Snippets : Matchs des Conference Championships

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Les snippets reviennent cette saison. Vous retrouverez tous les matchs de la semaine qui seront ajoutés au fur et à mesure des résultats, donc n’hésitez pas à revenir consulter l’article.

Légende :

  • c = courses, r = réceptions, t = touches (courses+réceptions), y = yards.
  • kr = retours de kick, pr = retours de punt.
  • fbl = fumble perdu.
  • tck = plaquage, TFL = plaquage à perte.
  • sk = sack, QBH = QB Hit, prs = pressions (sacks + QB Hits).
  • FF = fumble forcé, FR = fumble recouvré, PD = passe défendue.

NB : Les snippets se basent sur les données d’ESPN (c).

 

Tampa Bay Buccaneers 31 @ 26 Green Bay Packers

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
TAMPA BAY BUCCANEERS 7 14 7 3 31
Green Bay Packers 0 10 13 3 26

QT Tps Éq. Type Action Score
1 10:59 TB TD Mike Evans, 15y catch (PAT) 7-0
2 14:07 GB TD Marquez Valdes-Scantling, 50y catch (PAT) 7-7
2 12:24 TB TD Leonard Fournette, 20y run (PAT) 14-7
2 4:59 GB FG Mason Crosby, 24y 14-10
2 0:01 TB TD Scotty Miller, 39y catch (PAT) 21-10
3 13:54 TB TD Cameron Brate, 8y catch (PAT) 28-10
3 9:28 GB TD Robert Tonyan, 8y catch (PAT) 28-17
3 0:24 GB TD Davante Adams, 2y catch (no 2pt) 28-23
4 4:42 TB FG Ryan Succop, 46y 31-23
4 2:05 GB FG Mason Crosby, 26y 31-26

« Vu les éléments, les deux équipes vont avoir le même gameplan : posséder le cuir et limiter les turnovers pour laisser l’attaque adverse se congeler sur le banc. Le jeu au sol sera une grosse composante de ce plan, mais avec ces deux QBs-là, ils auront évidemment leur mot à dire ; bref, peut-être plus que dans d’autres matchs, la bataille va se gagner avant tout dans les tranchées – c’est là que Tampa l’avait emporté en saison régulière, et aussi dans le turnover differential. De fait, si vous tenez absolument à résumer ce match à un duel entre les deux #12, plutôt que de demander qui va le gagner, il faut demander qui ne va pas le perdre. »

Prenons dans l’ordre : l’équipe qui a possédé le plus le cuir (34:37) et qui a gagné le turnover differential (+1) a… perdu. Le jeu au sol n’a pas été une grosse composante ni du côté des Bucs (24c/76y/1TD) ni du côté des Packers (16c/67y), mais Tampa l’a fait compter pour marquer. La bataille s’est bien gagnée dans les tranchées : Tampa a remis une pression de folie (5 sacks + 8 QB Hits), profitant de l’absence de David Bakhtiari, et Green Bay pas assez souvent (1 sack + 4 QB Hits). Et au final, alors que Tom Brady (20/36, 280y, 3TD, 3INT) a alterné entre « je veux gagner le match » et « je veux remettre du suspense », c’est bien Aaron Rodgers (33/48, 346y, 3TD, 1INT) qui n’a pas réussi à aller le gagner alors que sa défense a fait tout ce qu’elle a pu en 4e QT pour lui redonner des occasions. Verdict : le Gameday a eu à moitié raison.

Les deux équipes ont commis des erreurs comme vous le voyez, mais les turnovers ne sont pas les seules qu’il faut comptabiliser : et quand on fait le total, c’est bien les locaux qui en ont commis le plus, des INTs tombées qui se transforment en couverture totalement inexcusable qui lâche un TD sur 4e tentative avant la mi-temps, aux drops dans l’endzone, à un playcall 100% passe qui se transforme en deux 3&out après deux ballons volés et qui n’a pas été forcément beaucoup plus inspiré en redzone (2/4), poussant à ce FG à 2 minutes de la fin ; c’est d’ailleurs là que les Packers perdent le match.

Comme dit ci-dessus, si la défense de Tampa a eu un peu moins de succès qu’en Week 6, elle n’en a pas moins réussi à voler la balle, mettre la pression avec le duo Shaquil Barrett (5tcks + 2TFLs + 3sks + 4QBHs) – Jason Pierre-Paul (5tcks + 2TFLs + 2sks + 2QBHs), et réussir plusieurs stops importants à la fin du match quand l’attaque a eu du mal à rebondir. Marquez Valdes-Scantling (4r/115y/1TD) s’est montré, Davante Adams (9r/67y/1TD) aussi, mais dans la zone de vérité il a manqué quelque chose malgré les absents chez les Safeties en face.

Brady a été bon pendant la 1e MT et bien plus erratique dans la 2e, mais la défense adverse et sa propre défense l’ont sauvé plus d’une fois. Leonard Fournette (17t/74y/1TD) n’a pas été étincelant mais il a su faire quelques différences, alors que Chris Godwin (5r/110y) a été dominateur. Au final, le résultat est logique : Tampa était l’équipe la plus équilibrée entre attaque et défense, et cela a fini par faire la différence dans les moments cruciaux.

Les Bucs deviennent la première équipe à jouer le Super Bowl à domicile et, ironiquement, le premier Wild Card à atteindre le Super Bowl depuis… Green Bay en 2010 ; leur pari de cet intersaison paraît de plus en plus réussi.

 

Buffalo Bills 24 @ 38 Kansas City Chiefs

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Buffalo Bills 9 3 3 9 24
KANSAS CITY CHIEFS 0 21 10 7 38

QT Tps Éq. Type Action Score
1 11:27 BUF FG Tyler Bass, 51y 3-0
1 6:14 BUF TD Dawson Knox, 3y catch (no 2pt) 9-0
2 14:16 KC TD Mecole Hardman, 3y catch (PAT) 9-7
2 9:35 KC TD Darrel Williams, 6y run (PAT) 9-14
2 4:12 KC TD Clyde Edwards-Helaire, 1y run (PAT) 9-21
2 0:11 BUF FG Tyler Bass, 20y 12-21
3 10:48 KC FG Harrison Butker, 45y 12-24
3 5:49 BUF FG Tyler Bass, 27y 15-24
3 3:29 KC TD Travis Kelce, 1y catch (PAT) 15-31
4 7:36 KC TD Travis Kelce, 5y catch (PAT) 15-38
4 4:08 BUF TD Isaiah McKenzie, 6y catch (no 2pt) 21-38
4 3:14 BUF FG Tyler Bass, 51y 24-38

Dans la série « c’est fou comme taper des FGs dans la redzone contre une équipe qui marque est une mauvaise idée », voici les Bills et leur efficacité catastrophique dans la zone de vérité (2/5) ; après vous vous étonnez que ce soit difficile de suivre les Chiefs qui ont été dominateurs (5/6). Crédit à la défense de Kansas City qui a su limiter les 3e tentatives (5/14) et qui a tenu en redzone ; en face, celle de Buffalo a plutôt fait un bon début de match, mais les visiteurs ont surtout profité d’une gaffe sur équipes spéciales pour prendre l’avantage. Au fur et à mesure du match, Buffalo a lentement craqué de partout, les big plays s’entassant de manière irréversible.

Patrick Mahomes (29/38, 325y, 3TD) a eu un peu de mal au début mais il a rapidement pris le rythme, sortant de la poche si besoin pour trouver ses cibles ; Tyreek Hill (9r/172y) et Travis Kelce (13r/118y/2TD) ont su être patients avant de pouvoir lâcher les chevaux avec leur production habituelle, Mecole Hardman (3t/54y/1TD + 1fbl) se rachetant de son fumble par un big play. Darrel Williams (14t/61y/1TD) a supplanté Clyde Edwards-Helaire et s’est acquitté de sa tâche sans génie mais avec sérieux.

Cela a été plus compliqué pour Josh Allen (28/48, 287y, 2TD, 1INT + 7c/88y) en face : le manque total de jeu de course a encore pesé lourd dans la balance (il est le top rusher de l’équipe), la pression a été intense sur lui (4 sacks + 10 QB Hits), et le plan défensif pour limiter Stefon Diggs (6r/77y) a très bien marché vu que son total a été gonflé par une réception de 34 yards quand le score était hors d’atteinte. Frank Clark (3tcks + 2TFLs + 2sks + 2QBHs) a harassé Allen toute la partie, alors que la couverture a tenu bon pour forcer le QB à des passes difficiles.

Kansas City retourne au Super Bowl et va tenter de devenir la 8e équipe différente à doubler le titre.