NFL Team Honors VIII : Detroit
Les fans de Detroit attendaient de retourner en positif depuis 2017 avec Jim Caldwell en Head Coach. Pourtant, la franchise semblait repartie pour une saison où elle allait s’accrocher sans trouver énormément de succès… jusqu’à ce que la deuxième partie ne fasse basculer le Michigan dans le délire avec un finish qui a failli le propulser en playoffs. Le plus dur commence maintenant : c’est beau d’offrir de l’espoir et de s’imaginer en épouvantail de la NFC, mais il faut le confirmer ; c’est à cette étape que ça coince désormais depuis 30+ années.
À lire en aiguisant ses griffes.
DETROIT LIONS
2e NFC North ~ 9-8
Les prévisions de Madame Soleil 2022
Pour une équipe qui avait terminé 3-11-1 la saison dernière, on pouvait s’attendre à l’activation de la machine à laver l’effectif ; du genre de celle qui avait marché à Chicago par exemple. Et pourtant, le duo Brad Holmes – Dan Campbell devait aimer le groupe de bouffeurs de genoux qu’il avait actuellement, car il y avait eu très peu de changements ; il avait décidé de faire confiance à un mix de vétérans Free Agents et de jeunots draftés en interne.
Après une mauvaise première moitié de saison, la franchise toute entière était sortie de sa torpeur pour obtenir quelques résultats ; le changement de Coordinateur Offensif (Campbell récupérant le playcall) avait fait du bien à Jared Goff qui avait suivi la même courbe ascendante. Il devait bâtir sur cette performance encourageante et sur sa connexion déjà rodée avec le fantastique sophomore receveur Amon-Ra St. Brown ; sans oublier son ancien partenaire des Rams Josh Reynolds. Il allait pouvoir s’appuyer sur l’ex-Jaguar D.J. Chark et surtout sur le premier tour Jameson Williams obtenu dans un trade up avec Minnesota (quand il serait revenu de sa rupture d’ACL en janvier). Si vous ajoutiez Quintez Cephus et Kalif Raymond, vous aviez un groupe de receveurs plus emballant que celui de 2021 et qui devait permettre au Tight End T.J. Hockenson d’être un peu moins surveillé.
Le point fort de la saison dernière, malgré les blessures, avait été la ligne offensive. Le Centre Frank Ragnow, pilier de l’unité, avait raté une bonne partie de l’exercice, mais cela avait permis de découvrir un remplaçant de qualité avec Evan Brown. Il était flanqué du sympathique duo de Guards Jonah Jackson – Halapoulivaati Vaitai ; en Offensive Tackles, Taylor Decker devait mettre les pépins physiques derrière lui pour faire une année complète à l’opposé du sophomore Penei Sewell déjà très solide. Si ces messieurs pouvaient rester sur le terrain, le groupe possédait le talent nécessaire pour dominer en protection et au sol. Le coureur D’Andre Swift avait été remuant à la fois balle en main et en réception (même s’il devait travailler les drops), ce qui avait ramené une certaine menace de l’attaque terrestre devant être utilisée davantage ; Jamaal Williams et Craig Reynolds complétaient le trio.
La défense avait aussi vu l’arrivée d’un premier tour : le #2 Defensive End Aidan Hutchinson était le nouvel espoir d’un pass-rush trop souvent insuffisant ces derniers temps. Charles Harris avait fait le job en leader du groupe l’année dernière, et le retour de blessure de Romeo Okwara ferait du bien (une fois sorti de PUP) ; le petit frère de ce dernier Julian avait tenté de pallier l’absence de son frangin avec un certain mérite. On attendait donc plus d’impact sur les ailes de la ligne défensive, alors que le mouvement jeune entamé au milieu devait commencer à donner des fruits avec les Defensive Tackles Alim McNeill et Levi Onwuzurike ; et si Michael Brockers pouvait remonter le temps pour retrouver son niveau des Rams, ce n’était pas plus mal.
Les Linebackers avaient vu (très rapidement) passer Jarrad Davis dont le retour n’avait duré que quelques mois. L’arrivée de l’ex-Raven Chris Board devait essayer de booster un groupe qui avait souffert en 2021 entre Alex Anzalone et le sophomore Derrick Barnes ; le moins à la rue des trois, Jalen Reeves-Maybin, n’était plus là. Enfin, l’arrière-garde avait essuyé les plâtres d’un mauvais pass-rush et des blessures, mais elle contenait du talent : Jeff Okudah n’avait joué que 10 matchs en deux saisons et Ifeati Melifonwu avait peu joué sa saison rookie, Jerry Jacobs et Amani Oruwariye n’avaient pas démérité alors que A.J. Parker et Will Harris avaient eu plus de mal ; l’ex-Chief Mike Hughes était également arrivé. Le Safety Tracy Walker avait resigné, et il devait faire équipe avec l’ex-Raven Deshon Elliott arrivé à la place de Dean Marlowe.
L’ex-Bengal Kicker Austin Seibert allait tenter d’apporter un peu de stabilité au poste, avec le solide Punter Jack Fox toujours en place. Le poste de Kicker était d’ailleurs le seul en flux car les retours avaient bons avec Raymond et Godwin Igwebuike.
Certes les Lions avaient pris quatre tôles l’année dernière, mais dans tous les autres matchs ils n’avaient jamais abdiqué. S’ils parvenaient à retourner quelques-uns de ces résultats, ils n’étaient pas si loin de l’équilibre, même si ce serait évidement une tâche très ardue. Au moins le duo dirigeant pensait qu’il avait les outils nécessaires et, si l’effectif était épargné par les blessures, une progression aurait lieu en 2022. Tel que le calendrier était prévu, un autre rush de deuxième moitié de saison était possible, donc il serait intéressant de voir avec quel bilan Detroit sortirait du match aller face aux Packers. Doubler le nombre de victoires était atteignable.
La saison
Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
1 | vs. | Philadelphia | L | 35-38 | 0-1 | cwpo |
2 | vs. | Washington (1-0) | W | 36-27 | 1-1 | c |
3 | @ | Minnesota (1-1) | L | 24-28 | 1-2 | dwpo/L |
4 | vs. | Seattle (1-2) | L | 45-48 | 1-3 | cwpo |
5 | @ | New England (1-3) | L | 0-29 | 1-4 | – |
6 | BYE | |||||
7 | @ | Dallas (4-2) | L | 6-24 | 1-5 | cwp |
8 | vs. | Miami (4-3) | L | 27-31 | 1-6 | wpo |
9 | vs. | Green Bay (3-5) | W | 15-9 | 2-6 | do |
10 | @ | Chicago (3-6) | W | 31-30 | 3-6 | do/W |
11 | @ | NY Giants (7-2) | W | 31-18 | 4-6 | cwp |
12 | vs. | Buffalo (7-3) | L | 25-28 | 4-7 | wpo |
13 | vs. | Jacksonville (4-7) | W | 40-14 | 5-7 | wp |
14 | vs. | Minnesota (10-2) | W | 34-23 | 6-7 | dwp |
15 | @ | NY Jets (7-6) | W | 20-17 | 7-7 | o |
16 | @ | Carolina (5-9) | L | 23-37 | 7-8 | c |
17 | vs. | Chicago (3-12) | W | 41-10 | 8-8 | d |
18 | @ | Green Bay (8-8) | W | 20-16 | 9-8 | do/W |
Le bilan de saison régulière
Global | Bilans | |||
Saison | 9-8 | |||
Demi-saison | 3-6 | 6-2 | ||
Quart-saison | 1-4 | 2-2 | 3-1 | 3-1 |
Détail | Bilans | |||
Domicile | 5-4 | |||
Extérieur | 4-4 | |||
Division (d) | 5-1 | |||
Conférence (d+c) | 7-5 | |||
Équipes > .500 (w) | 3-6 | |||
Équipes en playoffs (p) | 3-6 | |||
Matchs à une possession (o) | 4-5 | |||
4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 2-1-0-0 | |||
Prolongations | 0-0 | |||
Difficulté | Bilans | |||
Calendrier projeté (2021) | 135-154 (0.467, 28e) | |||
Calendrier réel (2022) | 153-133-2 (0.535, 5e) | |||
Écart entre les deux | 0.068 (30e) |
Plus que 6-2, c’est même un final à 8-2 pour Detroit avec un vrai carton dans la division ; seul le premier match contre les Vikes a été perdu, et encore, sur un TD à la dernière minute. Sans surprise plusieurs bilans ont été renversés, notamment celui de conférence, mais pour autant les bilans contre les meilleurs sont stables. L’équipe a été un peu plus en réussite dans les matchs à une possession (+0.166) et il y en a eu autant qu’en 2021, mais cela reste en-dessous de l’équilibre. Une des grosses améliorations a été en dernière période (0-3-0-1 la saison dernière), et on remarque qu’il y a eu 4 victoires sur 9 sans jamais être mené au score. Enfin, le vrai bon point : le calendrier a été plus compliqué que prévu à cause du rebond de la NFC East, donc ce résultat final n’est pas au rabais.
La réalité
Attaque | Lions | Rang | Adversaire | Rang |
Points par match | 26.6 | 5 | 25.1 | 28 |
TDs | 54 | 4 | 51 | 30 |
Yards par match | 380.0 | 4 | 392.4 | 32 |
First Downs par match | 22.1 | 6 | 22.2 | 32 |
Third Down % | 40.758 | 14 | 45.098 | 30 |
Redzone Drive % | 43.750 | 2 | 38.415 | 29 |
Redzone TD % | 66.177 | 4 | 63.793 | 27 |
Big plays | 76 | 5 | 77 | 32 |
Pass/Run ratio | 1.275 | 14 | 1.256 | 21 |
QB/Cover Rating | 99.3 | 5 | 94.2 | 25 |
Turnovers | 15 | 1 | 22 | 17 |
Défense | Lions | Rang | Adversaire | Rang |
Stuff % | 3.071 | 14 | 3.349 | 19 |
Pressions | 139 | 15 | 106 | 6 |
Sacks | 39 | 18 | 24 | 2 |
Équipes Spéciales | Lions | Rang | Adversaire | Rang |
Field Goal % | 80.000 | 26 | 83.333 | 12 |
Extra Point % | 95.918 | 17 | 88.889 | 1 |
Punt Net Yards | 41.4 | 17 | 38.8 | 2 |
Autres | Lions | Rang | Adversaire | Rang |
Pénalités par match | 5.3 | 12 | 6.1 | 7 |
TOP moyen | 30:04 | 13 | – | – |
Extra Stat | Lions | Rang | Adversaire | Rang |
Drives Démarrant Dans le Camp Adverse | 19 | 11 | 10 | 1 |
Si vous voyez un lion mi-vert mi-rouge dans la nature, de trois choses l’une : soit un cirque se trouve dans les parages et c’est une honte, soit c’est une évolution naturelle et il va avoir du mal à survivre à moins de se cacher dans un champ de Tic-Tac citron vert-orange, soit c’est Detroit en 2022. Vous apprendrez donc sans surprise que c’est la résurrection de l’attaque qui a porté cette fin de saison dantesque : +7.5 points par match, +17 TDs (top), +57.4 yards par match, +0.7 yard par action, +2.7 first downs par match, +15 big plays dont +12 homeruns (top), +21 voyages en redzone dont +19.5% terminant en TD (tops), +6% de 3e tentatives ou -8 turnovers. L’offensive a démarré fort avec 6.3 points par match en premier quart-temps (top) et fini de même avec 8.2 points par match au dernier quart-temps (2e).
Tout cela a été utile pour contrebalancer une défense qui a fait un tout petit peu mieux qu’en 2021, mais pas de beaucoup. Elle a été plutôt intéressante en première mi-temps mais elle s’est totalement écroulée dans la seconde partie du match avec 13.5 points par match (31e) et 30 TDs (pire) en deuxième mi-temps. Ses deux grands problèmes ont été d’autoriser 11 drives de 80+ yards jusqu’au TD (pire) et 66 points encaissés suite aux turnovers (18e) soit 4.4 points par turnover (pire) ; certes il y a 3 TDs offerts directement par l’attaque, mais ce n’est pas une excuse.
Voici les récompenses de la saison :
(2020 : Matthew Stafford)
(2021 : Amon-Ra St. Brown)
Jamaal Williams – RB | |
Course | 262 courses (7e), 1066 yards (10e), 17 TDs (top), 4 big plays, 13 BTKs |
Réception | 12 réceptions, 73 yards, 2 BTKs |
Avancé | 75%, 3 drops, 83.6 de Target Rating |
Cumulé | 274 touches, 1139 yards, 17 TDs (2e), 4 big plays, 15 BTKs |
Moyennes | 4.1 yards par course 6.1 yards par réception |
Fumbles Off. | 3 commis, 2 perdus |
Ce n’est pas juste le fait d’avoir terminé meilleur marqueur de TDs au sol en NFL : c’est le fait d’avoir délogé Barry Freaking Sanders comme le meilleur marqueur de TDs au sol des Lions sur une saison (quand vous effacez Barry des tablettes vous êtes Most Valuable Player), c’est le fait d’être le premier coureur des Lions à 1000+ yards sur une saison depuis Reggie Bush en 2013 ET le premier coureur des Lions à 10+ TDs sur une saison depuis James Stewart en 2000 (!), c’est le fait d’être le top scoreur des Lions avec 102 points… et accessoirement c’est le fait d’être un rayon de soleil partout où il passe et quelqu’un qui fédère facilement fans et partenaires.
Et il a été d’autant plus important que D’Andre Swift a vu son année pourrie par les blessures, même si cela ne l’a pas empêché d’accumuler 147 touches pour 931 yards, 5.5 yards par touche, 5.5 yards par course et 8 TDs. Cela donne, sans surprise, une attaque terrestre qui a fait son office : 128.2 yards par match (11e), 4.5 yards par course (15e), 23 TDs (3e) et 22 big plays (11e).
Elle a bénéficié, comme le pendant aérien, d’une ligne offensive dont les meilleurs éléments ont été disponibles (ce qui est toujours mieux). Pourtant, le Centre Frank Ragnow s’est battu contre une blessure au pied à la fin, mais il a tenu sa place avec sa qualité habituelle ; sur les ailes, Penei Sewell a confirmé toutes les bonnes choses vues pendant sa saison rookie (attention quand même aux 9 pénalités) alors que Taylor Decker a été à son niveau. C’est à l’intérieur que la situation a été un peu plus instable avec la blessure de Halapoulivaati Vaitai avant la saison : du coup, Detroit a mis en place une rotation entre Logan Stenberg, Dan Skipper et Evan Brown ; ce dernier a fini par prendre la place car il a été le moins pire des trois, mais il y a eu des moments compliqués. Même tarif avec Jonah Jackson qui a rendu la même copie que l’année dernière, parfois dépassé mais sympathique dans l’ensemble.
(2020 : Jack Fox)
(2021 : Tracy Walker III)
Malcolm Rodriguez – LB & Kerby Joseph – S | |
Plaquages | 169, avec 117 solo, 7 stuffs, 12 manqués |
Fumbles Déf. | 3 forcés, 2 récupérés |
Pass-Rush | 5 pressions, 1 sack |
Couverture | 84 ciblages, 65.3%, 615 yards, 7 TDs, 10 PDs, 4 INTs |
Cover Rating | 90.8 |
Moyennes | 7.3 yards par ciblage 11.2 yards par complétion |
Pénalités | 4 total, 4 acceptées, 25 yards |
Étant donné que le premier tour de draft va rafler quelques récompenses, donnons celle de Most Underrated Player à ses camarades de sélection qui ont massivement joué et qui s’en sont plutôt bien sortis dans une escouade en grande difficulté.
Le sixième tour Rodriguez a été présent un peu partout, postant 7 run stuffs et 1 sack même si, comme le reste de ses coéquipiers, il a eu un peu plus de difficulté en couverture (68.2%, 1 TD, 96.9 de Cover Rating). Joseph s’est aussi installé comme titulaire et si on remarque de suite les 6 TDs, le reste n’est pas si mal : 62.5%, 7.4 yards par ciblage, 4 INTs, 8 passes défendues et 84.8 de Cover Rating ; pour une première saison dans cette arrière-garde, c’est prometteur.
(2020 : Frank Ragnow)
(2021 : D’Andre Swift)
Amon-Ra St. Brown – WR | |
Course | 9 courses, 95 yards, 1 big play |
Réception | 106 réceptions (7e), 1161 yards, 6 TDs, 11 big plays, 7 BTKs |
Avancé | 72.6%, 4 drops, 106.6 de Target Rating |
Cumulé | 115 touches, 1256 yards, 6 TDs, 12 big plays, 7 BTKs |
Moyennes | 10.6 yards par course 11.0 yards par réception |
Si vous pensiez à un certain Quarterback, son passage à vide en deuxième quart de saison le prive d’une récompense personnelle mais il en aura une de groupe plus tard ; non seulement grâce à sa propre performance, mais aussi grâce à celle du Sun God qui a réussi à faire encore mieux en 2022.
Top team en yards, big plays et first downs, St. Brown est définitivement indispensable.
(2020 : Romeo Okwara)
(2021 : Amani Oruwariye)
Aidan Hutchinson – DE | |
Plaquages | 52, avec 34 solo, 0.5 stuff, 3 manqués |
Fumbles Déf. | 2 récupérés |
Pass-Rush | 24.5 pressions, 9.5 sacks |
Couverture | 3 PDs, 3 INTs |
Pénalités | Aucune |
Bonne nouvelle : le choix #2 est Defensive Player Of The Year. Mauvaise nouvelle : il n’y a pas vraiment photo.
S’il a mis un petit temps à s’adapter à la NFL, Hutchinson est monté en puissance pour bien finir la saison, terminant évidemment top team pass-rusher. Il en a profité aussi pour attraper des INTs au vol en plus de ses fumbles récupérés, faisant de lui déjà un voleur de ballons.
(2020 : D’Andre Swift)
(2021 : Penei Sewell)
Comme nous l’avons vu les rookies ont eu une part dans cette saison de Detroit, mais évidemment Aidan Hutchinson rafle la mise, ce qui est particulièrement important quand on le met en perspective avec…
(2020 : La défense aérienne)
(2021 : Les blessures, surtout dans l’arrière-garde)
… l’échec des derniers choix du premier tour. T.J. Hockenson ? Échangé pendant la saison. Jeff Okudah ? Échangé après la saison. Jarrad Davis ? Libéré, resigné, mis sur practice squad, signé ailleurs. Encore heureux que les Lions savent drafter des Offensive Linemen (Ragnow, Decker et Sewell), car les soucis de performance venaient en partie de mauvaises drafts « menées » par des choix de premier tour ne restant pas longtemps.
Okudah est donc le dernier en date après une nouvelle saison à se battre contre les blessures, symbole d’une arrière-garde qui continue de se chercher : 63.0% (13e), 245.8 yards par match (30e), 7.5 yards par passe tentée (31e), 26 TDs (23e), 12 INTs (19e), un QB Rating adverse de 94.2 (25e), 54 big plays (30e) et 6 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (30e).
Même la découverte de 2021 Amani Oruwariye est revenue sur terre illico presto, mis sur le banc après un match à SIX (6) pénalités sur 11 au total. Avant de partir, Okudah a posté 59.7%, 1 TD, 1 INT, 7 passes défendues et 87.6 de Cover Rating ; pas si mal mais insuffisant. Will Harris a été inconstant (70.5%, 3 TDs, 1 INT, 4 passes défendues, 106.0 de Cover Rating) alors que Jerry Jacobs a plutôt répondu présent dans un temps de jeu accru (53.3%, 1 TD, 1 INT, 8 passes défendues, 70.0 de Cover Rating mais 7 pénalités).
C’est un peu plus rose chez les Safeties même si DeShon Elliott, malgré son activité et ses 5 run stuffs, a été un peu trop souvent pris à défaut avec 81.6%, 14.5 yards par ciblage (pire), 2 TDs, 1 INT et 125.3 de Cover Rating. Nous avons déjà parlé du rookie Joseph qui a été utile pour pallier la blessure de Tracy Walker.
(2020 : La phase de punt)
(2021 : La ligne offensive)
L’attaque aérienne | |
Stats | 65.1% (16e), 251.8 yards (8e), 29 TDs (8e), 7 INTs (2e) |
Moyennes | 7.6 yards par passe tentée (6e) 11.2 yards par complétion (7e) |
YAC | 53.4% (11e) |
QB Rating | 99.3 (5e) |
Explosivité | 54 big plays (2e) dont 12 homeruns (top) |
Matchs marquants | 5 matchs d’un QB à 300+ yards (4e) 6 matchs d’une cible à 100+ yards (10e) |
Qui aurait cru que Jared Goff reprendrait du poil de la bête de cette façon ? Un sursaut sur la fin avait à peine sauvé sa saison 2021, et 2022 semblait être un autre tour du même manège. Sauf qu’il s’est envolé bien plus tôt et bien plus haut pour aider l’équipe à inverser la tendance, protégeant le cuir et trouvant ses cibles. Le Coordinateur Offensif Ben Johnson doit être cité pour la prestation d’ensemble de l’escouade et pour avoir redonné de la confiance à l’ex-top choix de draft.
D’autant plus que, comme dit ci-dessus, Hockenson est parti pendant la saison (3 TDs), laissant Goff avec un cheptel de cibles à géométrie variable. Derrière le Sun God, c’est Kalif Raymond qui a élevé son niveau de jeu pour terminer avec 47 réceptions et 616 yards avec aucun drop et surtout aucun match raté, ce qui a été un peu le problème dans le groupe. Le Free Agent D.J. Chark a manqué plusieurs matchs, mais il a su se montrer quand il était sur le terrain via 30 réceptions pour 502 yards et 3 TDs, et évidemment il y a le cas Jameson Williams qui était connu ; quand il est revenu à la fin, il a montré quelques bribes de ce qu’il peut faire. Josh Reynolds a été un complément intéressent avec ses 479 yards et 3 TDs, alors que Brock Wright a repris le flambeau chez les Tight Ends avec notamment 4 TDs comme Shane Zylstra.
(2020 : La phase de kick)
(2021 : Le pass-rush)
La défense contre la course | |
Stats | 146.5 yards par match (29e), 5.2 yards par course (30e), 22 TDs (29e) |
Explosivité | 23 big plays (20e) dont 5 homeruns (8e) |
Stuffs | 37 (13e) soit 3.1% des plaquages (14e) |
Matchs marquants | 6 matchs d’un coureur à 100+ yards (29e) |
Malgré les efforts de Hutchinson ou de Rodriguez, il y a encore du travail dans le front-7 ; bien sûr dans le pass-rush (Hutchinson est top team mais à moins de 10 sacks) et surtout contre la course. Le coeur de la ligne défensive est toujours un problème malgré les efforts d’Alim McNeill (5 run stuffs) ; que ce soit Benito Jones, Isaiah Buggs ou Michael Brockers qui a été mis sur le banc après quelques matchs (!), cela manque cruellement d’impact. Si une addition a fait du bien (nous y revenons sous peu), et si John Houston a été une vraie surprise dans le pass-rush avec 19 pressions dont 8 sacks en 140 snaps (!!!), c’est le même constat sur les ailes : Charles Harris, les frangins Okwara, Austin Bryant ou Josh Paschal n’ont pas eu de poids.
Derrière, Alex Anzalone a été moins pire qu’en 2021 avec 5.5 run stuffs, 8.5 pressions dont 1.5 sacks et 1 INT, mais il manque toujours de constance. Derrick Barnes a eu une saison sophomore plus réussie, mais à l’instar d’Anzalone, il partait de bas. Et ils ont tous été en difficulté en couverture.
(2020 : Jamie Collins)
(2021 : Charles Harris)
John Cominsky – DE | |
Plaquages | 30, avec 18 solo, 1 stuff |
Fumbles Déf. | 1 forcé |
Pass-Rush | 16 pressions, 4 sacks |
Couverture | 3 PDs |
Pénalités | Aucune |
C’est l’ajout sur la ligne défensive qui a fait du bien dont nous parlions ; Chark aurait pu être candidat s’il avait plus joué. L’ex-Falcon avait connu une année 2021 assez misérable avec une mise rapide sur IR, mais il a rappelé ici qu’il pouvait être un contributeur intéressant.
(2020 : Halapoulivaati Vaitai)
(2021 : Alex Anzalone)
Mike Hughes – CB | |
Plaquages | 51, avec 35 solo, 3 stuffs, 4 manqués |
Pass-Rush | 2 pressions |
Couverture | 56 ciblages, 73.2%, 528 yards, 4 TDs, 1 PD |
Cover Rating | 126.2 |
Moyennes | 9.4 yards par ciblage 12.9 yards par complétion |
Pénalités | Aucune |
Les fans des Vikes auront reconnu « leur » Mike Hugues en 2022 après s’être demandé si Minnesota n’avait pas échangé son frère jumeau bien meilleur à Kansas City en 2021.
(2020 : Le dernier drive contre Atlanta en Week 7)
(2021 : La victoire 30-12 contre Arizona en Week 15)
La victoire 20-16 à Green Bay en Week 18. Et dire que certains osaient poser la question de la motivation de Detroit, déjà éliminé avant le match par la victoire de Seattle ; c’était la possibilité de retourner en positif, de marquer le coup après ce revirement incroyable et de compléter le sweep des Packers en empêchant une autre qualification à leurs dépens, et en plus à Lambeau.
(2020 : La bulle contre Carolina en Week 11)
(2021 : La rouste 44-6 contre Philadelphia en Week 8)
La tôle 29-0 à New England en Week 5. Et cela aurait pu être pire si ce n’était pas Bailey Zappe à la tête de l’attaque des Patriots qui a scoré CINQ FGs et un seul TD.
Le futur
Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
1 | KO | @ | Kansas City | 14-3 | Champ | 0 |
2 | – | vs. | Seattle | 9-8 | Playoffs | 3 |
3 | – | vs. | Atlanta | 7-10 | Négatif | 0 |
4 | TNF | @ | Green Bay | 8-9 | Négatif | 0 |
5 | – | vs. | Carolina | 7-10 | Négatif | 3 |
6 | – | @ | Tampa Bay | 8-9 | DivChamp | -7 |
7 | – | @ | Baltimore | 10-7 | Playoffs | 0 |
8 | MNF | vs. | Las Vegas | 6-11 | Négatif | 0 |
9 | BYE | |||||
10 | – | @ | LA Chargers | 10-7 | Playoffs | 7 |
11 | – | vs. | Chicago | 3-14 | Négatif | -3 |
12 | TG | vs. | Green Bay | 8-9 | Négatif | 0 |
13 | – | @ | New Orleans | 7-10 | Négatif | 3 |
14 | – | @ | Chicago | 3-14 | Négatif | -6 |
15 | – | vs. | Denver | 5-12 | Négatif | 0 |
16 | – | @ | Minnesota | 13-4 | DivChamp | 0 |
17 | STF | @ | Dallas | 12-5 | Playoffs | 0 |
18 | – | vs. | Minnesota | 13-4 | DivChamp | 1 |
Matchs | Nombre | Rang |
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 | 7 | 22 |
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 | 8 | 10 |
Bilans | Bilan | Rang |
Cumulé total | 143-146 (0.495) | 20 |
Cumulé à domicile | 58-78 (0.426) | 30 |
Cumulé à l’extérieur | 85-68 (0.556) | 5 |
Écart domicile/extérieur | -0.130 | 30 |
Stats additionnelles | Valeur | Rang |
Kilométrage total théorique | 11345 | 6 |
Total jours nets de repos entre les matchs | +1 | 14 |
Signe que la NFL croit en Detroit, le Kick Off à Kansas City avec la possibilité de confirmer que 2022 n’était pas un mirage. Cela fait partie de TROIS matchs du jeudi (avec Thanksgiving évidemment)… dont les DEUX matchs contre Green Bay. La NFC South allège évidemment le bilan projeté du calendrier, mais pour autant la ligue a pris un malin plaisir à grouper les difficultés, comme ce finish délirant. À ce sujet, le début et la fin soulignent que les Lions vont avoir un parcours périlleux hors de leurs bases.