Gameday : Matchs du Dimanche Week 14
Sommaire
Denver Broncos @ Carolina Panthers
Minnesota Vikings @ Tampa Bay Buccaneers
Arizona Cardinals @ New York Giants
Kansas City Chiefs @ Miami Dolphins
Tennessee Titans @ Jacksonville Jaguars
Dallas Cowboys @ Cincinnati Bengals
Houston Texans @ Chicago Bears
New York Jets @ Seattle Seahawks
Indianapolis Colts @ Las Vegas Raiders
Green Bay Packers @ Detroit Lions
Washington Football Team @ San Francisco 49ers
New Orleans Saints @ Philadelphia Eagles
Atlanta Falcons @ Los Angeles Chargers
Pittsburgh Steelers @ Buffalo Bills
Denver Broncos (4-8) @ Carolina Panthers (4-8)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Infimes espoirs |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les deux équipes sont encore mathématiquement en course pour les playoffs, mais surtout pour Denver, il faudrait qu’une météorite tombe sur la moitié de l’AFC ; il faut au moins essayer de bien finir la saison.
L’offensive du Colorado a toujours autant de mal à progresser, surtout par les airs avec 55.5% de complétion (pire marque), 21 INTs (pire marque) ou un QB Rating de 65.4 (pire marque) ; c’est surtout le jeu au sol qui fait avancer les Broncos cette saison, et il devra encore le faire même si les Cats ont une couverture attaquable (un QB Rating adverse de 97.5 – 25e).
R&R CMC ne sera toujours pas de la partie, et Teddy Bridgewater doit s’apprêter à affronter une défense qu’il n’est jamais facile à manipuler ; elle reste quand même un peu permissive au sol (131.5 yards par match – 26e + 4.6 yards par course – 23e) et elle vient de voir A.J. Bouye prendre une suspension jusqu’à la fin de saison. Il y a donc peut-être quelque chose à faire pour le trio Moore – Anderson – Samuel.
Les Cats pourront-ils progresser suffisamment ? Les Broncos pourront-ils éviter les pertes de balle ?
Minnesota Vikings (6-6) @ Tampa Bay Buccaneers (7-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Avec un oeil sur Arizona |
| Prévision Météo | Nuageux |
Bucs et Vikings occupent actuellement les deux dernières places de playoffs, mais les Cardinals sont juste derrière ; en cas de victoire de ces derniers, malheur au perdant de cette rencontre qui se fait éjecter temporairement du tournoi final.
Les Vikes ont l’opportunité de passer en positif pour la première fois de la saison, ce qui est assez fou quand on se rappelle qu’ils ont démarré 0-3 puis 1-5. La tâche risque d’être néanmoins ardue contre une défense des Bucs qui va vouloir remettre quelques points sur quelques i, notamment en couverture : elle a chuté de qualité par rapport au début de la saison avec par exemple 69.7% de complétion (31e) ou un QB Rating adverse de 94.5 (17e). Cela pourrait compter si jamais Dalvin Cook a du mal à avancer contre une défense au sol qui reste redoutable (74.2 yards par match – top NFL + 3.3 yards par course – top NFL) : Kirk Cousins va devoir protéger le cuir (21 turnovers – 28e) et profiter de ses armes, notamment Justin Jefferson qui n’aura pas Jamel Dean en face.
Plus que la défense, c’est surtout l’attaque de Floride qui a des choses à se faire pardonner. La défense de Minnesota devra faire sans son leader Eric Kendricks, ce qui pourrait coûter cher notamment à la course : Ronald Jones connaît une saison en dents de scie mais il a démontré savoir exploser si on lui laisse l’opportunité. La couverture commence à percer elle aussi avec ses jeunes joueurs, mais si jamais le pass-rush n’arrive pas à être plus tranchant (80 pressions – 21e – dont 19 sacks – 19e), Tom Brady risque d’avoir tout le temps nécessaire pour trouver ses nombreuses armes aériennes, et les Bucs pourraient monter de longs drives.
Les Bucs DOIVENT gagner ce match pour se remettre la tête à l’endroit et ils ont eu deux semaines pour mariner dans leur mauvaise série. Ils devraient démarrer tambour battant des deux côtés du ballon, ce que les Vikes peuvent freiner en contrôlant la balle ; en fait, le contrôle entier de l’horloge devrait être au centre du match.
Arizona Cardinals (6-6) @ New York Giants (5-7)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Avec un oeil sur Washington et Tampa |
| Prévision Météo | Nuageux |
Avec une victoire Arizona profitera forcément du résultat du match ci-dessus, mais les Giants ne l’entendent pas de cette oreille ; ils comptent bien conserver la tête de la NFC East qui devrait être la seule manière d’accéder aux playoffs.
Kyler Murray et l’attaque des Cards ne pourront pas dire qu’ils ne sont pas prévenus : il faut cravacher pour passer outre cette défense. Dans l’ensemble l’offensive du désert est compétente, le souci c’est qu’il lui arrive de tomber dans des trous, surtout quand la composante terrestre (Murray y compris) est maîtrisée : or les G-men sont très solides (96.7 yards par match – 4e + 4.0 yards par course – 8e), donc il va être intéressant de voir comment les visiteurs vont se comporter. La couverture est un peu moins en verve avec 67.1% de complétion (24e) ou 242.3 yards par match (18e) mais la pression pourrait empêcher Murray de trouver ses cibles (112 pressions – 7e – dont 25 sacks – 11e).
L’attaque des Giants profite surtout du travail de la défense pour l’instant, mais pas seulement : même sans Saquon Barkley, le duo improbable Wayne Gallman – Alfred Morris tient la baraque et mène un jeu au sol à ne pas sous-estimer (119.8 yards par match – 11e + 4.5 yards par course – 12e) ; les Cards sont un peu sensibles à ce niveau (123.0 yards par match – 22e + 4.5 yards par course – 21e) et doivent rendre l’attaque des locaux unidimensionnelle. En effet, la protection reste trop friable (116 pressions – 28e – dont 31 sacks – 28e) et Colt McCoy ou Daniel Jones ne vont pas mettre la NFL en feu même s’ils ont des cibles de qualité.
On voit mal les G-men partir dans une explosion de points, donc la défense va devoir limiter Murray & Cie un maximum. Arizona est l’équipe la mieux équilibrée des deux, mais la défense des Giants est la meilleure des quatre escouades en ce moment (et leurs équipes spéciales ne sont pas mal non plus).
Kansas City Chiefs (11-1) @ Miami Dolphins (8-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Une Wild Card qui tient à un fil |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
À moins que cela ne s’écrabouille chez les autres candidats à la Wild Card AFC, les Fins vont devoir créer la surprise pour rester dans les qualifiables face aux Chiefs.
Sacré duel en perspective : l’attaque mitraillette des Chiefs contre la solide défense des Dolphins. On a vu la semaine dernière que Kansas City pouvait pêcher contre les grosses défenses, et c’est justement ce qui se présente à eux. L’affrontement sera intéressant, surtout sur 3e tentative car les Chiefs sont efficaces (49.0% – 2e) et les Dolphins royaux (32.2% – top NFL) ; les locaux savent qu’il faudra faire une performance de ce genre pour empêcher Patrick Mahomes de prolonger les drives, mais qu’il faudra aussi éliminer les gros gains préférés de la bande au Mad Morse (59 big plays – top NFL). Cette dernière devrait se reposer sur le jeu au sol mené par Clyde Edwards-Helaire contre une défense un peu à la peine (122.4 yards par match – 21e + 4.6 yards par course – 26e), et derrière Mahomes pourra arroser.
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Les Fins accueillent les champions en titre avec un manque d’armes au sol : Myles Gaskin est venu se rajouter à Matt Breida et Salvon Ahmed sur le bord de touche, ce qui est dommage car les Chiefs ont des failles à ce niveau (132.4 yards par match – 27e + 4.8 yards par course – 30e) ; certes l’attaque des Fins n’a jamais été connu comme un tractopelle en délire (96.5 yards par match – 26e + 3.7 yards par course – pire marque), mais l’important est d’apporter de l’équilibre pour Tua Tagovailoa. Si le rookie est forcé de passer à outrance, un arrière expérimenté comme Tyrann Mathieu pourrait lui faire payer comme il l’a fait avec Drew Lock la semaine passée ; attraper des passes adverses est en effet une spécialité des visiteurs (14 INTs – 2e). Cependant, comme le front-4 des Floridiens devra le faire avec le zébulon adverse, il faudra contenir Tua dans la poche pour l’empêcher d’étendre les actions et les drives.
Kansas City perd très peu de ballons (8 turnovers – top NFL) et Miami en vole beaucoup (21 turnovers – 2e) ; il faudra probablement que les Floridiens réussissent cela pour avoir une chance de l’emporter.
Tennessee Titans (8-4) @ Jacksonville Jaguars (1-11)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | TIAA Bank Field |
| Titre | Garder la tête |
| Prévision Météo | Nuageux |
| Match aller | Week 2 : Tennessee 33-30 |
Les Titans se sont crashés face à Cleveland et doivent rapidement se reprendre face à des Jaguars démobilisés pour conserver la tête de l’AFC South.
Jags démobilisés certes, mais qui avaient donné des sueurs froides aux Titans à l’aller. En attaque, Derrick Henry avait été plutôt bien contenu, comme lors du match de Week 13 ; Myles Jack et ses partenaires savent qu’il faut d’abord arrêter le #22. Ryan Tannehill avait pris la suite et avait distribué avec talent, ce qu’il pourrait faire de nouveau contre une arrière-garde aux abois (un QB Rating adverse de 105.6 – 31e) exposée par un pass-rush anémique (69 pressions – 28e – dont 9 sacks – pire marque).
Fu Minshew avait fait un sacré match même si ses erreurs avaient fini par coûter cher ; à sa place, c’est un Mike Glennon loin d’être ridicule malgré les défaites qui va devoir exposer une couverture de Tennessee qui a ses défauts avec 274.5 yards par match (28e) ou 27 TDs (pire marque) ; et ne parlons pas de 3e tentative (53.6% – pire marque). James Robinson va essayer de continuer sa magnifique saison pour apporter de l’équilibre mais il faudra avant tout protéger le cuir pour que les locaux créent la surprise (20 turnovers – 26e).
Le leader NFL au sol peut-il revenir à son niveau de domination ? Il faudra aussi que la défense sorte les griffes (même si elles sont de l’autre côté).
Dallas Cowboys (3-9) @ Cincinnati Bengals (2-9-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Welcome back Ginger Ninja |
| Prévision Météo | Couvert |
C’est le retour d’Andy Dalton sur les terres qu’il a foulées pendant neuf saisons, mais il n’y affrontera pas son successeur, Joe Burrow.
Face à une défense de Cincy qui est acceptable en couverture (un QB Rating adverse de 94.2 – 16e) mais bien plus poreuse au sol (134.5 yards par match – 29e + 4.7 yards par course – 29e), il va sans dire que les visiteurs devraient utiliser Ezekiel Elliott avec régularité pour avancer et manger le chrono. Cela pourrait permettre ensuite au QB de pouvoir lancer tranquillement.
Évidemment, quand on parle de défense poreuse au sol, personne ne le fait « mieux » que Dallas (167.8 yards par match – pire marque + 5.2 yards par course – pire marque) ; Joe Mixon ne sera pas là, mais Giovani Bernard aura les moyens de répondre à l’attaque terrestre des visiteurs. La couverture des Boys a toujours du mal à intercepter le lanceur adverse (5 INTs – 29e) et elle encaisse trop de TDs (27 TDs – pire marque), mais le pass-rush pourrait profiter d’une protection trop faible (144 pressions – 31e – dont 36 sacks – 31e).
On devrait courir dans ce match vu les deux défenses, mais qui s’en sortira le mieux ?
Houston Texans (4-8) @ Chicago Bears (5-7)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Chicago veut encore espérer |
| Prévision Météo | Nuageux, 0-5°C |
La dernière Wild Card AFC est à 8-4, la dernière Wild Card NFC est à 6-6 ; avec pourtant une seule victoire de différence, la saison des Texans est quasi-terminée mais celle des Bears a encore un peu d’espoir.
Les Texans n’ont jamais perdu contre les Bears en quatre confrontations, ce qui aide quand l’équipe est née en 2002 et les deux se trouvent dans des conférences différentes. Pour perpétuer cette série, Deshaun Watson va devoir exploiter certaines failles : si la défense de Chicago reste dangereuse, elle n’est pas à l’abri de prendre des gros gains (48 big plays – 22e) et lâche des yards même si les 3e tentatives restent bonnes (36.1% – 5e). Les locaux vont vouloir contenir Watson qui n’est toujours pas aidé au sol (84.4 yards par match – pire marque + 3.9 yards par course – 26e).
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Après la défense de Detroit, celle de Houston offre une autre opportunité au Biscuit de faire parler la poudre (un QB Rating adverse de 106.6 – pire marque) ; David Montgomery devrait aussi avoir son mot à dire face à cette défense (150.9 yards par match – 31e + 4.9 yards par course – 31e). Il y a de quoi monter des drives efficaces et rebooster un peu ce terrible taux de 3e tentative (32.1% – pire marque) pour enfin achever cette terrible série de six défaites consécutives.
Chicago peut aussi planter 30 points à Houston, mais il va falloir que la défense fasse son travail, surtout qu’il faut faire fort pour perdre le cuir contre les Texans (8 turnovers – pire marque).
New York Jets (0-12) @ Seattle Seahawks (8-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:05 |
| Lieu | Lumen Field |
| Titre | Seattle à la relance |
| Prévision Météo | Risque de pluie, 5°C |
La victoire des Rams force les Hawks à rester en Wild Card une semaine de plus, mais en attendant le match retour entre les deux il faut rester au contact face aux Jets.
C’est le match des revanches : pour Seattle par rapport à l’autre équipe de New York, pour Jamal Adams par rapport à cette équipe de New York. Le Safety devrait donc être extra-motivé pour faire sa spéciale 2020, le sack de QB, et le reste de la défense pour ferme ce qu’il reste de porte pour une attaque des Jets qui a produit contre Las Vegas maintenant que tous les receveurs sont en bonne santé, mais qui va avoir du pain sur la planche.
Russell Wilson et ses partenaires offensifs ont des choses à se faire pardonner après ce raté contre les Giants, et la défense des Jets est un bon remède avec notamment 70.5% de complétion (pire marque) ; vous croyez que le #3 va apprécier ce genre d’opposition ? Le jeu au sol devrait aussi cavaler (116.7 yards par match – 13e + 4.7 yards par course – 7e) et si l’attaque doit faire attention à une chose, comme souvent, c’est à la protection (132 pressions – 30e – dont 33 sacks – 30e).
Cela fait beaucoup de choses contraires pour les visiteurs.
Indianapolis Colts (8-4) @ Las Vegas Raiders (7-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:05 |
| Lieu | Allegiant Stadium |
| Titre | Wild Card Fever |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Colts doivent attendre la faille des Titans et se méfier de Raiders qui sont juste derrière ; ils se verraient bien éjecter leurs visiteurs des playoffs.
Le retour d’Anthony Castonzo va faire du bien au Murtopelle étant donné la blessure de Le’Raven Clark ; ce n’est pas tant que le pass-rush des Raiders soit destructeur (72 pressions – 26e – dont 11 sacks – 31e), mais surtout cela peut permettre au jeu au sol de s’envoler un peu plus souvent que d’habitude cette saison (104.8 yards par match – 21e + 3.7 yards par course – 30e) face à une défense pas toujours à son avantage (121.1 yards par match – 20e + 4.5 yards par course – 22e). Si Philip Rivers doit lancer, il devra espérer que T.Y. Hilton est définitivement réveillé et se méfier de Raiders qui peuvent intercepter (10 INTs – 13e), mais dans l’ensemble les visiteurs ont les ingrédients pour avancer et marquer.
Quels Raiders va-t-on avoir ? Ceux qui sont capables de battre les Chiefs ou ceux qui ont été à deux doigts de perdre contre les Jets après la baffe prise à Atlanta ? La défense dictera largement la réponse à la question, mais l’attaque doit trouver plus de diversité que d’espérer un match monstre de Darren Waller ; heureusement que Josh Jacobs devrait jouer face à une escouade défensive d’Indy qui mord de nouveau avec les retours. Elle pourrait être un peu plus active dans le pass-rush (79 pressions – 22e – dont 22 sacks – 14e), surtout que la protection en face tient la route (57 pressions – 5e – dont 14 sacks – 6e), mais si jamais les locaux ne peuvent pas progresser au sol, cela lui facilitera la tâche pour forcer Derek Carr a faire des erreurs.
Les Raiders savent qu’ils ne peuvent pas lambiner dans ce match mais la défense pourra-t-elle être à la hauteur ? Léger avantage pour Indy même à l’extérieur.
Green Bay Packers (9-3) @ Detroit Lions (5-7)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:25 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Terrain miné |
| Prévision Météo | Stade couvert |
| Match aller | Week 2 : Green Bay 42-21 |
Les Packers continuent leur balade en tête de la NFC North mais historiquement les matchs à Detroit sont toujours compliqués ; ils doivent donc se méfier de Lions qui se verraient bien faire un autre coup.
Le match aller avait mal démarré pour les visiteurs, chose rare en 2020 ; ils voudront ne pas donner de momentum à leurs adversaires à la maison, et cela passe par une nouvelle performance d’Aaron Rodgers, leader actuel NFL avec 36 TDs et un QB Rating de 118.5. Detroit doit absolument trouver le moyen de presser le #12 – compliqué quand vous ne réussissez que 61 pressions dont 14 sacks et que votre adversaire n’autorise que 48 pressions dont 12 sacks – et de fermer les portes au sol pour un Aaron Jones qui avait fait un festival en Week 2. Ah, et Davante Adams devrait jouer tout le match cette fois, et Jeff Okudah a terminé sa saison.
Detroit a certainement la puissance de feu pour tenir un tir aux pigeons avec Green Bay, et Matthew Stafford l’a rappelé en arrosant abondamment la couverture de Chicago. Mais il faut que cela tienne tout le match, sans offrir de TD à l’adversaire comme à l’aller, et toujours sans Kenny Golladay ; D’Andre Swift est incertain mais Adrian Peterson se verrait bien traumatiser encore un peu une de ses victimes favorites. Encore faut-il que la ligne tienne dans tous les compartiments…
Justement, la bataille dans les tranchées sera importante et Green Bay part favori dans les deux (la marge n’est juste pas forcément la même). Mais Detroit est toujours très emm…nuyeux à jouer à Ford Field.
Washington Football Team (5-7) @ San Francisco 49ers (5-7)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:25 |
| Lieu | State Farm Stadium |
| Titre | Vieilles connaissances |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Ce n’est pas vraiment un retour puisque San Francisco joue exceptionnellement à Arizona (et il était parti avant leur déménagement au Levi’s Stadium), mais Alex Smith va quand même retrouver quelques anciens partenaires chez les 49ers, comme Trent Williams ou Jordan Reed à Washington.
Quand on a déjà un certain manque d’armes offensives et qu’on se retrouve face à une défense qui a récupéré quelques éléments, il n’est pas bon signe d’arriver à San Arizonisco sans Antonio Gibson. Washington reste une attaque en construction et Alex Smith va devoir naviguer face à une escouade dont le seul vrai souci cette saison, le pass-rush (69 pressions – 28e – dont 18 sacks – 22e), voit Kerry Hyder essayer de combler le trou laissé par Petit Bosa. De fait, cela expose un peu la couverture (un QB Rating adverse de 94.6 – 18e), mais encore faut-il que Cam Sims et J.D. McKissic en profitent derrière Terry McLaurin.
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Le rapport de force est aussi le même de l’autre côté : l’attaque des 49ers ne part pas favorite contre la défense de Washington ; les deux franchises peuvent d’ailleurs être rapprochées dans leur philosophie de draft avec deux lignes défensives remplies de choix de premier tour. Jonathan Allen et ses partenaires savent que la tâche sera double : stopper une composante terrestre qui paye les blessures (109.8 yards par match – 18e + 4.1 yards par course – 21e) et mettre la pression sur Nick Mullens, ce qu’ils font bien (103 pressions – 10e – dont 32 sacks – 3e). La couverture va devoir se méfier des retours de Brandon Aiyuk et surtout Deebo Samuel, sans oublier l’ex-Washington Jordan Reed qui officie en l’absence de George Kittle.
Les deux défenses vont dicter le résultat du match, surtout celle de Washington. Le momentum est du côté de la capitale.
New Orleans Saints (10-2) @ Philadelphia Eagles (3-8-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:25 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Everybody (in Philly) Hurts |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
New Orleans sait qu’une seule défaite peut les éjecter de la tête de la NFC si Green Bay revient à égalité, donc il ne faut pas lambiner chez des Eagles qui ont effectué le remplacement attendu.
Que ce soit Drew Brees ou Taysom Hill derrière le Centre, les Saints ont les armes pour mettre à mal une défense des locaux qui met une bonne pression avec son front-4 (123 pressions – 2e – dont 34 sacks – 2e), mais qui a des trous d’air au sol (129.9 yards par match – 25e) ou par les airs (un QB Rating adverse de 99.6 – 26e). Et on sait que l’escouade défensive de Pennsylvanie doit faire un boulot supplémentaire pour contrebalancer ce qui va se passer de l’autre côté de l’opposition, donc le poids sur ses épaules est lourd.
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Jalen Hurts prend les clés du camion Eagles, et en voici encore un qu’on balance pour sa première au feu contre une redoutable défense : il n’aura pas Jason Peters ni Brandon Brooks ni Lane Johnson (162 pressions – pire marque – dont 40 sacks – pire marque) face à Cameron Jordan et ses destructeurs associés (116 pressions – 5e – dont 32 sacks – 3e). Hurts a en effet intérêt à bien s’échauffer les mollets car il devrait les utiliser un tantinet contre une défense des Saints intraitable qui va tout faire pour tourmenter le rookie, que ce soit au sol (76.1 yards par match – 2e + 3.3 yards par course – 2e) ou par les airs (un QB Rating adverse de 85.6 – 6e).
Il va falloir que les locaux sortent le grand jeu avec une attaque équilibrée pour désorienter cette défense et posséder le cuir la majeure partie du temps ; sinon, la ligne offensive et Hurts par association risquent d’exploser.
Atlanta Falcons (4-8) @ Los Angeles Chargers (3-9)
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Décembre, 22:25 |
| Lieu | SoFi Stadium |
| Titre | Finir le mieux possible |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Saisons perdues pour les Falcons (qui ont fait le ménage) et les Chargers (qui vont peut-être le faire).
Il est des oppositions surprenantes : Atlanta n’a jamais perdu chez les Chargers en six confrontations, mais les Chargers ont gagné la dernière à Atlanta en 2016. Pas de chance pour L.A., cette fois c’est dans ce stade où ils viennent de prendre une rouste 45-0 par New England. Les Falcons n’auront pas Houlio pour ce match, et la couverture paye surtout un atroce TD:INT ratio (24:6) mais elle limite au demeurant avec 63.1% de complétion (9e) ou 214.4 yards par match (5e). Il sera intéressant de voir si Grand Bosa peut atteindre Matt Ryan dont le jeu au sol continue de manquer (100.7 yards par match – 25e + 3.7 yards par course – 31e).
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Justin Herbert doit se remettre de la baffe et repartir au charbon face à une défense des visiteurs qui est toujours inconstante. Elle va devoir se bouger en couverture (un QB Rating adverse de 102.9 – 28e) si jamais le rookie reprend du poil de la bête, car Keenan Allen voudra aussi se refaire la cerise ; la ligne offensive reste un point d’interrogation (112 pressions – 25e – dont 21 sacks – 16e) quand elle n’est pas au complet, surtout en Left Tackle.
Les deux équipes adorent posséder la balle (Atlanta 31:50 – 5e et les Bolts 32:04 – 4e) ; c’est surtout étonnant pour les Falcons vu leur taux de 3e tentative (41.1% – 19e).
Pittsburgh Steelers (11-1) @ Buffalo Bills (9-3)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Lundi 14 Décembre, 02:20 |
| Lieu | Bills Stadium |
| Titre | Course au seed |
| Prévision Météo | Couvert, < 0°C |
Voilà un SNF qui promet de nous offrir un spectacle digne de ce nom ! Toute la NFL, mais surtout l’AFC, aura les yeux tournés vers cette rencontre entre des Buffalo Bills impressionnants depuis le début de saison, et des Pittsburgh Steelers qui voudront prouver qu’ils restent la meilleure équipe de NFL malgré une première déconvenue la semaine passée.
Les Steelers veulent prouver que leur attaque peut porter l’équipe vers la victoire, plutôt que de l’empêcher d’avancer. Une fois de plus, il serait facile de penser que Ben Roethlisberger fait une belle saison si l’on se fiait uniquement à ses stats (67%, 27 TDs, 7 INTs). Mais la réalité est toute autre, puisque le QB montre clairement des signes de ralentissement que l’on avait rarement vu chez lui. Il reste capable de faire avancer son équipe, mais il n’est plus aussi serein sur ses lancers et cela se ressent offensivement. Son OL continue de faire un superbe boulot pour le protéger et ne devrait pas avoir trop de mal à contenir la pression des Bills ; ces derniers devront espérer que le duo Jerry Hughes – Mario Addison (8,5 sacks à deux) soit capable de mettre suffisamment de pression pour pousser le QB à la faute.
A la décharge de Big Ben, ses receveurs sont loin de l’aider, surtout sur les derniers matchs où ils ont enchaîné les drops. Juju Smith-Schuster continue d’être le WR1 de l’équipe mais a du mal à être constant (600y, 6 TDs). Diontae Johnson est le WR le plus ciblé de l’équipe, et le plus à même d’être un playmaker (654y, 5 TDs), mais il est surtout celui qui connait le plus de soucis de drops. Le rookie Chase Claypool prend de plus en plus d’importance (8 TDs), tandis que le TE Eric Ebron est capable du meilleur (4 TDs) comme du pire (nombreux drops). Ce match est l’occasion parfaite pour rattraper ces erreurs puisque les Bills connaissent des passages à vide surprenants dans les airs, même si Tre’Davious White continue d’être un des meilleurs CBs de NFL (8 passes défendues, 3 INTs).
Au sol, l’attaque des Steelers patine encore plus et ne semble pas trouver la régularité qui ferait d’elle une attaque dangereuse. James Conner (645y, 6 TDs) revient et il est capable de faire de bonnes choses, mais il est loin d’être la solution à long terme. Le front-7 des Bills devrait pouvoir le contenir assez facilement avec un Tremaine Edmunds qui devrait le suivre à la trace.
Les Steelers ont un potentiel offensif très intéressant, mais ils semblent incapables de réaliser une performance de haut niveau cette saison.
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Les Bills viennent de remporter 2 victoires importants dans la course aux Playoffs , et s’ils sont bien placés pour finir premier de leur division, ils chercheront à attraper un des premiers seeds. Chaque saison, un QB semble passer un pallier et réalise des performances extraordinaires : cette saison ne déroge pas à la règle et c’est Josh Allen qui est monté en puissance. Le jeune QB est devenu un passeur hors pair (70%, 26 TDs, 8 INTs), en plus de toujours pouvoir créer du danger avec ses jambes (6 TDs). Il faut dire que son OL fait une très bonne saison et le protège souvent parfaitement ; il faudra qu’elle soit au meilleur de sa forme pour affronter le pass-rush féroce des Steelers mené par le duo TJ Watt – Stephon Tuitt (20 sacks à deux). L’absence de Bud Dupree pourrait cependant avoir son importance, comme on a pu le voir la semaine passée.
Une des autres raisons de la réussite d’Allen est le fait que le front office a tout fait pour le mettre dans les meilleures conditions ces dernières saisons en recrutant des receveurs pour l’aider. Le dernier en date est surement l’exemple le plus flagrant puisque Stefon Diggs réalise une superbe saison (1037y, 4 TDs), devenant rapidement le WR favori du QB. L’autre WR recruté il y a un an réalise lui aussi une belle saison : Cole Beasley est un vrai poison pour les défenses (797y, 4 TDs), et fait sa meilleure saison de sa carrière. L’émergence du rookie Gabriel Davis fait beaucoup de bien (5 TDs) et permet aux Bills d’avoir une attaque imprévisible. En face, si les Steelers ont une défense de fer, ils le doivent aussi à leur arrière-garde ; le souci, c’est que leur meilleur joueur Joe Haden sera absent pour ce match. Il faudra donc que Minkah Fitzpatrick (9 passes défendues, 4 INTs) soit encore davantage présent.
Le jeu au sol des Bills est bizarrement loin d’être aussi performant qu’on pourrait le croire. Devin Singletary a du mal à confirmer mais est utile à la passe, quant à Zack Moss, il devient petit à petit le RB1 de l’équipe mais n’a pas encore l’impact espéré. Le front-7 des Steelers devrait pouvoir contenir les RBs adverses sans trop de souci, même s’il faudra se méfier de l’absence de Vince Williams.
Les Bills ont une grosse attaque, et le défi qui les attend devrait être au niveau de leurs attentes avec une défense des Steelers incroyable.
Ce SNF est donc le match parfait pour nous offrir un spectacle digne de ce nom. Les Bills et leur attaque de feu mettront la grosse défense des Steelers au défi, et cela devrait faire des étincelles. Si les Steelers parviennent à avancer offensivement, ils devraient pouvoir s’en sortir et garder leur seed #1. Mais attention aux Bills qui semblent être une des équipes de NFL les mieux armés pour donner aux Steelers une seconde défaite de suite.