Gameday : Matchs du Dimanche Week 1
Sommaire
Jacksonville Jaguars @ Houston Texans
Los Angeles Chargers @ Washington Football Team
Seattle Seahawks @ Indianapolis Colts
New York Jets @ Carolina Panthers
Minnesota Vikings @ Cincinnati Bengals
Arizona Cardinals @ Tennessee Titans
San Francisco 49ers @ Detroit Lions
Pittsburgh Steelers @ Buffalo Bills
Philadelphia Eagles @ Atlanta Falcons
Cleveland Browns @ Kansas City Chiefs
Green Bay Packers @ New Orleans Saints
Denver Broncos @ New York Giants
Miami Dolphins @ New England Patriots
Chicago Bears @ Los Angeles Rams
Jacksonville Jaguars @ Houston Texans
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | Démarrer du meilleur pied |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Jaguars et Texans ont eu une intersaison mouvementée pour diverses raisons, et la meilleure manière de se mettre en confiance après une saison catastrophique est de remporter son premier match.
La phrase marche autant pour la franchise des Jags que pour le nouveau duo à la tête de l’équipe, le Head Coach Urban Meyer et le Quarterback Trevor Lawrence. Le #1 n’a pas une montagne à surmonter pour sa première titularisation : la défense des Texans est poreuse depuis quelques années et elle a perdu J.J. Watt + Benardrick McKinney.
Les locaux vont devoir trouver la puissance de feu nécessaire pour mettre la pression sur le rookie, sinon il pourrait avoir le temps de trouver D.J. Chark et le néo-Jag Marvin Jones ; l’arrière-garde de Houston a été remaniée et elle pourrait manquer d’automatismes. Au sol aussi la menace est réelle : l’autre premier tour, Travis Etienne, est sur IR, mais James Robinson n’est parti nulle part.
C’est donc (sans surprise) Tyrod Taylor qui va mener l’attaque de Houston et on se demande bien si on reverra Deshaun Watson sur un terrain (que ce soit pour la franchise ou quiconque d’autre). En attendant, un autre nouveau Head Coach, David Culley, doit naviguer cette intersaison très compliquée et essayer de remonter une équipe aux abois. On reste un peu sceptique sur le pass-rush des visiteurs hors Josh Allen, mais la ligne des Texans est aussi un point d’interrogation (même si, sur le papier, elle n’est pas si mal).
L’ajout à la course de Mark Ingram est une bonne chose aux côtés de David Johnson si les gros peuvent ouvrir la voie ; attention quand même, les Jags se sont renforcés au coeur de la défense. Les locaux ont également fait des emplettes pour renforcer le secteur aérien où Houston a perdu Will Fuller et Randall Cobb ; Brandin Cooks, Anthony Miller et Chris Conley ont débarqué, mais ce makeover risque de demander du temps.
Si les Jags ont réussi à surprendre les Colts en Week 1 2020 même en finissant 2-14 hein… actuellement même Jacksonville semble avoir plus de direction que Houston, et le puzzle fabriqué par ces derniers pour faire l’état des lieux n’est pas rassurant.
Los Angeles Chargers @ Washington Football Team
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Premier test pour le #10 |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Justin Herbert a ébloui pour sa saison rookie, mais voilà que sa deuxième campagne démarre par un déplacement chez une défense redoutable.
C’est une bonne chose que les Bolts aient à nouveau tenté de renforcer la ligne offensive du jeune lanceur, parce qu’elle risque d’en avoir besoin : l’acquisition de Corey Linsley est importante pour fixer le milieu, tout comme la draft de Rashawn Slater, mais les petits nouveaux et leurs coéquipiers vont se prendre Jonathan Allen, Da’Ron Payne et Chase Young sur le paletot.
Les cinq vont devoir être de suite dans le ton sinon Herbert risque de courir souvent pour sa vie, et ce même s’il a les armes pour avancer : Keenan Allen, Mike Williams et le néo-Charger Jared Cook ont de quoi tester une couverture qui accueille William Jackson ; et celle-ci a du répondant avec Landon Collins, Kendall Fuller ou Kamren Curl. Cela promet un vrai duel intéressant qui va cependant démarrer devant ; tout comme le jeu terrestre où Austin Ekeler risque d’avoir du mal à se frayer un chemin.
Regardez qui revoilà : Highlander a posé son épée et son popotin d’immortel dans la capitale. Ryan Fitzpatrick est le tenancier le temps que Washington trouve quoi faire au poste de Quarterback (une vieille rengaine), et il vient apporter toute son expérience à un corps de receveurs qui en a rajouté par ailleurs : si Terry McLaurin est évidemment toujours là et que le rookie Dyami Brown a été drafté, Adam Humphries et Curtis Samuel ont débarqué pour solidifier un groupe trop jeune (même si Samuel ne sera pas là au début).
Les Chargers ont perdu Casey Hayward en face et promu Michael Davis (qui le méritait bien) à l’opposé de Chris Harris, avec Derwin James en joker ; autrement dit les locaux pourraient avoir des difficultés. Là aussi on aura un sacré duel de ligne : celle de la capitale a changé les ailes (Charles Leno et le rookie Sam Cosmi) alors que L.A. à Grand Bosa, Jerry Tillery ou Linval Joseph. Antonio Gibson, comme Ekeler, voudra amener sa polyvalence.
Un bon duel de tranchées pour commencer, et avantage aux lignes défensives qui ont vu moins de modifications que les lignes offensives. L’Équipe de Football peut en faire assez défensivement pour l’emporter.
Seattle Seahawks @ Indianapolis Colts
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Choc inter-conférence dès le début |
| Prévision Météo | Stade couvert |
On a toujours un peu plus de clémence envers les résultats de Week 1 (c’est le début de la saison), mais même avec un match de plus chaque rencontre coûte cher ; avoir un tel carton dès le début est déjà un gros test pour les deux équipes.
Les Hawks ont du mal à retrouver leur superbe de la première moitié des années 2010, avec une attaque qui a plongé et une défense qui s’est réveillée un peu tard. La ligne offensive a encore une fois été la cible des critiques, mais la disparition du jeu terrestre n’a pas aidé ; l’unité a vu arriver Gabe Jackson (un renfort de poids), et l’intérieur notamment va être testé par le duo de Defensive Tackles DeForest Buckner – Grover Stewart.
Le pass-rush des Colts a subi des changements avec le départ de Justin Houston et la draft de Kwity Paye ; que va-t-il donner dans sa première sortie ? Il va devoir mettre la pression sur Russell Wilson pour l’empêcher de sortir de la poche et de trouver son duo magique Lockett – Metcalf, surtout avec le Cornerback Xavier Rhodes indisponible. Le Maniac aura pour charge de stopper le jeu au sol et de rendre l’attaque des visiteurs unidimensionnelle.
Il semble que, malgré les frayeurs de l’intersaison, le Quarterback Carson Wentz et son Guard Quenton Nelson seront présents pour ce premier match de la saison, ce qui est mieux que l’inverse ; Wentz a besoin de se mesurer rapidement à l’adversité avec sa nouvelle équipe, et l’absence de Nelson ferait beaucoup pour une ligne qui a déjà perdu Anthony Castonzo (retraite) et qui attend avec impatience Eric Fisher (qui ne sera pas présent après sa blessure en finale AFC). Certes la ligne défensive de Seattle a eu quelques soucis la saison passée, mais Carlos Dunlap va cette fois être présent tout l’exercice.
Les locaux peuvent contourner le problème en utilisant ce qui sera une arme redoutable pour eux si les blessures les laissent tranquilles : les coureurs Jonathan Taylor, Nyheim Hines, Jordan Wilkins, et le retour de Marlon Mack. Quoi de mieux pour épargner Wentz que de courir sur la tête des adversaires derrière le Murtopelle, même si Bobby Wagner et Jamal Adams veillent. Avec la mise sur IR de T.Y. Hilton, ce pourrait être plus compliqué pour passer.
Pas mal de questions dans les deux tranchées, et il serait tentant d’aller vers la valeur sûre au poste de lanceur… mais les Colts ont vraiment le potentiel pour avancer au sol et manger le chrono.
New York Jets @ Carolina Panthers
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Le Sam Darnold Bowl |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
La ligue a décidé de ne pas attendre pour nous donner la visite des anciens coéquipiers de Sam Darnold chez sa nouvelle équipe ; et tout cela en étant menés par celui qui a pris sa place, Zach Wilson.
Wilson débarque chez son prédécesseur avec une équipe différente sur bien des points, nouveau Head Coach oblige : Corey Davis, Keelan Cole, Tyler Kroft et le rookie Elijah Moore sont venus aider Jamison Crowder (qui ne sera pas là à cause du COVID), Denzel Mims, Ryan Griffin et le rookie pour avancer par les airs. Autant de cibles à surveiller pour une arrière-garde qui continue sa reconstruction via la draft : Jaycee Horn s’aligne à l’opposé de Donte Jackson avec Jeremy Chinn et Juston Burris, un quatuor qui est intéressant sur le papier mais dont on se demande ce qu’il va pouvoir donner.
Brian Burns et Derrick Brown sur la ligne défensive vont menacer une ligne offensive des Jets qui a vu l’arrivée du rookie Guard Alijah Vera-Tucker aux côtés du monolithe mouvant Mekhi Becton ; un sacré test dès le premier match. Pour aider Wilson, rien de mieux que de courir : Tevin Coleman va porter la charger face à un front-7 où le Linebacker Jermaine Carter doit émerger.
Darnold accueille son successeur mais il a retrouvé un petit bout de la Grosse Pomme Verte avec le receveur Robbie Anderson ; ajoutez D.J. Moore et le rookie Terrace Marshall et voilà un trio qui promet – et si les Tight Ends veulent se réveiller, qu’ils ne se gênent pas. Les cibles vont affronter une arrière-garde qui a été largement remaniée et qui se retrouve en Cornerbacks avec Bryce Hall, Javelin Guidry et une palanquée de rookies ; Marcus Maye et Lamarcus Joyner font office de vétérans dans ce groupe, et ce sera clairement celui qui sera le plus scruté cette saison.
Darnold devra néanmoins se méfier, car si la couverture pourrait être friable, elle est soutenue par une ligne défensive redoutable qui a vu arriver Shaq Lawson : Quinnen Williams & Co vont faire voir des fantômes à The Darnold dont la ligne offensive à été remodelée pour moitié (à gauche). Le retour de blessure de R&R CMC sera le facteur X du match contre une unité de Linebackers des Jets qui voit aussi un retour – C.J. Mosley – mais qui a perdu Jarrad Davis.
Avantage aux locaux car on ne sait vraiment pas ce que vont donner Wilson et la couverture ; il y a plus de certitudes à Carolina (ce qui est logique, ils sont plus en avance dans leur reconstruction).
Minnesota Vikings @ Cincinnati Bengals
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Waynes et Reiff retrouvent des anciens camarades |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Démarrer une saison est toujours un peu un saut dans l’inconnu ; encore plus quand cela démarre par une rencontre inter-conférence qui n’a lieu que tous les 4 ans.
Les Vikings débutent par ce voyage à Cincinnati avec la volonté de laisser leur marque offensive. Le Quarterback Kirk Cousins repart pour une campagne et il arrive avec toutes ses armes : les receveurs Justin Jefferson et Adam Thielen ou le nouveau Tight End Chris Herndon qui vient aider dans un poste qui a perdu Kyle Rudolph (parti) et Irv Smith (blessé).
Ce quatuor est dangereux quand il est lancé, et l’arrière-garde des locaux va devoir le freiner avec ses nouveaux joueurs tels Chidobe Awuzie, Mike Hilton et Vonn Bell (mais pas l’ex-Vike Trae Waynes, blessé) ; rajoutez le Safety Jessie Bates et elle a tout d’un coup une bonne tête qui pourrait poser problème aux visiteurs. Le pass-rush a fait venir Trey Hendrickson et la ligne offensive n’aura pas son premier tour Christian Darrisaw ; elle va devoir protéger Cousins et ouvrir les brèches pour Dalvin Cook qui va tester le front-7 des Bengals.
Joe Burrow espère terminer la saison, et pour mieux le protéger Cincinnati est allé chez l’adversaire du jour récupéré l’Offensive Tackle Riley Reiff ; ses partenaires de la ligne et lui vont se retrouver contre une ligne défensive qui a accueilli Dalvin Tomlinson et Michael Pierce, que du lourd difficile à contenir.
L’aide est également venue au niveau des cibles de Bureau avec son ancien pote d’université Ja’Marr Chase qui rejoint une unité avec un sacré potentiel : Tyler Boyd, Tee Higgins ou Auden Tate ; la couverture new look des Vikes, qui a intégré Patrick Peterson, Bashaud Breeland et Xavier Woods tout en perdant Anthony Harris, pourrait avoir du mal à suivre… sauf si Danielle Hunter fait du grabuge dans le pass-rush. Au sol, Joe Mixon rempile et, s’il ne verra pas Anthony Barr blessé en face, il y a toujours les maousses précités et Eric Kendricks ; ce ne sera pas facile.
Les deux défenses doivent trouver leur cohésion avec des parties mouvantes, donc c’est un match qui pourrait être serré. Cook et Mixon vont avoir leur mot à dire.
Arizona Cardinals @ Tennessee Titans
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Nissan Stadium |
| Titre | Que les WR#1 lèvent la main |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Arizona et Tennessee ont renforcé leurs corps de receveurs avec des noms très notables cette intersaison, et les deux équipes vont espérer en tirer les bénéfices rapidement dans un duel inter-conférence très intéressant.
A.J. Green a rejoint DeAndre Hopkins alors que Christian Kirk est toujours là, sans oublier le rookie Rondale Moore… cela fait beaucoup pour des Cornerbacks de Tennessee qui ont vu Malcolm Butler et Adoree’ Jackson partir ; Janoris Jenkins et Kristian Fulton vont devoir s’activer, avec Kevin Byard et Amani Hooker, pour bloquer les voies aériennes à un Kyler Murray qui a montré de bons progrès.
Une autre manière est de réveiller un secteur en berne à Tennessee : le pass-rush ; Bud Dupree a été signé pour cela à l’opposé de Harold Landry, et ils vont devoir prendre à revers une ligne offensive intéressante en 2020 qui a ajouté l’expérimenté Centre Rodney Hudson. L’unité des Cards tient le secret de la réussite de l’attaque pour permettre à Murray d’être plus tranquille, et au duo Chase Edmonds – James Conner d’offrir une solution alternative crédible au sol ; Jeffery Simmons, Rashaan Evans et Jayon Brown doivent remettre du peps dans la défense contre la course.
Ce match regroupe deux des receveurs les plus dominateurs des années 2010 : Dédédé d’un côté, et Julio Jones qui a quitté Atlanta pour Nashville en remplacement de Corey Davis. L’idée d’avoir Houlio à côté du Cyborg A.J. Brown est alléchante et peu rassurante pour une couverture du désert qui a perdu Patrick Peterson et qui a signé l’ex…Titan Malcolm Butler avant de le voir penser sérieusement à la retraite.
Le souci pour Tennessee, c’est qu’au niveau des cibles pour Ryan Tannehill, on s’arrête un peu là car Adam Humphries et Jonnu Smith sont partis ; le remuant Safety Budda Baker n’est pas contre cette idée, il aura assez à faire avec ses partenaires pour contenir King Henry. Ce dernier repart en campagne derrière une ligne solide, mais il va voir des têtes connues en face comme J.J. Watt ou Chandler Jones, et d’autres moins connues comme Isaiah Simmons ou le rookie Zaven Collins. Est-ce que le mélange anciens et nouveaux peut suffire à freiner Henry, la est la question.
Arizona est au bord de devenir enfin une équipe redoutable, et vaincre Tennessee à l’extérieur serait un sacré coup. Mais pour cela il va falloir que la défense envoie un signal fort, ce qui reste à voir.
San Francisco 49ers @ Detroit Lions
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Attention aux genous, San Francisco |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Le nouveau Head Coach des Lions est un personnage qui parle de mordre des rotules ; les 49ers ont déjà donné l’année dernière dans les soucis de genou, donc ils voudraient bien les éviter et rappeler que leur talent n’est allé nulle part.
En effet, la saison 2020 de San Francisco a surtout été dictée par les blessures et non par un effectif en manque de qualité ; il faut donc s’attendre à ce que les californiens marquent leur territoire rapidement. Trey Lance étant toujours un peu brut, Jimmy Garoppolo a encore les rênes de l’équipe pendant un moment, mais le rookie peut toujours apparaître ici ou là. En attendant, le point faible des Lions (la défense) se prépare à contrer un groupe de cibles contenant George Kittle, Brandon Aiyuk, Deebo Samuel ou une vieille connaissance en Mohamed Sanu ; la couverture de Detroit reste un grand point d’interrogation avec Jeff Okudah et Amani Oruwariye sur les ailes.
Mettre la pression sur Garo est une possibilité, sauf que le pass-rush des locaux est trop dépendant de Trey Flowers et la ligne offensive des visiteurs a ajouté Alex Mack à une unité déjà performante. Le front-7 du Michigan a aussi été transformé avec Michael Brockers, Jamie Collins ou Alex Anzalone ; c’est intrigant, surtout contre une cellule terrestre où Raheem Mostert est secondé par deux rookies.
On se pose moins de questions sur l’identité du Quarterback adverse : c’est Jared Goff, qui a changé de division… pour prendre San Francisco en Week 1. L’ex-Ram arrive dans une attaque qui a perdu des playmakers : les receveurs sont Tyrell Williams & Some Young Guys et T.J. Hockenson pourrait bien encore finir en tête des cibles. En face, la couverture a laissé partir Richard Sherman grâce – ironiquement – à un petit miracle avec une saison à 10+ matchs de Jason Verrett qui a rappelé le talent qu’il a ; avec K’Waun Williams, Jimmy Ward et Jaquiski Tartt, la lumière est sur le rookie Ambry Thomas – il y a des entrées en matière plus difficiles.
Pour compliquer la tâche de Goff, Taylor Decker n’est pas là, forçant le rookie Penei Sewell à basculer à gauche ; faut-il vous rappeler que le pass-rush des 49ers revient aussi au complet avec Petit Bosa et Dee Ford accompagnant Arik Armstead (mais sans Javon Kinlaw, out). Et si D’Andre Swift espère s’échapper balle en main, le trio Warner – Greenlaw – Al-Shair est là pour le ramener sur terre.
C’est la Week 1, ce sont les Lions à domicile, donc il faut toujours se méfier… mais cette équipe ne semble pas prête à recevoir des 49ers qui veulent remettre les choses au clair de suite.
Pittsburgh Steelers @ Buffalo Bills
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Highmark Stadium |
| Titre | Un prétendant peut en cacher un autre |
| Prévision Météo | Nuageux |
La NFL est de retour pour notre plus grand plaisir, et nous offre notamment de nombreuses affiches alléchantes. L’une d’elles ne se jouera pas en prime time, mais aura tout d’un match entre grosses écuries. Les Pittsburgh Steelers se déplaceront du côté des Buffalo Bills afin de tenter un départ en canon comme ils l’avaient fait l’an passé. Les Bills quant à eux voudront prouver qu’il faudra une fois de plus compter sur eux et que cette année pourrait bien être la bonne. Que la fête commence !
La force offensive des Steelers l’an passé devrait bien rester la même force cette saison, à savoir le corps de receveurs. Dotés d’un des meilleurs trios de receveurs de NFL, les Steelers s’appuieront sur les différentes qualités de chaque receveur. Diontae Johnson devrait être le plus en vue, lui qui peut prendre de vitesse les défenses adverses. Juju Smith-Schuster continuera d’être une force dans le slot, lui qui peut transformer de courtes passes en gros gains. Quant à Chase Claypool, il s’appuiera sur une première saison pleine afin de continuer sa progression et restera un des dangers principaux en redzone ; et si le Tight End Eric Ebron parvient à être plus régulier, l’attaque aérienne des Steelers pourrait faire des merveilles. Et en vérité, on devrait voir rapidement si cette attaque tiendra toutes ses promesses puisqu’elle aura fort à faire contre une des meilleures défenses aériennes de NFL. Les Bills se reposeront ainsi sur plusieurs joueurs parmi les meilleurs à leur position, que ce soit en Cornerbacks (Tre’Davious White) ou en Safeties (Micah Hyde, Jordan Poyer).
L’autre inconnue pour les Steelers viendra du jeu au sol. Le rookie Najee Harris, prototype du joueur parfait, aura une certaine pression sur les épaules. Puissant, agile, et pouvant apporter dans le jeu aérien, le jeune coureur pourrait être une révélation en NFL… à condition que sa ligne se soit améliorée dans ce secteur, puisque cela était un point faible l’an passé. Les Bills ont un bon front-7 capable de limiter les courses adverses, et le duo Matt Milano – Tremaine Edmunds est parfaitement complémentaire pour s’occuper des coureurs adverses.
Sur le papier, l’attaque des Steelers semble destinée à être une des meilleures de NFL, mais il ne faut pas s’y tromper : tout reposera sur la réussite – ou non – de sa ligne offensive.
Cela fait plusieurs saisons que les Bills s’améliorent et ils y sont presque. Serait-ce enfin la bonne année ? La principale raison de cette amélioration s’appelle Josh Allen. Auteur d’une saison extraordinaire qui aurait pu lui valoir le titre de MVP, les Bills se reposeront une nouvelle fois sur leur jeune lanceur pour les emmener le plus loin possible. Devant lui, on prend les mêmes et on recommence : voilà le slogan de la ligne offensive des Bills ; une bonne idée puisqu’elle fait partie des meilleures de NFL, et la force offensive devrait reprendre du service. Mais attention car un des plus gros tests arrive avec un pass-rush des Steelers à rendre fou n’importe quelle attaque. TJ Watt, qui vient de signer le plus gros contrat pour un défenseur, sera le chef de file de cette défense ; le jeune Alex Highsmith pourrait bien être l’autre révélation des Steelers. L’absence de Stephon Tuitt pourrait cependant être préjudiciable.
Si les Bills n’ont pas la même force aérienne que leur adversaire du jour, ils sont loin d’être à plaindre, notamment parce qu’ils disposent du meilleur receveur en yards de la saison dernière (+ de 1500y), Stefon Diggs. Il est incroyable et possède toutes les caractéristiques rêvées : superbes routes, mains sûres, agilité impressionnante. Pour l’entourer, les Bills peuvent compter sur les vétérans Emmanuel Sanders et Cole Beasley ; le jeune Gabriel Davis aura aussi un coup à jouer vu ce qu’il a montré dernièrement. Si les Steelers sont réputés pour leur défense féroce ces dernières saisons, la défense contre la passe n’est pas forcément leur principal atout. Cependant, ils peuvent compter sur un des meilleurs Safeties de NFL avec Minkah Fitzpatrick, capable de suivre la balle et d’intercepter à tout va. Le Cornerback Joe Haden semble revivre une jeunesse inespérée et sera la principale option pour limiter Diggs.
Le souci des Bills, étrangement, vient du jeu au sol. Alors qu’ils disposent d’un Quarterback pouvant apporter un danger constant dans ce secteur, ils ne semblent pas réussir à trouver le coureur qui pourra les aider suffisamment. Devin Singletary montre de bonnes choses mais est bien trop irrégulier ; quant à Zack Moss, il a les qualités pour s’imposer comme titulaire mais ne semble pas y parvenir pour le moment. Le front-7 des Steelers ne devrait pas avoir trop de mal à limiter le jeu au sol, notamment grâce au vétéran Cameron Heyward et au nouvel arrivant Joe Schobert.
Les Bills ressemblent un peu aux Steelers offensivement, avec une belle attaque aérienne mais un jeu de course qui patine trop.
On pouvait difficilement espérer plus bel affrontement en AFC avec deux équipes qui ont les moyens de faire une belle saison et de retourner en playoffs. Les Bills semblent avoir l’avantage vu leur belle progression constante, mais les Steelers restent les Steelers et sont toujours capables de coups d’éclat, surtout en début de saison. La NFL est bien de retour, et nous offre donc déjà un match superbe.
Philadelphia Eagles @ Atlanta Falcons
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Super Bowl Blues |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Eagles et Falcons se sont écrasés après avoir connu l’ivresse d’une finale (gagnée pour l’un, perdue pour l’autre) ; il faut entamer la remontée avec un nouveau Head Coach de chaque côté, et cela démarre par une victoire en Week 1.
Jalen Hurts est désormais le Quarterback titulaire, et son premier obstacle est une défense d’Atlanta qui a du mal à trouver son rythme. C’est notamment visible dans l’arrière-garde qui a encore connu des changements avec les arrivées de Fabian Moreau, Erik Harris et Duron Harmon. Face à eux, Hurts a un ensemble de cibles qui se découpe en deux : les vétérans Tight Ends Dallas Goedert & Zach Ertz, puis les jeunes receveurs Greg Ward, Jalen Reagor, J.J. Arcega-Whiteside et le rookie Devonta Smith.
Comme vous le voyez, il y a de l’incertitude des deux côtés, mais les présences de Goedert et Ertz font pencher la balance du côté des visiteurs. Grady Jarrett va essayer de pourchasser le Quarterback, mais ce dernier a récupéré une bonne partie de sa ligne offensive et Jarrett a besoin d’aide dans un pass-rush où, là aussi, c’est plutôt jeune et inexpérimenté. Le jeu au sol risque d’être remuant avec le duo Sanders – Scott ; Jones – Oluokun vont devoir s’activer.
Atlanta a essayé de renforcer une partie de sa ligne offensive, et le premier test va être relevé : le quatuor Barnett – Cox – Hargrave – Graham est une sacrée machine à stopper ; on peut être sceptique sur la capacité des Falcons à protéger Matt Ryan. Mais en même temps, ledit quatuor a intérêt à mouliner sévère car l’arrière-garde est un vrai puzzle qui pourrait demander du temps à s’emboîter : Steven Nelson, Anthony Harris et Darius Slay sont arrivés alors que Rodney McLeod ne participera pas.
Ryan a certes vu partir Houlio, mais Calvin Ridley a prouvé pouvoir être le #1 (dans son style), Russell Gage gagne du galon, Hayden Hurst va bâtir sur la saison dernière et le rookie Kyle Pitts est présenté comme un phénomène. Mais que cela n’empêche pas d’avoir enfin le droit à la renaissance du jeu au sol : une fois passé la ligne défensive de Philly, la ligne des Linebackers reste friable (d’où l’addition d’Eric Wilson) ; les Falcons ont fait venir Mike Davis pour mener le jeu au sol et soulager le #2.
Tout va se jouer sur la capacité des deux équipes à atteindre le Quarterback adverse. Mais si on doit parier sur l’un des deux, alors Ryan a l’avantage.
Cleveland Browns @ Kansas City Chiefs
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 22:25 |
| Lieu | GEHA Field at Arrowhead Stadium |
| Titre | Exorciser un démon |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les victimes du Divisional Round se verraient bien revenir dans la salle du trône et taper un grand coup d’entrée en faisant tomber les rois de la conférence depuis trois ans.
Le Modhex a enfin mérité son nom et redémarre pour un nouveau voyage ; il voudrait aller plus loin, ce qui commence par rejoindre la première station sans encombre, mais cela ne va pas être facile. Odell Beckham et David Njoku vont revenir dans une attaque qui a plutôt bien marché sans eux ; Jarvis Landry et Rashard Higgins ont porté la charge avec l’émergence de « The People WR » Donovan Peoples-Jones. Leur retour est quand même important, ainsi que l’acquisition de Austin Hooper, afin de donner encore plus d’armes à un Baker Mayfield plus efficace.
Les locaux ont intérêt à récupérer Tyrann Mathieu pour le match, et ce même si L’Jarius Sneed a été une belle surprise, Charvarius Ward est sérieux et Mike Hilton est arrivé de Pittsburgh. On s’attend à un sacré duel dans les tranchées avec une ligne offensive talentueuse contre une ligne défensive où Chris Jones et Frank Clark ont vu arriver Jarran Reed. Mais les Chiefs le savent, l’attaque des Browns passe avant tout par le duo Nick Chubb – Kareem Hunt ; les nouveaux Linebackers Anthony Hitchens et rookie Nick Bolton vont devoir courir un peu partout pour freiner ces deux-là.
Kansas City repart au charbon pour espérer suivre l’exemple de New England et accéder à son troisième Super Bowl consécutif. Pour cela, on prend les mêmes et on recommence chez les playmakers : Patrick Mahomes, Clyde Edwards-Helaire, Darrel Williams, Tyreek Hill, Travis Kelce, Mecole Hardman… seuls Damien Williams et Sammy Watkins sont partis. Les Browns savent qu’ils vont avoir du boulot dans le back-7 où Anthony Walker et le témoin protégé et le témoin protégé John Johnson III sont arrivés pour renforcer une escouade sur courant alternatif. Elle a plutôt fière allure d’ailleurs mais elle va être testée par la puissance offensive des Chiefs.
Le duel le plus intéressant est, là encore, dans les tranchées : Kansas City a fait un ménage grandeur nature avec les arrivées d’Orlando Brown + Joe Thuney et les drafts de Creed Humphrey + Trey Smith ; tous devraient jouer ce match, sans oublier le remplacement de Mitchell Schwartz par Lucas Niang, ce qui pose la question de la cohésion de l’ensemble. Et il ne va pas falloir que ça prenne des lustres vu ce qu’il y a en face : Jadeveon Clowney et Malik Jackson ont rejoint Myles Garrett, et la première ligne de défense des visiteurs a de la tronche.
On peut s’attendre à un autre match serré entre les deux équipes, avec un intérêt particulier à la ligne offensive des Chiefs et la défense des Browns. Mahomes & Co. ont un léger avantage, mais la Week 1 est propice aux surprises.
Green Bay Packers @ New Orleans Saints
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 22:25 |
| Lieu | TIAA Bank Field, Jacksonville |
| Titre | Un choc dans un environnement particulier |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Packers et Saints vont jouer leur premier match de la saison à 900 kms de l’endroit prévu à cause de l’ouragan Ida ; mais une victoire est une victoire et ce premier choc en NFC pourrait faire la différence pour les seeds à la fin (comme l’année dernière).
William Shakespeare a écrit « maintenant que l’hiver de notre mécontentement s’est changé en été glorieux sous le soleil d’York » (Richard III), mais du côté de Green Bay ça a été le printemps du mécontentement qui doit se transformer en automne/hiver glorieux sous le soleil du Wisconsin… et de L.A. au Super Bowl LVI. Aaron Rodgers est de retour, tout comme le receveur Randall Cobb, et la première étape de la « dernière danse » démarre… à Jacksonville… contre New Orleans. Les Saints savent à quoi s’attendre, et si le duo Cameron Jordan – Marcus Davenport a perdu Trey Hendrickson, il doit exploiter l’absence de David Bakhtiari en face pour faire comme Tampa Bay en finale NFC.
L’arrière-garde des locaux a vu des arrivées avec Desmond Trufant dans un groupe très relevé qui connaît la tâche qui lui incombe : cela promet un sacré duel avec Cobb, Davante Adams, Allen Lazard, MVS, sans oublier la révélation Tight End Robert Tonyan. Demario Davis, quant à lui, doit mener le front-7 contre les assauts d’Aaron Jones désormais assisté par A.J. « Quadzilla » Dillon.
Jameis Winston est le nouveau leader de l’attaque dans le début de l’ère post-Brees, mais ce qui ne change pas c’est que, malheureusement, le receveur Michael Thomas ne sera pas présent suite à une gestion apparemment désastreuse d’une blessure à la cheville. Ce n’est pas idéal, car avec le départ d’Emmanuel Sanders et la mise sur IR de Tre’Quan Smith, c’est la jeunesse au pouvoir avec Marquez Callaway ou Deonte Harris (et une ancienne connaissance des Packers, Ty Montgomery). Si en plus on rappelle que l’un d’entre eux va se retrouver face à Jaire Alexander, les Tight Ends pourraient avoir leur mot à dire, Adam Trautman en tête ; mais même eux devront composer avec le duo Savage – Amos.
Cependant, le pass-rush ne devra pas s’endormir pour autant : Jameis est protégé derrière une des meilleures lignes de la ligue, et il a Alvin Kamara qui peut servir dans tous les compartiments. Il a perdu son Kamarade préféré Latavius Murray, mais il peut être LE Saint de ce match en attaque face à un front-7 qui a ses moments de faiblesse : il a récupéré le Linebacker De’Vondre Campbell, mais la ligne défensive doit faire plus autour de Kenny Clark.
Green Bay part avec un léger avantage mais il faut contenir Kamara et forcer Winston à faire des erreurs. Les Saints ont tout intérêt à manger l’horloge et contrôler le cuir dans ce qui pourrait être un autre tir aux pigeons entre les deux.
Denver Broncos @ New York Giants
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 22:25 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Le retour de Shurmur |
| Prévision Météo | Nuageux |
L’ex-Head Coach des Giants est désormais le Coordinateur Offensif des Broncos, et il espère bien jouer un mauvais tour à son ancienne équipe.
Et pour cela, c’est le nouveau Quarterback titulaire Teddy Bridgewater qui mène l’escouade offensive ; il a battu Drew Lock et doit remettre… un peu… de peps dans… bon OK, il doit avant tout rendre l’attaque plus efficace. Cela commence devant : Lock ne perdait pas autant de ballons par sa propre volonté non plus ; le côté gauche de la ligne est sympathique mais le côté droit a été retravaillé. Il va en avoir besoin : certes les G-men ont perdu Dalvin Tomlinson, mais le duo Leonard Williams – Dexter Lawrence est toujours là ; il faudra par contre davantage d’aide sur les ailes avec Lorenzo Carter et le « Supervillain » Oshane Ximines afin de mettre la pression sur Pon(t)surleau.
La défense de N.Y. a été une belle surprise en 2020 grâce notamment aux arrivées de Blake Martinez et James Bradberry : le premier doit coordonner les efforts pour freiner Melvin Gordon au sol, et le deuxième a été rejoint par Adoree’ Jackson pour aider à stopper un groupe de cibles de Denver qui ne demande qu’à exploser avec les jeunots, la révélation Tim Patrick et le retour de Courtland Sutton. Teddy, t’as tout ce qui faut, lâche le bras.
Au fait, en parlant de ballons perdus, Daniel Jones va regarder par-delà le gridiron vers Lock et lui dire (intérieurement) qu’il comprend sa douleur. C’est le point noir du jeune lanceur qu’il doit absolument corriger pour passer le palier suivant ; mais il faut aussi rappeler que cela vient de trop nombreux sacks à cause d’une protection limite. Mauvaise nouvelle : Von Miller revient de blessure et Bradley Chubb n’est allé nulle part, alors que les sophomores prennent le pouvoir sur la ligne offensive avec Andrew Thomas, Shane Lemieux et Matt Peart. Sacré premier test pour la ligne offensive des locaux, parce que Shelby Harris ou Mike Purcell à l’intérieur, ce n’est pas plus facile à contenir.
Mais Big Blue a aussi son retour attendu : celui de Saquon Barkley qui doit avoir des fourmis dans les jambes ; le front-7 mené par Josey Jewell et Alexander Johnson sait ce qui l’attend. Dans les airs, le duel va être intéressant : sans Evan Engram (out), c’est Kenny Golladay vs. Kyle Fuller, Sterling Shepard vs. Ronald Darby, Darius Slayton vs. Bryce Callahan, les rookies Kadarius Toney et Patrick Surtain II, sans oublier l’excellent duo de Safeties Jackson – Simmons ; du talent un peu partout.
Match vraiment intrigant entre deux équipes qui ont le potentiel de faire du grabuge. Cela pourrait se jouer à peu de chose… comme la capacité de ne pas perdre le cuir.
Miami Dolphins @ New England Patriots
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | La nouvelle garde |
| Prévision Météo | Nuageux |
Tua Tagovailoa va prendre les rênes de l’attaque pour de bon, alors que Mac Jones a reçu le vote de confidence de son Head Coach.
Tua Time pour les Dolphins qui doivent s’en remettre à leur jeune lanceur qui a enfin eu une intersaison complète sans être embêté par son ancienne blessure. Et la première haie n’est pas évidente à passer : la défense des Patriots a récupéré les absents de 2020, et elle a rajouté des noms notables ; l’un d’entre est justement l’ex-Dolphin Davon Godchaux sur la ligne défensive, et Miami est bien placé pour connaître son talent. Il doit apporter du poids en premier rideau pour également libérer un pass-rush qui a un peu trop besoin de soutien du blitz ; la ligne offensive des visiteurs espère avoir Austin Jackson car elle va déjà intégrer le rookie Liam Eichenberg et l’absence du Left Tackle ferait beaucoup d’un seul coup.
Tua aura avec lui son groupe de cibles qui ne paye pas de mine derrière DeVante Parker – Mike Gesicki (le nouvel arrivant Will Fuller étant suspendu) et le trio Myles Gaskin – Malcolm Brown – Salvon Ahmed au sol ; les retours de Dont’a Hightower et Kyle Van Noy (autre ex-Fin) vont faire du bien au milieu de la défense des Pats, alors que la suspension de Stephon Gilmore doit être compensée par J.C. Jackson et Jalen Mills.
Mac Jones prend les commandes à New England, ayant bouté Cam Newton hors de la Nouvelle-Angleterre, et sa première haie est également peu évidente… quoi qu’on se demande si la surprenante défense de Miami en 2020 va pouvoir répéter cela avec les départs. Jones peut s’appuyer sur une ligne offensive qui n’a pas évolué et qui aura fort à faire : Raekwon Davis s’est bien intégré avec Christian Wilkins et Emmanuel Ogbah a débarqué pour aider le pass-rush.
Le retour de Van Noy à New England pousse Sam Eguavoen à s’aligner dans la ligne des Linebackers aux côtés de Jerome Baker et Andrew Van Ginkel pour stopper une attaque terrestre qui ne peut plus se reposer sur Cam ; Sony Michel est parti et un groupe de coureurs mené par Damien Harris doit prendre ses responsabilités. Dans les airs, Billou a réagi à la faiblesse des cibles en sortant le chéquier pour faire venir Nelson Agholor, Jonnu Smith et Hunter Henry ; si tout cela peut se coordonner, c’est un sacré renfort face à une couverture où Xavien Howard est mécontent mais toujours là et la moitié du terrain est couverte par des ex-Patriots avec Eric Rowe et Jason McCourty.
Où en sont les Patriots ? Les Dolphins vont-ils redescendre de leur petit nuage ? Premiers éléments de response avec ce match intra-division ; deux jeunes Quarterbacks + deux bonnes défenses = les ballons perdus seront encore plus cruciaux que d’habitude.
Chicago Bears @ Los Angeles Rams
| Date et Heure Française | Lundi 13 Septembre, 02:20 |
| Lieu | SoFi Stadium |
| Titre | So we meet again, Mr Stafford |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Le nouveau Quarterback des Rams ne va pas être trop dépaysé : son premier adversaire est une ancienne connaissance ; les Bears veulent repartir avec un succès précieux dans la conférence.
Andy Dalton est le titulaire en attendant le moment inévitable où Justin Fields va le remplacer, et il n’est pas gâté pour son premier match en tant que Bear : derrière une ligne offensive qui a perdu ses deux Offensive Tackles et Kyle Long, voilà qu’il se retrouve face à Aaron Donald et une vieille connaissance de Chicago, Leonard Floyd. Certes, le front-7 de L.A. a perdu Michael Brockers et Samson Ebukam, mais il a encore de quoi poser des soucis aux visiteurs même si on attend de le voir à l’oeuvre.
Si jamais Dalton a le temps de lancer, il peut s’appuyer sur un Darnell Mooney qui perce, Marquise Goodwin et Jimmy Graham ; si vous ne voyez pas Allen Robinson dans la liste, c’est parce qu’il aura le « plaisir » de se retrouver face à Jalen Ramsey et qu’il faudrait peut-être faire sans lui. Il faudra quand même surveiller comment Taylor Rapp et Jordan Fuller se comporteront sans le témoin protégé délocalisé John Johnson III. David Montgomery aura un rôle important pour offrir une alternative au sol mais Tarik Cohen a été placé sur IR.
Matthew Stafford s’installe dans une attaque qui n’a pas changé énormément de choses par rapport à 2020. La ligne offensive a juste installé Brian Allen au milieu mais elle contient toujours le même talent, surtout sur les ailes avec le duo Andrew Whitworth – Rob Havenstein ; elle n’aura pas Eddie Goldman face à elle, contrairement à Akiem Hicks, Khalil Mack et à l’ancien Ram lui-même, Robert Quinn, qui a besoin d’en faire BEAUCOUP plus que l’année dernière.
Chez les cibles de passe, on a ajouté le rookie Tutu Atwell, mais sinon c’est le même trio de base : Cooper Kupp – Robert Woods – Tyler Higbee avec Van Jefferson derrière ; si le pass-rush de Chicago n’atteint pas sa destination, cela pourrait devenir rapidement compliqué pour une arrière-garde où les sophomores Jaylon Johnson et Kindle Vildor sont les titulaires. Au sol, Cam Akers doit malheureusement tirer un trait sur la saison, mais les Rams ont fait venir Sony Michel pour aider Darrell Henderson Jr. ; la capacité à courir va être tester même si le Linebacker Danny Trevathan est sur IR car Roquan Smith compte bien ne pas se laisser faire.
Avantage aux Rams dans un duel qui pourraît être défensif même si les deux escouades ont chacun leurs absents et leurs questions (pass-rush chez les locaux, couverture chez les visiteurs).