Gameday : Matchs du Dimanche Week 12

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Tennessee Titans @ Indianapolis Colts
New York Giants @ Cincinnati Bengals
Los Angeles Chargers @ Buffalo Bills
Las Vegas Raiders @ Atlanta Falcons
Cleveland Browns @ Jacksonville Jaguars
Miami Dolphins @ New York Jets
Arizona Cardinals @ New England Patriots
Carolina Panthers @ Minnesota Vikings
New Orleans Saints @ Denver Broncos
San Francisco 49ers @ Los Angeles Rams
Kansas City Chiefs @ Tampa Bay Buccaneers
Chicago Bears @ Green Bay Packers

 

Tennessee Titans (7-3) @ Indianapolis Colts (7-3)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Revanche rivale
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 10 : Indianapolis 34-17

 

Il y a deux semaines, les Tennessee Titans semblaient bien partis pour gagner l’AFC South tandis que les Indianapolis Colts étaient en plein doute. Au final, ce sont bien les Colts qui ont offert une leçon à leur rival pour s’emparer de la 1ère place. Entre temps, chacune de ces deux équipes a remporté son match et se retrouvent à égalité avec un bilan de 7-3. Autant dire que ce match pourrait avoir une grande importance dans la course aux seeds.

https://coltswire.usatoday.com/wp-content/uploads/sites/49/2018/12/GettyImages-1076069288.jpg?w=1000&h=600&crop=1Les Titans continuent de se montrer dangereux en attaque, principalement grâce à deux joueurs difficilement défendables. Si l’on se fiait uniquement aux statistiques, on pourrait croire que Ryan Tannehill fait une superbe saison (65%, 22 TDs, 4 INTs). Pourtant, le QB est loin du niveau de l’an passé et se fait souvent porter par ses coéquipiers. Peu précis, ne prenant que rarement des risques, le QB ne fait pas souvent avancer son équipe mais parvient à contrôler le match suffisamment pour l’aider. Son OL est assez bonne mais connaît des passages à vide. Le pass-rush des Colts n’est pas leur point fort, et avec l’absence de leur meilleur sackeur Denico Autry (6 sacks), il faudra retrouver le Justin Houston (4,5 sacks) d’il y a quelques années.

Dans les airs, les Titans peuvent compter sur plusieurs bons joueurs, dont notamment un qui peut les sortir d’un mauvais pas à tout moment : AJ Brown. Le WR est un vrai poison capable de courir des routes parfaites, et de surtout gagner des yards après réception (540y, 7 TDs). Il est d’ailleurs le WR de NFL ayant cassé le plus de plaquages cette saison. Pour l’épauler, le TE Jonnu Smith continue sur sa lancée de la saison dernière et reste la menace #1 en redzone (7 TDs). Il faudra aussi que les Colts surveille un Corey Davis qui reprend du poil de la bête en se montrant de plus en plus (549y, 3 TDs). Attention cependant, les locaux ont prouvé qu’ils étaient capables de contrer les meilleures attaques aériennes de NFL avec notamment un Justin Blackmon qui réalise une première saison de rêve (6 passes défendues, 2 INTs, 1 FF).

https://www.gannett-cdn.com/presto/2018/12/31/PIND/abf4d6e4-f347-42fc-a88c-01f54026b40d-ColtsTitans_MK_049.JPG?width=660&height=448&fit=crop&format=pjpg&auto=webpC’est bien Derrick Henry qui sera le principal artisan de la victoire, ou non, des Titans. Le RB est un véritable camion qui écrase tout sur son passage et qui prend un malin plaisir à épuiser une équipe jusqu’au TD (1079y, 9 TDs). Les Colts sont prévenus, mais ils semblent en mesure de le contenir autant que possible, surtout avec un Darius Leonard toujours au top.

Si les Colts parviennent encore à limiter Henry, alors tout est possible et ils auront de bonnes chances de gagner une nouvelle fois.

https://sportshub.cbsistatic.com/i/r/2020/05/04/ec5b38bd-696b-4b67-9f32-76a5ed0c8118/thumbnail/1200x675/ba53924d6e121d937406c7d4f05c4600/nyheim-hines-colts-2.jpgSi Indy veut gagner ce match, l’attaque devra se réveiller et être bien plus régulière. Lorsqu’ils ont fait venir Philip Rivers, les Colts espéraient sûrement plus de lui. Finalement, le QB semble se faire rattraper par son âge et montre de grandes difficultés à être le moteur offensif de l’équipe. Sa saison n’est pas horrible (2683y, 14 TDs, 8 INTs), mais elle reste loin de ses standards habituels. Entre passes imprécises, décisions douteuses, et irrégularité, le QB va devoir offrir bien plus pour que les Colts espèrent aller loin. Le bon côté, c’est que son OL est toujours très bonne et qu’en face, les Titans sont loin d’être des foudres de guerre pour mettre la pression. Mis à part Harold Landry (3,5 sacks), la pression ne devrait pas être trop forte pour les Colts.

A la décharge de Rivers, le corps de receveurs, sans être horrible, n’est pas non plus le plus à même d’élever le niveau du QB. Pour dire, c’est bien Zach Pascal qui est le WR1 pour le moment (384y, 2 TDs), avec un TY Hilton méconnaissable (327y, 0 TD) mais qui semble élever son niveau petit à petit. Le TE Mo Alie-Cox est la bonne surprise de la saison (2 TDs) mais ne suffira pas pour l’emporter. Le WR le plus intrigant reste le rookie Michael Pittman qui montre de belles choses depuis son retour de blessure. Les Titans compteront sur Amani Hooker (3 INTs) pour limiter les passes adverses et être à l’affût de la moindre erreur du QB.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/3_ayeAaxVfPDSF0bfHnCVT2nZd4=/0x0:3006x2522/1200x800/filters:focal(1965x535:2445x1015)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67701855/usa_today_15113741.0.jpgAu sol, les Colts devront faire sans leur bon RB Jonathan Taylor (COVID). Heureusement pour eux, les Colts commencent à comprendre que Nyheim Hines est le RB parfait pour leur attaque puisqu’il peut tout faire, et est notamment un danger à la passe (475y et 6 TDs cumulés). Les Titans ont un bon front-7 capable de limiter la course avec notamment Jeffery Simmons, mais il faudra également que les LBs soient capables de suivre le RB.

Les Colts ont une attaque bancale mais capable d’éclairs par moment. Mais les Titans sont eux aussi capables de limiter l’attaque adverse.

Bien qu’il soit fort probable que l’on retrouve ces deux équipes en Playoffs (si la saison s’arrêtait là, elles s’affronteraient en Wild Card), cette rencontre reste la plus importante de la saison puisque le vainqueur aura un réel avantage dans la course au titre en AFC South. Et si les Titans ont des joueurs capables de porter leur équipe, les Colts forment un ensemble plus homogène et ils ont prouvé qu’ils savaient comment jouer leur adversaire du jour… s’ils peuvent limiter les erreurs.

 

New York Giants (3-7) @ Cincinnati Bengals (2-7-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Les G-men à l’affût
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Giants sont toujours en course dans la NFC East et ils doivent rejoindre Washington victorieux jeudi face à des Bengals qui doivent jouer le reste de la saison sans Joe Burrow.

La tâche va être exceptionnelle pour les G-men : ils n’ont jamais gagné en six tentatives à Cincinnati mais ils ont gagné le dernier match entre les deux équipes… en 2016 ; autant dire qu’elles ont bien changé depuis. L’attaque a toujours du mal à décoller, et même ce qui semble être une bonne chose – la moyenne à la course avec 4.5 yards par course (10e) – est tirée vers le haut par les scrambles de Daniel Jones ; on ne perd pas Saquon Barkley impunément. La couverture de Cincy n’étant pas maladroite pour attraper les ballons au vol (9 INTs – 9e), il serait préférable d’avancer au sol.

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Brandon Allen va prendre la suite à la place de Ryan Finley et il va avoir du travail : la défense des visiteurs met la pression (94 pressions – 8e – dont 25 sacks – 11e), stoppe la course (100.9 yards par match + 4.0 yards par course) et vole le cuir (15 turnovers – 7e)… que des secteurs où l’offensive de l’Ohio a des problèmes. Récupérer Joe Mixon semble impératif pour ce match sinon il risque d’être long pour le QB malgré les armes qu’il a autour de lui, Tyler Boyd en tête.

Les Giants sont plutôt sur une bonne dynamique même si elle est intra-division, alors que Cincy est dans le doute, donc avantage à Big Blue.

 

Los Angeles Chargers (3-7) @ Buffalo Bills (7-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu Bills Stadium
Titre Buffalo reprend le chemin
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Après une semaine de repos où ils ont vu toute l’AFC East chuter, les Bills retournent à l’action en recevant des Chargers qui continuent de se faire peur (au minimum).

Les deux équipes se ressemblent offensivement : c’est surtout sur le bras d’un jeune lanceur qu’on progresse ; c’est juste l’âge et l’expérience dudit qui change un peu. Chez les Bolts, le retour d’Austin Ekeler est attendu ardemment, et Justin Herbert doit se décarcasser (avec son bras et ses jambes d’ailleurs), ce qui fait parfois caler l’attaque ; encore heureux qu’il a des cibles avec le duo Keenan Allen – Mike Williams. La défense de Buffalo a perdu de sa superbe cette saison, par exemple en 3e tentative (46.5% – 26e) ou au sol (135.0 yards par match + 4.8 yards par course), mais elle arrive à se rebiffer aux bons moments et devra encore le faire.

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À Buffalo aussi le jeu au sol a disparu (97.6 yards par match + 4.0 yards par course), mais Josh Allen parvient à contrebalancer ; la couverture des Bolts a juste comme défaut de ne pas voler assez de ballon (5 INTs – 26e), sinon elle limite les complétions (62.1% de complétion – 3e) mais elle n’aura pas Casey Hayward. Les visiteurs sont plus enclin à plier contre la course (4.6 yards par course – 27e) donc Devin Singletary a une possibilité pour porter le cuir et enlever un peu de pression des épaules d’Allen qui devra se méfier de Joey Bosa avec Cody Ford indisponible.

Les deux attaques ont l’avantage sur les deux défenses, mais il est sûr que si cela part en feu d’artifice, Allen a l’avantage de l’expérience.

 

Las Vegas Raiders (6-4) @ Atlanta Falcons (3-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre La bataille pour les Wild Cards
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Raiders sont dans le siège du conducteur pour la dernière Wild Card (rappelez-vous, il y en aura 3 cette année), mais Baltimore et Miami sont juste derrière ; ce déplacement à Atlanta pourrait ressembler à un piège.

Las Vegas a vu sa série de victoires stoppée à Kansas City, mais l’équipe a la possibilité d’avancer contre une défense d’Atlanta qui a plié contre les Saints, notamment par les airs : Derek Carr est efficace (69.7% de complétion – 4e), commet peut d’erreurs (3 INTs – 2e), et il a les cibles pour causer des problèmes à la couverture des Falcons (un QB Rating adverse de 105.9 – 30e) ; les rookies ont un peu de mal à émerger, mais le trio Waller – Agholor – Renfrow tient la baraque pendant ce temps. Josh Jacobs devrait également pouvoir progresser, mais il est possible que ce soit un match où Carr envoie un peu plus vu le matchup : rappelons qu’Atlanta est une passoire à gros gains (53 big plays – pire marque).

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Que dire qu’on ne sait pas déjà sur l’attaque des Falcons ? Matt Ryan continue d’essayer de faire son maximum, mais le jeu au sol, la protection, bref comme d’habitude. Les Raiders peuvent se montrer enquiquinants dans le pass-rush quand ils le veulent mais ce n’est pas encore assez souvent (57 pressions – 29e – dont 11 sacks – pire marque) ; s’ils ne le font pas là, ils s’exposent à un autre trio remuant, Houlio – Ridley – Gage.

Les deux équipes aiment avoir la possession (Las Vegas 32:17, Atlanta 31:50) mais les Raiders semblent clairement mieux équipés pour finir avec l’avantage.

 

Cleveland Browns (7-3) @ Jacksonville Jaguars (1-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Passé et présent
Prévision Météo Nuageux

 

Est-ce que les Browns vont regarder de l’autre côté du terrain en ayant des flashbacks de ce qu’ils ont longtemps été ? Faut-il encore qu’ils confirment que c’est bien derrière eux ; en attendant, une victoire contre Jacksonville rapprocherait d’une première qualification en playoffs depuis 17 ans.

Depuis le retour de Nick Chubb la stratégie est simple : le jeu au sol prend les commandes avec le duo Chubb – Kareem Hunt, et Baker Mayfield fait le complément afin de garantir que l’attaque continue à avancer ; en même temps, difficile de contredire cela vu les résultats (156.8 yards par match + 4.9 yards par course). En face, Myles Jack se démultiplie mais la défense plie trop souvent (129.1 yards par match + 4.3 yards par course), et la couverture est trop souvent exposée par un pass-rush toujours absent. Autant dire que la protection du conducteur du Modhex devrait s’en sortir à moins que les Jags ne sortent les griffes et les crocs.

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Mike Glennon va reprendre la main au poste de QB, remplaçant Jake Luton qui suppléait Gardner Minshew blessé, celui qui a poussé Nick Foles dehors, le QB signé des Bears qui avait poussé Mitch Trubisky sur le banc, lequel avait remplacé… Mike Glennon ; c’est le cercle de la vie. Étant donné sa relative immobilité dans la poche, il doit déjà voir avec soulagement que Myles Garrett ne sera pas là (78 pressions dont 27 sacks) surtout vu la protection (88 pressions dont 30 sacks), mais cela n’enlève pas les autres dangers comme Olivier Vernon ou… l’ex-Jag Ronnie Harrison (Denzel Ward sera indisponible). Comme pour Mayfield, son meilleur ami sera probablement son coureur, la révélation de la saison James Robinson (1011y cumulés – 4e NFL), mais attention car Cleveland est aussi solide au sol.

Les Browns sont sur une bonne dynamique, mais attention à ce match contre une équipe qui n’a plus rien à perdre.

 

Miami Dolphins (6-4) @ New York Jets (0-10)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Miami à la poursuite
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 6 : Miami 24-0

 

Les Fins veulent croire au rêve des playoffs malgré tout ce qu’on disait sur eux au début de la saison dernière ; pour continuer à y croire, il faut ne pas devenir la première équipe à être battue par des Jets qui se rebellent ces dernières semaines.

La belle série des Fins s’est arrêtée à Denver où il n’est jamais facile de jouer, et surtout la décision de mettre Tua sur le banc est discutable. Avec sa blessure au pouce, il reste à voir si c’est lui ou Ryan Fitzpatrick qui va démarrer, mais les deux ont la possibilité de faire du dégât contre peut-être la pire couverture de la ligue : 72.9% de complétion (pire marque), 288.3 yards par match (30e) et un QB Rating adverse de 105.5 (29e). Et si les stats sont plus solides au sol (111.7 yards par match + 3.8 yards par course), Myles Gaskin avait quand même fait un carton au match aller ; Matt Breida devra s’en inspirer vu que Gaskin est sur IR et le surprenant Salvon Ahmed est out.

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Sam Darnold revient, et pour une fois il va avoir la totalité de ses cibles : Jamison Crowder, Breshad Perriman et Denzel Mims vont être alignés pour la première fois en même temps. Excelsior ! Victoire nous voilà ! Bon bien sûr la défense de Miami est devenue un ramassis de malades mentaux qui sackent (85 pressions – 13e – dont 22 sacks – 14e), couvrent (un QB Rating adverse de 86.8 – 6e) et volent le cuir (9 INTs – 9e) alors que la ligne des Jets est tout sauf une garantie (99 pressions – 24e – dont 27 sacks – 23e) ; il y a cependant peut-être une ouverture contre la course pour Frank Gore face à un front-7 parfois un peu absent (134.2 yards par match + 4.8 yards par course).

Si on rajoute l’énorme disparité dans le talent des équipes spéciales, les Fins ont bien entendu l’avantage, mais une équipe au succès fragile qui a mis une bulle au match aller peut se laisser embourber et pondre un oeuf à l’extérieur, donc méfiance Miami.

 

Arizona Cardinals (6-4) @ New England Patriots (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Arizona doit tenir bon
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Cards ont été légèrement décrochés dans la division et tiennent le seed #7 ; ils ont un peu plus de marge que les Raiders avec une victoire d’avance sur Chicago, mais ce déplacement chez les Patriots ressemble AUSSI à un piège.

Arizona reste une équipe surprenante, battant Buffalo mais perdant contre Miami et Seattle ; on sent que le succès (comme à Miami d’ailleurs) reste nouveau et donc fragile. L’attaque est toujours une des plus excitantes à suivre avec 414.3 yards par match (top NFL), 43 big plays (7e) ou 5.2 yards par course (top NFL), se basant avant tout sur les performances de Kyler Mobylette ; il va être intéressant de le voir attaquer la défense des Patriots qui est déjà celle qui voit le playcall adverse le plus équilibré à 48.8% de courses. La couverture inquiète un peu chez les locaux : elle vient de se faire ratiboiser par Deshaun Watson et Murray a certainement l’opportunité de faire la même chose avec son cheptel de cibles et le manque de pass-rush en face (53 pressions – pire marque – dont 13 sacks – 28e).

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Ce qui a surpris à Houston, c’est que les Patriots n’arrivent pas plus que cela à avancer au sol vu leurs performances (153.6 yards par match + 4.7 yards par course) ; ils devraient pouvoir y arriver un peu mieux contre une défense d’Arizona qui lâche pas mal de points ces derniers temps et qui est loin d’être solide au sol (124.7 yards par match + 4.6 yards par course). Ils ont du mal à marquer aussi (20.9 points – 26e), ce qui pourrait s’avérer rédhibitoire contre les mitraillettes en face. Un jeu au sol puissant devrait aider New England à contrôler l’horloge et à baisser le score final, mais il faudra bien que Cam Newton lance le cuir, et il faudrait que quelqu’un émerge de manière consistante derrière Jakobi Meyers.

Il va être intéressant de voir Bill Belichick contre Murray et ce qu’il va mettre en place pour limiter sa production, sinon le match va être très compliqué pour les locaux.

 

Carolina Panthers (4-7) @ Minnesota Vikings (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre Bjorn Brulogr revient au pays (nordique)
Prévision Météo Stade couvert

 

Si tout va bien, Teddy Bridgewater devrait être titulaire et ainsi démarrer son premier match contre l’équipe qui l’a drafté en 2014.

Le P.J. Walker Experiment a donné des résultats encourageants contre les Lions, mais cette fois c’est le retour de Bridgewater face à une défense des Vikes qui est inconstante mais qui peut faire mal dans un bon jour. L’avantage du QB c’est qu’il est bien entouré : le trio Moore – Robinson – Samuel est dangereux à la réception (Anderson et Moore postent 800+y chacun) alors que Mike Davis et la ligne offensive font un travail sympathique pour avancer au sol. Cela va en fait démarrer devant : les Vikes payent les départs sur la ligne défensive et si elle ne tient pas la distance, malgré le travail d’Eric Kendricks et de Harrison Smith cela pourrait être compliqué pour les locaux.

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Kirk Cousins aussi est bien entouré, et quand vous vous concentrez sur la nouvelle pépite Justin Jefferson, Adam Thielen vous rappelle qu’il est là et fait un carton ; le playcall étrange des Lions a joué dans la bonne performance de la couverture de Carolina la semaine dernière, mais même avec un bon Donte Jackson, cela fait quelques armes à surveiller. Le principal travail démarrera devant : la défense des Cats a aussi une certaine inconstance, Brian Burns grandit dans une ligne défensive qui pourrait poser problème. Cependant, elle sait très bien que la première chose à faire contre les Vikes, c’est d’arrêter Dalvin Cook, et la défense est toujours un peu à la traîne (116.8 yards par match + 4.6 yards par course) ; de plus, elle lâche trop de gros gains (45 big plays – 28e) contre une attaque qui les collectionne (47 big plays – top NFL).

Les armes offensives sont là : ce sont les défenses qui vont décider du résultat.

 

New Orleans Saints (8-2) @ Denver Broncos (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 22:05
Lieu Empower Field at Mile High
Titre Y’a-t-il un QB dans la salle ?
Prévision Météo Ciel dégagé, 0-5°C

 

Cette fois ce n’est pas la défense d’Atlanta, c’est la défense de Denver à domicile : la tâche va être un peu plus compliquée pour Taysom Hill… enfin elle l’était avant les annonces d’hier.

Toute série est forcément plus longue dans une confrontation inter-conférence, mais la dernière fois que New Orleans a battu Denver, Jim Everett & John Elway étaient les QBs et les Saints comptaient dans leur rang le père du rookie TE des Vikes, Irv Smith – c’était en… 1994. Hill aura toujours le soutien de son quatuor magique Kamara – Murray – Thomas – Sanders (avec Jared Cook dans le coin), mais en face c’est discipliné, ça joue vite et ça tape dur même sans Von Miller ; vous avez du talent à tous les niveaux avec Bradley Chubb, Alexander Johnson, Bryce Callahan ou Justin Simmons. Tout cela est amplifié par l’absence de toute la partie gauche de la ligne : Andrus Peat et Terron Armstead sont indisponibles, donc le danger est réel pour les visiteurs.

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Et donc les Broncos se retrouvent sans QB professionnel. Le but est donc d’essayer de faire un paragraphe de Gameday pour une attaque déjà largement anémique et qui n’aura aucun lanceur ayant tenté sa chance en NFL face à une défense qui ratiboise sec. Bonne chance, Denver.

… non vraiment, bonne chance, Denver.

 

San Francisco 49ers (4-6) @ Los Angeles Rams (7-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 22:05
Lieu SoFi Stadium
Titre L.A. veut conserver la tête
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 6 : San Francisco 24-16

 

Les Rams sortent d’une victoire précieuse à Tampa et retournent à la maison pour venger la défaite en Week 6 face à des 49ers qui sortent de bye week.

Les 49ers récupèrent lentement les joueurs qu’ils peuvent récupérer et qui leur avait notamment permis de l’emporter à l’aller ; mais cela pourrait quand même être un peu court face à une défense de Los Angeles qui est montée en puissance toute la saison et qui désormais est en vitesse de croisière. On cherche les failles dans cette dernière mais c’est solide partout, et ça excelle avec 291.9 yards par match (top NFL), 20 big plays (top NFL) ou 11 TDs (top NFL) ; il faudra quand même surveiller la mise sur IR du Linebacker Micah Kiser. Le principal duel va se jouer dans les tranchées où les 49ers payent les absences, ce qui pourrait bloquer à la fois l’attaque terrestre et le jeu aérien ; il faut que Nick Mullens récupère toutes ses armes contre cette défense, ce qui n’est pas assuré.

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La défense des 49ers récupère aussi quelques-unes de ses ouailles (avec à leur tête Richard Sherman), et c’est une bonne chose pour stopper une offensive des Rams qui a des absences mais qui fait le travail. La couverture avait fait son match en Week 6 dont il faut s’attendre à ce que Sean McVay propose autre chose : plus s’appuyer sur le jeu au sol serait une bonne solution même si Fred Warner et ses partenaires veillent (107.0 yards par match + 3.9 yards par course). Jared Goff est totalement en phase avec son duo Robert Woods – Cooper Kupp, mais on a vu contre Tampa qu’il n’est pas à l’abri d’erreurs, ce qui était déjà arrivé au match aller.

Difficile de vraiment parler de match piège quand L.A. a perdu le premier, mais il est sûr que les locaux devront se méfier des visiteurs, et inverser le déséquilibre dans le temps de possession à l’aller (37:55 pour SF).

 

Kansas City Chiefs (9-1) @ Tampa Bay Buccaneers (7-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 29 Novembre, 22:25
Lieu Raymond James Stadium
Titre Une montagne avant le repos
Prévision Météo Couvert

 

Les Bucs n’ont pas pu franchir l’obstacle Rams à la maison et voilà qu’un autre encore plus gros arrive : les Chiefs qui sont à l’affût de la moindre faute de Pittsburgh.

En parlant de séries de défaites qui remontent à loin avec deux équipes inter-conférences, la dernière fois que Kansas City a battu Tampa Bay, c’était la période Joe Montana – Marcus Allen en 1993. La bande à Mahomes arrive donc en Floride avec l’envie de stopper la série et de continuer sur sa route, mais en face il y a la terrible défense des Bucs. Il sera notamment intéressant de voir si Todd Bowles continue de blitzer toujours autant (31.4% – top NFL) car il devra également allouer du monde pour contenir Mahomes dans la poche et l’empêcher de gambader. Clyde Edwards-Helaire sera important pour équilibrer le playcall mais il va se prendre le mur d’en face (73.0 yards par match + 3.2 yards par course) et Andy Reid va devoir trouver le moyen de confondre cette unité suffisamment longtemps pour marquer.

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L’attaque des Bucs continue de donner des signes d’inconstance, et elle va devoir se méfier de cette défense des Chiefs qui a ses défauts mais qui fait le travail. Le jeu au sol reste sous-utilisé (98.3 yards par match + 4.1 yards par course) et on sait que Kansas City a parfois des absences si on les pilonne suffisamment balle en main ; de plus les locaux ont tout intérêt à garder le QB adverse sur le banc, donc l’attaque terrestre aura son importance. Tom Brady peut également le faire via ses passes préférées qui grignotent le terrain, mais le mariage avec le fana du jeu vertical Bruce Arians continue de produire des couacs ici ou là comme on l’a vu contre les Rams ; cependant, encore une fois, le style de Brady est parfait pour manger l’horloge. Il a les cibles pour le faire face à une bonne couverture (un QB Rating adverse de 84.9 – 4e).

La bataille du temps de possession et des turnovers va être cruciale dans ce match qui pourrait bien être la dernière entre Mahomes et Brady.

 

Chicago Bears (5-5) @ Green Bay Packers (7-3)

 

Date et Heure Française Lundi 30 Novembre, 02:20
Lieu Lambeau Field
Titre La division presque déjà en jeu
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C

 

Chicago arrive à Green Bay après sa bye week avec un but clair : réduire l’écart avec Green Bay pour ne pas laisser les Packers s’envoler dans la NFC North

C’est donc le retour de Mitch Trubisky à la tête d’une attaque toujours autant en difficulté qui est la plus déséquilibrée de la ligue (66.3% de passes) et la pire en 3e tentative (33.3%). La défense de Green Bay continue d’être frustrante, car même quand elle fait du bon job sur les 1e et 2e tentatives, elle joue soft sur la 3e et autorise trop de conversions longues ; un schéma qui devrait aider les visiteurs, eux qui ont du mal à avancer et qui provoque trop de pénalités (6.4 pénalités – 26e – pour 57.6 yards – 25e). L’attaque terrestre est toujours aussi piteuse mais elle doit trouver le moyen d’avancer face à un front-7 qui est friable (113.7 yards par match + 4.4 yards par course).

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En parlant de frustration, la défaite à Indy se situe dans ces eaux-là pour Green Bay car il est rageant de perdre quand on a mis 31 points à une des meilleures défenses de la ligue. C’en est une autre qui se rend à Lambeau : 19 TDs (top NFL), 44.1% de TDs en redzone (top NFL) ou 33.3% de 3e tentatives (top NFL) ; il faudra néanmoins que le maousse incontournable Akiem Hicks soit présent pour ancrer la ligne défensive. Chicago ne peut pas se permettre de laisser les Packers faire ce qu’ils font de mieux dans la ligue, à savoir posséder le cuir (33:08 de possession – top NFL), et monter de longs drives pour scorer au bout. La machine à run stuffs Roquan Smith (13, top NFL) va avoir du boulot pour stopper le duo Aaron Jones – Jamaal Williams – et c’est là que Hicks est important – alors que la couverture récupère Eddie Jackson juste à temps pour tenter de freiner Aaron Rodgers.

Est-ce que la défense de Chicago peut limiter Rodgers ? Oui. Est-ce que l’attaque peut se réveiller suffisamment pour scorer plus ? Cela reste à voir, mais si Green Bay recommence à rendre le ballon comme contre les Colts, la surprise est possible.