Boom Or Bust : Les choix du premier tour de la draft 2021 (1/4)

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La draft est une combinaison de scouting, de stratégie, et d’un peu de chance. C’était un premier tour offensif avec sept joueurs consécutifs pour démarrer (record NFL), quelques surprises, des retrouvailles entre anciens collègues universitaires, mais peu d’échanges.

Alors, qui a tiré le bon numéro ? Nous allons regarder à la loupe les tribulations des 32 choix du premier tour de draft pour savoir comment ils se sont comportés, et s’ils ont été les meilleurs rookies de leur équipe. On commence avec les picks #1 à #8 aujourd’hui, puis nous verrons les #9 à #16 demain, les #17 à #24 vendredi et les #25 à #32 samedi (avec en plus un résumé pour les équipes n’ayant pas eu de choix de premier tour).

NB1 : PD = passes défendues.

NB2 : Les snaps sont divisés en deux. Tout d’abord, le nombre total de snaps du joueur et son classement par rapport à l’équipe entière. Ensuite, le nombre de snaps du joueur dans son escouade principale, sa participation (en pourcentage du nombre maximal de snaps) et son classement dans l’escouade. Certains rookies jouant beaucoup sur équipes spéciales, les deux nombres de snaps peuvent donc différer.

NB3 : Les stats viennent d’ESPN & Pro-Football-Reference.

 

1. JACKSONVILLE : Trevor Lawrence, QB, Clemson

500-Jaguars-2
Matchs joués : 17
Snaps : Équipe – 1078 (3/80) ; Attaque – 1078 (99.3%, 3/39)
Passe : 59.6%, 3641 yards (6.0), 12 TDs, 17 INTs, 32 sacks
QB Rating : 71.9
Course : 73 courses, 334 yards (4.6), 2 TDs
Fumbles Off. : 9 commis, 5 perdus

Sans surprise, les Jaguars choisissaient le tant espéré franchise Quarterback du futur, Trevor Lawrence.

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Difficile de tomber dans une pire situation pour le #1 de la draft : un Head Coach qui accumule les bourdes et ne finit pas la saison, des blessures qui limitent ses armes, une protection déficiente. Il a eu plusieurs belles séquences où il a su tout mettre en place (comme le match retour contre Indy), mais dans l’ensemble cela reste encore léger, avec une lecture du terrain compliquée et des lancers imprécis, même vers des receveurs ouverts. Si les outils sont là, ils sont mis à mal contre des défenses professionnelles, et peut-être que les Jags ont essayé d’en faire trop et trop vite avec lui. Il va être critique pour le nouveau Head Coach de créer un système pour lui et de simplifier certaines choses pour lui redonner confiance.

Seuls deux rookies ont joué plus de 300 snaps à Jacksonville, et le deuxième a eu une saison compliquée mais prometteuse : le deuxième tour Cornerback Tyson Campbell.

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Jeté au feu, il a logiquement été visé par les lanceurs adverses, d’où les 81 ciblages, 66.7%, 8.2 yards par tentative et 12.4 yards par complétion ; sans oublier une blessure au pied qui l’a gêné une partie de la saison. Mais il s’est plutôt bien repris sur la fin : ses stats de 3 TDs, 2 INTs, 10 passes défendues et 94.0 de Cover Rating sont loin d’être affreuses vu les circonstances.

 

2. NY JETS : Zach Wilson, QB, BYU

500-Jets
Matchs joués : 13
Snaps : Équipe – 741 (13/87) ; Attaque – 741 (68.2%, 5/36)
Passe : 55.6%, 2334 yards (6.1), 9 TDs, 11 INTs, 44 sacks
QB Rating : 69.7
Course : 29 courses, 185 yards (6.4), 4 TDs
Fumbles Off. : 5 commis, 1 perdu

Sans surprise non plus, les Jets choisissaient le tant espéré franchise Quarterback du futur, Zach Wilson.

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En parlant d’un rookie QB jeté au feu dans une situation assez catastrophique, Wilson se pose là aussi… sauf que son année a été encore pire que celle de Lawrence. Si on peut lever des doutes sur le talent autour de lui, ce taux de complétion est totalement insuffisant et a souvent résulté d’un manque de technique dans la poche. Car il a le bras pour réussir tous les lancers, et son meilleur match a été contre les Bucs : quand il a pu évoluer dans la structure de l’attaque sans essayer de réaliser des miracles. Il a semblé plus à l’aise au fur et à mesure de la saison, ce qui est plutôt positif, mais il doit absolument passer un cap l’année prochaine sous peine de commencer à entendre un grondement venant de la foule sur le thème de « encore un bust« .

Nous parlerons de son compère du premier tour un peu plus tard, mais en attendant il y a deux jeunots qui ont dépoté cette saison et qui mérite le titre de meilleurs rookies : le deuxième tour receveur Elijah Moore et le quatrième tour coureur Michael Carter.

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Moore a été une révélation, et parfois la seule vraie arme offensive avec les blessures ou les méformes des uns et des autres (même si lui aussi n’a pas joué toute la saison). Le receveur de poche a fini top team avec 43 réceptions pour 538 yards et 5 TDs, ce qui vous dit tout ce que vous devez savoir sur le jeu aérien des Jets (et que vous n’aviez pas déjà compris avec les stats de Wilson). Ajoutez des mains sûres (1 drop), quelques participations au sol (pour un total de 592 yards et 6 TDs) et voilà une jeune arme autour de laquelle construire.

Carter en est une autre : il termine top team en cumulé avec 183 touches pour 964 yards (et 4 TDs). N’ayant commis aucun fumble, il a su casser des plaquages et progresser après contact derrière une ligne qui n’a pas toujours été à son avantage. Ces deux-là ont été des bonnes pioches pour le futur.

 

3. SAN FRANCISCO : Trey Lance, QB, North Dakota State

500-49ers
Matchs joués : 6
Snaps : Équipe – 178 (43/79) ; Attaque – 178 (16.3%, 19/30)
Passe : 57.7%, 603 yards (8.5), 5 TDs, 2 INTs, 4 sacks
QB Rating : 97.3
Course : 38 courses, 168 yards (4.4), 1 TD

Sans surprise au niveau du poste (le nom restait indécis), les 49ers choisissaient le tant espéré franchise Quarterback du futur, Trey Lance.

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Lance n’a pas suffisamment joué (même pas 200 snaps) pour se faire une vraie idée sur son niveau. Il a été remuant au sol – même s’il doit apprendre à se protéger un peu mieux – et inconstant à la passe, alternant les bons et les mauvais moments. Il faudra attendre de voir ce que les 49ers font au poste avant de le voir plus longtemps sur un terrain et de se former une meilleure opinion ; ce qui est sûr c’est que d’attendre derrière Jimmy Garoppolo ne peut pas lui avoir fait de mal.

La draft des 49ers n’a pas forcément eu beaucoup de temps de jeu, mais c’est celui qui a joué le plus qui a été le meilleur : le sixième tour coureur Elijah Mitchell.

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Dans une RB room remaniée et où Raheem Mostert a été poursuivi par les pépins physiques, c’était la prime à la jeunesse : le troisième tour Trey Sermon n’était pas mal parti avant de finir sur IR lui aussi. De fait, Mitchell a dû reprendre le flambeau, et il s’est très bien débrouillé : 207 courses pour 963 yards (8e NFL) et 6 TDs avec 5 matchs à 100+ yards (2e) ; s’il a été aidé par une ligne offensive puissante, il a su gagner les yards après contact en cassant 16 plaquages même face à des défenses attendant ses courses. Si on ajoute son apport en réception, il poste une saison pleine à 1100 yards et 6 TDs qui promet pour la suite.

 

4. ATLANTA : Kyle Pitts, TE, Florida

500-Falcons
Matchs joués : 17
Snaps : Équipe – 774 (14/70) ; Attaque – 774 (73.6%, 7/27)
Réception : 68 réceptions, 1026 yards (15.1), 1 TD
Catch Rate : 61.8%, 6 drops

Pas de record avec un quatrième Quarterback de suite, à la place les Falcons prenaient le phénomène Tight End Kyle Pitts.

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Il a mis un peu de temps à s’acclimater à la NFL, étant discret pendant le début de saison. Et puis les blessures ont poussé Matt Ryan à commencer à regarder dans sa direction, et une fois lancé plus personne ne l’a arrêté. S’il a eu grand mal à trouver l’endzone (1 TD), il a déjà fait apprécier toutes ses qualités athlétiques avec 68 réceptions pour 1026 yards (15.1) dont 16 big plays. Il doit faire attention aux drops (6), et on ne peut pas le blâmer si 5 INTs ont été lancées dans sa direction ; sans jeu au sol Ryan a dû forcer plus que de raison. Pitts n’en est qu’au début de sa carrière et s’il continue de progresser, il collera aux projections qui font de lui le futur « Tight End » destructeur de la ligue.

Les Falcons ont été forcés de faire jouer leurs rookies cette saison (peut-être plus qu’ils ne le voulaient), ce qui donne une première draft plutôt pauvre pour l’instant derrière Pitts, à l’image du troisième tour Guard Jalen Mayfield qui a appris la vie d’un joueur NFL à la dure.

 

5. CINCINNATI : Ja’Marr Chase, WR, LSU

500-Bengals
Matchs joués : 17
Snaps : Équipe – 939 (9/74) ; Attaque – 939 (85.4%, 4/31)
Course : 7 courses, 21 yards (3.0)
Réception : 81 réceptions, 1455 yards (18.0), 13 TDs
Catch Rate : 63.3%, 11 drops
Fumbles Off. : 2 commis, 1 perdu

Entre le protecteur et l’arme fatale, les Bengals décidaient de réunir Joe Burrow avec son ancien partenaire de LSU, Ja’Marr Chase.

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Terrible choix qui risque de finir dans le top-5 des pires décisions dans l’histoire des drafts de Cincinnati (et il y a concurrence pour ce « prestigieux » honneur). Bon, blague à part, vous avez vu les stats, vous avez vu le bonhomme, All-Pro sa première saison, attachez vos ceintures car les Bengals ont trouvé leur paire QB/WR du futur comme avec Andy DaltonA.J. Green à l’époque (et avec plus de succès en playoffs !). Une petite baisse de régime au milieu de saison et ce fameux problème de drops gâchent un peu le tout, mais on ne va pas faire la fine bouche. Après tout, est-ce surprenant que Bureau et Chaise soient faits pour s’entendre ? On va bientôt les appeler les Cincinnati Ikeas.

Il va sans dire que Chase a été le plus utilisé et le plus rutilant des rookies, mais il est impossible de ne pas mentionner le cinquième tour Evan McPherson.

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À part ce cauchemar de Week 5 où il coûte la victoire à son équipe, McPherson a été automatique avec 28/33 sur FGs et 46/48 sur PATs. Mais le plus fort c’est qu’il a continué sur sa lancée dans le tournoi final, égalant le record de 4+ FGs dans plusieurs matchs de playoffs avec 3, et tous dans la même saison ! On sait que les choses peuvent vite basculer pour un botteur, mais pour l’instant il a donné satisfaction.

 

6. MIAMI : Jaylen Waddle, WR, Alabama

500-Dolphins-2
Matchs joués : 16
Snaps : Équipe – 958 (10/71) ; Attaque – 903 (78.2%, 5/35)
Course : 2 courses, 3 yards (1.5), 1 TD
Réception : 104 réceptions, 1015 yards (9.8), 6 TDs
Catch Rate : 74.3%, 8 drops
Kick Return : 9 retours, 158 yards (17.6)
Punt Return : 5 retours, 35 yards (7.0)
Fumbles Off. : 1 commis

Une arme supplémentaire pour Tua Tagovailoa avec la sélection de Jaylen Waddle.

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Vous y mettez l’astérisque que vous voulez avec la saison à 17 matchs – surtout qu’il n’en a disputé que 16 – mais Waddle a établi le record de réceptions pour un rookie sur une saison, détrônant Anquan Boldin. Pas mal pour un receveur qui s’est fait voler la vedette par celui pris juste avant lui, mais qui a été très productif dans sa première saison avec Miami (top team en yards cumulés). Il a été la cible préféré de Tua dans beaucoup de situations, amassant 59 first downs (10e), et même s’il y a eu du déchet au niveau des mains, son taux de réception est le 2e plus élevé des cibles de l’équipe (si on exclut les coureurs). Il a également apporté ses qualités sur quelques retours, et il va sans dire qu’on devrait le voir faire le pingouin pendant encore quelques temps en Floride.

Les Fins ont profité de leur montagne de choix bien placés pour prendre un autre premier tour (nous y reviendrons). Pour le moment, parlons d’un des deux choix du deuxième tour qui a sacrément percé lui aussi : le Safety Jevon Holland.

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Malgré un tour sur la liste COVID, Holland a joué la grande majorité des snaps défensifs (quasi-80%) et il a aidé à boucher pas mal de trous en couverture, ce qui reste sa spécialité. Il a eu un démarrage qui n’a pas été évident, mais il s’est amélioré au fur et à mesure : il poste 60.6%, 4 TDs, 2 INTs et 10 passes défendues ; sans oublier une capacité à blitzer avec 9.5 pressions dont 2.5 sacks. C’est une sacrée base de progression pour la suite.

 

7. DETROIT : Penei Sewell, OL, Oregon

500-Lions
Matchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1065 (3/85) ; Attaque – 1039 (94.3%, 1/36)

Les Lions offraient un protecteur pour leur nouveau Quarterback Jared Goff avec le meilleur Offensive Lineman, Penei Sewell.

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À gauche, à droite, Sewell a donné satisfaction cette saison dans la ligne offensive de Detroit. D’abord aligné en Left Tackle avant de changer quand Taylor Decker est revenu, il a tenu son rang avec sérieux même s’il y a logiquement eu quelques moments difficiles ; il va devoir faire attention aux pénalités (11 dont 8 acceptées). Il s’est battu parfois contre les blessures, ce qui joue en sa faveur, et il a été très efficace dans le jeu au sol ; un peu moins en protection. Sewell n’a pas fait beaucoup de bruit à cause de la mauvaise saison de Detroit, mais il a tous les outils et il ne lui reste plus qu’à nettoyer quelques scories.

Vous vous rappelez ce que nous avons dit sur Elijah Moore aux Jets ? Multipliez par deux (ou presque) et c’est la saison du quatrième tour receveur Amon-Ra Julian Heru J. St. Brown.

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Le petit frère de Equanimeous Tristan Imhotep J. St. Brown des Packers a fait une énorme saison ; le benjamin des frères, Osiris Adrien Amen-Ra J. St. Brown, n’a pas été drafté en NFL, et vous en savez maintenant plus que vous ne le vouliez sur cette famille surprenante. Le dernier de la fratrie a été inarrêtable, étant parfois la seule cible qui surnage pour Goff et finissant top team en réceptions. Parfois utilisé à la course pour sa rapidité, il a accumulé 97 touches pour 973 yards et 6 TDs avec 75.6% de réceptions, 12 big plays, 1 seul drop et aucun fumble. Que voulez-vous demander de plus à un joueur de son gabarit ?

 

8. CAROLINA : Jaycee Horn, DB, South Carolina

500-Panthers
Matchs joués : 3
Snaps : Équipe – 147 (51/81) ; Défense – 142 (13.1%, 24/32)
Défense : 5 plaquages, 3 solo, 1 manqué
Couverture : 28.6%, 18 yards (2.6), 1 TD, 1 PD, 1 INT

Le premier défenseur à tomber était une petite surprise : le Cornerback Jaycee Horn pour remplir le vide laissé par James Bradberry.

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Comme vous le voyez, Horn a tout juste eu le temps de démontrer quelques-unes de ses qualités avant de subir plusieurs fractures au pied à la fin du mois de septembre ; il aurait pu revenir pour la dernière semaine, mais cela ne valait pas le coup. C’est rageant, car dans le peu de temps qu’il a joué, il a répondu aux attentes : physique et puissant, il n’a pas souvent laissé respiré son adversaire direct, et le TD qu’il concède est un bel effort du receveur. Il faudra vraiment garder un oeil sur lui pour la saison prochaine dans une arrière-garde remplie de playmakers.

Le meilleur rookie des Cats cette saison… est un joueur qu’ils auraient aimé ne pas utiliser autant : le quatrième tour coureur Chuba Hubbard.

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Avec les déboires sans fin de Christian McCaffrey, Hubbard s’est retrouvé projeté sur le devant de la scène et il a bataillé comme il a pu. Au sol, il est vrai qu’il a eu du mal avec 172 courses pour 612 yards (3.6) ; cette moyenne fait mal, mais quand on voit qu’il est à 1.7 yards avant contact, une des pires moyennes de la ligue, on se rend compte que la ligne offensive a aussi sa part du blâme.

Par contre, là où les gros ne sont pas fautifs, c’est pour les 7 drops sur 37 ciblages soit 18.9% (pire taux NFL avec 30 ciblages minimum) ; et même là il n’a généré que 174 yards soit 7.0 yards par réception. Tout cela donne 3.8 yards par occasion (courses + ciblages), la 2e plus faible moyenne en NFL. Hubbard aurait fait un bon #2, mais le costume était trop grand pour être propulsé #1 par la force des choses.