plays, +5 voyages en redzone, -5 turnovers ou -7.8% de drives terminant en 3&out ; on remarque néanmoins que les fins de match ont été compliquées avec 4.8 points (27e) et 10 TDs (21e) en dernier quart-temps, ou que le regain d’explosivité a contrebalancé une baisse de production en 3e tentative avec -4.6%. Tout cela a logiquement fait chuter le temps de possession avec -1:08.
La mauvaise nouvelle, c’est que la défense a été un peu plus permissive : +1.6 points par match, +3 TDs, -2 TDs marqués ou +6.7% de voyages adverses en redzone terminant en TD ; il y a eu de grosses difficultés en première mi-temps avec 13.2 points par match (28e) dont 51 sur premier drive adverse (29e) et 54 dans les deux dernières minutes du deuxième quart-temps (29e). Tout n’est pas noir car il y a eu -14 big plays, mais là où le bât a réellement blessé, c’est au sujet des changements de possession : non seulement Miami a réussi -12 turnovers, mais la franchise a autorisé 80 points (29e) suite à ceux de l’attaque ; vous voyez la tête de la moyenne dans l’Extra Stat.
Voici les récompenses de la saison :
(2020 : Xavien Howard)
(2021 : Xavien Howard)
Tyreek Hill – WR | |
Course | 7 courses, 32 yards, 1 TD, 1 BTK |
Réception | 119 réceptions (2e), 1710 yards (2e), 7 TDs, 25 big plays (2e), 5 BTKs |
Avancé | 70%, 8 drops, 101.3 de Target Rating |
Cumulé | 126 touches, 1742 yards (5e), 8 TDs, 25 big plays (2e), 6 BTKs |
Moyennes | 4.6 yards par course 14.4 yards par réception |
Fumbles Off. | 1 commis |
Nous aurions pu le donner à un certain Quarterback s’il avait joué plus que deux-tiers des snaps ; à la place, nous le donnons à Hill qui a également été le FA Signing Of The Year (ce qui nous permettra de donner cette dernière récompense à d’autres).
On n’avait pas trop de doutes sur le fait qu’un guépard se sentirait bien dans un climat chaud comme celui de Floride. Les Fins n’ont pas manqué de receveurs de talent dans leur histoire, et pourtant Hill a posté les records de franchise en réceptions et yards sur une saison, tout cela avec trois Quarterbacks différents. Et il a provoqué 5 DPIs pour 130 yards (tops).
(2020 : Zach Sieler & Andrew Van Ginkel)
(2021 : Christian Wilkins)
Zach Sieler – DE & Jaelan Phillips – LB | |
Plaquages | 131, avec 78 solo, 4.5 stuffs, 12 manqués |
Fumbles Déf. | 3 forcés, 1 récupéré |
Pass-Rush | 47.5 pressions, 10.5 sacks |
Couverture | 6 PDs |
Pénalités | 4 total, 4 acceptées, 37 yards |
Il y a beaucoup de qualité dans la première ligne de défense de Miami ; si un certain joueur est souvent cité comme la raison #1 et aura sa récompense plus tard, il est parfaitement secondé par Sieler et Phillips. Le premier est déjà connu du NFL Team Honors : il a confirmé son explosion de l’année dernière, toujours autant capable contre la course que dans le pass-rush et même en mode moulin à vent.
La surprise est venue du deuxième qui, lui, a explosé cette année pour prendre le leadership dans l’enterrement de Quarterback : le sophomore doit juste un peu mieux terminer le travail à 32 pressions dont 7 sacks (ce qui peut s’expliquer par ses 10 plaquages manqués sur 71 tentatives, un taux élevé pour un Edge Rusher).
(2020 : Jason Sanders)
(2021 : Jaylen Waddle)
Jaylen Waddle – WR | |
Course | 3 courses, 26 yards |
Réception | 75 réceptions, 1356 yards (7e), 8 TDs, 21 big plays (6e), 4 BTKs |
Avancé | 64.1%, 7 drops, 119.5 de Target Rating |
Cumulé | 78 touches, 1382 yards, 8 TDs, 21 big plays (6e), 4 BTKs |
Moyennes | 8.7 yards par course 18.1 yards par réception (2e) |
Fumbles Off. | 1 commis, 1 perdu |
Après un guépard, voici un pingouin, n’ajustez pas votre téléviseur, tout est normal. On aurait pu penser que Hill lui mangerait des parts de gâteau, mais l’essor du jeu aérien lui a également profité : il a quasiment DOUBLÉ sa moyenne de yards par réception par rapport à 2021 grâce à 510 YAC (9e), il a scoré 2 TDs de plus et il a suivi dans le sillage de Hill en provoquant 4 DPIs pour 96 yards. La seule chose qu’on peut reprocher au duo, ce sont les drops avec 15.
(2020 : Emmanuel Ogbah)
(2021 : Emmanuel Ogbah)
Christian Wilkins – DL | |
Plaquages | 98, avec 59 solo, 12.5 stuffs (2e), 1 manqué |
Fumbles Déf. | 2 forcés, 1 récupéré |
Pass-Rush | 10.5 pressions, 3.5 sacks |
Couverture | 5 PDs |
Pénalités | 5 total, 3 acceptées, 21 yards |
Rappel : Wilkins est un Defensive Lineman, et pourtant il a frôlé la barre des 100 plaquages ; une marque réservée aux Linebackers (et certains Safeties). Il a été monumental, est peu sorti du terrain (83.5% des snaps), et si ses stats de pass-rush sont moins détonantes que la saison dernière, son impact dans le secteur est visible chez les autres.
Il continue de former un duo redoutable avec Sieler ; c’est une bonne chose car l’aide a eu du mal à se matérialiser avec Emmanuel Ogbah qui a fini sur IR et la doublette Raekwon Davis – John Jenkins qui a été transparente. Derrière Phillips sur les ailes, on retrouve du solide : la signature de Melvin Ingram III et l’échange en saison de Bradley Chubb ont permis à Andrew Van Ginkel d’être encore plus efficace notamment contre la course ; le trio a totalisé 4.5 stuffs et 33 pressions dont 9 sacks.
Les Linebackers ont été menés par un Jerome Baker qui a grandement bénéficié de tout ce talent devant via 2 stuffs, 11 pressions dont 4 sacks et 4 passes défendues. Elandon Roberts aurait fait une belle saison aussi sans un secteur précis, essayez de deviner lequel : 5.5 stuffs, 10.5 pressions dont 4.5 sacks, 80%, 2 TDs, 121.9 de Cover Rating. L’ex-Eagle Duke Riley n’a pas été aussi efficace.
Ce front-7 a donné une défense contre la course productive : 103.0 yards par match (4e), 4.1 yards par course (6e), 15 TDs (17e) et 10 big plays (2e).
(2020 : Raekwon Davis)
(2021 : Jevon Holland)
Kader Kohou – CB | |
Plaquages | 72, avec 63 solo, 5 stuffs, 8 manqués |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Couverture | 115 ciblages (pire), 59.1%, 698 yards, 3 TDs, 10 PDs, 1 INT |
Cover Rating | 81.7 |
Moyennes | 6.1 yards par ciblage 10.3 yards par complétion |
Pénalités | 8 total, 7 acceptées, 85 yards |
Voilà probablement la plus grosse surprise parmi les rookies cette saison, surtout si on regarde en termes de nombre de snaps : ancien de Texas A&M University-Commerce et originaire de Côte d’Ivoire, Kohou n’a pas flanché sous la charge de travail en couverture. De plus, il n’est pas le dernier à apporter sa contribution contre la course et il est plutôt sûr dans ses plaquages.
Une vraie trouvaille qui a volé la vedette à certains choix de premier tour qui vont prendre leur missile sous-marin un peu plus tard.
(2020 : Brian Flores a fait le yo-yo entre les Quarterbacks)
(2021 : L’attaque terrestre)
Les équipes spéciales | |
FG | 26/32 soit 81.2% (24e) |
XP | 41/44 soit 93.2% (24e) |
Touchback | 67.8% (11e) |
Punt | 46.4 yards bruts (21e) et 40.6 yards nets (26e) |
Taux dans les 20y adverses | 45.9% (4e) |
Moyenne sur retours | 18.9 yards par retour de kick (31e) 27.8 yards par retour adverse de kick (pire) 5.8 yards par retour de punt (pire) 10.4 yards par retour adverse de punt (25e) |
TD marqués | aucun TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
TD encaissés | 1 TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
Comme l’année dernière, la troisième escouade a été un problème. Jason Sanders a réussi plus de FGs mais moins de XPs et il a posté de terribles taux de 83.3% à 20-29 yards (3e pire) et 33.3% à 50+ yards (3e pire). Thomas Morstead a apporté une bien meilleure capacité à bloquer l’adversaire dans ses 20 yards, ce qui est toujours sympathique. Mais faut-il vraiment épiloguer sur ces moyennes de retours ? Le fameux « Butt Punt » en Week 3 contre Buffalo est un bon résumé de la saison.
(2020 : La ligne défensive)
(2021 : La couverture)
L’attaque aérienne | |
Stats | 63.0% (20e), 265.4 yards (4e), 30 TDs (4e), 15 INTs (22e) |
Moyennes | 8.2 yards par passe tentée (top) 12.3 yards par complétion (top) |
YAC | 39.8% (31e) |
QB Rating | 95.0 (8e) |
Explosivité | 48 big plays (7e) dont 8 homeruns (11e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un QB à 300+ yards (4e) 13 matchs d’une cible à 100+ yards (top) |
La défense contre la course était aussi en… course, mais c’est la récompense de l’espoir pour le futur avec l’émergence de Tua Tagovailoa ; et ce malgré cette épée de Damoclès des commotions qui lui pendra désormais au-dessus du casque.
On se doutait que c’était l’année pour qu’il passe un palier avec l’aide autour de lui (à commencer par un Head Coach offensif en Mike McDaniel), et la réponse a été à première vue brillante : 64.8%, 3548 yards, 8.9 yards par passe tentée (top), 25 TDs, 8 INTs, 1 fumble, 21 sacks et 105.5 de QB Rating (2e). C’est d’autant plus intéressant qu’il n’a pas tant couru que cela (24), qu’il n’a pas été aidé par les drops (26) et qu’il a été létal en redzone (63%, 15 TDs, 0 INT). Néanmoins, on peut aussi noter qu’il a eu plus de mal en deuxième partie de saison quand les défenses se sont adaptées dans leur couverture ; la série de cinq défaites vient aussi de là.
Son absence a été ressentie : Teddy Bridgewater a posté 4 TDs pour 4 INTs et Skylar Thompson a été en difficulté.
Dans le reste des cibles, on a le groupe des trentenaires (en réception) : Mike Gesicki a été plus discret (362 yards et 5 TDs) Trent Sherfield a cavalé (417 yards et 2 TDs) alors que le coureur Raheem Mostert a complété (202 yards et 2 TDs).
(2020 : L’attaque aérienne)
(2021 : Les équipes spéciales)
La couverture | |
Stats | 66.7% (27e), 234.8 yards (27e), 27 TDs (26e), 8 INTs (29e) |
Moyennes | 6.4 yards par passe tentée (12e) 9.6 yards par complétion (8e) |
YAC | 51.1% (21e) |
QB Rating | 95.3 (28e) |
Explosivité | 51 big plays (27e) dont 11 homeruns (28e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un QB à 300+ yards (28e) 6 matchs d’une cible à 100+ yards (14e) |
Malgré les efforts de Kohou, le secteur a eu beaucoup de mal. Il faut dire que Xavien Howard a pris l’oseille et a eu du mal à le mériter via 59.5%, 9.3 yards par ciblage, 15.6 yards par complétion, 4 TDs, 1 INT, 12 passes défendues et 101.2 de Cover Rating ; loin d’être une horreur sans nom (et il a marqué un TD sur retour de fumble), mais pas au niveau de ce qu’il sait faire ni de son nouveau contrat et son comportement a souvent agacé.
Cependant, il n’est pas le seul fautif : Noah Igbinoghene est sur le banc alors que Keion Crossen fait ce qu’il peut comme Nik Needham. Chez les Safeties, Jevon Holland tente de surnager via 77.6%, 3 TDs, 2 INTs et 113.9 de Cover Rating, alors que Eric Rowe ou Brandon Jones ont été plus à l’aise au sol.
(2020 : Une bonne partie des ajouts principaux en défense)
(2021 : Aucun)
Connor Williams – C & Terron Armstead – LT | |
Pénalités | 10 total, 9 acceptées, 75 yards |
Pour ne pas surcharger Hill en babioles (sinon il ne courra plus aussi vite), les Dolphins méritent aussi un bon point pour les ajouts sur la ligne offensive. Certes, Armstead continue de se battre avec les blessures (c’était déjà son défaut à New Orleans), mais quand il a joué il a sécurisé le côté gauche ; pendant ce temps, Williams est venu de Dallas et s’est resitué en Centre pour jouer tous les snaps avec sa qualité habituelle.
C’était le jeu des chaises musicales dans l’unité car Robert Hunt est passé de Tackle à Guard, et cela lui a fait du bien. Ensuite, c’est plus compliqué : Liam Eichenberg et Austin Jackson ont passé une partie de l’année à l’infirmerie, Brandon Shell et Robert Jones ont tenté de boucher les trous alors que Greg Little a été en grosse difficulté.
Cette instabilité a parfois été contre-productive au sol : 99.2 yards par match (25e), 4.3 yards par course (19e), 12 TDs (22e) et 20 big plays (14e).
Mostert a fait une excellente saison via 212 touches pour 1093 yards, 4.9 yards par occasion et par course, 5 TDs et 16 plaquages cassés ; Jeff Wilson Jr. a été un second remuant avec 96 touches pour 486 yards et 4 TDs. Cela vaut le coup pour Miami d’avoir un playcall moins déséquilibré.
(2020 : Byron Jones & les ajouts chez les coureurs)
(2021 : William Fuller V)
Cedrick Wilson Jr. – WR | |
Course | 1 course, 8 yards, 1 BTK |
Réception | 12 réceptions, 136 yards, 2 big plays |
Avancé | 66.7%, aucun drop, 89.1 de Target Rating |
Cumulé | 13 touches, 144 yards, 2 big plays, 1 BTK |
Punt Return | 13 retours, 97 yards |
Moyennes | 8.0 yards par course 11.3 yards par réception 7.5 yards par retour de punt |
3 ans et 22M$ pour être l’homme oublié du jeu aérien et ne pas briller sur retours de punt, c’est un peu fort.
(2020 : FitzMiracle à Las Vegas en Week 16)
(2021 : La victoire 22-10 contre Baltimore en Week 10)
Le démarrage à 3-0. Contre trois adversaires de qualité, les Fins ont démontré pouvoir l’emporter de différentes façons : sérieux sur les trois escouades face à New England, un comeback de folie à Baltimore, et cette victoire à l’étouffée face à Buffalo.
(2020 : Rotoplaf à Buffalo en Week 17)
(2021 : La défaite 34-3 à Tennessee en Week 17)
Les commotions de Tua. Plus que les résultats sur le terrain, il faut espérer que le jeune Quarterback pourra continuer sa carrière sans mettre sa santé en jeu… et surtout que quelqu’un saura prendre la bonne décision si besoin.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | – | @ | LA Chargers | 10-7 | Playoffs | 0 |
2 | SNF | @ | New England | 8-9 | Négatif | 0 |
3 | – | vs. | Denver | 5-12 | Négatif | 0 |
4 | – | @ | Buffalo | 13-3 | DivChamp | 0 |
5 | – | vs. | NY Giants | 9-7-1 | Playoffs | 1 |
6 | – | vs. | Carolina | 7-10 | Négatif | 0 |
7 | SNF | @ | Philadelphia | 14-3 | DivChamp | 0 |
8 | – | vs. | New England | 8-9 | Négatif | 0 |
9 | FK | @ | Kansas City | 14-3 | Champ | 0 |
10 | BYE | |||||
11 | – | vs. | Las Vegas | 6-11 | Négatif | 7 |
12 | BF | @ | NY Jets | 7-10 | Négatif | 0 |
13 | – | @ | Washington | 8-8-1 | Équilibre | -1 |
14 | MNF | vs. | Tennessee | 7-10 | Négatif | 0 |
15 | – | vs. | NY Jets | 7-10 | Négatif | -1 |
16 | – | vs. | Dallas | 12-5 | Playoffs | 0 |
17 | – | @ | Baltimore | 10-7 | Playoffs | 1 |
18 | – | vs. | Buffalo | 13-3 | DivChamp | 0 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 | 8 | 16 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 | 8 | 10 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 158-127-2 (0.554) | 2 |
Cumulé à domicile | 74-77-1 (0.490) | 19 |
Cumulé à l’extérieur | 84-50-1 (0.626) | 1 |
Écart domicile/extérieur | -0.136 | 32 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 21737 | 30 |
Total jours nets de repos entre les matchs | +7 | 7 |
Vu l’intersaison des Jets, on a envie de dire que le seul match abordable à l’extérieur pour Miami est à New England (surtout vu le bilan de 4-0 de Tua vs. Beli), sans oublier l’escapade allemande pour aller se friter avec le champion qui pourrit le kilométrage… autant dire que les Dolphins ont intérêt à voyager armés et casqués, et tant pis si c’est plus dur de nager avec. Il n’y a pas beaucoup de phases de répit dans ce calendrier et le finish est terrible.