NFL Team Honors VIII : Green Bay
On peut évidemment faire tout un tas de parallèles entre la fin de l’ère Brett Favre et la fin de l’ère Aaron Rodgers, mais il y a néanmoins une différence : le #4 était censé partir en retraite sur une finale de NFC perdue en prolongations, le #12 part continuer ailleurs sur une saison négative et pas de playoffs après trois saisons à 13 victoires. Ce n’est donc pas juste un « simple » remplacement du Quarterback, mais un renouvellement qui touche bien plus que le poste. C’est pourquoi le futur est peut-être encore plus incertain qu’en 2008, car la jeunesse a pris le pouvoir chez les playmakers offensifs (mis à part un), et la défense reste un point d’interrogation.
À lire en écoutant All You Need Is Love des Beatles.
GREEN BAY PACKERS
3e NFC North ~ 8-9
Les prévisions de Madame Soleil 2022
Nouveau voyage en playoffs, nouvelle cruelle désillusion dans une édition 2021 qui avait ressemblé à l’édition 2013 avec la réception des 49ers sous la neige ; sauf que là, ce n’était pas une défense ravagée par les blessures qui avait été le talon d’Achille, mais les équipes spéciales. Et si la venue du nouveau Coordinateur Rich Bisaccia était importante (celui qui avait amené les Raiders en playoffs en intérimaire), c’était surtout un départ qui avait fait parler de lui, d’où la question.
Posons donc là plus clairement : les Packers pouvaient-ils gagner un titre en ayant échangé le meilleur receveur de NFL, Davante Adams, à Las Vegas ? La connexion entre le #17 et le Quarterback Aaron Rodgers était devenue mythique à tel point que, pour paraphraser un meme, one does not simply replace Davante. Et il n’était pas la seule cible à être partie : les « triplets » Marquez Valdes-Scantling et Equanimeous St. Brown avaient également quitté le Wisconsin. L’organisation avait agi pour boucher les trous autour d’Allen Lazard et Randall Cobb : draft du deuxième tour Christian Watson et du quatrième tour Romeo Doubs, signature de l’ex-Raven Sammy Watkins ; il y avait également le retour de blessure du Tight End Robert Tonyan. Qui pour prendre le #1 ? Qui pour jouer les dragsters ? Pas mal de questions et d’automatismes à trouver pour le double MVP en titre.
La ligne offensive avait été remarquable malgré les blessures en 2021, ce qui était encourageant ; de plus, le Left Tackle David Bakhtiari semblait être en course pour revenir en Week 1. Au pire, le surprenant Yosh Nijman avait prouvé pouvoir tenir son rang, alors que le touche-à-tout Elgton Jenkins devait s’installer à l’opposé pour remplacer Billy Turner ; au milieu, le jeune trio Jon Runyan – Josh Myers – Royce Newman avait eu des hauts et des bas mais avait montré des promesses. Il allait être important dans une saison où, peut-être un peu plus qu’auparavant, le jeu au sol pouvait être utilisé : l’excellent duo de coureurs Aaron Jones – A.J. Dillon avait déjà prouvé l’année dernière qu’il était prêt à porter le cuir ou à le recevoir si besoin afin de dépanner.
Alors que la stabilité de la ligne offensive avait toujours été supérieure à celle de la ligne défensive, voilà que c’était l’inverse désormais. Le Defensive Lineman Kenny Clark avait enfin reçu de l’aide à l’intersaison : le premier tour Defensive Tackle Devonte Wyatt et l’ex-Chief Jarran Reed étaient arrivés pour ancrer une défense contre la course qui avait toujours trop de mal ; Dean Lowry complétait un groupe qui avait enfin les moyens de faire davantage. Et comme les miracles n’arrivaient jamais seuls, voilà que les Packers s’étaient ENFIN mis à drafter un Linebacker au premier tour avec Quay Walker (de Georgia comme Wyatt) : c’était probablement la formidable saison de De’Vondre Campbell qui leur avait rappelé que c’était utile. La paire devait faire des étincelles, comme celle des pass-rushers Preston Smith et Rashan Gary : l’émergence de Gary dans le pass-rush atténuait la fermeture d’une aile du Smithsonian Sackstitute avec le départ de Za’Darius Smith… même si la profondeur derrière eux était suspecte.
Les Cornerbacks possédaient un trio titulaire redoutable avec le shutdown Jaire Alexander, le sophomore Eric Stokes qui devait construire sur une bonne année rookie et Rasul Douglas qui voudrait confirmer que 2021 n’était pas juste un mirage… mais derrière c’était un peu léger avec le départ de Chandon Sullivan. C’était encore un peu plus net avec les Safeties : derrière un Adrian Amos toujours solide et un Darnell Savage qui se devait une revanche après une saison mitigée, on trouvait Vernon Scott (sur IR) et des Free Agents.
Enfin, pour l’escouade-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom, le Kicker Mason Crosby faisait équipe avec l’ex-Bear Punter Pat O’Donnell, alors qu’Amari Rodgers devait démontrer qu’il pouvait mieux faire, en réception et sur retour. Comme la protection. Comme la couverture. Au boulot Rich.
On se rappelait cette passe, en Divisional Round, vers Adams en double couverture alors que Lazard était pourtant ouvert : Rodgers aurait peut-être moins envie de forcer sans le #17 sur le terrain. Il était évident que les Packers allaient devoir s’adapter, car ils avaient aussi perdu leur Coordinateur Offensif et leur coach des Quarterbacks ; mais le talent était là (sur et en dehors du terrain) pour trouver les solutions. La défense alignait une liste de titulaires vraiment intéressante… s’ils ne se blessaient pas car la profondeur était plus inquiétante. Green Bay avait toujours ce qu’il fallait pour gagner la division et aller en playoffs (peut-être pas avec le seed #1). Ensuite… il fallait que les changements en défense et sur équipes spéciales fassent leurs preuves.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | @ | Minnesota | L | 7-23 | 0-1 | dwp |
2 | vs. | Chicago (1-0) | W | 27-10 | 1-1 | d |
3 | @ | Tampa Bay (2-0) | W | 14-12 | 2-1 | cpo |
4 | vs. | New England (1-2) | W | 27-24 (OT) | 3-1 | o |
5 | vs. | NY Giants (3-1) | L | 22-27 | 3-2 | cwpo/L |
6 | vs. | NY Jets (3-2) | L | 10-27 | 3-3 | – |
7 | @ | Washington (2-4) | L | 21-23 | 3-4 | co |
8 | @ | Buffalo (5-1) | L | 17-27 | 3-5 | wp |
9 | @ | Detroit (1-6) | L | 9-15 | 3-6 | dwo |
10 | vs. | Dallas (6-2) | W | 31-28 (OT) | 4-6 | cwpo/TT |
11 | vs. | Tennessee (6-3) | L | 17-27 | 4-7 | – |
12 | @ | Philadelphia (9-1) | L | 33-40 | 4-8 | cwpo |
13 | @ | Chicago (3-9) | W | 28-19 | 5-8 | d/W |
14 | BYE | |||||
15 | vs. | LA Rams (4-9) | W | 24-12 | 6-8 | c |
16 | @ | Miami (8-6) | W | 26-20 | 7-8 | wpo/W |
17 | vs. | Minnesota (12-3) | W | 41-17 | 8-8 | dwp |
18 | vs. | Detroit (8-8) | L | 16-20 | 8-9 | dwo/L |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 8-9 | |||
Demi-saison | 3-6 | 5-3 | ||
Quart-saison | 3-2 | 0-4 | 2-2 | 3-1 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 5-4 | |||
Extérieur | 3-5 | |||
Division (d) | 3-3 | |||
Conférence (d+c) | 6-6 | |||
Équipes > .500 (w) | 3-6 | |||
Équipes en playoffs (p) | 4-4 | |||
Matchs à une possession (o) | 4-5 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 2-2-1-0 | |||
Prolongations | 2-0 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2021) | 137-150-2 (0.478, 22e) | |||
Calendrier réel (2022) | 150-136-2 (0.524, 8e) | |||
Écart entre les deux | 0.050 (27e) |
Sans surprise, même si les Packers n’ont pas plongé au fond du trou, passer de 13 victoires à 8 est un des plus gros rotoplafs de la saison. Ce crash en deuxième quart de saison a été rédhibitoire, Lambeau n’est plus la forteresse en 2021, et les bilans contre les équipes terminant en positif et celles qualifiées en playoffs ont évidemment été inférieurs ; tout comme le bilan dans les matchs à une possession qui ont été aussi nombreux. Il y a évidemment eu plus de matchs joués dans le dernier quart-temps, avec un bilan mitigé, mais la stat la plus frappante est le fait que les Packers n’ont remporté aucune victoire sans être menés au moins une fois dans le match. Le bond de qualité de la NFC East a bien entendu renforcé le calendrier.
La réalité
Attaque | Packers | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 21.8 | 14 | 21.8 | 17 |
TDs | 42 | 13 | 42 | 19 |
Yards par match | 337.9 | 17 | 336.5 | 17 |
First Downs par match | 19.6 | 20 | 18.9 | 10 |
Third Down % | 39.500 | 17 | 37.629 | 8 |
Redzone Drive % | 36.025 | 10 | 36.875 | 24 |
Redzone TD % | 51.852 | 24 | 53.704 | 13 |
Big plays | 67 | 12 | 69 | 23 |
Pass/Run ratio | 1.305 | 15 | 1.069 | 30 |
QB/Cover Rating | 91.9 | 13 | 88.3 | 15 |
Turnovers | 22 | 14 | 24 | 11 |
Défense | Packers | Rang | Adversaire | Rang |
Stuff % | 2.794 | 20 | 2.941 | 16 |
Pressions | 121 | 24 | 103 | 4 |
Sacks | 34 | 27 | 32 | 7 |
Équipes Spéciales | Packers | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 86.207 | 15 | 79.412 | 7 |
Extra Point % | 94.872 | 18 | 90.000 | 4 |
Punt Net Yards | 40.4 | 28 | 40.4 | 5 |
Autres | Packers | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 5.2 | 8 | 5.9 | 8 |
TOP moyen | 31:10 | 7 | – | – |
Extra Stat | Packers | Rang | Adversaire | Rang |
TDs Sur Drive 80+ Yards | 6 | 15 | 11 | 29 |
C’est l’attaque qui a piqué du nez cette saison : -4.7 points par match, -13 TDs, -5 FGs tentés, -27.7 yards par match, -2.5 first downs par match, -25 plaquages cassés, -17 voyages en redzone dont -6.7% terminant en TD et -4.1% de 3e tentatives ; avec notamment des deuxièmes mi-temps moins réussies que les premières. Globalement, on remarque que le démarrage des matchs est toujours un souci avec 22 points marqués (28e) dont un seul petit TD (pire) et 40 points encaissés (25e) sur premier drive ; mais la fin n’est pas beaucoup mieux avec 46 points marqués (25e) et 79 points encaissés (30e) dans les deux dernières minutes des mi-temps.
À l’inverse, une stabilité bien plus positive est celle des points suite aux turnovers : 77 marqués (8e) soit 3.2 par turnover (7e) et 31 points encaissés (4e) soit 1.4 point par turnover (top NFL) ; et ce même s’il y a eu bien plus de ballons perdus (+9). La défense est restée à peu près stable (i.e. décevante avec tout le capital draft) : elle a néanmoins autorisé +12 FGs adverses, +17 big plays et +9 voyages adverses en redzone, mais elle y a été plus efficace avec -12.3% de TDs. Et surtout, il y a l’Extra Stat et l’incapacité de sortir les adversaires sur de longs drives qui vont jusqu’au TD ; et ce malgré un excellent taux de 3e tentative, ce qui veut dire que la défense a autorisé des first downs avant même qu’on y arrive.
Voici les récompenses de la saison :
(2020 : Aaron Rodgers)
(2021 : Aaron Rodgers)
Aaron Jones – RB | |
Course | 213 courses, 1121 yards (9e), 2 TDs, 6 big plays, 13 BTKs |
Réception | 59 réceptions, 395 yards, 5 TDs, 5 big plays, 1 BTK |
Avancé | 81.9%, 6 drops, 112.7 de Target Rating |
Cumulé | 272 touches, 1516 yards (8e), 7 TDs, 11 big plays, 14 BTKs |
Moyennes | 5.3 yards par course 6.7 yards par réception 5.3 yards par occasion (9e) |
Fumbles Off. | 5 commis, 3 perdus |
La domination de Jones sur ses camarades offensifs n’est pas la même que dans d’autres équipes, mais elle devrait car, quand il touche le ballon, des choses positives arrivent ; c’est un peu un thème ces dernières années qu’on ne l’utilise pas suffisamment.
Certes, il a commis des drops et des fumbles – notamment un qui a été très mal venu dans le dernier match de la saison – mais avec le départ de Davante Adams cela n’a fait que confirmer son importance ; par exemple, il rate le fait d’être co-top team en réceptions d’une seule unité.
(2020 : Elgton Jenkins)
(2021 : La ligne offensive)
Yosh Nijman & Zach Tom – OT | |
Pénalités | 10 total, 6 acceptées, 49 yards |
Avec la longue incertitude concernant le retour de David Bakhtiari ainsi que les départs de Dennis Kelly et Billy Turner, le poste d’Offensive Tackle a été scruté de près, et cela n’a pas toujours été évident. Toutefois, Nijman a encore prouvé qu’on pouvait compter sur lui (même s’il a reçu son lot de pénalités – le total ci-dessus est 100% pour lui), et la surprise rookie quatrième tour Zach Tom a fait des intérims très intéressants, donnant l’impression qu’il pourrait se battre pour un poste de titulaire dans le futur très proche (et un peu partout vu sa polyvalence).
C’est une bonne chose car le reste de l’unité a été inconstant : Elgton Jenkins reste solide même s’il a été moins dominateur, Bakh a rappelé qu’il était un Left Tackle élite quand il a joué, Josh Myers et Jon Runyan sont sympathiques mais doivent s’améliorer, Royce Newman a été plus en difficulté. La ligne offensive est très loin d’être affreuse mais son renouvellement semble encore un peu en cours.
(2020 : Davante Adams & Aaron Jones)
(2021 : Davante Adams)
AJ Dillon – RB | |
Course | 186 courses, 770 yards, 7 TDs, 3 big plays, 6 BTKs |
Réception | 28 réceptions, 206 yards, 3 BTKs |
Avancé | 65.1%, 6 drops, 76.3 de Target Rating |
Cumulé | 214 touches, 976 yards, 7 TDs, 3 big plays, 9 BTKs |
Moyennes | 4.1 yards par course 7.4 yards par réception 4.3 yards par occasion |
Fumbles Off. | 1 commis |
Nous aurions pu le donner à Aaron Jones aussi mais nous essayons d’étaler les récompenses : le suivant sur la liste est logiquement Dillon qui est le deuxième meilleur Packer en yards cumulés ; devinez quelle unité va être élue Best Unit Of The Year. L’homme aux quadriceps en béton a été un parfait lieutenant, même s’il a été moins destructeur qu’en 2021 (moins de plaquages cassés) et si, comme Jones, il a été coupable de plusieurs drops.
(2020 : Jaire Alexander)
(2021 : De’Vondre Campbell)
Jaire Alexander – CB | |
Plaquages | 56, avec 43 solo, 4 stuffs, 4 manqués |
Couverture | 82 ciblages, 59.8%, 572 yards, 2 TDs, 14 PDs, 5 INTs (5e) |
Cover Rating | 63.7 |
Moyennes | 7.0 yards par ciblage 11.7 yards par complétion |
Pénalités | 3 total, 3 acceptées, 31 yards |
Retour de blessure sans aucun souci pour Alexander qui a repris sa place parmi les meilleurs Cornerbacks de NFL. En profondeur, près de la ligne de scrimmage histoire de stopper des coureurs, toujours aussi agressif sur screen passes, il a été vital à la bonne tenue de la couverture… ce qui rend son utilisation aussi mystifiante que celle de Jones en attaque.
C’était d’autant plus important que le groupe a perdu Eric Stokes en cours de saison, même si le sophomore avait du mal à bâtir sur les prémices vu en 2021 (80%, 10.4 yards par ciblage, 1 TD, 123.5 de Cover Rating). Rasul Douglas a de fait été un peu plus exposé, mais il a répondu au maximum de ses possibilités : 84 ciblages (top team), 64.3%, 6.9 yards par ciblage, 6 TDs, 4 INTs, 13 passes défendues et 88.5 de Cover Rating. Nous reviendrons plus loin sur une addition qui a fait du bien.
C’est plus chez les Safeties que les questions se posent. Adrian Amos a été méconnaissable et Darnell Savage a continué sa chute entamée l’année précédente : 6 TDs, 2 INTs (dont 1 pick-6 pour Savage) et 10 passes défendues pour le duo qui est autour de 110 de Cover Rating ; au moins Amos est toujours une force près de la ligne de scrimmage avec 6 run stuffs, mais ce n’est pas un hasard si le poste est en question cette intersaison. Rudy Ford a été un peu à l’image de l’ensemble : soufflant le chaud et le froid avec 65%, 12.1 yards par ciblage, 3 TDs, 3 INTs, 3 passes défendues et 106.7 de Cover Rating.
D’où des stats finales de la couverture un peu équivalentes : 65.7% (21e), 197.0 yards par match (6e), 7.0 yards par passe tentée (28e), 22 TDs (11e), 17 INTs (4e), un QB Rating adverse de 88.3 (15e), 42 big plays (11e) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (9e).
(2020 : Krys Barnes)
(2021 : Eric Stokes)
Christian Watson – WR | |
Course | 7 courses, 80 yards, 2 TDs, 1 big play |
Réception | 41 réceptions, 611 yards, 7 TDs, 8 big plays, 3 BTKs |
Avancé | 62.1%, 4 drops, 121.5 de Target Rating |
Cumulé | 48 touches, 691 yards, 9 TDs, 9 big plays, 3 BTKs |
Moyennes | 11.4 yards par course 14.9 yards par réception |
Même s’il n’a joué qu’une demi-saison à cause des blessures, Watson mérite le titre de Rookie Of The Year par le talent qu’il a démontré une fois qu’il a pu mettre derrière pépins physiques et inconsistance. Il est devenu une machine à TDs explosive, que ce soit à la réception ou à la course sur des jet sweeps. Ce n’est que le début pour lui et il devrait rajouter son nom à la longue liste de receveurs talentueux pris au deuxième tour de la draft par Green Bay.
Toutefois, comme dit par Madame Soleil, one does not simply replace Davante ; avec l’absence de Watson, il n’est pas étonnant que Jones & Dillon soient top team en yards. Allen Lazard est la première cible à 60 réceptions pour 788 yards, 6 TDs et 6 drops, juste devant Watson, l’autre rookie Romeo Doubs via 42 réceptions pour 425 yards, 3 TDs et 9 drops et Randall Cobb avec 34 réceptions pour 417 yards et 1 TD ; avec ce jeune groupe, les ballons tombés sont redevenus un vrai problème : 40 drops (30e) soit 7.1% des passes (pire). Le Tight End Robert Tonyan est revenu de blessure avec 53 réceptions pour 470 yards et 2 TDs.
Et enfin, il y a le cas Aaron Rodgers : 64.6%, 3695 yards, 6.8 yards par passe tentée, 26 TDs, 12 INTs, 4 fumbles, 32 sacks et 91.1 de QB Rating + 1 TD au sol. Ce qui frappe de suite, ce sont les 2 INTs en redzone avec ce match cauchemardesque à Detroit représentatif de ce qui n’est pas allé cette saison. Il a été lui aussi ralenti par les blessures, mais il a fait partie de la chute de production offensive.
(2020 : La blessure de David Bakhtiari)
(2021 : Les équipes spéciales)
L’entêtement avec Amari Rodgers sur retour. L’ajout de Rich Bisaccia comme Coordinateur des Équipes Spéciales a été un grand plus, même si l’escouade a encore connu des ratés avec 4 blocks ; dans l’ensemble elles sont redevenues moyennes au lieu d’être abyssales. Mais l’entêtement à mettre Rodgers sur retour malgré ses bourdes est assez incompréhensible ; il a fallu attendre la mi-saison pour que le switch soit vraiment fait sur un Free Agent inconnu signé des Raiders que nous évoquerons plus loin et qui a été une révélation.
(2020 : L’attaque aérienne)
(2021 : Aaron Jones & AJ Dillon)
L’attaque terrestre | |
Stats | 124.3 yards par match (15e), 4.6 yards par course (12e), 12 TDs (22e) |
Explosivité | 18 big plays (16e) dont 3 homeruns (26e) |
Stuffs | 39 (18e) soit 2.9% des plaquages (16e) |
BTK | 19 (19e) soit un toutes les 24.0 courses (21e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (7e) |
Vous vous y attendiez, passons au pendant défensif qui a été moins flamboyant.
(2020 : Les équipes spéciales)
(2021 : La défense contre la course)
La défense contre la course | |
Stats | 139.5 yards par match (26e), 5.0 yards par course (28e), 18 TDs (23e) |
Explosivité | 27 big plays (26e) dont 6 homeruns (18e) |
Stuffs | 34 (19e) soit 2.8% des plaquages (20e) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un coureur à 100+ yards (24e) |
Non, les drafts de Quay Walker et Devonte Wyatt n’ont pas réglé les soucis au sol ; d’autant plus que ce dernier n’a pas eu énormément de temps de jeu. Walker a de suite pris le leadership, démontrant l’étendue de ses qualités physiques avec 3.5 run stuffs, 5.5 pressions dont 1.5 sacks, 53.3% et 63.6 de Cover Rating, mais il doit encore largement travailler contre la course et surtout contenir ses émotions avec 2 éjections. De’Vondre Campbell a été un cran en-dessous de 2021 mais est resté solide avec 6 run stuffs et 2 INTs dont un pick-6.
Devant eux, même Kenny Clark donne un peu de signes de fatigue, moins dominateur au sol mais toujours dangereux dans le pass-rush (13 pressions dont 4 sacks). L’ajout de Jarran Reed a été plutôt positif avec 2.5 run stuffs, 16.5 pressions dont 2.5 sacks et 2 fumbles récupérés, mais comme le reste il n’a pas constamment tenu le point d’attaque à la course. Le sophomore T.J. Slaton suit dans la même veine, mais cela reste meilleur que Dean Lowry.
Sur les ailes, on a vu l’impact de Rashan Gary quand il s’est blessé : le quatrième année était encore parti sur un haut rythme avec 17 pressions dont 6 sacks. Après sa mise sur IR, Preston Smith a fait de son mieux via 29.5 pressions dont 8.5 sacks mais il n’a pas pu avoir le même abattage que la saison passée. Kingsley Enagbare et Justin Hollins ont complété la rotation des pass-rushers avec 17.5 pressions dont 5.5 sacks, mais dans l’ensemble le front-7 a souffert.
(2020 : Ricky Wagner)
(2021 : Rasul Douglas)
Keisean Nixon – CB | |
Plaquages | 23, avec 18 solo, 1 stuff, 2 manqués |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Couverture | 29 ciblages, 69%, 202 yards, 1 TD, 2 PDs, 1 INT |
Cover Rating | 85.7 |
Pénalités | 2 total, 2 acceptées, 10 yards |
Kick Return | 35 retours (top), 1009 yards (top), 1 TD (2e) |
Punt Return | 11 retours, 140 yards |
Moyennes | 7.0 yards par ciblage 10.1 yards par complétion 28.8 yards par retour de kick 12.7 yards par retour de punt (5e) |
Voilà le zébulon qui a redonné du peps et de l’excitation aux retours de Green Bay, ce qu’on n’avait plus vu depuis la saison rookie de Cobb.
Non seulement Nixon a été un feu follet sur équipes spéciales, mais il a participé à la défense avec une qualité certaine, ce qu’il avait montré mais seulement par bribes à Las Vegas.
(2020 : Christian Kirksey)
(2021 : Aucun)
Sammy Watkins – WR | |
Réception | 13 réceptions, 206 yards, 4 big plays |
Avancé | 59.1%, 2 drops, 90.3 de Target Rating |
Cumulé | 13 touches, 206 yards, 4 big plays |
Moyennes | 15.8 yards par réception |
C’est purement pour son apport en réception que Watkins est ciblé par cette récompense, car le bonhomme a été par ailleurs un bloqueur important pour aider le jeu au sol ou Watson à trouver les brèches. Cependant, entre les blessures et le manque d’impact en réception, le vétéran aurait dû être celui derrière lequel un jeune groupe grandit.
(2020 : La victoire 40-14 en Week 16 contre Tennessee)
(2021 : La victoire 24-21 contre Arizona en Week 8)
La victoire 41-17 contre Minnesota en Week 17. Vu les niveaux respectifs des deux équipes, ce résultat est arrivé de nulle part avec les trois escouades jouant ENFIN de concert pour un résultat qui a remis les Packers dans la course aux playoffs… et instiller un peu plus de doute chez les Vikings.
(2020 : La défaite en finale NFC)
(2021 : Ces satanés 49ers)
Detroit. Les Packers ont récolté au match retour ce qu’ils ont semé toute la saison, et notamment dans ce match aller salvadordaliesque où l’attaque a bousillé la belle performance défensive en se tapant la tête de manière répétitive en redzone avec des erreurs improbables et un playcall ubuesque. Avec en prime la fin de la page Rodgers à Green Bay sur une INT… comme Favre en 2007.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | – | @ | Chicago | 3-14 | Négatif | 0 |
2 | – | @ | Atlanta | 7-10 | Négatif | 0 |
3 | – | vs. | New Orleans | 7-10 | Négatif | 1 |
4 | TNF | vs. | Detroit | 9-8 | Positif | 0 |
5 | MNF | @ | Las Vegas | 6-11 | Négatif | 3 |
6 | BYE | |||||
7 | – | @ | Denver | 5-12 | Négatif | 3 |
8 | – | vs. | Minnesota | 13-4 | DivChamp | 1 |
9 | – | vs. | LA Rams | 5-12 | Négatif | 0 |
10 | – | @ | Pittsburgh | 9-8 | Positif | -3 |
11 | – | vs. | LA Chargers | 10-7 | Playoffs | 0 |
12 | TG | @ | Detroit | 9-8 | Positif | 0 |
13 | SNF | vs. | Kansas City | 14-3 | Champ | 3 |
14 | MNF | @ | NY Giants | 9-7-1 | Playoffs | -7 |
15 | – | vs. | Tampa Bay | 8-9 | DivChamp | -1 |
16 | – | @ | Carolina | 7-10 | Négatif | 0 |
17 | SNF | @ | Minnesota | 13-4 | DivChamp | 0 |
18 | – | vs. | Chicago | 3-14 | Négatif | 0 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 | 8 | 16 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 | 6 | 24 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 137-151-1 (0.476) | 24 |
Cumulé à domicile | 69-67 (0.507) | 17 |
Cumulé à l’extérieur | 68-84-1 (0.448) | 25 |
Écart domicile/extérieur | 0.059 | 7 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 9599 | 3 |
Total jours nets de repos entre les matchs | 0 | 16 |
Green Bay va beaucoup voyager en début de calendrier avec une bye week très tôt en plus. Ensuite, c’est un enchaînement de matchs peu évidents avec la double confrontation contre Detroit le jeudi (TNF et Thanksgiving). Le fait d’avoir fini troisième adoucit la pilule générale pour Jordan Love, mais ce n’est pas pour autant que ce sera une promenade de santé.