NFL Team Honors VIII : Houston
Madame Soleil a bêtement pensé que Nick Caserio serait sur un siège éjectable en cas de contre-performance, elle avait oublié qu’il y a un fusible qui saute avant celui-là. Lovie Smith n’aura fait qu’une petite saison où, comme attendu, les Texans ont beaucoup ramé, ont parfois surpris, se sont toujours battus, et ont souvent perdu. Ils ont même perdu « sur toute la ligne » car cette tenacité les a privés du top choix de la draft avec une victoire à la dernière semaine. La machine à laver va encore s’activer cette intersaison, ce qui ne va pas faciliter la tâche de l’ancien du club devenu Head Coach, DeMeco Ryans.
À lire en mode programme long. TRÈS long.
HOUSTON TEXANS
4e AFC South ~ 3-13-1
Les prévisions de Madame Soleil 2022
Quel plafond réaliste pour les Texans en 2022 ? La franchise pensait tourner la page Deshaun Watson avec son échange à Cleveland, mais elle avait été rattrapée par des plaintes elle aussi et avait dû régler son ardoise avant de penser au futur. Maintenant que l’odeur nauséabonde semblait s’éloigner peu à peu, il était possible de revenir au football et de se demander où en étaient des Texans qui avaient évincé David Culley pour mettre le Coordinateur Défensif Lovie Smith aux manettes.
L’attaque appartenait désormais au sophomore Quarterback Davis Mills qui n’avait pas démérité étant donné les conditions ; il était impossible de vraiment le juger tant qu’il n’avait pas plus d’aide autour de lui, et qu’elle soit disponible : l’effectif avait connu beaucoup de blessures en 2021. Mais il y avait également un souci de talent, comme on l’avait vu sur la ligne offensive : de fait, l’organisation avait sélectionné le premier tour Guard Kenyon Green en plus de signer l’ex-Jaguar Guard A.J. Cann ; ensemble ils allaient essayer de reconstruire un intérieur d’unité qui avait souffert autour du Centre Justin Britt, mais il fallait le voir pour le croire. Au niveau des Offensive Tackles, Laremy Tunsil revenait de blessure à l’opposé de Tytus Howard.
La draft de Green exprimait la volonté de redonner de l’allant à un secteur qui se morfondait depuis bien trop longtemps : le jeu au sol. Les Texans devaient réinstaurer une force de frappe balle en main pour à la fois avancer, manger le chrono et aider un peu le jeune lanceur. Le coureur Rex Burkhead n’avait rien à se reprocher car il était lunaire qu’il ait fini top team en 2021 ; le quatrième tour Dameon Pierce devait prendre la suite et il avait tellement impressionné que l’ex-Colt Marlon Mack avait fini sur practice squad. Dans les airs, l’extension du receveur Brandin Cooks était vitale vu son importance, mais il fallait que quelqu’un émerge derrière lui ; ce ne serait pas le polyvalent deuxième tour John Metchie III qui avait été diagnostiqué avec une leucémie et raterait la saison. L’ex-Bill Tight End O.J. Howard était arrivé sur le tard avec Nico Collins, Chris Moore et Pharaoh Brown… mais sans Chris Conley.
La défense avait également été pilonnée, autant en difficulté contre la course que contre la passe. Pour fixer ce dernier point, le General Manager Nick Caserio avait tapé fort à la draft avec le premier tour Cornerback Derek Stingley Jr. et le deuxième tour Defensive Back Jalen Pitre afin d’ajouter de la vitesse et de la polyvalence. Pitre devait plutôt jouer Safety aux côtés d’un Eric Murray laissé seul par le départ de Justin Reid à Kansas City ; on en attendait plus de Murray vu son contrat. Stingley allait remplacer Terrance Mitchell et n’était pas le seul Cornerback à être arrivé : l’ex-Eagle Steven Nelson venait s’installer à l’opposé du rookie, permettant à Desmond King de revenir dans le slot où il était plus efficace ; Tavierre Thomas aurait son mot à dire après une belle performance inattendue.
Caserio avait également renforcé le front-7 avec la draft du troisième tour Linebacker Christian Harris afin de venir aider Christian Kirksey et Kamu Grugier-Hill ; il fallait clairement plus d’impact dans l’unité intermédiaire de la défense, notamment contre la course. La ligne défensive revenait presque avec la même rotation à l’intérieur formée des Defensive Tackles Roy Lopez, Maliek Collins et Ross Blacklock. C’était au niveau du pass-rush que les investissements avaient été faits : les ex-Bills Mario Addison & Jerry Hughes ainsi que l’ex-Ram Ogbonnia Okoronkwo et l’ex-Seahawk Rasheem Green étaient venus booster un secteur largement défaillant dans lequel Jonathan Greenard avait été une belle surprise malgré les pépins physiques. Si la défense contre la course était encore suspecte, la défense aérienne devait s’améliorer avec tous les ajouts.
Sur équipes spéciales, on avait choisi la stabilité avec le Kicker Ka’imi Fairbairn malgré quelques ratés dommageables, le solide Punter Cam Johnston ainsi que les bons retourneurs Tremon Smith (kickoff) et King (punt).
Avec la machine à laver de 2021 et encore pas mal de changements cette année, difficile d’avoir une vision sur ce que pouvaient donner les Texans. La reconstruction était massive, surtout en défense avec des investissements dans le duo pass-rush – couverture ; plus Harris chez les Linebackers, mais il n’était pas sûr de voir la défense contre la course s’améliorer drastiquement. Avoir un meilleur jeu au sol était impératif pour contrôler l’horloge et aider Mills dont les cibles n’avaient pas évolué, et la ligne offensive devait rester sur le terrain. Le calendrier n’était pas DU TOUT évident… bref, si Houston s’en sortait avec 6 victoires, ce serait déjà un pas en avant ; moins, et Caserio serait sur un siège éjectable.
La saison
| Wk | Loc. | Adversaire | Rés. | Score | Bilan | Détails |
| 1 | vs. | Indianapolis | T | 20-20 (OT) | 0-0-1 | do/TL |
| 2 | @ | Denver (0-1) | L | 9-16 | 0-1-1 | co/L |
| 3 | @ | Chicago (1-1) | L | 20-23 | 0-2-1 | o/L |
| 4 | vs. | LA Chargers (1-2) | L | 24-34 | 0-3-1 | cwp |
| 5 | @ | Jacksonville (2-2) | W | 13-6 | 1-3-1 | dwpo/W |
| 6 | BYE | |||||
| 7 | @ | Las Vegas (1-4) | L | 20-38 | 1-4-1 | c/L |
| 8 | vs. | Tennessee (4-2) | L | 10-17 | 1-5-1 | do |
| 9 | vs. | Philadelphia (7-0) | L | 17-29 | 1-6-1 | wp |
| 10 | @ | NY Giants (6-2) | L | 16-24 | 1-7-1 | wpo |
| 11 | vs. | Washington (5-5) | L | 10-23 | 1-8-1 | – |
| 12 | @ | Miami (7-3) | L | 15-30 | 1-9-1 | cwp |
| 13 | vs. | Cleveland (4-7) | L | 14-27 | 1-10-1 | c |
| 14 | @ | Dallas (9-3) | L | 23-27 | 1-11-1 | wpo/L |
| 15 | vs. | Kansas City (10-3) | L | 24-30 (OT) | 1-12-1 | cwpo/TL |
| 16 | @ | Tennessee (7-7) | W | 19-14 | 2-12-1 | do/W |
| 17 | vs. | Jacksonville (7-8) | L | 3-31 | 2-13-1 | dwp |
| 18 | @ | Indianapolis (4-11-1) | W | 32-31 | 3-13-1 | do |
Le bilan de saison régulière
| Global | Bilans | |||
| Saison | 3-13-1 | |||
| Demi-saison | 1-7-1 | 2-6 | ||
| Quart-saison | 1-3-1 | 0-4 | 0-4 | 2-2 |
| Détail | Bilans | |||
| Domicile | 0-7-1 | |||
| Extérieur | 3-6 | |||
| Division (d) | 3-2-1 | |||
| Conférence (d+c) | 3-8-1 | |||
| Équipes > .500 (w) | 1-7 | |||
| Équipes en playoffs (p) | 1-7 | |||
| Matchs à une possession (o) | 3-6-1 | |||
| 4e quart-temps (W-L-TT-TL) | 2-4-0-2 | |||
| Prolongations | 0-1-1 | |||
| Difficulté | Bilans | |||
| Calendrier projeté (2021) | 141-148 (0.488, 19e) | |||
| Calendrier réel (2022) | 137-148-4 (0.481, 21e) | |||
| Écart entre les deux | -0.003 (14e) | |||
Non vous ne rêvez pas, toutes les non-défaites de Houston sont venues dans ce joyau universel qu’a été l’AFC South cette saison ; pour ne pas faire de jaloux, tout le monde a pris sa tarte texane (et Indy a pris un peu de rab en entrée). On voit cette capacité à s’accrocher dans le bilan des matchs à une possession (où se trouvent là aussi toutes les victoires) et le total de ces matchs en lui-même qui est passé de 4 à 10 ; il y a également ce bilan en dernier quart-temps étoffé avec 8 matchs qui s’y sont joués (top NFL). Néanmoins, le NRG Stadium a été le théâtre des cauchemars avec aucune victoire ; le calendrier a pourtant été comme attendu : la chute de la division a été contrebalancée par – habituez-vous car vous allez le lire souvent – la NFC (B)East.
La réalité
| Attaque | Texans | Rang | Adversaire | Rang |
| Points par match | 17.0 | 30 | 24.7 | 27 |
| TDs | 29 | 28 | 48 | 27 |
| Yards par match | 283.5 | 31 | 379.5 | 30 |
| First Downs par match | 16.3 | 31 | 21.9 | 31 |
| Third Down % | 30.317 | 31 | 38.914 | 15 |
| Redzone Drive % | 26.816 | 29 | 31.818 | 14 |
| Redzone TD % | 47.917 | 27 | 56.364 | 19 |
| Big plays | 62 | 17 | 73 | 28 |
| Pass/Run ratio | 1.550 | 24 | 0.979 | 31 |
| QB/Cover Rating | 76.8 | 31 | 82.7 | 5 |
| Turnovers | 28 | 31 | 27 | 4 |
| Défense | Texans | Rang | Adversaire | Rang |
| Stuff % | 4.112 | 5 | 3.993 | 29 |
| Pressions | 118 | 26 | 146 | 20 |
| Sacks | 39 | 18 | 38 | 13 |
| Équipes Spéciales | Texans | Rang | Adversaire | Rang |
| Field Goal % | 93.548 | 3 | 87.500 | 19 |
| Extra Point % | 100.000 | 1 | 97.778 | 28 |
| Punt Net Yards | 42.6 | 10 | 40.8 | 9 |
| Autres | Texans | Rang | Adversaire | Rang |
| Pénalités par match | 5.2 | 8 | 5.6 | 14 |
| TOP moyen | 28:48 | 29 | – | – |
| Extra Stat | Texans | Rang | Adversaire | Rang |
| TDs Défensifs | 2 | 11 | 7 | 32 |
La saison des Texans est une histoire de turnovers… si l’histoire était écrite par H.P. Lovecraft du côté de l’attaque. C’est déjà difficile quand elle score peu de points et de TDs, c’est encore plus difficile quand elle en offre à l’adversaire à un taux inégalé. Pire : les adversaires ont marqué 92 points (31e) dont 13 TDs (31e) suite aux ballons perdus par l’attaque. Encore pire : ils ont marqué 13 TDs sur 14 ballons perdus convertis en points, soit 92% (pire marque). En gros cette saison, quand Houston a perdu la balle, c’était 46% de chances que ça finisse dans sa propre endzone, directement ou non. L’offensive a offert le cuir et l’équipe entière n’a pas réussi à mitiger les conséquences.
Le bémol, c’est que la défense a fait son maximum pour arracher le cuir, et l’attaque n’a pas été si manchotte pour les convertir avec 66 points (11e) dont 7 TDs (11e), même si cela ne fait pas une moyenne si énorme (2.4 – 19e). Sinon, qu’on divise par quart-temps ou mi-temps, l’attaque a été moribonde partout, elle a même été moins efficace que l’année dernière sur premier drive avec 14 points (30e) via 2 TDs (21e), alors que la défense a autorisé 44 points (27e) dont 5 TDs (23e). On a vu un poil plus d’explosivité (+1.8% de big plays ! +5% de homeruns !) grâce notamment à une belle propension à casser les plaquages (+22 !)… la source va vite se révéler. D’ailleurs, arrêtons le carnage et allons-y.
Voici les récompenses de la saison :
(2020 : Deshoudini Wizardson)
(2021 : Brandin Cooks)
| Dameon Pierce – RB | |
| Course | 220 courses, 939 yards, 4 TDs, 7 big plays, 27 BTKs (4e) |
| Réception | 30 réceptions, 165 yards, 1 TD, 8 BTKs |
| Avancé | 76.9%, 3 drops, 81.7 de Target Rating |
| Cumulé | 250 touches, 1104 yards, 5 TDs, 7 big plays, 35 BTKs (2e) |
| Moyennes | 4.3 yards par course 5.5 yards par réception 4.3 yards par occasion |
| Fumbles Off. | 4 commis, 2 perdus |
Ironiquement, les Texans ont connu leur meilleur quart de saison (le dernier) quand Pierce est allé sur IR : ils ont tenu la dragée haute à Dallas puis ont battu Tennessee et Indianapolis (avec une tôle prise à Jacksonville entre les deux). Est-ce qu’ils ont tout lâché sachant que c’était la fin ? Est-ce qu’ils ont connu un surplus d’énergie en se disant qu’ils étaient cuits sans leur arme offensive #1 ? Une coïncidence assez amusante qui ne doit pas occulter l’importance du joueur : sans lui et son Tank Mode personnel le rendant impossible à plaquer, l’attaque aurait plongé encore davantage.
Et même avec lui, regardez les stats au sol : 86.8 yards par match (31e), 3.7 yards par course (31e), 7 TDs (31e) et 12 big plays (28e). Vous avez pensé à amener un seau ?
(2020 : Justin Reid)
(2021 : Jonathan Greenard)
| La couverture | |
| Stats | 64.4% (17e), 209.3 yards (10e), 15 TDs (top), 16 INTs (7e) |
| Moyennes | 6.8 yards par passe tentée (23e) 10.6 yards par complétion (22e) |
| YAC | 49.1% (13e) |
| QB Rating | 82.7 (5e) |
| Explosivité | 47 big plays (22e) dont 3 homeruns (2e) |
| Matchs marquants | 3 matchs d’un QB à 300+ yards (16e) 6 matchs d’une cible à 100+ yards (14e) |
Dans une saison compliquée pour Houston, et même s’il y a des choses à redire, dans l’ensemble la couverture a quelque chose de vraiment intéressant. Pour info, ce ratio TD/INT défensif de 0.938 est top NFL.
Nous allons de suite mettre de côté un des Cornerbacks qui aura sa récompense un peu plus tard. Ceux qui étaient probablement les plus observés étaient les deux rookies : le premier tour Derek Stingley Jr. et le deuxième tour Jalen Pitre. Ils ont chacun montré des promesses, connu les affres du rookie, et rendu une copie frustrante. Stingley a eu une saison pourrie par les blessures, manquant quasiment la dernière moitié ; il a néanmoins démontré ses qualités, autorisant 63%, 7.6 yards par tentative avec 1 INT, 5 passes défendues et 78.4 de Cover Rating. Pitre a été très largement exposé en étant le top Defensive Back Texan utilisé et il a offert toute la panoplie du jeune prometteur mais jeune mais prometteur : grosse activité (top team et 10e NFL avec 140 plaquages) qui a également amené une valise de plaquages manqués (19 – pire marque – soit 11.4%) et un pilonnage aérien règle (63 ciblages – top team) avec du chaud et du froid (65.1%, 10.5 yards par ciblage, 16.1 yards par complétion, 4 TDs, 5 INTs, 8 passes défendues et 88.2 de Cover Rating).
Steven Nelson a été une bonne signature pour apporter une présence vétéran dans le groupe : juste derrière Pitre en ciblages, il a tenu la route avec 2 TDs, 1 INT, 7 passes défendues et 80.5 de Cover Rating ; il aurait presque pu être FA Signing Of The Year. Tavierre Thomas n’a pas vraiment pu construire sur la belle surprise en ratant la première moitié de saison sur IR, mais quand il a été là il a confirmé son talent dans le slot avec 75.3 de Cover Rating. Le seul qui a vraiment eu du mal est Jonathan Owens qui a connu une première saison avec une vraie charge de travail, et ça pique un peu avec 66.7%, 11.3 yards par ciblage, 3 TDs et 128.5 de Cover Rating.
(2020 : Brandin Cooks)
(2021 : Brandin Cooks)
| Laremy Tunsil – OT | |
| Pénalités | 10 total, 10 acceptées (5e pire), 65 yards |
Cela n’a pas été une année facile pour la ligne offensive avec des pépins physiques par-ci par-là, mais elle a pu compter sur le retour de blessure d’un Tunsil solide et disponible (il n’a pas manqué un seul snap). Après une saison tronquée trop rapidement, il a rappelé son talent et sa valeur dans une saison à son niveau ; ce n’est pas un hasard si les Texans l’ont prolongé.
Le reste de l’unité a oscillé entre le bon, le moins bon et les différents alignements ; principalement, la protection n’a pas été mauvaise mais la participation au sol a été problématique (ce n’est pas un hasard si Pierce a dû casser autant de plaquages). Commençons par les bons points : le Tackle Tytus Howard a été plus consistant que l’année dernière – il a même dû faire des piges à l’intérieur, et la signature du Guard A.J. McCann l’a vu rebondir de belle manière après une année sans à Jacksonville ; les deux joueurs ont eux aussi raté peu de snaps. Cela a été un peu plus compliqué pour les autres : le rookie Guard Kenyon Green a eu un sacré cortège de Defensive Tackles à affronter et de plus il a raté quelques matchs à cause d’une blessure ; le Centre Scott Quessenberry a remplacé « au pied levé » Justin Britt avant la saison, et il a eu des moments difficiles.
Et puisque nous sommes sur la ligne offensive, parlons du bonhomme situé derrière. Voici la ligne de stat de Davis Mills et vous allez de suite voir où est le problème : 61%, 3118 yards, 6.5 yards par passe tentée, 17 TDs, 15 INTs (pire marque), 3 fumbles, 31 sacks et 78.8 de QB Rating. Dans l’ensemble, c’est une saison décevante où il n’a pas réussi à prouver qu’il était un franchise Quarterback, avec des décisions parfois douteuses et des lancers qui le sont tout autant. Il a même fini sur le banc, remplacé par Kyle Allen, avant de revenir quand ce dernier n’a rien fait de bon.
On peut aussi arguer qu’il n’a pas eu les mêmes armes que certains avant lui. Brandin Cooks a encore fait office de WR#1 avec 57 réceptions pour 699 yards et 3 TDs, alors que Jordan Akins a été la surprise de la saison ; il est enfin sorti de l’anonymat avec 37 réceptions pour 495 yards et 5 TDs (top team). Nico Collins a démontré une progression mais a été gêné par les blessures (37 réceptions pour 481 yards et 2 TDs), alors que Chris Moore complète le quatuor via 48 réceptions pour 548 yards et 2 TDs. Le tout possède de la qualité : 50 big plays (4e), 55.5% des yards étant des YAC (7e) ou 23 drops (5e).
(2020 : Justin James Watt)
(2021 : Kamu Grugier-Hill)
| Desmond King II – CB | |
| Plaquages | 89, avec 59 solo, 10 stuffs (6e), 7 manqués |
| Fumbles Déf. | 2 récupérés (8e) |
| Pass-Rush | 2 pressions |
| Couverture | 56 ciblages, 71.4%, 365 yards, 2 TDs, 8 PDs, 2 INTs |
| Cover Rating | 85.8 |
| Pénalités | 9 total, 8 acceptées, 37 yards |
| Kick Return | 1 retour, 50 yards |
| Punt Return | 33 retours (2e), 309 yards (7e) |
| Moyennes | 6.5 yards par ciblage 9.1 yards par complétion 9.4 yards par retour de punt |
La signature de Nelson a eu un autre avantage : pouvoir remettre King dans le slot où il est définitivement plus efficace ; il n’est pas surprenant du tout de le voir rebondir avec une bien meilleure saison en couverture par rapport à l’année dernière.
Il a réussi 2 pressions sur 12 snaps de pass-rush, et il a eu son abattage habituel pour ce qui est d’aller planter un offensif derrière sa ligne de scrimmage.
(2020 : Aucun)
(2021 : Davis Mills)
Difficile de ne pas le donner à Dameon Pierce.
(2020 : L’organisation)
(2021 : La disponibilité)
L’instabilité de la franchise. Houston se cherche en ce moment, et ce n’est pas en changeant de Head Coach toutes les saisons que cela va aller beaucoup mieux. Désormais, avec un ancien de la maison en entraîneur et le duo drafté dans le top-3, il y a matière à repartir sur d’autres bases pour le futur.
(2020 : L’attaque aérienne)
(2021 : Les receveurs)
| Les équipes spéciales | |
| FG | 29/31 soit 93.5% (3e) |
| XP | 24/24 soit 100.0% (top) |
| Touchback | 44.0% (29e) |
| Punt | 48.1 yards bruts (12e) et 42.6 yards nets (10e) |
| Taux dans les 20y adverses | 42.0% (9e) |
| Moyenne sur retours | 23.3 yards par retour de kick (13e) 19.0 yards par retour adverse de kick (top) 9.8 yards par retour de punt (11e) 8.9 yards par retour adverse de punt (15e) |
| TD marqués | aucun TD sur retour de kick aucun TD sur retour de punt |
| TD encaissés | aucun TDsur retour de kick 1 TD sur retour de punt |
Alors que Houston est dans le brouillard, John Christian Ka’iminoeauloameka’ikeokekumupa’a « Ka’imi » Fairbairn vient de pondre sa meilleure saison en NFL pour ce qui est de botter le cuir entre les perches.
Cameron Johnston a forcément eu du travail, et il a envoyé de belles mines repoussant l’adversaire ; le seul bémol est ce TD encaissé sur retour de punt contre Cleveland, car sinon la phase « défensive » de punt a fait un bon travail. Les retours ont également été remuant même s’il n’y a pas eu de TD au bout grâce à Tremon Smith et King, alors que la couverture de kickoff a été royale.
(2020 : Le jeu au sol général)
(2021 : L’attaque terrestre)
| La défense contre la course | |
| Stats | 170.2 yards par match (pire), 5.1 yards par course (29e), 25 TDs (31e) |
| Explosivité | 26 big plays (25e) dont 7 homeruns (24e) |
| Stuffs | 56 (top) soit 4.1% des plaquages (5e) |
| Matchs marquants | 8 matchs d’un coureur à 100+ yards (30e) |
Les adversaires des Texans ont préféré passer par le sol, et on voit pourquoi : c’était les portes ouvertes. Maliek Collins a bien fait quelques apparitions avec 5.5 run stuffs, mais que ce soit Roy Lopez ou Kurt Hinish, l’intérieur a été trop friable. Pour le bien que l’on va dire de certains Defensive Ends ensuite, le sol n’a pas été leur fort. Derrière, Christian Kirksey a été le Texan le plus utilisé, et il a surtout tenté de boucher les trous sans vraiment y arriver ; le rookie Christian Harris a été encore plus en difficulté. C’est d’autant plus fou quand on sait que Houston a réussi 56 stuffs, mais attention : les plaquages à perte sur passes (par exemple les screens) sont aussi comptés dedans. Si le reste du temps vous n’arrivez pas boucher les trous, c’est un peu trompeur. Rater 90 plaquages (31e) soit 6.2% des tentatives (27e) n’aide pas non plus.
(2020 : Les ajouts chez les receveurs)
(2021 : Tavierre Thomas)
| Jerry Hughes & Ogbonnia Okoronkwo – DE | |
| Plaquages | 79, avec 53 solo, 5 stuffs, 6 manqués |
| Pass-Rush | 35 pressions, 14 sacks |
| Pénalités | 8 total, 5 acceptées, 31 yards |
Un tiers des pressions et des sacks de l’équipe : voilà l’apport des deux Free Agents qui ont bien fait de venir. C’est une bonne chose car Jonathan Greenard a été torpillé par une mise sur IR qui lui a mangé le milieu de saison, Rasheem Green n’a pas été en vue, et…
(2020 : Eric Murray)
(2021 : Aucun)
| Mario Addison – DE | |
| Plaquages | 15, avec 6 solo, 1 manqué |
| Fumbles Déf. | 1 forcé |
| Pass-Rush | 4 pressions, 1 sack |
| Pénalités | Aucune |
… celui qui devait former un duo terrible avec Hughes a démarré la saison sur IR puis a été un fantôme le reste de la saison, jouant assez peu (31.4% des snaps).
(2020 : https://www.youtube.com/watch?v=_kLb0bMpkLk)
(2021 : La victoire 41-29 contre les Chargers en Week 16)
La victoire 32-31 sur Indy en Week 18 ; celle contre Tennessee est venue avec Malik Willis aux commandes. Les Texans auront besoin de ce genre de gnaque pour remonter la pente (et connaissant Ryans, on peut lui faire confiance pour l’inculquer).
(2020 : Le dernier match de la saison)
(2021 : Deshaun Watson)
La victoire 32-31 sur Indy en Week 18, parce qu’elle retire le top choix de la draft (le monde est cruel).
Le futur
| Wk | Type | Loc. | Adversaire | Bilan | Statut | JNR |
| 1 | – | @ | Baltimore | 10-7 | Playoffs | 0 |
| 2 | – | vs. | Indianapolis | 4-12-1 | Négatif | 0 |
| 3 | – | @ | Jacksonville | 9-8 | DivChamp | 0 |
| 4 | – | vs. | Pittsburgh | 9-8 | Positif | 0 |
| 5 | – | @ | Atlanta | 7-10 | Négatif | 0 |
| 6 | – | vs. | New Orleans | 7-10 | Négatif | 0 |
| 7 | BYE | |||||
| 8 | – | @ | Carolina | 7-10 | Négatif | 0 |
| 9 | – | vs. | Tampa Bay | 8-9 | DivChamp | -3 |
| 10 | – | @ | Cincinnati | 12-4 | DivChamp | 0 |
| 11 | – | vs. | Arizona | 4-13 | Négatif | 0 |
| 12 | – | vs. | Jacksonville | 9-8 | DivChamp | 0 |
| 13 | – | vs. | Denver | 5-12 | Négatif | 0 |
| 14 | – | @ | NY Jets | 7-10 | Négatif | 0 |
| 15 | – | @ | Tennessee | 7-10 | Négatif | 1 |
| 16 | – | vs. | Cleveland | 7-10 | Négatif | 0 |
| 17 | – | vs. | Tennessee | 7-10 | Négatif | 0 |
| 18 | – | @ | Indianapolis | 4-12-1 | Négatif | 0 |
| Matchs | Nombre | Rang |
| Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 | 5 | 29 |
| Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 | 5 | 27 |
| Bilans | Bilan | Rang |
| Cumulé total | 123-163-2 (0.431) | 30 |
| Cumulé à domicile | 60-92-1 (0.395) | 32 |
| Cumulé à l’extérieur | 63-71-1 (0.470) | 22 |
| Écart domicile/extérieur | -0.075 | 27 |
| Stats additionnelles | Valeur | Rang |
| Kilométrage total théorique | 12209 | 9 |
| Total jours nets de repos entre les matchs | -2 | 21 |
Un bilan inférieur à 0.400, ça n’arrive pas souvent. Si vous vous étonnez de ne voir aucun match en primetime (même pas un TNF), c’est à cause de la nouvelle règle qui n’oblige plus chaque équipe à jouer une fois le jeudi. Les Texans ne sont pas avantagés comme Chicago question kilométrage et jours de repos et la qualité intrinsèque de l’équipe est son plus gros obstacle, mais on a vu pire. Attention quand même à des équipes comme Tennessee, Denver ou les Jets qui devraient ou vont vouloir redresser le tir.