NFL Team Honors VII : New England

500-Patriots

Regardez qui revoilà, il faut espérer que vous avez bien profité de la pause car New England n’a eu besoin que d’une saison de transition pour retourner en playoffs. Bien sûr, ce n’est plus le rouleau-compresseur du passé, et le Wild Card l’a rappelé de manière assez brutale pour Bill Belichick et compagnie, mais le vieux loup a bien mieux réussi sa draft cette fois, et le renouveau des Patriots a été sensible. Cependant, il y a toujours certains manques à certains postes qui vont demander de réussir d’autres drafts dans le futur afin de pouvoir revenir sur le devant de la scène.

À lire dans la position du chasseur cette fois.

 

NEW ENGLAND PATRIOTS
2e AFC East ~ 10-7 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2021

 

Le retour de la bête blessée ? Si la saison 2020 avait prouvé quelque chose, c’était que Bill Belichick le General Manager avait manqué de réussite, surtout au niveau du renouvellement via la draft. De fait, il avait tenté de rectifier le tir avec une razzia en Free Agency.

Mais la plus grosse arrivée à New England était évidemment celle du premier tour Quarterback Mac Jones qui avait fini par évincer Cam Newton. Le jeunot avait reçu les clés du camion, mais pour ne pas le laisser nu au milieu de l’hiver il fallait impérativement renforcer son groupe de cibles ; Billou avait rapidement enregistré le message, puisqu’il avait fait chauffer la Mastercard pour acquérir l’ex-Raider Nelson Agholor, l’ex-Titan Jonnu Smith et l’ex-Charger Hunter Henry. Les Tight Ends Smith et Henry rappelaient la bonne époque du tandem Gronk’ – Hernandez, alors que Agholor devait venir épauler Jakobi Meyers dans un groupe où N’Keal Harry était en instance de départ et l’inestimable Julian Edelman avait pris sa retraite. Un groupe de cibles qui avait plus de tronche que l’année dernière, ce qui était toujours positif.

Il y avait des secteurs plus constants : les Pats parvenaient toujours à offrir une ligne offensive de qualité, pour preuve l’explosion du polyvalent rookie Michael Onwenu qui avait remplacé Marcus Cannon (retrait COVID)… avant de le pousser carrément dehors dans un échange avec Houston. Trent Brown – Isaiah Wynn étaient de retour sur les ailes alors que Onwenu devait remplacer le Guard Joe Thuney aux côtés de Shaq Mason et David Andrews pour former de nouveau une unité redoutable. Cela devait aider à booster un jeu au sol un peu trop dépendant de Cam en 2020 : si Sony Michel avait été échangé, c’était pour laisser la place à Damien Harris, J.J. Taylor, au quatrième tour Rhamondre Stevenson et à l’éternel sous-côté James White.

Du côté de la défense, on avait sévèrement payé les pertes et les retraits COVID la saison dernière, et elle était toujours en flux avec des joueurs qui faisaient le boomerang. Le dernier en date était le Linebacker Kyle Van Noy qui était parti signer un contrat lucratif à Miami pour revenir au bout d’une seule année ; on savait qu’il excellait dans le schéma hybride des Patriots. Il y avait eu du chamboulement dans le front-7 : les Defensive Tackles Adam Butler & Beau Allen et le pass-rusher John Simon étaient partis, alors que les Defensive Tackles ex-Dolphin Davon Godchaux, ex-Packer Montravius Adams et ex-Colt Henry Anderson débarquaient, tout comme l’ex-Raven pass-rusher Matt Judon, le deuxième tour Defensive Tackle Christian Barmore et le troisième tour Defensive End Ronnie Perkins.

Godchaux et Anderson devaient faire beaucoup de bien à une défense au sol transpercée avec Barmore en embuscade, alors que Judon devait améliorer le pass-rush ; de l’aide bienvenue pour Lawrence Guy et Deatrich Wise. Van Noy rejoignait Dont’a Hightower (de retour de retrait COVID) et un Ja’Whaun Bentley logiquement submergé sans les vétérans en 2020. L’arrière-garde avait vu la fin des McCourtwins avec le départ de Jason, mais Devin était toujours là, tout comme Stephon Gilmore (qui démarrait la saison sur PUP), JC Jackson, Jonathan Jones et Adrian Phillips ; l’ex-Eagle Jalen Mills était venu remplacer le départ en retraite de Patrick Chung. Ce groupe devait encore poser de gros problèmes aux passeurs adverses, mais un peu d’aide devant sans avoir besoin d’envoyer la maison ne serait pas du luxe.

La Free Agency était venue tenter de masquer les récents ratés à la draft (surtout chez les receveurs), et on pouvait se demander si Billou n’avait pas été un peu vite et un peu fort. Il restait à voir si les modifications allaient bien être intégrées notamment en attaque, car les retours donnaient espoir de revoir une défense redoutable. Si Mac Jones limitait les erreurs, avec un calendrier abordable, les Pats avaient la possibilité de retrouver les playoffs.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Miami L 16-17 0-1 dwo
2 @ NY Jets (0-1) W 25-6 1-1 d
3 vs. New Orleans (1-1) L 13-28 1-2 w
4 vs. Tampa Bay (2-1) L 17-19 1-3 wpo
5 @ Houston (1-3) W 25-22 2-3 co/W
6 vs. Dallas (4-1) L 29-35 (OT) 2-4 wpo/TT
7 vs. NY Jets (1-4) W 54-13 3-4 d
8 @ LA Chargers (4-2) W 27-24 4-4 cwo/W
9 @ Carolina (4-4) W 24-6 5-4
10 vs. Cleveland (5-4) W 45-7 6-4 c
11 @ Atlanta (4-5) W 25-0 7-4
12 vs. Tennessee (8-3) W 36-13 8-4 cwp
13 @ Buffalo (7-4) W 14-10 9-4 dwpo
14 BYE
15 @ Indianapolis (7-6) L 17-27 9-5 cw
16 vs. Buffalo (8-6) L 21-33 9-6 dwp
17 vs. Jacksonville (2-13) W 50-10 10-6 c
18 @ Miami (8-8) L 24-33 10-7 dw
PLAYOFFS
WC @ #3 Buffalo (11-6) L 17-47

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 10-7
Demi-saison 5-4 5-3
Quart-saison 2-3 3-1 4-0 1-3
Détail Bilans
Domicile 4-5
Extérieur 6-2
Division (d) 3-3
Conférence (d+c) 8-4
Équipes > .500 (w) 3-7
Équipes en playoffs (p) 2-3
Matchs à une possession (o) 3-3
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 2-0-1-0
Prolongations 0-1
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2020) 133-139 (0.489, 19e)
Calendrier réel (2021) 139-150 (0.481, 24e)
Écart entre les deux -0.008 (11e)

 

Trois périodes nettes dans la saison de New England : un début et une fin difficile ont entouré la série de sept victoires de suite au milieu (avec trois équipes terminant en positif dans le tas). L’équipe a totalement inversé sa réussite à l’extérieur (6-2 vs. 2-6), mais elle a toujours les mêmes problèmes dans la division (dont ce sweep subi contre Miami) ; on note quand même une amélioration contre les meilleurs (1-5 vs les équipes terminant en positif et 3-4 vs. les équipes qualifiées en playoffs la saison dernière). New England a été aidé par un calendrier à la difficulté attendue et plus faible qu’en 2020 (0.527), étant à la fois dominant dans les victoires (+21.4 en différence de points moyenne – 2e – et 6 matchs sans être rejoint au score – 3e) et combattif dans les défaites (-7.9 en différence de points moyenne – 7e).

 

La réalité

 

Attaque Patriots Rang Adversaire Rang
Points par match 27.2 6 17.8 2
TDs 51 11 35 2
Yards par match 353.4 15 310.8 4
First Downs par match 21.3 9 18.1 3
Third Down % 43.541 10 36.493 5
Redzone Drive % 41.667 6 30.769 12
Redzone TD % 61.905 11 47.917 2
Big plays 71 8 51 4
Pass/Run ratio 1.151 6 1.237 24
QB/Cover Rating 95.5 12 73.3 2
Turnovers 23 17 30 3
Défense Patriots Rang Adversaire Rang
Stuff % 1.940 27 3.928 31
Pressions 121 22 105 4
Sacks 36 18 28 3
Équipes Spéciales Patriots Rang Adversaire Rang
Field Goal % 92.308 5 66.667 1
Extra Point % 89.362 25 90.000 6
Punt Net Yards 42.0 9 39.3 7
Autres Patriots Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 5.6 9 5.9 14
TOP moyen 30:47 9
Extra Stat Patriots Rang Adversaire Rang
Points 1er QT Par Match 4.5 14 5.2 27

 

Attaque et défense ont reçu un coup de tatane dans le patapoum cette saison, à tel point qu’il est intéressant de faire comme pour Pittsburgh : de regarder les différentiels entre 2020 et 2021 sur les stats majeures et de constater le bond de qualité générale de l’équipe. Les voici : +11.1 en points par match, +21 en TDs, +69.2 en yards par match, +3.6 en first downs par match, +27 en big plays, +19 en voyages en redzone dont +25.1% terminant en TD, +7.1% en 3e tentatives ou +41 en pressions dont +21 en sacks ; bref, les deux escouades ont sacrément redressé la tête en 2021, et c’est presque à se demander comment l’équipe n’a pas pu aller un peu plus loin en playoffs.

C’est évidemment l’attaque qui a opéré le plus grand retournement avec +6.8 points par match, +16 TDs, +20 big plays ou +20 voyages en redzone dont +7.8% terminant en TD. La défense partait de moins loin mais a surtout été bien plus efficace dans les moments de vérité avec -17.4% de voyages adverses en redzone terminant en TD ou -4.4% de 3e tentatives autorisées. L’Extra Stat vous pointe vers le sujet qui a souvent fâché, et qu’on a retrouvé notamment en Wild Card : des départs bien trop lents dans les matchs avec notamment 41 points concédés sur premier drive adverse (21e) ; dommage car dans le deuxième et quatrième quart-temps, New England a la top différence de points avec respectivement +3.9 et +5.5.

Voici les récompenses de la saison :

 

J.C. Jackson – CB
Plaquages 58, avec 44 solo, 2 stuffs, 11 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé
Couverture 106 ciblages, 49.1%, 658 yards, 3 TDs, 23 PDs (top NFL), 8 INTs (2e), 1 pick-6
Moyennes 6.2 yards par ciblage
12.7 yards par complétion
Cover Rating 46.8 (7e)

 

Le bonhomme pousse depuis son arrivée dans la ligue, et cette fois la franchise a décidé de lui donner les clés du camion : les Patriots ont échangé Stephon Gilmore à Carolina et placé Jackson comme CB#1.

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Vous voyez le résultat : il a été un démon en couverture, et le seul reproche qu’on peut lui faire est au niveau des plaquages manqués (15.9%). Il a également fait quelques apparitions sur la ligne de scrimmage pour plaquer à perte, et désormais la question n’est pas tant « qui va prendre la place de Gilmore en #1 » mais « qui va prendre la place de Jackson en #2 ».

 

Adrian Phillips – S
Plaquages 92, avec 56 solo, 3 stuffs, 7 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé
Pass-Rush 1 pression
Couverture 57 ciblages, 59.6%, 310 yards, 4 TDs, 9 PDs, 4 INTs, 1 pick-6
Moyennes 5.4 yards par ciblage
9.1 yards par complétion
Cover Rating 68.6

 

Deuxième récompense, deuxième arrière, c’est à se demander qui sera Best Unit Of The Year. D’ailleurs, Phillips s’est battu avec encore un autre arrière, Kyle Dugger, pour cette nomination : les deux ont fait une excellente saison, avec 92 plaquages chacun.

Dugger a pour lui d’être plus jeune – il est seulement sophomore, Phillips est déjà un vétéran – mais les deux ont fait des saisons vraiment proches ; comparez les stats ci-dessus à celles de Dugger : 92 plaquages, 70 solo, 9 manqués, 5 stuffs, 1 fumble récupéré, 2 pressions, 64%, 5.9 yards par ciblage, 3 TDs, 4 INTs, 5 passes défendues et 66.7 de Cover Rating.

Pour résumer, Phillips a été un poil plus sûr au plaquage, a eu un volume de travail en couverture un peu plus large tout en étant excellent, et il a réussi un pick-6. Il fallait en choisir un, ce fut lui, mais les deux ont été essentiels dans un groupe qui a rayonné en 2021.

Et enfin, une mention au Kicker Nick Folk qui a terminé comme meilleur marqueur NFL avec 150 points (36/39 sur FGs et 42/47 sur XPs) ; il n’a pas de récompense car cette moyenne sur XPs est un peu trop faible.

 

Damien Harris – RB
Course 202 courses, 929 yards (10e), 15 TDs (2e), 8 big plays (6e), 15 BTKs
Réception 18 réceptions, 132 yards, 1 big play, 1 BTK
Avancé 85.7%, aucun drop, 92.9 de Target Rating
Cumulé 220 touches, 1061 yards, 15 TDs (6e), 9 big plays, 16 BTKs
Moyennes 4.6 yards par course
7.3 yards par réception
Fumbles Off. 2 commis, 2 perdus

 

Les Patriots ont continué avec leur jeu au sol par comité, mais il est apparu évident que Harris méritait un grande partie des ballons : il a terminé comme meilleur offensif de l’équipe, avec un joli total de TDs en bandoulière (31.2% de l’attaque). Il n’a pas forcément été le plus spectaculaire, ou le plus difficile à arrêter, mais il a produit à chaque fois qu’il a touché la balle et l’offensive a pu se reposer sur lui pour avancer. Il doit néanmoins faire attention à mieux protéger le cuir.

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Le rookie Rhamondre Stevenson a mal démarré, mais une fois qu’il a regagné la confiance des coaches, il a été un bulldozer postant 147 touches pour 729 yards, 4.6 yards par course, 5 TDs et 21 plaquages cassés. Brandon Bolden a été le spécialiste de la réception avec 85 touches dont 41 réceptions, pour 631 yards, 5.1 yards par course, 3 TDs et 12 plaquages cassés. Ce trio efficace a pallié l’absence de James White qui s’est rapidement blessé et qui était encore parti pour faire des siennes.

Devant eux, la ligne offensive a fait une bonne saison, mais on a vu quelques failles à cause notamment de la blessure de Trent Brown ou des inconstances d’Isaiah Wynn (9 pénalités) et de Michael Onwenu. Les choses se sont stabilisées au milieu de l’exercice, mais il a fallu un peu de temps pour trouver la bonne formule ; elle a comporté trois constantes : le Centre David Andrews est le capitaine de l’unité, le Guard Shaq Mason est un pilier inamovible, et Ted Karras est inestimable dans sa qualité de supersub.

 

Matthew Judon – DE
Plaquages 60, avec 38 solo, 1.5 stuffs, 7 manqués
Fumbles Déf. 1 récupéré
Pass-Rush 25.5 pressions, 12.5 sacks (7e)

 

Si Jackson emporte le Most Valuable Player alors Judon s’empare du Defensive Player Of The Year. Le pass-rush est un sujet récurrent ces dernières années à New England malgré quelques soubresauts : l’ex-Raven est venu lui mettre un coup de boost, même s’il a paru s’essouffler sur la fin et qu’on l’a bien moins vu. Vous voulez savoir quand était la dernière fois qu’un Patriot a dépassé 10 sacks sur une saison ? Chandler Jones avec 12.5 aussi… en 2015.

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C’est dire si Judon a eu un impact positif dans l’art de la pression (cela a été plus problématique contre la course, un sujet sur lequel nous reviendrons). Derrière lui, il y a eu un certain manque d’impact : le énième retour de Kyle Van Noy l’a vu réussir 12 pressions dont 5 sacks, alors que Deatrich Wise et John Uche ont chacun 3 sacks. C’est mieux certes, mais il y a encore de quoi rester sur sa faim.

 

Mac Jones – QB
Passe 67.6% (8e), 3801 yards, 22 TDs, 13 INTs, 28 sacks
QB Rating 92.5
Course 44 courses, 129 yards
Moyennes 7.3 yards par passe tentée
10.8 yards par complétion
2.9 yards par course
Fumbles Off. 7 commis, 3 perdus

 

Un rookie QB qui n’a pas un bras canon ou des qualités athlétiques hors normes, mais qui montre précision, anticipation, contrôle d’une attaque… holà freinez les chevaux, vous allez où comme cela ? On ne sait pas encore si Mac Jones fera comme son illustre prédécesseur (non, pas Cam Newton, celui qui était là avant, petits malins), mais en tout cas la saison du rookie est encourageante.

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Lui aussi, comme toute l’équipe, s’est un peu effondré sur la fin, il reste à voir s’il peut allonger le jeu, et il va devoir protéger un peu mieux le cuir. Mais l’ensemble de son travail est remarquable et il ne peut qu’aller en s’améliorant ; il va être intéressant de le voir dans les saisons à venir avec plus d’expérience.

 

La chute de tension en Wild Card. Les prémisses étaient visibles après la bye week qui a cassé la dynamique de l’équipe, mais on a rarement vu une équipe de Bill Belichick autant perdue sur un terrain face à un adversaire supérieur. C’était surtout surprenant du côté de la défense qui a totalement explosé, et les limitations offensives sont revenues hanter la franchise dans un match à sens unique.

 

La couverture
Stats 59.3% (2e), 187.1 yards (2e), 21 TDs (4e), 23 INTs (2e)
Moyennes 5.9 yards par passe tentée (2e)
10.0 yards par complétion (12e)
YAC 51.0% (14e)
QB Rating 73.3 (2e)
Explosivité 38 big plays (2e) dont 4 homeruns (2e)
Matchs marquants 3 matchs d’un QB à 300+ yards (11e)
3 matchs d’une cible à 100+ yards (4e)

 

Essayez de ne pas vous décrocher la mâchoire, mais avec un pass-rush qui s’est remué et du talent partout dans l’arrière-garde, c’est une récompense évidente.

Nous avons déjà parlé de Jackson, Phillips et Dugger, évoquons les autres. L’ex-Eagle Jalen Mills est venu occuper le rôle de CB#2 derrière Jackson, et il a logiquement pris un peu cher quand les Quarterbacks ont fini par comprendre qu’il valait mieux viser de l’autre côté : 56.9%, 6.2 yards par ciblage, 7 TDs, 7 passes défendues et 111.4 de Cover Rating. Dommage qu’il ait autorisé autant de TDs sans même voler un seul ballon, parce que sa performance n’est pas si mauvaise que cela (ce qui se voit avec le taux et la moyenne).

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Dans le reste de l’unité, les blessures – et l’habitude des Pats de jouer avec trois Safeties – ont créé un jeu de chaises musicales entre Myles Bryant, Jonathan Jones et Joejuan Williams ; les deux premiers se sont surtout relayés dans le slot avec des performances assez proches (1 TD, 2 INTs et chacun entre 87 et 88 de Cover Rating), alors que Williams a posté 55.6%, 1 TD et 96.8 de Cover Rating.

Chez lesdits Safeties, le vétéran Devin McCourty a encore fait une saison solide : 34.6% sur 21 ciblages, 3 INTs, 10 passes défendues et 17.6 de Cover Rating. Il n’a pas forcément eu la même charge de travail, mais en plus de ses qualités de patron de l’arrière-garde, quand il a dû intervenir, il a été intraitable.

Ajoutez à tous cela des Linebackers qui sont presque tous sérieux dans l’art de la DCA, et vous n’avez que deux défenseurs à 20+ ciblages qui ont un Cover Rating de 90+ : en plus de Mills, Dont’a Hightower a été une passoire avec 90.3% sur 31 ciblages, 1 TD, 1 passe défendue et 109.4 de Cover Rating. Et puisque nous sommes sur le sujet…

 

La défense contre la course
Stats 123.7 yards par match (22e), 4.5 yards par course (25e), 9 TDs (top NFL)
Explosivité 13 big plays (25e) dont 3 homeruns (29e)
Stuffs 24 (26e) soit 1.9% des plaquages (27e)
Matchs marquants 4 matchs d’un coureur à 100+ yards (21e)

 

La défense au sol a certes réussi à limiter les TDs, mais il fallait quand même pointer sur un secteur qui pêche, et le pass-rush est en progrès.

C’est aussi parce qu’une fois qu’on a écarté Dugger, Phillips et le Linebacker Ja’Whaun Bentley et ses 3 stuffs, c’est un peu plus maigre derrière ; certes avoir beaucoup de stuffs ne fait pas forcément une bonne défense, mais ne pas en avoir beaucoup n’est pas bon signe. La ligne défensive n’a pas été une muraille infranchissable, et la mise sur IR rapide de Henry Anderson n’a pas forcément aidé. Davon Godchaux a été une bonne acquisition alors que le rookie Christian Barmore est monté en puissance au fur et à mesure de la saison, tout cela avec l’apport de Wise et Lawrence Guy, mais il y a encore des faiblesses ici ou là.

Derrière eux, le retour de Hightower a surtout servi au niveau de la communication mais il semblait rouillé, alors que Van Noy a surtout été vu en couverture (66.7%, 1 TD, 1 INT, 10 passes défendues, 69.3 de Cover Rating). Le retour de Jamie Collins (qui a fait un passage par l’IR) a été sympathique mais sans plus. Chase Winovich a été bien moins en vue que l’année dernière au point de disparaître.

 

Hunter Henry – TE
Réception 50 réceptions, 603 yards, 9 TDs (9e), 8 big plays, 1 BTK
Moyennes 12.1 yards par réception
Avancé 66.7%, aucun drop, 119.6 de Target Rating

 

Dans la razzia de Billou en Free Agency, tout n’a pas marché ; fort heureusement, Henry était là pour booster un jeu aérien qui en avait grandement besoin. Il était venu pour servir de meilleur ami à Mac Jones et de cible en endzone : les deux contrats ont été remplis. Malheureusement il n’a toujours pas joué une saison complète, mais au moins quand il était là il a justifié sa venue.

Ce n’est pas le cas de tout le monde, mais avant d’envoyer la praline, parlons des autres cibles. Si vous espérez voir N’Keal Harry justifier enfin son premier tour, vous n’avez pas lu le Draft Flashback d’il y a quelques semaines (allez vite le lire, et qu’on ne vous y reprenne plus !) : le receveur a encore déçu avec 12 réceptions pour 184 yards. C’est Jakobi Meyers qui a pris les choses à son compte avec une saison régulière à 83 réceptions pour 866 yards et 2 TDs ; il a été la machine à first downs de l’équipe.

Kendrick Bourne a été plus « remuant » que lui dans le rôle du joueur polyvalent avec 67 touches pour 925 yards, 5 TDs, 7 plaquages cassés et 1 TD à la passe. Nelson Agholor n’a pas vraiment réussi à être le dragster attendu, postant 37 réceptions pour 473 yards et 3 TDs mais c’est aussi à cause du playcall et d’un Quarterback qui n’a pas trop tenté le diable.

Tout ce petit monde a quand même formé un groupe de cibles qu’on a connu bien moins sympathique par le passé, si ce n’est pour…

 

Jonnu Smith – TE
Course 9 courses, 40 yards
Réception 28 réceptions, 294 yards, 1 TD, 5 big plays, 2 BTKs
Avancé 62.2%, 4 drops, 70.0 de Target Rating
Cumulé 37 touches, 334 yards, 1 TD, 5 big plays, 2 BTKs
Moyennes 4.4 yards par course
10.5 yards par réception
Fumbles Off. 1 commis

 

…la déception Smith. Comparé à Agholor, le contrat est plus gros, et l’équipe a essayé de lui donner le cuir dans différentes situations, mais tout à plus ou moins échoué pour finir avec cette ligne de stat assez famélique.

 

La victoire 36-13 contre Tennessee en Week 12. Ce n’est pas le match le plus équilibré (l’attaque terrestre a lutté et la défense contre la course a été trop poreuse), mais avec un peu plus de réussite dans la zone de vérité les Pats auraient pu sortir de ce match avec un score encore plus flatteur face à un adversaire redoutable. Ce genre de résultat a a plus de poids que de passer 50 points à Jacksonville.

 

La baffe 47-17 en Wild Card. Nous en avons déjà parlé au-dessus.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 @ Miami 9-8 Positif 0
2 @ Pittsburgh 9-7-1 Playoffs 0
3 vs. Baltimore 8-9 Négatif 0
4 @ Green Bay 13-4 DivChamp 0
5 vs. Detroit 3-13-1 Négatif 0
6 @ Cleveland 8-9 Négatif 0
7 MNF vs. Chicago 6-11 Négatif -3
8 @ NY Jets 4-13 Négatif -1
9 vs. Indianapolis 9-8 Positif 0
10 BYE
11 vs. NY Jets 4-13 Négatif 0
12 TG @ Minnesota 8-9 Négatif 0
13 TNF vs. Buffalo 11-6 DivChamp 0
14 MNF @ Arizona 11-6 Playoffs -4
15 SNF @ Las Vegas 10-7 Playoffs -4
16 STF vs. Cincinnati 10-7 DivChamp 0
17 vs. Miami 9-8 Positif 1
18 @ Buffalo 11-6 DivChamp 1

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2021 10 7
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2021 7 14
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 143-144-2 (0.498) 16
Cumulé à domicile 60-75-1 (0.445) 28
Cumulé à l’extérieur 83-69-1 (0.546) 4
Écart domicile/extérieur -0.101 30
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 15179 25
Total jours nets de repos entre les matchs -10 30

 

Si vous avez un match compliqué pour les Patriots en 2022, faites-les voyager, donnez-leur moins de jours de repos, et mettez-leur un finish de folie avec six matchs de haut niveau. Le deuxième mois semble un peu plus abordable et New England devra en profiter pour gonfler son bilan parce qu’une fois la bye week passée, cela va crescendo avec notamment le duel contre Buffalo.