Gameday : Matchs du Dimanche Week 14

 

Sommaire

 

Dallas Cowboys @ Washington Football Team
Jacksonville Jaguars @ Tennessee Titans
Seattle Seahawks @ Houston Texans
Las Vegas Raiders @ Kansas City Chiefs
New Orleans Saints @ New York Jets
Atlanta Falcons @ Carolina Panthers
Baltimore Ravens @ Cleveland Browns
New York Giants @ Los Angeles Chargers
Detroit Lions @ Denver Broncos
Buffalo Bills @ Tampa Bay Buccaneers
San Francisco 49ers @ Cincinnati Bengals
Chicago Bears @ Green Bay Packers

 

Dallas Cowboys (8-4) @ Washington Football Team (6-6)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	FedEx Field
Titre	Suspense dans la NFC East ?
Prévision Météo	Ciel dégagé

 

Sans faire de bruit, une division qui semblait jouée pourrait bien voir son sort remis en jeu si Washington continue de surfer sur sa série de victoires et fait tomber Dallas.

Les Boys arrivent dans la capitale avec une attaque qui devrait enfin pouvoir aligner son 11 titulaire, et les locaux savent qu’il n’est pas évident de stopper tout le monde ; et ce même si Tony Pollard a une blessure douloureuse. Il y a peu de choses que l’offensive ne sache faire, même s’il lui arrive de caler un peu trop souvent en 3e tentative (40.1% – 17e) ; cela tombe « bien », en face on a un grand mal à les stopper (50.0% – pire marque). Si la défense au sol tient la route, la couverture a beaucoup plus de soucis (un QB Rating adverse de 105.0 – 31e), ce qui risque de faire mal face à Dak Prescott et ses cibles. Arrêter Dallas démarre par dominer les tranchées : Jonathan Allen et ses partenaires ont du travail.

En effet, si jamais le match part en course aux points, Taylor Heinicke risque d’avoir du mal à suivre ; si les texans lâchent des yards (372.5 par match – 27e), ils limitent les points (22.2 par match – 12e) grâce aux turnovers (23 – 5e). Ils sont également redoutables sur 3e tentative (31.8% – 2e), ce qui veut dire que les Joueurs de Football devront avancer sur 1e et 2e tentatives. Antonio Gibson et Terry McLaurin vont encore mener la charge, mais le manque de puissance de feu derrière eux – surtout avec la mise sur IR de Logan Thomas – n’arrange pas les locaux.

Est-ce que Washington peut suffisamment freiner l’offensive adverse ? C’est toute la question de ce match.

 

Jacksonville Jaguars (2-10) @ Tennessee Titans (8-4)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	Nissan Stadium
Titre	Tennessee joue avec le feu
Prévision Météo	Ciel dégagé, 5°C
Match aller	Week 5 : Tennessee 37-19

 

Les Titans ont certes deux matchs d’avance sur Indy, mais les Colts étant en bye week, il serait de bon ton de renouer avec la victoire.

Attention pour Tennessee : le match aller avait été serré pendant un quart-temps et demi avant de nécessiter des stops défensifs pour assurer la victoire. Même sans Derrick Henry la stratégie devrait être la même : on court contre une défense qui, contrairement aux stats globales (116.8 yards par match – 21e + 4.1 yards par course – 9e), a plus de mal dans l’exercice récemment. Le retour de Houlio est toujours sympa.

Tennessee sort de bye week et n’a pas le temps de tergiverser, surtout à domicile.

 

Seattle Seahawks (4-8) @ Houston Texans (2-10)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	NRG Stadium
Titre	Sursaut d’orgueil
Prévision Météo	Stade couvert

 

Les Hawks ont enfin rebondi contre les 49ers mais leurs chances de renverser la vapeur restent minces ; affronter Houston est une bonne manière de maintenir l’espoir encore un peu.

Les Hawks arrivent avec un peu d’élan suite à leur victoire, mais la perte de Jamal Adams risque d’être difficile à combler, surtout au niveau du pass-rush qui avait déjà du mal avec lui (79 pressions – 26e dont 19 sacks – 30e). En même temps, il est sûr qu’il n’y a pas besoin de pousser bien fort pour contenir l’offensive de Texans (la pire de NFL) qui va être menée par Davis Mills jusqu’à la fin de la saison parce qu’après tout pourquoi pas. Les visiteurs devraient pouvoir avancer au sol face à cette défense (144.2 yards par match – pire marque + 4.6 yards par course – 27e).

Avantage Seattle, mais les Texans en ont déjà surpris quelques-uns.

 

Las Vegas Raiders (6-6) @ Kansas City Chiefs (8-4)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	GEHA Field at Arrowhead Stadium
Titre	Dernier train pour la division
Prévision Météo	Ciel dégagé
Match aller	Week 10 : Kansas City 41-14

 

Kansas City continue sa folle remontée, et la victoire au match aller place les Raiders en obligation de l’emporter.

Depuis la bye week, Las Vegas n’a réussi qu’à arracher une victoire en prolongation à Dallas ; sinon c’est quatre défaites, dont la première à domicile contre les Chiefs. Mais le match avait été serré en 1e mi-temps avant que la défense de Las Vegas explose. C’est toujours un peu compliqué offensivement pour Las Vegas, avec un jeu au sol qui a du mal à avancer et un jeu aérien qui essaie d’en faire trop (ça ne vous rappelle rien… c’est un peu pareil en face). Il faut que les Raiders portent le cuir mieux que cela (88.0 yards par match – 27e + 3.8 yards par course – 28e) afin d’éviter de demander la lune à Derek Carr.

On parlait de la défense des Raiders qui explosait, c’est malheureusement redevenu un peu la norme après un bon début de saison : dès qu’une attaque un peu potable se présente, c’est très difficile pour elle. Il est à parier que Patrick Mahomes et ses partenaires auront appris du match aller et vont démarrer un peu plus vite, même si l’attaque reste convalescente. Les locaux ont néanmoins la possibilité, comme les visiteurs, d’avancer au sol pour contrôler l’horloge.

Las Vegas arrive avec la pression, mais ce n’est pas comme si Kansas City n’avait pas tout à perdre après cette belle remontée.

 

New Orleans Saints (5-7) @ New York Jets (3-9)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	MetLife Stadium
Titre	Plus dure sera la chute
Prévision Météo	Ciel dégagé

 

Les Saints n’arrivent plus à gagner avec cinq défaites consécutives, et ils devront même se méfier des Jets.

New Orleans va récupérer plusieurs pièces offensives, avec notamment Terron Armstead et Alvin Kamara ; C.J. Mosley et ses partenaires sont prévenus, surtout que la défense a plusieurs joueurs incertains. Elle lâche trop de points (30.6 par match – pire marque) et de yards (396.8 par match – pire marque), alors que celle des Saints devrait fermer la porte au sol et forcer le match sur le bras de Zach Wilson.

La défense des visiteurs devrait faire le travail.

 

Atlanta Falcons (5-7) @ Carolina Panthers (5-7)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	Bank Of America Stadium
Titre	Tampa Bay devant, les autres derrière
Prévision Météo	Ciel dégagé
Match aller	Week 8 : Carolina 19-13

 

Les playoffs ne sont pas si loin pour Atlanta ou Carolina, mais l’une des deux équipes va probablement tirer un trait dessus après ce match.

Le Quarterback au match aller était Sam Darnold ; ça paraît déjà une éternité. Cam Newton devrait récupérer le poste malgré son indigente performance et sa mise sur le banc, et Chuba Hubbard va vouloir faire la même performance contre une défense qui a du mal en général, surtout pour ce qui est de mettre la pression (60 pressions – pire marque dont 15 sacks – pire marque). Cordarrelle Patterson devrait encore jouer un grand rôle pour Matt Ryan contre une défense des Cats qui avait éteint Kyle Pitts et qui tient de toutes ses forces cette saison (21.1 points par match – 7e) avec notamment la recrue Haason Reddick.

Et c’est justement la défense des locaux qui détient la clé du match, comme à l’aller.

 

Baltimore Ravens (8-4) @ Cleveland Browns (6-6)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 19:00
Lieu	FirstEnergy Stadium
Titre	Baltimore secouée dans la division
Prévision Météo	Ciel dégagé, 5°C
Match aller	Week 12 : Baltimore 16-10

 

Malgré leur position de leader en AFC North, les Ravens ne sont que 1-2 dans la division, et tomber à 1-3 aurait des conséquences ; ils vont tenter de se reprendre chez des Browns cahin-caha.

Il est à parier que Lamar Jackson n’a pas oublié le match d’il y a trois semaines où il a été à la fois zéro (4 INTs) et héros avec quelques passes décisives réussies. Il est difficile de courir contre cette défense de Cleveland (105.2 yards par match – 10e + 4.0 yards par course – 6e), mais c’est surtout parce que la Corbacdozer ne roule plus vraiment que sur une jante, celle de Lamar ; les blessures chez les coureurs commencent à peser lourd. De fait, comme on peut le voir à Las Vegas, Kansas City ou Buffalo, les jeunes lanceurs talentueux peuvent aussi partir en vrille quand l’attaque n’est pas suffisamment équilibrée… surtout quand la protection est aussi catastrophique (122 pressions – pire marque dont 43 sacks – pire marque).

Les Browns sortent de bye week après une alternance de victoires et défaites. De fait on ne sait plus trop où les placer dans la course à l’échalote des playoffs AFC, notamment parce que l’attaque semble muette quand le mode Maximum Chubbage est éteint par l’adversaire ; pas besoin d’aller plus loin que le match aller pour en avoir une preuve. Baker Mayfield n’arrive plus à enchaîner les performances dès que le jeu au sol est arrêté. Certes les Ravens continuent d’accumuler les blessures dans l’arrière-garde, mais ils restent redoutables défensivement dans la zone de vérité avec 31 voyages adverses en redzone (top NFL) et 44.8% de TDs en redzone (top NFL), sans parler des 31.5% de 3e tentatives (top NFL).

Baltimore ne pourra pas s’en sortir deux fois avec autant de turnovers, et Cleveland devra atteindre un équilibre pour avancer.

 

New York Giants (4-8) @ Los Angeles Chargers (7-5)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 22:05
Lieu	SoFi Stadium
Titre	New York dans le rôle du spoiler
Prévision Météo	Stade couvert

 

Les G-men ne jouent plus grand-chose cette saison, et les blessures s’empilent ; attention néanmoins à ce que les Chargers ne fassent pas un non-match.

On a un instant pensé que Big Blue se retrouverait à démarrer Jake Fromm, mais apparemment Mike Glennon sera disponible, hourrah ! Bon, OK, même si c’était Daniel Jones, l’attaque continue d’avoir des blessés à droite et à gauche. Saquon Barkley sera sur la pelouse, et la défense des locaux devra se méfier de lui vu ce qu’elle autorise au sol (141.2 yards par match – 31e + 4.6 yards par course – 28e), donc le risque est toujours là. Mais ils ont la possibilité d’avancer avec le trio Ekeler – Allen – Williams ; il faudra juste que Justin Herbert fasse attention à la capacité des Giants d’intercepter les passes (13 INTs – 8e).

Les Bolts ont toutes les cartes en main pour l’emporter, mais on sait qu’ils sont capables de s’emmêler les pinceaux et de laisser New York dans le match.

 

Detroit Lions (1-10-1) @ Denver Broncos (6-6)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 22:05
Lieu	Empower Field at Mile High
Titre	#88
Prévision Météo	Nuageux

 

Les Lions ont enfin remporté un match, et ils arrivent à Denver sans pression ; les Broncos, par contre, doivent l’emporter pour continuer à croire aux playoffs, avec une pensée pour Demaryius Thomas.

L’injury report est long comme le bras à Detroit, et la question est de savoir si l’équipe pourra aligner 46 joueurs valides après « l’exploit » de la semaine dernière. D’Andre Swift sera absent et T.J. Hockenson très incertain, ce qui enlève déjà deux armes offensives à Jared Goff contre une défense dont la seule vraie faille est d’être trop tendre sur 3e tentative (43.9% – 29e), mais le rookie Pat Surtain II veille. On en attend un peu plus de l’attaque des Broncos face à une défense en difficulté, surtout dans le pass-rush (60 pressions – pire marque dont 19 sacks – 30e) ; Javonte Williams a encore les moyens de briller.

Denver devrait pouvoir contenir une équipe de Detroit qui risque d’arriver amoindrie, mais attention à ne pas la laisser dans le match.

 

Buffalo Bills (7-5) @ Tampa Bay Buccaneers (9-3)

 

Auteur	K.C.
Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 22:25
Lieu	Raymond James Stadium
Titre	Talents à foison
Prévision Météo	Nuageux

 

Cette rencontre du jour entre les Buffalo Bills et les Tampa Bay Buccaneers nous promet de belles choses. D’un côté, on retrouve des Bills dangereux mais assez irréguliers qui sortent d’une défaite ahurissante dans des conditions météo difficiles, de l’autre des Buccaneers qui continuent de montrer qu’il faudra une fois de plus compter sur eux. Mais vu le talent présent dans chaque équipe, rien n’est joué.

Cela fait 8 matchs que lorsque les Bills perdent, ils gagnent la semaine suivante (et vice versa). Pourrait-on donc assister à un bel upset ? Pour tenter d’y parvenir, les Bills continueront de tout mettre sur les épaules de Josh Allen, ou presque. Le jeune Quarterback continue d’être le danger #1 de cette équipe en devant assumer plusieurs rôles qui lui vont à ravir. Si sa saison est plus que solide (26 TDs lancés, 10 INTs, 3 TDs au sol), il semble tout de même souffrir des mêmes irrégularités récurrentes de son équipe. Sa ligne offensive fait un très bon boulot pour le protéger, et il en aura bien besoin face à un pass-rush sous-côté mais toujours capable de prendre le meilleur au bon moment, avec notamment Shaquill Barrett et Ndamukong Suh (13.5 sacks à deux).

Et si Allen continue de faire de belles saisons dans les airs, il le doit en partie à un excellent corps de receveurs sur qui il peut compter les yeux fermés. Sa cible favorite est bien entendu Stefon Diggs, toujours aussi impressionnant et décisif malgré les doubles couvertures (898y, 7 TDs). Pour l’épauler, les Bills ont fait venir le vétéran Emmanuel Sanders et cela a rapidement payé : le joueur est le parfait complément de Diggs et réalise lui aussi une nouvelle belle saison (581y, 4 TDs). Avec un Dawson Knox impitoyable en redzone (7 TDs), et un Cole Beasley qu’il ne faut jamais oublier, les Bills ont de quoi faire dans le jeu aérien. Cela pourrait être à leur avantage puisque sans être mauvais, les Buccaneers ont vu leur défense aérienne passer d’une des meilleures à une des plus irrégulières. Malgré tout, il faudra faire attention à ne pas trop lancer du côté de Jamel Dean.

Les Bills ont donc une attaque aérienne impressionnante, et heureusement pour eux puisque le jeu au sol continue de patiner année après année. Malgré les multiples opportunités, Devin Singletary n’arrive pas à s’affirmer comme le RB#1 des Bills et son impact dans le jeu est trop léger (495y, 2 TDs) pour représenter une vraie menace. Le front-7 des Buccaneers est très bon avec notamment Vita Vea et Lavonte David, et ne devrait pas avoir trop de mal à contenir le coureur.

Les Bills ont une très belle attaque aérienne qui pourrait poser problèmes aux Buccaneers. Mais dans un bon jour, la défense de Tampa Bay est capable du meilleur.

Les Buccaneers, quant à eux, continuent de s’affirmer comme un des prétendants à la victoire finale cette saison. Sous l’impulsion d’un Tom Brady toujours capable de performances hors-normes, le Quarterback mène son équipe tel un chef d’orchestre. Favori pour le titre de MVP, le Quarterback réalise une belle saison (34 TDs, 10 INTs) et, malgré quelques imprécisions rares pour lui, continue de montrer qu’il est le GOAT de NFL. Il faut dire que sa ligne offensive est impressionnante et annihile la plupart du pass-rush adverse. Et vu que les Bills éprouvent toujours des difficultés à mettre la pression, cela pourrait être problématique. A moins que Mario Addison et Greg Rousseau ne soient dans un grand jour.

La réussite de Brady est évidemment due à son talent, mais pas seulement. sa ligne offensive est clairement un plus, et son corps de receveurs l’est tout autant. Et même si Antonio Brown est toujours absent, les Buccaneers peuvent compter sur un trio infernal qui fait peur à toutes les équipes. Chris Godwin réalise la meilleure saison de sa carrière (949y, 5 TDs) et vient de battre des records de carrière pour lui. Mike Evans continue d’être un poison constant, notamment en redzone où Brady le cherche constamment (10 TDs). Et si en plus Rob Gronkowski commence vraiment à redevenir le Gronk qu’on connaît (6 TDs), cela sera difficile de limiter cette attaque. Heureusement pour les Bills, leur défense contre la passe est une des meilleures de NFL avec notamment le meilleur duo de Safeties, Jordan Poyer et Micah Hyde (8 INTs à deux). Malheureusement pour eux, Tre’Davious White est sur IR alors que sa présence aurait fait le plus grand bien.

Le jeu à la course des Buccaneers s’améliore d’année en année, et Leonard Fournette commence à bien prendre sa place au sein de cette attaque (665y, 7 TDs). Le front-7 des Bills est bon et pourrait lui causer quelques soucis, à condition de ne pas se faire humilier comme la semaine passée. Matt Milano et Ed Oliver auront les cartes en main pour éviter cela.

L’attaque des Buccaneers est une fois de plus leur point fort, mais les Bills ont une défense de fer 99% du temps. Il faudra espérer qu’on ne voit pas le 1% restant pour la seconde semaine de suite.

Vu la forme actuelle des 2 équipes et les joueurs disponibles, les Buccaneers semblent mieux armés pour remporter cette grosse rencontre. Mais les Bills ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec n’importe qui et si la défense excelle, alors ils auront de bonnes chances de l’emporter. Une victoire des Bills leur permettrait de rester au contact pour la 1ere place dans leur division, alors qu’une victoire des Buccaneers leur permettrait de se rapprocher un peu du seed #1 en NFC.

 

San Francisco 49ers (6-6) @ Cincinnati Bengals (7-5)

 

Date et Heure Française	Dimanche 12 Décembre, 22:25
Lieu	Paul Brown Stadium
Titre	Sur le fil du rasoir
Prévision Météo	Ciel dégagé, 5°C

 

San Francisco et Cincinnati avaient l’occasion de sécuriser leur place dans les potentielles équipes de playoffs mais une défaite les laisse tout juste dans la liste ; malheur au vaincu.

Les 49ers étaient bien lancés avant de tomber à Seattle, et les soucis de Jimmy Garoppolo pour mener l’attaque si le jeu au sol n’est pas présent ont resurgi. Cela ne risque pas d’être plus facile avec Elijah Mitchell et Trenton Cannon indisponibles, et encore plus si Deebo Samuel, incertain, ne joue pas. La défense de Cincinnati est plutôt solide contre la course (92.5 yards par match – 4e + 4.1 yards par course – 11e), ce qui pourrait pousser le match sur le bras de Garo.

Cincinnati aussi est retombé de son nuage la semaine dernière, et le petit doigt de Joe Burrow est scruté à la loupe. Il reste beaucoup trop mis sous pression (110 pressions – 26e dont 36 sacks – 29e) – ce que Nick Bosa a sûrement dû remarquer – et malgré les efforts de Joe Mixon, l’attaque terrestre a des hauts et des bas (110.6 yards par match – 17e + 4.1 yards par course – 22e). Les 49ers vont manquer de quelques éléments dans le front-7, mais les principaux sont là et il est possible que Mixon soit davantage utilisé à la réception. Les cibles de Cincy peuvent causer des problèmes pour les visiteurs, mais encore faut-il que Burrow ait le temps de lancer.

Les deux équipes ont besoin de cette victoire vu la situation dans les deux conférences, mais les 49ers peut-être un poil plus que les Bengals.

 

Chicago Bears (4-8) @ Green Bay Packers (9-3)

 

Date et Heure Française	Lundi 13 Décembre, 02:20
Lieu	Lambeau Field
Titre	Chicago se renforce au bon moment
Prévision Météo	Nuageux, 0-5°C
Match aller	Week 6 : Green Bay 24-14

 

Les Bears récupèrent deux armes offensives pour le 204e match de la grande rivalité, et ils espèrent faire rétrograder les Packers encore un peu plus dans l’ordre des playoffs.

Justin Fields et Allen Robinson reviennent pile à temps pour la manche retour à Lambeau, alors que les Packers devront faire sans Randall Cobb, mais Davante Adams sera bien là. Cependant, comme à l’aller, les jeux au sol devraient avoir la part belle, surtout s’il fait froid : les duos AJ Dillon – Aaron Jones et David Montgomery – Khalil Herbert devraient faire marcher les jambes. Pour les Bears, il va s’agir de monter de longs drives et de savoir concrétiser les opportunités contre une défense qui reste friable en redzone (71.9% de TDs (31e) ; c’est juste qu’elle ne laisse pas souvent les adversaires y arriver (32 voyages adverses – 3e). Et avoir un turnover differential positif ne fait jamais de mal.

L’attaque des Packers n’a pas la superbe de l’année dernière et les absences continuent de la freiner, mais la défense des Bears plie un peu trop souvent ; si elle retrouve son intransigeance, tout est possible.