Gameday : Matchs du Dimanche Week 3

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Indianapolis Colts @ Tennessee Titans
Atlanta Falcons @ New York Giants
Los Angeles Chargers @ Kansas City Chiefs
Cincinnati Bengals @ Pittsburgh Steelers
Chicago Bears @ Cleveland Browns
Baltimore Ravens @ Detroit Lions
New Orleans Saints @ New England Patriots
Arizona Cardinals @ Jacksonville Jaguars
Washington Football Team @ Buffalo Bills
New York Jets @ Denver Broncos
Miami Dolphins @ Las Vegas Raiders
Seattle Seahawks @ Minnesota Vikings
Tampa Bay Buccaneers @ Los Angeles Rams
Green Bay Packers @ San Francisco 49ers

 

Indianapolis Colts (0-2) @ Tennessee Titans (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Déjà important
Prévision Météo Ciel dégagé

 

On savait que le début de saison d’Indy était difficile et les Colts n’ont pas démérité mais ils sont 0-2 ; et voici avec un déplacement chez des Titans convalescents.

Carson Wentz devrait donc jouer, mais on peut se demander s’il sera à 100% avec ses problèmes de cheville. Ce qui est sûr c’est qu’il va rencontrer une défense des Titans aux abois (406.5 yards par match), et que le jeu au sol d’Indy sera une arme à utiliser tôt et souvent. Si on rajoute le fait que la ligne offensive continue d’être incomplète (Eric Fisher est revenu mais c’est Braden Smith qui est blessé) et qu’elle a déjà bien souffert (27 pressions dont 6 sacks), même le pass-rush limité de Tennessee pourrait faire des dégâts, donc encore plus de raisons de courir balle en main. Il faudra en tout cas terminer les drives cette fois.

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Les Titans ont mis un match et demi à se réveiller, mais apparemment Derrick Henry est lancé et Houlio s’acclimate de plus en plus à l’attaque. Ryan Tannehill a dû voir des choses intéressantes dans la couverture d’Indy qui a pris quelques mines depuis le début de la saison sans rendre les coups (un QB Rating adverse de 132.0) ; le Cyborg A.J. Brown aura aussi son mot à dire. La défense des visiteurs sait qu’il faudra être sur tous les fronts : la ligne offensive de Tennessee a toujours des soucis de protection (24 pressions dont 9 sacks) mais si Henry court jusqu’à plus soif ça ne fera pas beaucoup de différence.

Au petit jeu de qui possédera le plus le cuir en courant, Tennessee a l’avantage.

 

Atlanta Falcons (0-2) @ New York Giants (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Un petit 1 qui ferait du bien
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Falcons et Giants ont démarré leur saison avec deux défaites et vont chercher à être l’équipe qui casse cette spirale avec une victoire.

Atlanta a eu un sursaut d’orgueil contre Tampa Bay, même si celui-ci n’a pas tenu très longtemps ; c’est toujours mieux que rien. Il reste encore du chemin : le jeu au sol continue d’être insuffisant (89.5 yards par match + 3.9 yards par course), mettant tout le poids sur Matt Ryan derrière une ligne inconstante (20 pressions dont 4 sacks). La défense des G-men tient comme elle peut mais elle a des failles et elle n’est pas aidée par l’attaque : elle craque aussi bien au sol (5.0 yards par course) que par les airs (un QB Rating adverse de 106.8). Les visiteurs doivent imposer leur volonté sur la ligne de scrimmage pour contrôler le tempo du match.

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Il y a du mieux dans l’attaque de New York, mais maintenant c’est le manque d’efficacité en redzone qui tue (33.3% de TDs). En face se trouve une défense d’Atlanta qui continue de prendre des points par wagon de 12 (40.0 points par match), en étant notamment trop souvent dans sa redzone (10 voyages adverses) et sans rien y faire de probant (87.5% de TDs). La ligne offensive doit contrôler particulièrement Grady Jarrett à l’intérieur, et c’est un match où Saquon Barkley doit faire le show (si les receveurs veulent s’y joindre, qu’ils ne se gênent pas).

C’est le genre de matchs qui peut partir en feu d’artifice au score et revenir à l’équipe qui fera le moins d’erreurs… ou à celle qui forcera la dernière erreur adverse.

 

Los Angeles Chargers (1-1) @ Kansas City Chiefs (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu GEHA Field at Arrowhead Stadium
Titre Profiter de la bête blessée, part I
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Chiefs ont subi leur première défaite de la saison à Baltimore, et les Bolts se verraient bien en profiter pour créer une surprise ; tout en sachant que la tâche sera rude.

Tout en évitant de prendre pour référence la Week 17 2020 (les Chiefs avaient reposé leurs titulaires), rappelons qu’au match aller, Kansas City l’avait emporté au forceps en prolongation après avoir été mené de 11 points. C’était le premier match comme titulaire de Justin Herbert, et depuis il a démontré qu’il était prêt à être le franchise Quarterback : il aura l’opportunité de le refaire contre une défense des locaux qui souffre (469.0 yards par match – pire marque). Le passage du Corbacdozer a fait mal et doit être une piste à suivre pour Austin Ekeler, même si les Bolts n’ont pas la même puissance. Les Chiefs ont aussi du mal dans le pass-rush (6 pressions dont 3 sacks) : si Herbert peut éviter Tyrann Mathieu, il a des armes pour avancer par les airs.

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OK, Kansas City a perdu, mais vous avez vu les efforts que les Ravens ont dû faire, pour gagner d’un petit point ? Personne ne va enterrer la bande au Mad Morse de si peu… mais il y a quelques petites choses à corriger. Alors évidemment, quand on a Patrick Mahomes et qu’on voit comment le match précédent s’est fini, on se dit que le jeu au sol fait bien d’être la quatrième roue du carrosse, mais tout de même : non seulement il doit être plus utilisé (67.5 yards par match), mais en plus la défense des Chargers est une passoire (162.0 yards par match) ; c’est le bon moment de remettre un peu de confiance dans le moteur de Clyde Edwards-Helaire. La ligne offensive doit encore trouver son rythme, ce qui peut être risqué face à Grand Bosa qui s’attachera à conserver le #15 dans la poche au maximum.

Les Chiefs devraient rebondir à domicile, mais on peut s’attendre à ce que les Bolts leur donnent du fil à retordre… s’ils peuvent arrêter les pénalités (9.0 pénalités pour 96.5 yards).

 

Cincinnati Bengals (1-1) @ Pittsburgh Steelers (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre Profiter de la bête blessée, part II
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Steelers ont subi leur première défaite de la saison face à Las Vegas, et les Bengals se verraient bien en profiter pour créer une surprise ; tout en sachant que la tâche sera rude… aussi.

OK, les Bengals avaient pris un obus au match aller 2020 (36-10), mais ils s’étaient vengés au match retour (27-17) pendant la dégringolade des Steelers ; ce n’est pas pour rien que nous avons rapproché les présentations de ce match avec celui d’avant – la surprise n’est pas totalement hors d’atteinte. Vous allez nous dire que la victoire était à Cincy et que les Bengals n’ont pas gagné à Heinz depuis 2015, c’est vrai aussi ; et il reste le problème de la protection de Joe Burrow (24 pressions dont 9 sacks). Mais T.J. Watt ne sera pas là à cause de son problème de groin… pardon, à l’aine, et Alex Highsmith va manquer aussi, ce qui pourrait créer du manque à rusher. De plus, la couverture a prouvé contre les Raiders pouvoir craquer, et les Bengals ont des armes pour avancer par les airs même sans Tee Higgins ; pour Joe Mixon ça risque d’être un peu plus compliqué avec le front-7 en face (3.4 yards par course).

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L’attaque de Pittsburgh a toujours du mal à tourner ; c’est une demi-surprise. La défense de Cincinnati est… potable après avoir affronté Minnesota (et Chicago), ce qui veut dire que ça a une valeur plutôt non-négligeable, surtout si l’offensive des locaux continue de pédaler dans le choucroute. Le jeu au sol est toujours anémique malgré Najee Harris (57.0 yards par match – pire marque) et le front-7 des Bengals résiste bien (3.4 yards par course) ; les Steelers se battent aussi avec LEUR ligne offensive, et si les visiteurs peuvent dominer ce combat-là, les choses deviendront intéressantes. La défense se repose sur pas mal de blitz pour son pass-rush (4.7% de blitz – 5e), ce qui est d’ailleurs efficace (18 pressions dont 6 sacks) et qui pourrait gêner la protection des locaux, mais attention si Big Ben peut lancer rapidement le cuir.

C’est à la ligne offensive qui tiendra le plus longtemps pour aider son attaque. Avantage à Pittsburgh mais la marge n’est pas énorme.

 

Chicago Bears (1-1) @ Cleveland Browns (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Un élan à conserver, part I
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les deux équipes ont perdu leur premier match mais remporter le deuxième ; il s’agit donc de prolonger la série avec une autre victoire.

Andy Dalton a évité le pire (et devrait revenir vu que Matt Nagy a soutenu qu’il était le titulaire ?), mais en attendant qu’il soit valide, voici la première titularisation de Justin Fields ; il y a pire que de tomber sur la défense de Cleveland dont la catégorisation est facile : en difficulté dans les airs (un QB Rating adverse de 115.2), redoutable au sol (3.0 yards par course), et catastrophique sur 3e tentative (63.0% – pire marque). Mis à part ce dernier point qui va plutôt bien à Chicago (42.3%), on peut dire la même chose de l’offensive qui peine à avancer par les airs mais qui survit via la course. De fait, c’est force vs force et faiblesse vs faiblesse : David Montgomery pourra-t-il suffisamment avancer balle en main pour ne pas surcharger un Fields qui a été inconstant comme un rookie la semaine passée ?

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Attention Cleveland, les pertes de balle s’accumulent (4 turnovers) et la défense des Bears aime bien faire la même chose (4 turnovers). Cette dernière n’est pas toujours aidée par son attaque et elle plie un peu trop souvent en 3e tentative (52.2%) ; les locaux essaieront d’en profiter pour mener de longs drives. Sinon, dans la série des annonces sans surprise : le Modhex ne va jamais mieux que quand il enclenche le mode Maximum Chubbage (154.5 yards par match), alors que le duo Akiem Hicks – Roquan Smith mène un front-7 toujours aussi infernal (71.5 yards par match). Ce sera la tâche #1 des visiteurs : forcer Baker Mayfield à lancer bien plus de passes et le pousser à faire des erreurs ; il faudra aussi surveiller le retour d’OBJ. Quoi qu’il en soit, le duel du match sera au niveau de deux excellentes lignes, l’offensive de l’Ohio de J.C. Tretter et la défensive de l’Illinois de Khalil Mack.

Qui contrôle la ligne de scrimmage contrôle le jeu au sol. Qui contrôle le jeu au sol contrôle le match. Un léger avantage pour les locaux car Fields reste la quantité encore inconnue.

 

Baltimore Ravens (1-1) @ Detroit Lions (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Maryland vs. Michigan
Prévision Météo Stade couvert

 

Baltimore a vaincu Kansas City, et il s’agit de ne pas gâcher cela avec une défaite chez des Lions courageux mais qui commettent encore trop d’erreurs.

La défense de Detroit continue de prendre des points (38.0 points), et voilà qu’arrive un Corbacdozer revigoré par une victoire de prestige. Autant dire qu’il se verrait bien continuer son chemin sur la tête de son adversaire, et tout le travail pour les futurs ex-coéquipiers de Jamie Collins va être de stopper l’infernale machine à avancer balle en main de Baltimore. Il faudra quand même surveiller l’absence du Left Tackle Ronnie Stanley, même si les locaux ont du mal à mettre la pression. Lamar Jackson devrait également avoir la possibilité de progresser par les airs : Jeff Okudah était déjà parti sur IR mais Ifeati Melifonwu l’a rejoint ; pas surprenant que les Lions aient tellement de mal à couvrir (un QB Rating adverse de 147.8).

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Dans la série des stats surprenantes, voici la défense des Ravens en yards à la passe (376.0 yards par match – pire marque) et gros gains (13 big plays – pire marque). Certes Marcus Peters sur IR, mais on s’attendait peut-être à mieux ; le souci c’est que le pass-rush aussi a du mal à décoller (12 pressions dont 3 sacks). Le Left Tackle Taylor Decker étant sur IR, on pourrait se dire que c’est le moment pour le front-7 des visiteurs de faire du grabuge, mais voilà qu’il a une valise de joueurs en protocole COVID, dont Brandon Williams, Justin Madibuike ou Justin Houston ; bref, pas rassurant pour mettre la pression sur Jared Goff. Detroit doit limiter les erreurs et être plus efficace car à chaque fois, malgré un bel effort, l’équipe se retrouve à courir derrière au score et abandonner un jeu au sol qui, pourtant, avance (112.0 yards par match).

Les Lions n’ont aucune chance si la défense ne se réveille pas, sinon Baltimore va finir avec 40 minutes de possession.

 

New Orleans Saints (1-1) @ New England Patriots (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Directions opposées
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Saints viennent de redescendre brutalement sur terre en Week 2, et ils doivent se déplacer chez des Patriots qui se sont remis la tête à l’endroit.

Personne ne va tomber de sa chaise devant l’attaque de Miami, et encore moins celle des Jets, mais la défense des Patriots a fait le travail et se retrouve avec une flopée de stats très positives. Sur ce arrive New Orleans qui ne sait pas si c’est Docteur Jameis ou Mister Winston qui va sortir, et face à une défense de Billou, c’est plus vite fait de tirer la mauvaise carte que la bonne. L’offensive des visiteurs est toujours sans Michael Thomas ni Tre’Quan Smith (mais Kenny Stills devrait jouer), et la technique pour la mettre en danger est connue : on éteint Alvin Kamara – New England doit faire attention au sol (113.0 yards par match), on met la pression sur le Quarterback – New England s’améliore (16 pressions dont 6 sacks), et enfin on force des canards boiteux qu’on attrape au vol – New England fait un carton depuis le début de saison (5 INTs – top NFL).

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Mac Jones fait un début de saison intéressant, et il va devoir essayer de le continuer contre une défense des Saints qui a bien démarré avant de prendre une petite baffe en Week 2. Aucun joueur offensif des locaux n’est du niveau de R&R CMC, et l’attaque de New England a un mal de chien à concrétiser les arrivées en redzone (28.6% de TDs), mais pour autant New Orleans doit se méfier d’un combo ligne offensive / jeu au sol qui est en train de trouver son rythme ; cela promet un sacré duel étant donné que les visiteurs sont toujours redoutables (2.8 yards par course). La meilleure chance des Saints est de forcer un maximum Jones à passer par les airs ; même avec Marcus Davenport sur IR, le rookie devra être attentif au pass-rush et à une couverture qui forment un beau duo qui sait aussi forcer des erreurs (3 INTs).

Un duel qui devrait être défensif, et qui semble plutôt équilibré avec les absences à droite et à gauche. L’avantage du terrain pourrait faire la différence.

 

Arizona Cardinals (2-0) @ Jacksonville Jaguars (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Le maître et l’apprenti
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Cardinals font un début de saison fulgurant mais pas sans faille ; les Jaguars seraient déjà contents d’en arriver là dans leur propre reconstruction.

Donc voilà l’attaque des Cards (36.0 points) face à la défense des Jags (30.0 points). Avec C.J. Henderson et Tre Herndon incertains. C’est très tentant d’imaginer que c’est le piège parfait, que Josh Allen va se cloner et poursuivre Kyler Murray au quatre coins de la Floride alors que Myles Jack va devenir Vishnu et interdire tout avancée par le sol, mais la vérité c’est qu’il va être compliqué pour les locaux de stopper la Mobylette et son attaque pétaradante. Son seul défaut est de voir Murray parfois forcer des situations improbables, mais comme il réussit plus souvent qu’il ne rate, il faudra une vraie bonne défense pour le déboulonner, et Jacksonville ne semble pas l’avoir.

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Donc voilà l’attaque des Jags (17.0 points) face à la défense des Cards (23.0 points). Eh bien figurez-vous que les floridiens ont ENFIN une bonne opportunité de courir, ce qu’ils font trop peu (72.9% de passes – top NFL) malgré une efficacité intéressante (4.7 yards par course). Cette fois, il faut donner le ballon à James Robinson car le front-7 des Cards a des trous (131.5 yards par match). Cela va permettre d’arrêter de tout mettre sur le dos de Trevor Lawrence ; et cela le protégera un peu du pass-rush d’Arizona (18 pressions dont 7 sacks).

Les Jags ont zéro chance dans un tir aux pigeons, donc ils doivent contrôler l’horloge et défendre s’ils veulent créer la surprise.

 

Washington Football Team (1-1) @ Buffalo Bills (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 19:00
Lieu Highmark Stadium
Titre Un élan à conserver, part II
Prévision Météo Quelques nuages

 

Washington et Buffalo ont vaincu en Week 2 après avoir concédé la défaite, et chaque équipe ne veut pas retomber dans ses travers pour passer en négatif.

Pour l’instant, on peut dire que l’expérience Taylor Heinicke est plutôt sympathique ; il y a juste le souci des 3e tentatives (30.4% – pire marque). Le problème, c’est qu’en face se trouve une défense de Buffalo qui vient de mettre une bulle à Miami, et cela sans avoir une attaque forcément ultra-réaliste. Il faudra voir si cela continue dans la durée, mais pour l’instant c’est redoutable. Il va y avoir un gros duel sur la ligne de scrimmage entre l’offensive de la capitale qui fait le job, et la défensive de Buffalo qui fait un carnage absolu : que ce soit au sol (3.6 yards par course) ou dans le pass-rush (25 pressions dont 8 sacks), c’est du lourd. Ajoutez derrière une couverture intransigeante (un QB Rating adverse de 68.4), et le duo Antonio Gibson – Terry McLaurin n’y arrivera pas tout seul.

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Comme dit plus haut, l’attaque de Buffalo ne tourne pas encore à plein régime. En fait, assez bizarrement, le rapport de force s’est inversé : le jeu au sol progresse bien (130.0 yards par match), et c’est Josh Allen qui tire un peu la langue (un QB Rating de 77.9). La ligne offensive n’est pas exempte de tout reproche (20 pressions dont 4 sacks), et il va falloir qu’elle se retrousse les manches contre les énergumènes d’en face menés par Jonathan Allen et Chase Young ; ils vont tout faire pour mettre la pression sur le lanceur. Cependant, ce n’est pas comme si la défense de DC était sans faille : elle lâche trop de yards (407.5 yards par match) car elle lâche trop de 3e tentatives (58.1%) ; Devin Singletary aura à charge de porter le cuir le temps que Allen se remettre la tête à l’endroit.

Les deux défenses ont l’avantage sur les attaques, mais l’une de ces dernières doit se réveiller, on parie plus sur celle des locaux. Avantage Buffalo, où Washington va essayer de gagner pour la première fois depuis 1987 (5 défaites).

 

New York Jets (0-2) @ Denver Broncos (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 22:05
Lieu Empower Field at Mile High
Titre Denver fait le job
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Broncos semblent profiter de leur début de calendrier pour empiler les victoires, ce qui est bon pour la confiance ; et voilà que se présentent des Jets en difficulté.

Bradley Chubb va prendre du temps pour se remettre de son problème de cheville ; cela a un impact sur un pass-rush des Broncos qui manque d’essence (8 pressions dont 3 sacks). Il reste néanmoins de nombreux dangers pour un rookie Quarterback comme Zach Wilson qui va vivre son premier match à Mile High : l’altitude, le fait d’être à l’extérieur, Von Miller, un front-7 actif contre la course (67.5 yards par match) et une couverture qui ferme les extérieurs (un QB Rating adverse de 65.5). Avec une ligne offensive passoire sans Mekhi Becton (26 pressions dont 10 sacks), il faut absolument que les visiteurs courent avec la balle, sinon ça va encore être la curée.

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Teddy Bridgewater fait son petit bonhomme de chemin en prenant soin du cuir ; les fans de Denver avaient oublié l’effet que cela faisait. Il aimerait avoir toutes ses armes mais Jerry Jeudy ne va pas revenir de suite ; cependant il a largement ce qu’il faut avec le quatuor Sutton – Patrick – Hamler – Fant, et le jeu au sol fait sa part du travail. Attention quand même à une défense de New York qui ne lâche rien avec Quinnen Williams et Marcus Maye et qui pose des soucis sur 3e tentative (26.9%) : il est possible que les locaux aient quelques difficultés (34.6%).

Est-ce que la défense de la Grosse Pomme peut freiner les Pataclops ? Possible. Est-ce que l’attaque de la Grosse Pomme peut en profiter ? Moins sûr.

 

Miami Dolphins (1-1) @ Las Vegas Raiders (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 22:05
Lieu Allegiant Stadium
Titre 274 jours après
Prévision Météo Stade couvert

 

En Week 16 2020, les Raiders ont dit adieu à leurs espoirs de playoffs dans leur stade avec cette défaite improbable contre les Dolphins et le Highlander Exorcist Miracle ; cette fois ils comptent bien continuer leur début de saison parfait.

Les choses ont eu vite fait d’évoluer : non seulement Ryan Fitzpatrick n’est plus là pour torturer la défense des Raiders, mais Tua Tagovailoa non plus puisqu’il a été mis sur IR suite à son problème de côtes. C’est donc Jacoby Brissett qui va mener l’offensive des floridiens qui, en 2020, ont perpétué dans le nouveau stade la belle série qu’ils avaient dans l’ancien : cela fait 7 matchs de suite que les Dolphins gagnent chez les Raiders (la dernière défaite remonte à 1996). Pour continuer la série, il va falloir trouver d’autres miracles : non seulement l’attaque de Miami est au point mort (8.5 points – pire marque), mais la défense de Las Vegas fait un début de saison plutôt encourageant. Tout va démarrer devant : la protection est en grande difficulté (22 pressions dont 8 sacks), alors que Solomon Thomas et Maxx Crosby mènent un pass-rush qui déménage (21 pressions dont 5 sacks), et tout cela sans blitz (0.7% de blitz – pire marque).

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Baltimore et Pittsburgh, voilà un sympathique tableau de chasse pour les hommes du Nevada, de ceux qui donnent confiance. Si la défense fait sa part du travail en étant meilleure que d’ordinaire, l’attaque repose sur le bras d’un Derek Carr canon : le Quarterback rappelle qu’il a du talent (vu que certains semblaient l’avoir oublié), et avec un Henry Ruggs qui semble un peu mieux intégré, cela va tout de suite mieux. Il y a quand même le GROS bémol de l’attaque terrestre qui ne va nulle part (67.0 yards par match + 2.9 yards par course), et Josh Jacobs ne va pas revenir pour ce match. La mise sur IR de Richie Incognito est dommageable dans une ligne offensive qui a un peu de mal à trouver une cohésion, et même si on a perdu de la force de frappe dans le front-7 d’en face, il faudra quand même s’assurer que l’escouade avance. Si jamais le sol est fermé, Carr pourrait être la proie d’un Xavien Howard toujours aussi dangereux.

Le souci pour Miami c’est que si Carr commence à allumer la mèche, on ne voit pas Brissett le suivre. Les Fins ne peuvent s’en sortir que dans un combat de boue.

 

Seattle Seahawks (1-1) @ Minnesota Vikings (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 22:25
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre Kicker blues
Prévision Météo Stade couvert

 

Imaginez que vous perdiez un match à cause d’un FG manqué, et que juste derrière vous receviez une équipe contre qui vous avez perdu en playoffs il y a quelques années à cause d’un autre FG manqué ; Minnesota a quelques fantômes à exorciser contre Seattle.

En parlant de cette « fameuse » victoire en prolongations, elle fait partie d’une série en cours : cela fait 7 matchs de suite que Seattle bat Minnesota, playoffs compris (la dernière défaite remonte à 2009). Cependant, les Hawks ont eu TRÈS souvent l’avantage de recevoir : si on regarde seulement les matchs à Minnesota, la série s’arrête à… 2 matchs (saison et playoffs 2015). Et encore, c’était dans le vieux stade. Pour continuer la série, il va falloir que l’attaque des visiteurs ne tombe pas en catalepsie comme lors du 4e QT face à Tennessee, et pour cela un peu d’équilibre ne fera pas de mal. Il est vrai que les Vikes ont quelques soucis en couverture (un QB Rating adverse de 123.6), ce qui peut être mortel face au trio Wilson – Lockett – Metcalf, mais attention à ce que la pression n’arrive pas ; le Right Tackle Brandon Shell est out. Un bon Chris Carson fera du bien pour faire défiler le chrono, ce que Seattle a de grandes difficultés à faire (22:58 de possession – pire marque).

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Minnesota peut avoir des regrets : deux courtes défaites suite à deux déplacements. Cela veut dire à la fois qu’il y a de la qualité, mais encore trop d’erreurs coûteuses. L’attaque fait le travail : son seul vrai défaut est d’être trop faible sur 3e tentative (30.8%), mais à part cela on sent que la machine s’est mise en route. Dalvin Cook devrait jouer, et il va avoir l’opportunité de faire exactement comme Derrick Henry : épuiser le front-7 adverse à force de porter le cuir (162.5 yards par match) ; Kirk Cousins pourra alors compléter vers ses cibles préférées qui ont l’avantage sur les arrières de Seattle. Si le Quarterback profite d’une protection assez sympathique (14 pressions dont 4 sacks), attention aux Hawks qui savent amener le feu si besoin (24 pressions dont 6 sacks) ; raison de plus pour leur rappeler qu’il y a un Cook à stopper aussi, et que Bobby Wagner ne peut pas continuer à faire des matchs à 19819 plaquages (environ).

On a connu les deux défenses plus féroces, et le match pourrait aussi bien partir en séances de bourre-pifs offensifs.

 

Tampa Bay Buccaneers (2-0) @ Los Angeles Rams (2-0)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 26 Septembre, 22:25
Lieu SoFi Stadium
Titre Combat de titans
Prévision Météo Stade couvert

 

Alors que cette rencontre aurait mérité d’être en prime time, la NFC nous offre aujourd’hui un superbe match entre 2 équipes encore invaincues en ce début de saison. Si les champions Tampa Bay Buccaneers n’ont pas eu trop de souci la semaine passée pour l’emporter, les Los Angeles Rams ont dû cravacher un peu plus mais ont montré pas mal de choses intéressantes. Le vainqueur de ce match pourrait prendre une belle option en NFC, et avoir un avantage psychologique important pour la suite.

https://www.tampabay.com/resizer/-GWirnGiUWYFlUdhHEPdu7Mj-7U=/1600x900/smart/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/tbt/NHH5VZ6GY5GGVFJXGHXTI25AYA.JPGLes Buccaneers continuent d’impressionner offensivement sous l’impulsion d’un Tom Brady qui ne vieillit pas. Le Quarterback continue de prouver qu’il est un compétiteur hors pair que rien n’arrête. Auteur d’un début de saison en fanfare (9 TDs, 2 INTs), Brady n’en finit plus de distribuer des passes millimétrées pour sa pléthore de receveurs. Il faut dire qu’il a la chance d’être très bien protégé par une ligne offensive qui ne laisse pas grand-chose à son adversaire. Ce match sera l’occasion de voir si la ligne offensive peut résister à n’importe qui, puisqu’en face, Aaron Donald et Leonard Floyd offriront une opposition de choix.

Les Buccaneers sont malins depuis quelques saisons, et n’ont pas hésité à mettre Brady dans les meilleures conditions. Après une belle ligne offensive, le Quarterback peut donc compter sur un corps de receveurs parmi les plus dangereux de NFL. Chris Godwin sera une nouvelle fois l’arme principale de cette attaque (167y, 2 TDs), tandis que Rob Gronkowski est de retour en tant que danger #1 en redzone (4 TDs). Il ne faudra cependant pas que les Rams oublient Mike Evans (2 TDs) ou cela pourrait leur coûter très cher. La bonne nouvelle pour Los Angeles, c’est qu’ils disposent d’une très bonne défense aérienne et que sa doublette Jalen Ramsey – Darious Williams est quasi impensable (aucun TD de + de 20y concédé).

https://theramswire.usatoday.com/wp-content/uploads/sites/64/2021/01/1295577853.jpg?w=1000&h=600&crop=1Le seul point noir de cette attaque, et encore, vient du jeu au sol. Fidèle à ces dernières années, les coureurs peinent à réaliser de gros matchs, mais sont souvent présents dans les moments importants. Ronald Jones et Leonard Fournette devraient une fois de plus se partager les courses afin d’épuiser la défense adverse, mais le front-7 des Rams a des ressources, avec notamment un Kenny Young qui s’améliore chaque saison.

Les Buccaneers proposent donc une réelle puissance offensive qui passera un vrai test face à une défense des Rams parmi les plus talentueuses de NFL.

https://images2.minutemediacdn.com/image/fetch/w_736,h_485,c_fill,g_auto,f_auto/https%3A%2F%2Framblinfan.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fimagn-images%2F2017%2F07%2F16787000-850x560.jpegLes Rams ont aussi une qualité offensive à faire valoir avec l’arrivée de Matthew Stafford qui semble déjà porter ses fruits. Annoncé comme le Quarterback parfait le système de Sean McVay, Stafford semble confirmer les espoirs misés en lui. Auteur d’un excellent début de saison (70%, 5 TDs, 1 INT), le Quarterback prouve une fois de plus qu’avec l’aide adéquate autour lui, il peut être un des meilleurs de NFL. Sa ligne offensive est bonne, sans être exceptionnelle, mais le protège souvent suffisamment pour qu’il puisse lancer une merveille à un de ses receveurs. Si la défense de Tampa Bay semble avoir plus de difficultés cette saison, il ne faudra pas laisser Shaquil Barrett faire le show.

Stafford dispose lui aussi de plusieurs cibles de choix dans les airs. Son receveur préféré est annoncé assez clairement depuis le début de saison avec 2 gros matchs : Cooper Kupp est un vrai poison sous-côté (271y, 3 TDs) qu’il faudrait a priori couvrir à deux pour le limiter. Robert Woods peine à se montrer en ce début de saison mais est capable d’un éclair de génie à tout moment, tandis que Van Jefferson semble être en mesure de passer un cap. Tyler Higbee pourrait aussi avoir un rôle à jouer, s’il devient bien plus régulier. Mais la défense contre la passe est aussi la force des Buccaneers, avec notamment un Carlton Davis intraitable, et un Mike Edwards en pleine forme.

https://mk0prq0kyefxc6y6.kinstacdn.com/wp-content/uploads/2020/10/Edwards.jpgEt histoire de continuer dans cette spirale identique, les Rams ont eux aussi quelques soucis à la course. Mais cela s’explique logiquement lorsque l’on perd son RB#1 et que son RB#2 est incertain. On pourrait donc voir le nouvel arrivant Sony Michel prendra la plupart des courses, et si le talent est là pour Michel, les blessures le suivent aussi fréquemment. Le front-7 des Buccaneers est fort, avec notamment un duo Lavonte David – Devin White qui ne laisse que peu d’espaces aux coureurs adverses.

La puissance offensive des Rams pourrait rencontrer une belle opposition avec une défense des Buccaneers en deçà de l’an passé (pour l’instant), mais toujours présente dans les moments importants.

Ce qui est certain (ou presque) avec cette rencontre, c’est que l’on aura plus qu’une seule équipe invaincue entre les deux. Pour le reste, tout peut aller dans un sens comme dans l’autre. Chaque équipe a une grosse attaque suivie d’une défense intéressante. Le vainqueur sera sûrement l’équipe qui parviendra le mieux à mettre en place un jeu de course convenable. Si les Buccaneers semblent mieux armés dans ce secteur, les Rams n’ont pas dit leur dernier mot et voudront prouver qu’il sera très difficile d’aller les chercher chez eux. Brady parviendra-t-il à gagner à Los Angeles pour son premier match de sa carrière dans cette ville ?

 

Green Bay Packers (1-1) @ San Francisco 49ers (2-0)

 

Date et Heure Française Lundi 27 Septembre, 02:20
Lieu Levi’s Stadium
Titre Pas la même histoire
Prévision Météo Ciel dégagé

 

La saison dernière, les Packers étaient venus s’imposer au Levi’s face à une équipe décimée par les blessures ; cette fois l’histoire risque d’être différente, surtout que les blessures sont aussi de leur côté.

D’ailleurs, en parlant de ça, vous savez qui les 49ers ont récupéré sur la ligne défensive depuis ce match ? Petit Bosa et Dee Ford. Vous savez qui les Packers ont perdu sur la ligne offensive depuis ce match ? David Bakhtiari et Elgton Jenkins (le premier sur IR, l’autre indisponible). Autant dire que, vraiment, ça ne va pas être le même match. On a déjà vu ce qu’une ligne offensive affaiblie de Green Bay peut prendre dans la poire (San Francisco en 2019, Tampa Bay l’année dernière, New Orleans en Week 1) : vous pouvez rayer Aaron Jones de l’équation et envoyer le feu sur Aaron Rodgers jusqu’à plus soif ; Davante Adams ou pas, on sait comment cela se finit : avec un AR en mode #YOLO (enfin… #BADYOLO). Green Bay va devoir donner de l’élan à son attaque en employant bien plus de motion, jet sweeps, et autres tactiques de déplacement de la défense que lors des premiers matchs, sinon le front-7 mené par l’intenable Fred Warner va se régaler.

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Maintenant, attention pour les locaux : ils sont 2-0 avec deux matchs différents mais loin d’être dominateurs, et les Packers semblent avoir rapidement évacuer leur rotoplaf annuel ; il est rare qu’ils en fassent deux dans la même saison régulière. Le modus operandi de l’offensive de Kyle Shanahan est connu : on court d’abord (53.7% de courses), et seulement ensuite on appelle Jimmy Garoppolo pour compléter avec des passes précises ; et si le coeur en dit, on envoie Trey Lance dans un package désigné – avec sa capacité à courir et la « légendaire » défense des Packers contre les Quarterbacks mobiles, il va sans doute avoir sa chance. Le gameplan devrait encore être suivi à la lettre contre un front-7 où Kenny Clark se désespère d’avoir de l’aide (139.5 yards par match) ; sans Elijah Mitchell et JaMychal Hasty, c’est Trey Sermon qui devrait porter le cuir. Et même si Garo se retrouve à lancer, il a une protection parfaite (5 pressions dont 1 sack) face à un pass-rush toujours anémique (8 pressions dont 1 sack) ; George Kittle a de quoi faire un carton.

Les visiteurs n’ont joué qu’une mi-temps potable sur quatre depuis le début de la saison ; ils vont devoir jouer un match complet sur un rythme encore plus élevé pour repartir du Levi’s avec la victoire… et comme souvent, tout démarre devant où les 49ers ont l’avantage.