NFL Team Honors VIII : Denver

500-Broncos

La rumeur cynique veut qu’un crack des courses hippiques qui se casse la jambe finisse à la boucherie chevaline ; les Broncos se sont « contentés » d’y envoyer leur Head Coach et d’oublier l’épisode, faisant sortir Sean Payton de sa retraite pour reprendre les choses en main. Il est sûr que Nathaniel Hackett a largement fait montre de son inexpérience et son influence sur l’attaque a été très loin de donner les résultats escomptés, mais la franchise a également été durement frappée par les blessures. L’expérimenté Payton arrive avec la même tâche de booster l’attaque tout en préservant la défense.

À lire en remontant à cheval après une chute.

 

DENVER BRONCOS
4e AFC West ~ 5-12

 

Les prévisions de Madame Soleil 2022

 

Positif ? Playoffs ? Super Bowl ? Galactic Wars ? C’était peu dire que les Broncos avaient secoué l’intersaison avec plusieurs acquisitions marquantes et une vente. Il fallait bouger : après le titre en 2015, c’était une année à 9-7 puis 5 saisons négatives. Désormais, Nathaniel Hackett devait amener sa science offensive pour booster ce côté du ballon – tout en faisant en sorte que la défense corrige les scories.

Le choix de l’ex-Coordinateur Offensif des Packers était plutôt bien vu puisque c’était l’escouade offensive qui traînait la jambe depuis plusieurs saisons, incapable de capitaliser sur son talent. Le nouveau franchise Quarterback et ex-Seahawk Russell Wilson, venu dans un échange massif qui avait vu partir Drew Lock, devait symboliser la renaissance de l’attaque ; Hackett avait l’expérience des futurs Hall of Famers au poste et il devait tout mettre en oeuvre pour mettre le #3 dans les meilleures conditions. Il était tentant de lâcher les rênes à la passe par rapport à Teddy Bridgewater, surtout quand on voyait les armes de Wilson : Courtland Sutton, Jerry Jeudy (qui devait scorer un TD), K.J. Hamler (qui revenait de blessure), le Tight End Albert Okwuegbunam qui remplaçait Noah Fant parti dans l’échange aussi, le troisième tour Greg Dulcich… mais malheureusement pas Tim Patrick après sa blessure en présaison. Wilson devait ramener la peur de la passe longue dans un jeu qui l’avait perdue depuis trop longtemps.

Cependant il n’avait pas besoin de tout faire tout seul, et de l’équilibre dans le playcall serait nécessaire. Denver possédait un duo de coureurs productifs avec Javonte Williams et Melvin Gordon III ; les deux étaient interchangeables et l’un pouvait relayer l’autre s’il avait un coup de moins bien. Il n’y avait pas de raison pour le Quarterback de vampiriser les actions avec une telle aide qu’il n’avait plus connue depuis un moment à Seattle. Cependant, il fallait aussi une bonne ligne offensive : la venue de l’ex-Packer Billy Turner était appréciable pour fixer le poste de Right Tackle, alors que Garett Bolles se devait une revanche sur 2021 ; l’intérieur était plus en question si Quinn Meinerz prenait le poste à droite : il devait monter en puissance à l’opposé de Dalton Risner, avec Her Majesty’s Sir Lloyd Cushenberry Lord Broncoshire The Third au milieu et Graham Glasgow en soutien.

L’échange pour Wilson avait également coûté le Defensive End Shelby Harris, toujours précieux sur la ligne défensive et top sackeur de l’équipe l’année dernière. L’ex-49er D.J. Jones venait occuper le milieu de l’unité aux côtés de l’homonyme Dre’Mont Jones et de DeShawn Williams, et ces deux derniers devaient faire mieux pour pallier le départ de Harris contre la course ; justement, D.J. était un bon défenseur dans ce secteur, et Mike Purcell était toujours là. Derrière eux, le Linebacker Josey Jewell était présent, mais la décision de ne pas resigner Alexander Johnson pouvait sembler curieuse, surtout vu son abattage au sol ; Jonas Griffith (qui avait été actif dans un temps de jeu réduit) et l’ex-Eagle Alex Singleton allaient occuper le coeur de la défense… on demandait à voir.

Il fallait également bien plus de pass-rush de la part des spécialistes qui avaient un point commun : que ce soit Bradley Chubb ou l’ex-Cowboy Randy Gregory, ils revenaient de blessures et leur impact restait un point d’interrogation, surtout vu leurs contrats ; le deuxième tour Nik Bonitto pouvait voir du temps de jeu si jamais les titulaires étaient indisponibles. Toute pression sans envoyer de blitz serait une bonne chose pour une arrière-garde qui était le point fort de l’escouade : Patrick Surtain II faisait déjà figure de vétéran, Ronald Darby était solide, dans le slot Bryce Callahan avait été remplacé par l’ex-49er K’Waun Williams, et le duo de Safeties s’invitait dans la discussion des meilleurs de la ligue avec Justin Simmons et Kareem Jackson.

Denver devait s’améliorer dans les retours et les couvertures sur équipes spéciales : le Kicker Brandon McManus et le Punter Sam Martin faisaient le travail. Le rookie Montrell Washington devait amener du peps sur les retours car c’était largement insuffisant.

Avant de mettre Denver en finale, il fallait la confirmation que les deux lignes allaient tenir : Wilson n’était pas venu pour courir de nouveau comme un dératé (même si la ligne de Denver n’était pas celle de Seattle) ; c’était plus le front-7 qui inquiétait avec les blessures. La division étant totalement furieuse et la conférence n’étant pas plus facile, le calendrier de quatrième de division était le principal atout des Broncos, mais pas la division elle-même ni la NFC West, ni ce finish délirant. Et il ne fallait pas oublier que c’était un Head Coach rookie qui prenait l’équipe. Positif ? Envisageable. Playoffs ? Possible. Titre de division ? Mmmh. Super Bowl ? Hold your… horses.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Seattle L 16-17 0-1 wpo
2 vs. Houston (0-0-1) W 16-9 1-1 co/W
3 vs. San Francisco (1-1) W 11-10 2-1 wpo/W
4 @ Las Vegas (0-3) L 23-32 2-2 d
5 vs. Indianapolis (1-2-1) L 9-12 (OT) 2-3 co/TL
6 @ LA Chargers (3-2) L 16-19 (OT) 2-4 dwpo
7 vs. NY Jets (4-2) L 9-16 2-5 co
8 @ Jacksonville (2-5) W 21-17 3-5 cwpo
9 BYE
10 @ Tennessee (5-3) L 10-17 3-6 co
11 vs. Las Vegas (2-7) L 16-22 (OT) 3-7 do
12 @ Carolina (3-8) L 10-23 3-8
13 @ Baltimore (7-4) L 9-10 3-9 cwpo/L
14 vs. Kansas City (9-3) L 28-34 3-10 dwpo
15 vs. Arizona (4-9) W 24-15 4-10
16 @ LA Rams (4-10) L 14-51 4-11
17 @ Kansas City (12-3) L 24-27 4-12 dwpo/L
18 vs. LA Chargers (10-6) W 31-28 5-12 dwpo

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 5-12
Demi-saison 3-6 2-6
Quart-saison 2-3 1-3 0-4 2-2
Détail Bilans
Domicile 4-4
Extérieur 1-8
Division (d) 1-5
Conférence (d+c) 3-9
Équipes > .500 (w) 3-5
Équipes en playoffs (p) 3-5
Matchs à une possession (o) 4-9
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 2-2-0-1
Prolongations 0-3
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2021) 147-142 (0.509, 15e)
Calendrier réel (2022) 138-149-2 (0.481, 21e)
Écart entre les deux -0.024 (11e)

 

Denver est lentement tombé en décrépitude avant de se réveiller un peu sur la fin, mais c’était évidemment trop tard. Les Broncos ont posté le pire bilan à l’extérieur (toutes les équipes ont gagné au moins une fois hors de leurs bases), et le reste n’a pas été plus folichon évidemment. Ironiquement, les bilans contre les meilleurs ont été un peu meilleurs (+0.175 contre les positifs et +0.250 contre les qualifiés en playoffs), alors qu’il y a eu +7 matchs à une possession et +0.141 au bilan, mais cette bulle en prolongations a fait du mal. Le calendrier a été un peu plus facile que prévu car les deux divisions West ont été moins relevées, sans oublier l’AFC South… mais Denver n’en a jamais profité.

 

La réalité

 

Attaque Broncos Rang Adversaire Rang
Points par match 16.9 32 21.1 14
TDs 29 28 35 6
Yards par match 325.1 21 320.0 7
First Downs par match 17.6 25 19.1 12
Third Down % 29.130 32 34.091 2
Redzone Drive % 22.099 32 25.556 2
Redzone TD % 55.556 14 51.064 7
Big plays 63 14 60 10
Pass/Run ratio 1.428 19 1.463 8
QB/Cover Rating 81.2 25 83.1 7
Turnovers 24 26 23 14
Défense Broncos Rang Adversaire Rang
Stuff % 2.229 31 2.314 7
Pressions 117 28 205 32
Sacks 36 23 63 32
Équipes Spéciales Broncos Rang Adversaire Rang
Field Goal % 77.778 28 95.122 31
Extra Point % 92.593 25 96.774 25
Punt Net Yards 41.5 15 45.0 32
Autres Broncos Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 6.6 30 6.2 4
TOP moyen 29:29 22
Extra Stat Broncos Rang Adversaire Rang
Plaquages Défensifs Manqués % 7.238 32

 

Vous avez aimé la dichotomie entre les escouades d’Indy ? Poussez-là au max et vous avez Denver (même si, là aussi, la défense des Broncos a ses faiblesses). Comme dit en entête, l’attaque a donc fait encore moins bien que l’année passée avec par exemple -2.8 points par match, -8 TDs, -14 voyages en redzone ou -9.4% de 3e tentatives ; encore heureux que l’efficacité dans la zone de vérité, elle, ait été sympathique. Ce taux de 3e tentative est affreux, mais il est difficile de les convertir quand vous n’avancez que de 1.7 yards sur 1e tentative (pire) et 0.6 yard sur 2e tentative (26e). On remarque une plus grande indiscipline avec +1.7 pénalités par match pour +15.3 yards à 57.1 (pire).

La défense a été plus solide sur premier drive avec -23 points à 29 (13e) et -4 TDs à 3 (9e), mais elle a eu un peu plus de mal le reste de la première mi-temps. Elle a néanmoins sacrément redressé la barre après la pause avec 8.5 points (5e) et 12 TDs (top) en deuxième mi-temps. Elle a également été bien plus intransigeante sur 3e tentative avec -10.8%, ce qui lui a permis de poster le top taux de 3&out adverse à 28.9%. Cependant, elle a eu trois gros soucis : l’indiscipline qui lui a coûté 10.8% de first downs offerts sur pénalité (30e), les bras en mousse comme le montre l’Extra Stat… et le troisième arrive plus bas.

Voici les récompenses de la saison :

 


(2020 : Justin Simmons & Garett Bolles)
(2021 : Melvin Gordon III)

Patrick Surtain II – S
Plaquages 60, avec 46 solo, 2 stuffs, 5 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé
Couverture 77 ciblages, 58.4%, 468 yards, 4 TDs, 10 PDs, 2 INTs
Cover Rating 82.6
Moyennes 6.1 yards par ciblage
10.4 yards par complétion
Pénalités Aucune

 

Ils sont deux à pouvoir s’échanger les récompenses de Most Valuable Player et Defensive Player Of The Year : nous allons donner la prime au plus jeune et à celui qui a joué toute la saison ; dura lex Team Honors lex.

https://www.al.com/resizer/-3I-gKvYfrN8j307oz_v8FfbDvw=/1280x0/smart/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/advancelocal/XD62MJE3EBFPXGHK4764FZKU5Y.jpg

En effet, Surtain a bâti sur son année rookie intéressante pour rendre une excellente copie, même si les yards par complétion sont un peu élevés et il manque quelques INTs ; son taux de complétion prouve qu’il n’est pas facile du tout de lancer dans sa direction, et l’absence de pénalités prouve qu’il a une technique parfaite.

 


(2020 : Tim Patrick & Bryce Callahan)
(2021 : Kareem Jackson)

Josey Jewell & Alex Singleton – LB
Plaquages 291, avec 170 solo, 10.5 stuffs, 16 manqués
Pass-Rush 9.5 pressions, 2.5 sacks
Couverture 143 ciblages, 77.7%, 950 yards, 4 TDs, 7 PDs, 2 INTs
Cover Rating 97.4
Moyennes 6.8 yards par ciblage
8.7 yards par complétion
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 30 yards

 

Madame Soleil trouvait que ne pas avoir resigné Alexander Johnson était surprenant vu ses performances, surtout avec Jewell et sa saison 2021 rapidement tronquée par une blessure. Mais ce dernier est revenu tambour battant et la signature de Singleton a été une des vraies bonnes idées de l’organisation. Ce n’était pas évident pour l’ex-Eagle qui n’avait pas particulièrement brillé à Philly, mais il a élevé son niveau de jeu au coeur de la défense. Le duo a su être présent à tous les niveaux : solide contre la course, il a été ciblé sans merci et il a su limiter les dégâts. Le troisième homme Jonas Griffith, lui, a été moins en vue avant de se blesser.

 


(2020 : Melvin Gordon)
(2021 : Javonte Williams)

Jerry Jeudy – WR
Course 4 courses, 40 yards
Réception 67 réceptions, 972 yards, 6 TDs, 14 big plays, 3 BTKs
Avancé 67%, 5 drops, 110.1 de Target Rating
Cumulé 71 touches, 1012 yards, 6 TDs, 14 big plays, 3 BTKs
Moyennes 10.0 yards par course
14.5 yards par réception

 

Difficile de trouver des motifs de satisfaction en attaque, et même Jeudy a démarré la saison avec des stats médiocres.

https://www.boston.com/wp-content/uploads/2023/03/Chargers_Broncos_Football_17272-6413a70db9f7c-scaled.jpg

Mais son rapport avec Russell Wilson a semblé s’améliorer au fur et à mesure et il a fait une deuxième partie de saison très prometteuse pour la suite du partenariat entre les deux joueurs.

 


(2020 : Kareem Jackson)
(2021 : Justin Simmons)

Justin Simmons – S
Plaquages 69, avec 42 solo, 2 stuffs, 8 manqués
Fumbles Déf. 3 forcés, 1 récupéré
Couverture 47 ciblages, 76.6%, 330 yards, 4 TDs, 7 PDs, 6 INTs (top)
Cover Rating 84.0
Moyennes 7.0 yards par ciblage
9.2 yards par complétion
Pénalités 2 total, 2 acceptées, 17 yards

 

Le patron de l’arrière-garde a encore fait du grabuge avec une grosse capacité à voler la balle, c’est pourquoi il est dommage qu’il n’ait joué que trois-quarts de la saison. Pas grand-chose à dire de plus de la part d’un joueur d’une stabilité remarquable dans la qualité.

 


(2020 : Jerry Jeudy)
(2021 : Patrick Surtain II)

Damarri Mathis – CB
Plaquages 65, avec 54 solo, 1 stuff, 15 manqués
Couverture 81 ciblages, 69.1%, 513 yards, 1 TD, 7 PDs
Cover Rating 90.2
Moyennes 6.3 yards par ciblage
9.2 yards par complétion
Pénalités 7 total, 7 acceptées, 101 yards (4e pire)

 

Tiens regardez, encore un arrière, c’est à se demander qui sera élu Best Unit Of The Year. Le quatrième tour a bien souffert pour son acclimatation, étant notamment une machine à flags pour sa première titularisation, mais il a rapidement tourné la page et a progressé à vue d’oeil, profitant des blessures dans le groupe (comme Ronald Darby) pour emmagasiner beaucoup d’expérience : il a été l’arrière le plus ciblé à Denver. Il ne reste plus qu’à ajouter quelques ballons volés et surtout à muscler un peu les bras pour ne pas manquer 18.3% de plaquages (3e pire marque).

 


(2020 : Les turnovers)
(2021 : Le manque d’explosivité offensive)

L’attaque aérienne
Stats 60.4% (29e), 211.3 yards (19e), 18 TDs (23e), 15 INTs (22e)
Moyennes 7.0 yards par passe tentée (17e)
10.4 yards par complétion (13e)
YAC 55.3% (8e)
QB Rating 81.2 (25e)
Explosivité 44 big plays (15e) dont 9 homeruns (7e)
Matchs marquants 1 match d’un QB à 300+ yards (22e)
4 matchs d’une cible à 100+ yards (19e)

 

Nous aurions pu mettre les blessures car Denver n’a pas eu de chance cette saison, mais les attentes parfois démesurées sur l’attaque aérienne poussent à mettre ce secteur en « avant » ; surtout que, comme vous le savez, ce n’est pas nouveau. Voici la preuve avec des stats frappantes au XXIe siècle : les Broncos n’ont eu aucune une saison à 4000+ yards ou 30+ TDs d’un Quarterback ni aucune saison à 10+ TDs d’un receveur depuis 2014. En fait, en parlant de séries sur quelques marqueurs habituels de bonnes saisons individuelles, on peut même étendre à aucune saison à 10+ TDs d’un coureur depuis 2013 et aucune saison à 10+ sacks d’un défenseur depuis 2018.

Derrière Jeudy et sans Tim Patrick, Courtland Sutton a été présent avec 64 réceptions pour 829 yards, 2 TDs et 9 drops. Le troisième tour Tight End Greg Dulcich aurait postulé au Rookie Of The Year s’il avait joué toute la saison : ses 33 réceptions pour 411 yards et 2 TDs ont été intéressantes en 10 matchs. K.J. Hamler n’a eu le temps que d’attraper quelques bombes ici ou là avant de se blesser lui aussi.

Mention déshonorable aux équipes spéciales qui restent aussi un problème avec 77.7% de FGs (28e), 92.6% de XPs (25e), 45.0 yards nets par punt adverse (pire) ou 17.5 yards sur retour de kick (pire).

 


(2020 : La défense aérienne)
(2021 : La couverture)

La couverture
Stats 64.8% (18e), 210.2 yards (12e), 20 TDs (5e), 15 INTs (10e)
Moyennes 5.9 yards par passe tentée (4e)
9.1 yards par complétion (2e)
YAC 57.8% (30e)
QB Rating 83.1 (7e)
Explosivité 39 big plays (8e) dont 3 homeruns (2e)
Matchs marquants 3 matchs d’un QB à 300+ yards (16e)
6 matchs d’une cible à 100+ yards (14e)

 

Non seulement il est logique de voir ce secteur récompensé vu les joueurs déjà nominés, mais attendez qu’on arrive à la récompense suivante et ce sera encore un peu plus remarquable.

https://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2022/08/TDP-L-BRONCOS-COWBOYS-_AAO0918x.jpg?w=525

Nous avons déjà évoqué Mathis, Surtain, Singleton, Jewell et Simmons, il ne reste plus qu’à parler de K’Waun Williams qui a été une signature – sans surprise – efficace dans le slot : 59.6%, 6.1 yards par ciblage, 1 INT, 7 passes défendues et 69.3 de Cover Rating ; on sait toujours ce qu’on aura avec lui. Kareem Jackson a connu un petit rebond par rapport à une saison 2021 décevante, étant le Bronco le plus utilisé avec 1139 snaps, mais il y a encore quelques scories dans son jeu : 14.5% de plaquages manqués, 2 fumbles récupérés, 57.6%, 3 TDs, 3 passes défendues et 100.2 de Cover Rating. Le jeune Caden Sterns a été impressionnant dans un temps de jeu très réduit par une mise sur IR rapide : 17 ciblages, 5 complétions, 29.4%, 2 INTs et 4 passes défendues ; on devrait le voir jouer un peu plus dans le futur.

 


(2020 : L’attaque aérienne)
(2021 : Les équipes spéciales)

Le pass-rush
Pressions 117 pressions (28e) soit 19.3% par action de passe (29e)
Sacks 36 sacks (23e) soit 5.6% par action de passe (26e)
Taux de conversion 30.8% (15e)
Sackeurs 13 (15e) soit 2.8 par joueur (22e)

 

Le back-7 a réussi à contenir les assauts aériens adverses sans quasiment aucune aide du pass-rush : l’échange de Bradley Chubb en milieu de saison et la blessure de Randy Gregory ont été rédhibitoires.

C’est comme cela qu’on se retrouve avec Baron Browning comme avant-dernier top team en pressions (17) pour 5 sacks, et Dre’Mont Jones top team en sacks (6.5) sur 16.5 pressions. Chubb avait accumulé 13.5 pressions dont 5.5 sacks avant de partir alors que le jeune DeShawn Williams a compilé 12.5 pressions dont 4.5 sacks. Mike Purcell a surtout oeuvré contre la course, et la signature de D.J. Jones a été sympathique mais n’a pas élevé monstrueusement le niveau de la ligne défensive ; ditto avec le deuxième tour Nik Bonitto et Jonathon Cooper du côté des pass-rushers.

 


(2020 : Melvin Gordon)
(2021 : Ronald Darby)

Latavius Murray – RB
Course 160 courses, 703 yards, 5 TDs, 5 big plays, 5 BTKs
Réception 26 réceptions, 124 yards
Avancé 76.5%, aucun drop, 81.0 de Target Rating
Cumulé 186 touches, 827 yards, 5 TDs, 5 big plays, 5 BTKs
Moyennes 4.4 yards par course
4.8 yards par réception (pire)
4.3 yards par occasion
Fumbles Off. 1 commis

 

Plusieurs signatures ont fait du bien, notamment du côté défensif, mais pour répartir un peu les babioles, récompensons l’ajout de Murray qui a été une vraie bénédiction pour une attaque terrestre qui était mal partie avec la blessure de Javonte Williams.

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Certes, il n’y a pas de quoi tomber de sa… selle : 113.8 yards par match (21e), 4.4 yards par course (17e), 11 TDs (28e) et 19 big plays (15e).

Par comparaison, voici les stats de Melvin Gordon : 90 courses pour 318 yards, 3.5 yards par course, 2 TDs, 4 fumbles dont 2 perdus. Celui qui avait brillé l’année dernière est tombé dans un trou et Murray a été là pour le remplir ; il a par contre eu vraiment du mal à créer des yards en réception. Néanmoins, son apport a été indéniable dans une attaque qui a dû racler les fonds de tiroir pour en trouver. Ce qui nous amène à…

 


(2020 : Les échanges en défense)
(2021 : Kyle Fuller)

Russell Wilson – QB
Passe 60.5%, 3524 yards, 16 TDs, 11 INTs, 55 sacks (pire)
QB Rating 84.4
Course 55 courses, 277 yards, 3 TDs
Moyennes 7.3 yards par passe tentée
12.1 yards par complétion (4e)
5.0 yards par course
Fumbles Off. 6 commis, 2 perdus

 

Préambule : tout n’est pas de sa faute. Il a dû avoir des flashbacks de Seattle avec une ligne offensive massacrée par les blessures, ce qui l’a forcé à en faire trop : 8 Offensive Linemen ont joué 300+ snaps cette saison. Cameron Fleming a émergé comme un solide contributeur à cause de la blessure d’un Garett Bolles encore parti pour une superbe saison ; Billy Turner a été un peu décevant à droite alors que Calvin Anderson a été sympathique. À l’intérieur, Quinn Meinerz a progressé et Dalton Risner a fait une saison correcte mais pas affolante, tout comme Graham Glasgow qui a dû remplacer Her Majesty’s Sir Lloyd Cushenberry Lord Broncoshire The Third qui a raté la moitié de l’exercice.

Il est également facile de voir qu’après le départ de Hackett, il a lâché les chevaux bien plus et retrouvé un peu de sa magie à la fin. C’est pour cela que, s’il paraît logique de le nommer dans cette récompense, il faut attendre l’année prochaine pour se faire une vraie idée… mais pas plus, parce que son contrat n’est pas léger.

 


(2020 : Kendall Hilton et la défense contre New Orleans en Week 12)
(2021 : La victoire 30-16 à Dallas en Week 9)

La victoire 31-28 contre les Chargers en Week 18. Parce que cela a été le seul flash de ce que peut devenir l’attaque de Denver.

 


(2020 : La QB room balayée par le COVID avant le match contre New Orleans)
(2021 : La conclusion : encore une saison sans playoffs)

La tôle 51-14 chez les Rams en Week 16. Parce que les Rams étaient sans plusieurs armes offensives et défensives et que Denver s’est quand même fait totalement marcher dessus.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 vs. Las Vegas 6-11 Négatif 0
2 vs. Washington 8-8-1 Équilibre 0
3 @ Miami 9-8 Playoffs 0
4 @ Chicago 3-14 Négatif 0
5 vs. NY Jets 7-10 Négatif 0
6 TNF @ Kansas City 14-3 Champ 0
7 vs. Green Bay 8-9 Négatif -3
8 vs. Kansas City 14-3 Champ 0
9 BYE
10 MNF @ Buffalo 13-3 DivChamp 7
11 SNF vs. Minnesota 13-4 DivChamp -1
12 vs. Cleveland 7-10 Négatif 0
13 @ Houston 3-13-1 Négatif 0
14 @ LA Chargers 10-7 Playoffs 0
15 @ Detroit 9-8 Positif 0
16 SNF vs. New England 8-9 Négatif 1
17 vs. LA Chargers 10-7 Playoffs -1
18 @ Las Vegas 6-11 Négatif 0

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2022 8 16
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2022 7 17
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 148-138-2 (0.517) 12
Cumulé à domicile 81-71-1 (0.533) 8
Cumulé à l’extérieur 67-67-1 (0.500) 15
Écart domicile/extérieur 0.033 15
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 12980 12
Total jours nets de repos entre les matchs +3 13

 

Il ne va pas falloir s’endormir au départ pour Denver car la pré-bye week est assez fournie avec ce double duel contre le champion en titre en trois semaines. Il ne va pas falloir s’endormir en bye week car l’après-bye week est bien costaude avec derrière trois déplacements consécutifs. Il ne va pas falloir s’essouffler car la fin de calendrier n’est pas évidente.